tour de potier vocabulaire

Les néo-céramistes

• 13 mai 2019
• 16 h 35 min
• 0 commentaire

Voici une liste (non exhaustive) des termes qui vous permettront de démystifier le monde de la céramique, que vous soyez débutant ou non. Ce sont des définitions volontairement simples et orientées vers ce domaine. Si certaines explications vous semblent trop complexes, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’écrire à ce sujet.

Argile  : Roche sédimentaire constituée de silice. Matériau plastique qui durcit à la cuisson. Matériau de base de la poterie. Vient du Grec « Keramos », d’où le terme générique de céramique.

Atmosphère : l’atmosphère à l’intérieur du four durant une cuisson peut-être oxydante ou réductrice.

Si on cuit en réduction il y a un manque d’oxygène (ex. cuisson au gaz). La flamme va puiser dans les poteries ce dont elle a besoin et modifie leurs  compositions, donc leur aspect. Si on cuit en oxydation , la quantité d’oxygène est supérieure à ce qu’il faut pour la combustion (ex. four électrique).

Barbotine  : Pâte liquide composée d’argile et d’eau destinée au coulage ou pour joindre deux pièces d’argile.

Biscuit : État de la pâte d’argile après la première cuisson à haute température. L’objet est poreux et prêt à recevoir l’émail.

Bone china  : De l’anglais bone = os et china = porcelaine. C’est un mélange de cendre d’os, de kaolin et de feldspath qui donne une porcelaine dure, très blanche et translucide.

Céladon  : Désigne couramment une teinte bleu-vert pâle. « Ts’ ing » en Chinois, qui signifie « couleur de la nature ».

Centre de gravité :  Le c entre de gravité   ou point G est synonyme de « point d’équilibre ». Il est le point d’application de la résultante des forces de gravité ou de pesanteur.

Centre d’inertie : Si l’on veut faire tourner l’objet autour d’un axe de direction donnée, alors l’axe pour lequel il faut fournir le moins d’effort est l’axe passant par le centre d’inertie . Si l’axe de rotation ne passe pas par le centre d’inertie, cela génère des vibrations dans le système.

Céramique  : Terme générique désignant l’ensemble des argiles soumis à l’épreuve du feu : terre cuite, faïence, grès, porcelaine, etc…

Chamotte  : Pâte céramique cuite broyée en petits grains ou mélange de type sablonneux utilisé pour donner davantage de tenue à l’argile.

Colombin  : Petit boudin de terre cylindrique.

Cône : dispositif utilisé dans un four pour évaluer la température pendant la cuisson.

Contre-dépouille : Forme non démoulable, prisonnière du moule; un moule à plusieurs parties est nécessaire pour éviter ce problème.

Coulage : Formation d’objets (creux ou pleins) à partir de barbotine coulée dans un moule poreux.

Cru : L’argile crue n’a pas encore séché ni été cuite.

Cuir : L’argile de consistance cuir est encore humide mais ne se déforme plus.

Dégourdi  : Première cuisson à 800-980°C qui a pour but de solidifier la pièce et de la rendre poreuse, ce qui facilite le stockage et l’émaillage. On parle aussi de biscuit.

Eau magique  : L’eau magique peut être utilisée en remplacement de la barbotine notamment en cas de craquage et de fissure.

Émaillage  : Action de déposer l’émail sur un support céramique (cru ou biscuité) par trempage, par pulvérisation, par arrosage ou bien même au pinceau. Attention, le terme glaçage qu’on entend parfois n’est pas approprié.

Enfournement  : Action de mettre les pièces dans le four.

Engobe : Pâte colorée constituée de pigments et d’argile, utilisée pour modifier la teinte d’une pièce avant cuisson.

Estèque : Outil de bois dont le potier se sert pour finaliser l’apparence d’une pièce crue (lisser, éliminer la barbotine, etc.)

Émail : Matière fondante composée de différents minéraux, rendue très dure par l’action de la chaleur, destinée à recouvrir par la fusion la céramique; lui donne généralement sa couleur finale.

Faïence : poterie ou objet en terre cuite émaillé ou vernissé. La plupart des terres cuites de faïence utilisent une terre argileuse de teinte ocre.

Filet : Bande de couleur ou de métal précieux sur le bord d’une pièce. Très mince on l’appelle cheveu.

Finition : Action de rectifier, d’adoucir la surface et les arêtes des produits façonnés crus.

Fritte : matière vitrifiée issue d’une fusion à haute température de matières premières, qui sert dans la composition des émaux.

Girelle : Plateau tournant qui fait partie du tour de potier.

Glaçure : Enduit posé sur une pièce biscuitée destinée à une nouvelle cuisson à plus haute température. La glaçure va vitrifier durant cette nouvelle cuisson pour donner son aspect final à la pièce. La glaçure est transparente, colorée ou non.

Grès : Produit composé d’argile et de sable. La pâte de grès cuit vers 1280°C et subit une vitrification qui lui donne une grande dureté. C’est le matériau inaltérable le plus ancien dû à l’homme, connu sur Terre.

Kaolin : Du Chinois « Kaoling » signifiant haute colline. Connu en Chine depuis des siècles ce matériau fut longtemps recherché en Europe. Le premier gisement fut découvert près de Limoges. Il sert dans la composition de la porcelaine.

Lèvre :  rebord de la pièce utilitaire où l’on dépose sa bouche pour boire. Il existe des lèvres de différents styles : lèvre recourbée, lèvre arrondie, lèvre droite, etc.

Majolique : Faïence venue d’Espagne au XVe siècle.

Mandrin : forme creuse que le potier se tourne pour poser les pièces à l’envers afin de les tournasser sans les briser.

Mirette : Outil à manche en bois ayant à chacune de ses extrémités un anneau de métal tranchant ou rond selon les besoins. Il a des fonctions très différentes selon sa forme : évider une sculpture, tournasser une pièce, etc.

Monocuisson  : la  monocuisson  consiste à cuire simultanément une terre crue et sa glaçure.

Montre : Cône pyrométrique dont l’état de fusion indique le degré de cuisson atteint.

Oxydes : Ce sont les oxydes qui sont à la base des colorants céramiques. Ex: oxyde de cobalt = bleus, oxyde de chrome = verts, oxyde de fer = brun rouge.

Pied : surface d’appui d’une pièce.

Polissage : Action de polir la terre quand elle est à la consistance du cuir pour la rendre plus brillante.

Poncif : Pochoir réalisé en papier calque perforé à l’aiguille pour tracer les décors à peindre à la poudre de charbon

Porcelaine : Céramique à pâte non poreuse, vitrifiée, translucide découverte par les Chinois. Mélange de kaolin, feldspath et quartz   biscuité à 960°C puis avec un émail en grand feu entre 1300 et 1400°C

Poterie : Regroupe les objets utilitaires ou décoratifs fabriqués en terre cuite par tous les peuples primitifs.

Réfractaire : Nom désignant les accessoires de cuisson qui résistent aux températures de cuisson.

Retrait : Rétrécissement de la pâte lors des opérations de séchage et cuisson.

Sèvres : Manufacture de porcelaine française fondée à Vincennes en 1738, déplacée à Sèvres en 1756 sur les instances de Mme de Pompadour. Aujourd’hui l’activité de la manufacture nationale de Sèvres repose sur l’édition de services spéciaux pour ambassades et commandes d’état. Elle accueille également en résidence des artistes contemporains du monde entier.

Terre cuite : Matériau céramique obtenu par la cuisson d’ argile . Elle est utilisée pour réaliser des  poteries , des  sculptures   et pour la fabrication de matériaux de construction,  briques ,  tuiles   ou  carreaux .

Terre mêlées : Pâtes colorées d’oxydes pétries de façon à révéler des marbrures et des dessins de structure au moment du façonnage.

Tesson : Objet en pâte brute avant décor ou émaillage.

Tournage : Technique de mise en forme d’un objet céramique à partir d’une boule d’argile sur un tour de potier. Cette technique a fait son apparition aux alentours de 4000 ans, révolutionnant la poterie en permettant d’obtenir rapidement des formes beaucoup plus régulières et des pièces beaucoup plus légères. Ce procédé nécessite un apprentissage prolongé.

Tournassage : Étape qui suit le tournage. Consiste à donner la forme finale de l’objet à consistance cuir sur le tour de potier.

Tournassin : Outil muni d’un couteau de forme triangulaire utilisé pour tournasser.

Raku : Technique de cuisson de poteries d’origine japonaise utilisée autrefois lors de la Cérémonie du Thé dont le rituel était étroitement lié à la philosophie Zen.

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Comment choisir son tour de potier ?

Le choix d’un tour de potier est une décision importante pour tout céramiste, qu’il soit débutant ou expérimenté.

Cet article vous guidera à travers les différentes options disponibles, en soulignant les facteurs clés à considérer pour faire un choix éclairé. Nous aborderons les types de tours, la taille et la puissance, l’ergonomie, le budget, ainsi que les meilleures pratiques d’achat.

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Table des matières

Quels sont les différents types de tours de potier ?

Chaque type de tour de potier présente des caractéristiques uniques, adaptées à divers styles et besoins de poterie. Nous explorerons les différences entre les tours électriques et manuels, leurs avantages respectifs, et comment choisir celui qui correspond le mieux à votre pratique artistique.

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Les tours électriques : avantages et fonctionnement

Les tours électriques représentent une révolution dans le monde de la poterie, offrant une expérience utilisateur exceptionnelle grâce à leur technologie avancée. Leur principal avantage réside dans leur capacité à maintenir une vitesse constante, essentielle pour obtenir des résultats précis et uniformes. Cette caractéristique rend les tours électriques particulièrement adaptés aux potiers de tous niveaux, des débutants aux professionnels.

La facilité d’utilisation des tours électriques est un autre atout majeur. Avec des commandes simples et intuitives, ils permettent un contrôle précis de la vitesse, un facteur crucial dans la création de pièces complexes. De plus, leur conception moderne minimise souvent l’effort physique requis, ce qui peut être un avantage significatif lors de longues sessions de travail.

Ces tours sont également reconnus pour leur polyvalence. Ils conviennent à une large gamme de techniques de poterie, de la création de petites pièces délicates aux grands projets nécessitant une rotation stable et puissante. Leur adaptabilité fait des tours électriques un choix privilégié pour ceux qui cherchent à explorer diverses facettes de la poterie.

Tours manuels : tradition et techniques

Les tours manuels, ancrés dans la tradition potière, offrent une expérience authentique et tactile. Ils nécessitent une interaction physique directe, permettant aux potiers de ressentir pleinement l’argile et de contrôler le processus de façonnage avec leurs mains et leurs pieds. Cette connexion intime avec la matière rend l’acte de poterie particulièrement gratifiant et peut même être considéré comme une forme de méditation.

La simplicité des tours manuels est un autre aspect attrayant. Sans composants électriques, ils sont souvent plus faciles à entretenir et peuvent durer des décennies avec un entretien minimal. Cette durabilité en fait un choix économique et écologique, idéal pour ceux qui privilégient la simplicité et la durabilité dans leur pratique artistique.

Bien qu’ils puissent sembler intimidants pour les débutants, les tours manuels sont excellents pour développer une compréhension profonde de la poterie. En apprenant à contrôler la vitesse et la pression manuellement, les potiers acquièrent une meilleure maîtrise de leur art. Cette compétence est inestimable et bénéfique, même lorsqu’on passe à un tour électrique par la suite.

Comparaison des tours de potier : électriques vs manuels

La comparaison entre tours électriques et manuels réside principalement dans leur approche de la poterie. Les tours électriques, avec leur précision et leur facilité d’utilisation, sont parfaits pour ceux qui recherchent une expérience fluide et un contrôle constant. Ils sont également un choix judicieux pour la production en série ou pour travailler avec de grandes quantités d’argile.

Les tours manuels, en revanche, offrent une expérience plus organique et engageante. Ils conviennent mieux à ceux qui apprécient l’aspect traditionnel et artisanal de la poterie, et qui souhaitent développer une connexion plus intime avec leur matériau. Cependant, ils peuvent exiger plus d’effort physique et de pratique pour maîtriser pleinement leur utilisation.

Le choix entre un tour électrique et manuel dépend donc largement des préférences personnelles, du style de travail et des objectifs de chaque potier. Certains artistes peuvent même trouver avantageux de disposer des deux types de tours dans leur atelier, leur permettant d’alterner entre méthodes traditionnelles et modernes selon les projets entrepris.

Comment déterminer la taille et la puissance idéales pour son tour ?

La taille et la puissance d’un tour de potier sont des facteurs cruciaux qui influencent directement la qualité et le type de travail que vous pouvez réaliser. Dans cette section, nous examinerons comment choisir la taille et la puissance adaptées à votre espace de travail et à vos besoins en poterie, et comment ces éléments influencent la performance globale du tour.

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Taille du tour : correspondance avec l’espace de travail

La taille du tour de potier doit être en harmonie avec l’espace disponible dans votre atelier. Un tour trop grand dans un espace restreint peut entraver votre capacité à travailler confortablement et efficacement. Inversement, un tour trop petit peut limiter les types de pièces que vous pouvez créer. Il est donc essentiel de mesurer votre espace de travail avant de faire un choix, en tenant compte non seulement de l’encombrement du tour mais aussi de l’espace nécessaire pour circuler aisément autour.

Outre l’espace physique, la taille du tour influence également le type de pièces que vous pouvez fabriquer. Les tours plus grands sont généralement mieux adaptés pour la création de grandes œuvres, tandis que les tours plus compacts sont idéaux pour les petits objets et les détails fins. La taille de la tête de tour, en particulier, détermine la dimension maximale des pièces que vous pouvez façonner.

Un autre aspect à considérer est le stockage. Si votre atelier sert également à d’autres activités ou si vous devez ranger régulièrement votre matériel, un tour plus petit et portable pourrait être une solution pratique. Certains modèles sont même conçus pour être démontés ou pliés, facilitant ainsi leur rangement.

Puissance et vitesse : critères essentiels pour le choix

La puissance et la vitesse d’un tour de potier sont fondamentales pour garantir une expérience de façonnage optimale. La puissance du moteur détermine la capacité du tour à maintenir une vitesse constante, même lors de la manipulation de grandes quantités d’argile. Un moteur puissant est donc essentiel pour les travaux exigeants et pour éviter tout ralentissement ou arrêt inopportun.

La vitesse variable est un autre critère important. La capacité de contrôler la vitesse du tour permet une plus grande flexibilité et précision dans votre travail. Les modèles avec un large éventail de vitesses sont particulièrement utiles, car ils offrent la possibilité de s’adapter à différentes techniques et types de pièces, des plus délicates aux plus robustes.

Il est également important de considérer le bruit généré par le tour, en particulier si vous travaillez dans un environnement partagé ou résidentiel. Les tours à moteur plus silencieux sont souvent plus agréables à utiliser et moins perturbants pour votre entourage.

Adapter le tour à ses besoins spécifiques de poterie

Chaque potier a des besoins et des préférences spécifiques, influencés par son style de travail, son expérience et les types de pièces qu’il souhaite créer. Il est donc essentiel de choisir un tour qui s’adapte à ces besoins. Par exemple, si vous êtes spécialisé dans les œuvres délicates et détaillées, un tour avec un contrôle précis de la vitesse et une tête de petite taille peut être idéal. En revanche, pour des œuvres plus grandes et plus lourdes, un tour avec un moteur plus puissant et une tête de plus grande taille sera nécessaire.

Il est également judicieux de prendre en compte la facilité de nettoyage et d’entretien du tour. Certains modèles sont conçus avec des matériaux et des fonctionnalités qui facilitent le nettoyage, un avantage non négligeable étant donné la nature salissante de la poterie.

Enfin, pensez à l’évolutivité : certains tours offrent la possibilité d’ajouter des accessoires ou de les mettre à niveau, ce qui peut être un atout majeur si vos besoins en poterie évoluent avec le temps.

Quels sont les critères de confort et d’ergonomie à considérer ?

Le confort et l’ergonomie sont des aspects essentiels dans le choix d’un tour de potier, surtout si vous prévoyez de passer de longues heures à travailler. Une conception ergonomique peut réduire la fatigue et augmenter la productivité, tout en prévenant les douleurs et les blessures. Examinons les principaux critères à prendre en compte pour assurer une expérience de poterie confortable et ergonomique.

Importance de l’ergonomie dans le travail de la poterie

L’ergonomie d’un tour de potier impacte directement votre posture et votre confort pendant le travail. Un tour mal conçu peut entraîner des douleurs au dos, au cou et aux épaules, ainsi que des problèmes de circulation. Il est donc crucial de choisir un tour dont la hauteur et l’angle peuvent être ajustés selon votre taille et votre position de travail préférée.

Un tour ergonomique doit également offrir une surface de travail stable et une résistance adéquate lors du façonnage. Ceci est particulièrement important pour maintenir un contrôle précis sur l’argile et éviter la fatigue musculaire. Certains tours sont équipés de dispositifs anti-vibrations, qui réduisent les secousses et les tremblements, contribuant ainsi à un travail plus précis et moins fatigant. Après tout, la poterie est aussi un plaisir !

Confort d’utilisation : hauteur et accessibilité du tour

La hauteur du tour de potier est un facteur déterminant pour votre confort. Un tour trop bas ou trop haut peut forcer une posture inadéquate, entraînant une tension inutile sur le dos et les épaules. Recherchez des tours avec une hauteur réglable ou envisagez l’ajout d’un siège réglable pour obtenir la position de travail idéale.

L’accessibilité du tour est un autre élément important. Assurez-vous que le tour permet un accès facile à l’argile et aux outils sans avoir à se contorsionner ou à s’étirer de manière inconfortable. Cette accessibilité améliore non seulement le confort, mais aussi l’efficacité de votre travail.

Caractéristiques ergonomiques pour une utilisation prolongée

Pour ceux qui passent de longues heures à leur tour de potier, des caractéristiques ergonomiques supplémentaires peuvent faire une grande différence. Par exemple, des repose-pieds peuvent aider à maintenir une posture correcte et à réduire la pression sur les jambes et le bas du dos. Des commandes facilement accessibles et réactives réduisent également la nécessité de mouvements répétitifs ou inconfortables.

Certains tours sont conçus avec des surfaces de travail texturées ou anti-dérapantes, augmentant la sécurité et le contrôle pendant le façonnage. De même, des systèmes de récupération de l’eau et des protections anti-éclaboussures peuvent rendre le processus de poterie plus propre et plus agréable.

En conclusion, en tenant compte de ces critères ergonomiques et de confort, vous pouvez choisir un tour de potier qui non seulement répond à vos besoins techniques, mais qui est également un plaisir à utiliser, contribuant à une expérience de poterie plus productive et satisfaisante.

Quel budget prévoir pour l’achat d’un tour de potier ?

L’achat d’un tour de potier représente un investissement significatif, et il est important de comprendre les différents facteurs qui influencent son prix. Cette section vous aidera à évaluer les fourchettes de prix disponibles, à analyser le rapport coût-bénéfice des différents types de tours, et à trouver le meilleur tour adapté à votre budget.

Fourchettes de prix des tours de potier

Les tours de potier varient considérablement en termes de prix, en fonction de leurs caractéristiques, de leur taille, et de leur marque. Les modèles d’entrée de gamme, souvent plus petits et avec des fonctionnalités limitées, peuvent être une option abordable pour les débutants ou les potiers occasionnels. Ces tours sont généralement disponibles à un prix allant de quelques centaines à un millier d’euros.

Pour les potiers plus expérimentés ou professionnels, les tours de milieu et haut de gamme offrent des fonctionnalités avancées, une plus grande durabilité et une meilleure performance. Ces modèles peuvent coûter de quelques milliers à plusieurs milliers d’euros. Il est important de noter que le prix plus élevé reflète souvent une meilleure qualité de construction, une plus grande longévité et des capacités plus étendues.

Analyse coût-bénéfice pour différents types de tours

Lors de l’évaluation du coût d’un tour de potier, il est essentiel de considérer le rapport qualité-prix. Un tour moins cher peut sembler attrayant à court terme, mais il peut nécessiter des remplacements ou des réparations plus fréquents. D’un autre côté, un tour plus coûteux peut représenter un meilleur investissement sur le long terme, grâce à sa durabilité et à ses performances supérieures.

Pensez également à la fréquence et à l’intensité de votre utilisation. Si la poterie est une activité occasionnelle, un tour moins cher peut suffire. Cependant, si vous êtes un potier professionnel ou un passionné qui utilise régulièrement le tour, investir dans un modèle de qualité supérieure peut être plus judicieux.

Conseils pour un achat adapté à son budget

Avant d’acheter un tour de potier, définissez clairement votre budget et vos besoins. Recherchez des avis et des recommandations de potiers expérimentés et comparez les différentes marques et modèles.

N’oubliez pas de prendre en compte les coûts supplémentaires, tels que les accessoires, l’entretien et les éventuelles pièces de rechange. Certains revendeurs proposent des forfaits ou des promotions incluant le tour et les accessoires essentiels, ce qui peut être une option économique.

Enfin, envisagez l’achat d’un tour de potier d’occasion. Les tours bien entretenus peuvent durer des décennies, et l’achat d’un modèle d’occasion peut vous permettre d’accéder à une qualité supérieure à un prix plus abordable. Assurez-vous toutefois de vérifier l’état du tour et de vous renseigner sur son historique avant de finaliser votre achat.

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Les conseils à suivre pour s'initier à la poterie chez soi

Depuis quelques temps, la poterie s'impose dans notre décoration, plus moderne que jamais. Vases graphiques ou vaisselle peinte à la main : on l'aime irrégulière et artisanale, comme un pied de nez à la consommation de masse et ses objets produits en série. Certains artistes osent même des créations plus décalées voire engagées, à l'instar des "boobs potters" qui dépoussièrent ce savoir-faire ancestral.

Mais la tendance céramique s'inscrit dans un mouvement plus profond qu'une simple lubie déco. Elle marque une envie de revenir à des valeurs plus authentiques, un besoin de se reconnecter au travail manuel et à la matière. Pour preuve, le nombre d'ateliers et de cours de poterie ne cessent d'augmenter, et nombreux sont ceux qui envisagent même une reconversion professionnelle . Que vous ayez envie de changer de vie pour un métier créatif  ou juste de décorer votre intérieur, vous trouverez dans ce dossier tout ce dont vous avez besoin pour vous familiariser avec cette technique.

Poterie et céramique : quelle différence ?

Avant de vous lancer, petit point vocabulaire. Vous avez certainement déjà entendu ces deux termes, et peut-être même les confondez-vous. C'est bien normal, car en réalité la poterie et la céramique sont deux activités similaires qui relèvent du même savoir-faire. Leur différence réside dans l'objet créé : la poterie désigne plutôt de l'utilitaire comme des vases, des contenants divers ou encore de la vaisselle, tandis qu'on associe à la céramique des créations plus artistiques.

Nos conseils pour débuter la poterie

De l'argile, de l'eau et vos mains : c'est tout ce qu'il vous faudra pour réaliser des petites créations comme des bols, des assiettes ou bien des figurines décoratives. Vous trouverez plusieurs tutoriels ci-dessous. Si vous préférez des créations plus imposantes telles que des vases, il vous sera peut-être nécessaire d' investir dans un tour de potier . Pour cela, n'hésitez pas à consulter notre guide d'achat. Envie d'apprendre auprès d'un professionnel ? On a listé pour vous les meilleurs ateliers pour faire de la céramique à Paris. Quant à ceux qui préfèrent se débrouiller seul, ne passez pas à côté de nos conseils pour appréhender les bases de la poterie . 

Comment s’initier à la poterie chez soi ?

Nombreuses sont les façons de s’initier à la poterie à la maison . Pour commencer, il est tout à fait possible de suivre une formation à distance à l’aide d’un pack qui comprend des explications, mais surtout des vidéos accompagnées de tutoriels pas à pas. Avec ou sans tour de potier, apprenez à manier l’argile pour concevoir des créations uniques.

• Fabriquer des cadres photo sur-mesures en argile
• Astuce : comment recycler de l’argile qui a durci ?

Toute l'actualité de Marie Claire Idées, le grand magazine du DIY

Comment commencer le tournage à la maison : épisode 1 – choisir son tour de potier

• Auteur/autrice de la publication : Anne Rouillé
• Publication publiée : 30 août 2023
• Post category: Démarrer la poterie à la maison
• Commentaires de la publication : 0 commentaire

Vous avez découvert le tournage et vous avez accroché : lorsque vos mains sont entrées en contact avec l’argile, une connexion profonde avec l’élément de la terre s’est établit. La texture soyeuse de l’argile qui glisse sous les doigts procure une sensation unique, apaisante et captivante.

Vous savez aussi que le tournage offre de nombreux défis ! Pour n’en citer que quelques-uns : le centrage, le montage de la terre, la gestion de l’humidité etc … Vous souhaitez relever ces défis un à un en progressant tranquillement.

Vous aimeriez pouvoir pratiquer à la maison car le cours du mardi soir à l’atelier de poterie près de chez vous ne vous suffit pas ou plus. En outre, vous avez un petit coin à demeure qui ne craint pas les éclaboussures et quelques étagères de libres.

Pour couronner le tout, vous êtes très motivés et avez envie de faire découvrir la pratique à vos proches.

Parfait !

Pour commencer, il vous faut un tour de potier, mais lequel choisir ?

Si vous avez entre 1400 et 1700 euros de budget :

Si vous avez entre 100 et 200 euros de budget :, autre solution : louer un tour de potier, choisir son tour de potier.

On est d’accords, on peut faire de la poterie sans tour en utilisant diverses techniques de façonnage (plaque, colombins, bols pincés…) mais pour tourner de la terre, là pas le choix : il faut un tour !

Pour ma part, je vous conseille d’opter pour un tour électrique :

C’est beaucoup plus confortable, moins physique qu’un tour de potier manuel ou à pied.

Ensuite, tout dépendra de votre budget :

Les tours shimpo : ce sont des tours professionnels silencieux et puissants. Je vais vous parler des deux modèles de tours qui équipent l’atelier OTerreFeu, deux modèles que je connais bien donc.

Alors c’est vrai, il s’agit d’un budget très conséquent, mais sachez que si votre passion pour le tournage se ternit vous pourrez toujours revendre votre tour, ils sont très recherchés en occasion. De plus, ils sont très costauds voir increvables.

• Le tour Shimpo RK3D : environ 1600 euros

• Taille de la girelle* : 30 cm de diamètre. Attention point vocabulaire : la girelle c’est le plateau qui tourne et sur lequel on travaille l’argile.
• Niveau sonore : 30db. Il est très silencieux on entend juste quelques frottements. Quel plaisir de tourner avec un tour silencieux. Mon premier tour était un ancien shimpo qui vibrait et qui faisait un bruit de tracteur c’était très fatigant !
• De 0 à 230 t/min
• Puissance : 400 W
• Poids : 60 kg. Il pèse un âne mort ! Si vous devez le monter à l’étage accrochez-vous !
• Capacité de tournage : 18 kg . C’est beaucoup et cela vous laisse une belle marge de progression !Pour ma part, je tourne jusqu’à 4 kget le tour ne moufte pas : la girelle ne ralentit pas, le tour ne vibre pas.
• Double sens de rotation : la girelle peut tourner dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse.

En général en Occident :

• Les droitiers se placent à droite de la girelle et tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
• Les gauchers se placent à gauche du tour et la girelle tourne dans le sens des aiguilles d’une montre.

Points forts du RK3D :

Il est puissant, compact et silencieux. Il est parfait pour les petits espaces.

J’apprécie beaucoup la pédale fixe avec le levier manuel.

Points faibles :

Les bassines ne sont pas pratiques pour le nettoyage, ni pour poser les outils de tournage.

Il est lourd.

Astuce : je surélève les tours pour avoir un positionnement confortable, le dos droit et les avant-bras bien calés sur la bassine (comme sur l’image ci-dessous). De plus, je vous conseille d’utiliser un tabouret réglable pour trouver la bonne position pour vous.

Positionnement sur le tour 1

2. Le tour shimpo Whisper environ 1400 euros

Idem que le RK3D à la différence qu’il est un peu moins puissant (300W) et a une capacité de tournage moindre (10kg).

Points forts du tour Whisper :

Il est puissant et silencieux.

La bassine est plus pratique pour poser les outils et pour le nettoyage. Il est moins lourd que le RK3D.

Il prend plus de place. Il n’a pas de levier manuel.

Où trouver ces tours de potier Shimpo (RK3D et Whisper) ?

Vous pouvez acheter les tours Shimpo dans des boutiques spécialisées en céramique comme :

Ceradel, Solargil, Ceramdecor, Peterlavem…

Les tours Vevor

Ce sont des « dupes » de shimpo.

J’ai des élèves qui ont démarrés avec ces tours chez eux et ils ont beaucoup progressé !

Ces tours sont plutôt silencieux et tournent dans les deux sens de rotation.

Cependant, la capacité de tournage est de 2kg seulement et dès que vous dépassez 1 kg de terre, la girelle ralentit.

Je vous conseille de choisir celui qui a la plus grande puissance et la girelle la plus grande.

Comme ce modèle-ci qui offre une puissance de 450W, une girelle de 28 cm de diamètre, une capacité de tournage de 2 kg et pèse 20 kg.

Tout ça pour la modique somme de 186 euros.

Points forts : le prix.

Points faibles : la capacité de tournage limitée.

Où trouver ces tours Vevor ?

Sur le site vevor.fr  !

De plus en plus d’ateliers proposent de louer des tours. C’est une très bonne option si vous avez du temps seulement ponctuellement pour pratiquer à la maison (ou ailleurs en vacances).

OTerreFeu propose un petit tour électrique portatif à la location, il pèse 10 kg et se transporte facilement, il est parfait pour faire des pièces jusqu’à 1 kg.*

Alors qu’en pensez-vous ? Dites-moi en commentaire quelle option vous avez choisie ^^

Anne Rouillé

Vous devriez également aimer.

Épisode 3 : Choisir ses outils pour le tournage

Épisode 2 – Choisir sa terre pour le tournage

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Creative Terre

#tournage, centrage, gestes.

Je vous ai préparé une série d’articles sur les difficultés que l’on rencontre pendant le tournage, les principales que j’ai pu retrouver chez bon nombre de mes élèves, j’espère qu’ils vous aideront dans votre pratique.

Le tournage

C’est la technique des potiers depuis des temps ancestraux. A l’aide d’un tour de potier les pièces se forment presque par magie sous les doigts du potier. Les formes montent, s’élancent, les courbes se modèlent et se remodèlent. Les doigts parfois écrasent avec vigueur la motte de terre, d’autres fois se jouent avec délicatesse de la matière pour former une lèvre, une rondeur.

Cette technique est hypnotique, c’est ce que me disent souvent les élèves!

Pour apprendre à tourner il faut un peu de persévérance, un zeste de technique, beaucoup d’envie et surtout ce qui mène à savoir tourner c’est être en accord avec les sensations ressenties pendant la terre. La technique est bien sûr indispensable au début pour maîtriser les gestes mais au fur et à mesure c’est le contact avec la terre qui fait monter les pièces.

Quand on tourne on est à l’écoute de la terre, sa dureté, ses faiblesses, les éventuelles imperfections, sans manque d’homogéinité, sa plasticité,.. Ces perceptions de la terre s’affinent au fur et à mesure des cours. On travaille avec sa sensibilité, à l’écoute des échos de la matière. Et tous mes élèves le comprennent au fur et à mesure de leurs séances.

Les gestes techniques

Si vous regardez les vidéos sur le net où si vous avez pu voir des potiers, vous avez sûrement constaté que les gestes sont souvent différents pour les étapes du tournage : préparation de la terre, montée en quille, le percage, l’ouverture,..

Chaque potier a des gestes qui lui sont propres acquis au fil des années mais contribuent à la même avance avancée de la pièces. Les gestes que je vous montrent à l’atelier sont ceux que j’ai appris pendant ma formation par mes professeurs anciens instructeurs à la manufacture de Sèvres du temps que la manufacture proposait une formation au CAP de tournage.

Par la suite je me suis aussi aperçue que ces gestes étaient bien adaptés aux débutants car c’est ceux qui permettent d’être le plus stable et les plus performants. Par la suite chacun se trouve ses propres gestes une fois les débuts maîtrisés.

Bien sûr les gestes des autres potiers sont tout aussi efficaces!

Les différents articles à venir:

Les terres et leur préparation

Monter la quille

Ouvrir et élargir

Première montée

Les montées

Mettre en forme

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Utiliser un tour de potier

Le tour de potier est l’outil indispensable des céramistes pour obtenir des formes rondes, libres et uniques. Le tournage de la poterie demande néanmoins un apprentissage de la technique et un entraînement rigoureux. Spécialiste du matériel céramique et poterie , Cigale et Fourmi vous guide et vous conseille sur l’utilisation d’un tour de poterie .

Qu’est-ce qu’un tour de potier ?

Le tour de potier est un équipement constitué d’un plateau tournant sur lui-même et sur lequel est placée l’ argile à façonner. Connu sous l’appellation de girelle , ce plateau fonctionne généralement sous l’action d’un moteur électrique et peut ainsi tourner à différentes vitesses. Le tour céramique est utilisé pour réaliser le modelage de récipients de forme ronde. 

Utiliser un tour de poterie en quelques étapes essentielles

Pour parvenir à donner vie à vos objets de forme ronde, l’ utilisation d’un tour de poterie tient compte de plusieurs étapes essentielles.

Peser et préparer sa balle d’argile au tournage

La préparation de la balle d’ argile pour la rendre propice à la poterie au tour est une étape essentielle, à réaliser avec soin. 

Pour débuter le tournage de la céramique , une balle de 500 grammes est idéale. Cette balle de terre de potier doit être pétrie longuement, de manière à homogénéiser l’ argile et à éliminer toutes les bulles d’air risquant de faire exploser la pièce à la cuisson.

Faire adhérer la balle d’argile au tour de potier

Pour faire adhérer la balle d’ argile au tour de potier , étalez un peu d’eau sur la girelle , puis lancez solidement la balle sur le plateau. Cette technique permet une bonne fixation de la terre sur le tour grâce à l’effet ventouse produit.

Centrer la terre sur le tour à poterie

Le centrage de la terre sur le tour à poterie est l’étape la plus difficile du tournage , mais également la plus importante. Le but du centrage est de parvenir à faire tourner l’ argile au milieu de la girelle sans que celle-ci ne danse. Si la terre de poterie n’est pas centrée, il sera très difficile de faire monter les parois et de concevoir la pièce selon vos souhaits.

Lancez le tour céramique à vitesse maximale afin que la force centrifuge puisse aider à centrer la terre . Les coudes doivent être calés de manière très rigide pour résister à cette force et les mains, toujours reliées entre elles. Humidifiez vos mains et votre balle de terre , puis procédez à plusieurs montées et descentes de la balle afin de stabiliser l’ argile de poterie au centre du tour . 

Cette opération cruciale de la poterie au tour demande de l’énergie, de la force et de la concentration, mais avant tout de l’entraînement pour parvenir à obtenir de bons résultats.

Mettre en forme et finaliser sa poterie au tour

Une fois l’étape du centrage de la terre sur le tour de potier effectuée, vous pourrez donner à votre pièce la forme souhaitée. Percez alors la balle en son centre, tout en conservant un fond, pour commencer à créer votre poterie au tour . 

Lorsque votre pièce possède sa forme définitive, nettoyez-en l’intérieur avec une éponge préalablement mouillée et enlevez l’excédent de terre se situant à l’extérieur de la pièce à l’aide d’une estèque . Vous pourrez ensuite retirer votre pièce du tour poterie avec les mains propres et un fil à couper la terre . Laissez sécher votre pièce puis procédez à la cuisson.

Le tournassage

Le tournassage est la dernière étape du tournage de la poterie . Il permet d'enlever l'excès d' argile à la base des pièces tournées et de créer un pied (le pied d'un bol par exemple). Cette étape a lieu lorsque la pièce a commencé à sécher et que l' argile a la consistance "cuir". Pour tournasser , le potier aura besoin du tour , de tournassins , d'une éponge et de mirettes .

Acheter un tour de potier : retrouvez une gamme complète de tours sur Cigale et Fourmi

Vous souhaitez acheter un tour de potier ? Spécialiste du matériel céramique , Cigale et Fourmi propose une gamme complète de tours de potiers électriques et manuels , pour un usage débutant jusqu’à professionnel . Retrouvez notamment, au sein de notre boutique en ligne , des tours de poterie Shimpo , Skutt ou encore Rohde . 

Vous souhaitez être guidé dans votre achat de tour céramique ? Prenez contact avec nos experts et bénéficiez de conseils personnalisés !

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Apprenez à tourner des céramiques en 3 étapes faciles

Si vous vous intéressez au monde de la céramique, vous avez certainement déjà entendu parler de concepts tels que le tournage ou le centrage, mais vous vous demandez probablement ce que c’est ? Et comment diable vais-je faire ? Eh bien, détendez-vous, nous allons résoudre vos doutes ici.

Si vous voulez apprendre à tourner comme un expert, vous êtes au bon endroit. Aujourd’hui, nous allons vous apprendre à tourner en 3 étapes simples.

Outils nécessaires

Argile (ce que vous voulez travailler)

• Le tour du potier
• Outils pour le tournage
• Liane ou spatule
• Récipient en plastique
• Table de pétrissage

Si vous êtes un débutant, nous vous conseillons d’utiliser un tour électrique car il vous sera plus facile d’apprendre avec ce type d’outil.

Découvrez tous les types de tour et choisissez celui qui vous convient le mieux.

Étape 1 : la préparation de l’argile

Bien avant de poser votre argile sur le tour du potier, il y a une chose que vous devez faire et c’est de préparer l’argile. Votre pâte doit être très bien préparée car c’est ce qui permet de la centrer et de la modeler facilement.

C’est pourquoi nous vous montrons ci-dessous comment procéder.

• Découpez le morceau d’argile à utiliser.
• Faites une boule et placez-la sur votre table de pétrissage.
• Commencez à pétrir la pâte vigoureusement.
• Pétrissez votre argile jusqu’à ce que vous voyiez qu’aucune bulle d’air ne s’y forme.
• Roulez-la pour en faire une boule. Cela doit être fait pendant que vous battez fortement la pâte d’une main et que vous la retournez de l’autre.

N’oubliez pas que le point droit de la pâte doit être mou mais pas trop, car si vous la laissez trop molle ou humide, elle peut perdre sa résistance lorsque vous soulevez votre pièce sur le tour.

Les parties des mains et leurs fonctions

Comme vous l’avez lu dans le titre, les parties des mains ont une fonction spécifique dans le processus de centrage et de tournage, et vous devez le savoir avant d’apprendre à réaliser les deux processus suivants. Lisez la suite !

Partie inférieure de la paume de la main (1)

Cette partie de la main joue un rôle fondamental dans le processus de centrage de la pâte. Avec cette partie de vos mains, vous pouvez exercer une pression vers le bas et vers le centre, ce qui vous permettra de mieux contrôler votre pâte pendant qu’elle tourne et de la garder centrée sans problème.

Poignets (2)

Avec les jointures de vos mains, vous pouvez effectuer l’une des tâches les plus importantes lorsque vous formez une figure en tournant.

Vos articulations vous permettent de soulever les parois de vos pièces. Pour bien faire, vous devez exercer une pression sur la pâte en la ramenant vers le centre, cette pression doit se faire principalement avec la jointure de vos index et en essayant de fermer votre poing.

Le bout de vos doigts (3)

Le bout de vos doigts a une tâche spécifique et importante. Avec l’aide de cette partie de vos mains, vous pouvez façonner votre argile comme vous le souhaitez pendant qu’elle tourne.

Normalement, cette étape est réalisée après avoir formé les murs à l’aide de vos articulations. Pour effectuer cette opération, veillez à exercer une pression du bout des doigts, mais pas trop forte, car vous risqueriez de casser les parois de votre pièce avec vos doigts.

Le pouce entier (4)

Le pouce entier, c’est-à-dire de la base à la pointe, est utilisé pour maintenir le sommet de la pièce ferme et régulier.

En outre, vous pouvez également utiliser ce doigt pour courber et égaliser les bords, il suffit d’exercer une pression modérée vers le bas.

L’extrémité des pouces (5)

Les pouces sont principalement utilisés pour former la pièce et ouvrir les trous de la bouche des pièces.

L’ouverture de ces trous est très simple, il suffit de placer vos doigts sur le dessus de la pièce et d’appuyer pendant qu’elle tourne, petit à petit vous verrez comment un trou s’ouvre.

La paume de votre main (6)

Cette partie de vos mains est utilisée pour exercer une pression sur la pièce, soit vers le bas, soit vers le centre.

Les paumes de vos mains vous permettent de garder une pièce formée ou de l’aplatir au cas où vous voudriez faire des pièces telles que des assiettes.

Étape 2 : le centrage

Le centrage est le processus par lequel les potiers veillent à placer l’argile au centre du tour sur le tour. Cela peut sembler facile et très évident, mais vous devez savoir que le centrage de l’argile est vraiment très important car c’est la clé d’un tournage réussi.

• Formez une sorte de cône avec l’argile prête à l’emploi. Il n’est pas nécessaire que ce soit parfait, assurez-vous simplement que la base est plate.
• Mouillez votre éponge et essorez-la dans le récipient en plastique.
• Faites tourner lentement votre tour de potier et placez l’éponge égouttée au centre de la roue du tour de potier. Vous remarquerez que la roue devient de plus en plus humide, ce qui permet d’éviter que l’argile ne colle à la roue.
• Arrêtez de tourner la roue et lorsqu’elle est immobile, jetez avec force l’argile sur la plaque en veillant à ce que le côté droit soit tourné vers le bas. Essayez de le faire atterrir au centre.
• Ne paniquez pas si la pâte n’a pas atterri au centre, faites-la simplement glisser jusqu’à ce qu’elle atterrisse sur cette partie de la plaque de la roue.
• Faites tourner la roue à nouveau et gardez les paumes de vos mains sur la pâte pour éviter qu’elle ne se décentre à nouveau. Il est très important que la vitesse à laquelle vous commencez à faire tourner votre rouet soit maximale, et au fur et à mesure que vous centrez votre pâte, la vitesse doit ralentir jusqu’à ce qu’elle soit constante.
• Commencez à presser la pâte vers le centre en utilisant les paumes et les doigts de vos mains. Vous devez ajouter de l’eau à votre pâte pour qu’elle soit lisse et facile à tourner. Pour ajouter de l’eau, il suffit de mouiller votre éponge et de l’essorer un peu sur votre argile. Faites cela autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que votre pâte soit lisse mais pas liquide.
• Avec la paume de vos mains et en exerçant une pression sur l’argile, maintenez-la fermement.
• Après environ 2 minutes après avoir fait l’étape précédente, avec vos mains autour, faites lever et tomber la pâte pendant environ une minute. Après cette période, vous verrez que vous n’aurez plus besoin d’exercer une pression pour le faire monter ou descendre, il commencera à le faire tout seul. Faites très attention à ce que l’argile ne se détache pas de la roue et qu’elle devienne si longue en montant que vous ne puissiez pas la manipuler. Vous devez toujours avoir le contrôle de vos mains. Dans le cas où votre pâte se détache de la roue pendant que vous la centrez, ne la recollez pas sur la plaque, mettez cette pâte de côté pour être recyclée et recommencez avec un nouveau morceau de pâte.
• Pour terminer le centrage, abaissez la pâte de manière qu’elle reste immobile et ne se déforme pas lorsque vous retirez vos mains.
• Quand vous voyez que votre argile est au point où vous pouvez la manipuler sans trop de force, juste en exerçant une petite pression et en ayant le contrôle sur elle, et quand vous retirez vos mains et qu’elle reste immobile, cela signifie qu’elle est prête à tourner la figure initiale. N’oubliez jamais que la roue du tour doit tourner à une vitesse normale.

Trucs pour le centrage de la masse

La position de votre corps.

• Votre dos, vos épaules et votre cou doivent être rigides.
• Vos bras doivent être près de votre corps et vos coudes doivent se trouver au début de vos jambes, c’est-à-dire au niveau de vos hanches, afin que vous ne vous fatiguiez pas dans la même position.
• Assurez-vous que votre corps est positionné juste devant et à la hauteur du treuil, cela vous aidera à avoir une meilleure stabilité.
• Vos mains doivent toujours être placées de manière qu’elles tiennent les parois de l’argile. De cette façon, vous pourrez mieux contrôler l’argile et exercer une pression sur elle si nécessaire.
• Une de vos mains doit être complètement immobile, tenant l’argile pour lui donner de la stabilité, tandis que l’autre main peut être soulevée et déplacée librement pour modeler ou atteindre les outils que vous allez utiliser dans le processus.

Temps et vitesse

• Vous n’avez pas besoin de passer beaucoup de temps à centrer, car le processus de tournage qui suit prendra beaucoup de temps et vous fatiguera. Nous vous conseillons de centrer la pâte pendant au moins 10 minutes, mais si vous apprenez, cela prendra plus de temps, travaillez donc à votre rythme, sans pression.
• Au début du centrage, la vitesse du tour doit être normale, puis rapide, et au fur et à mesure que vous centrez et pétrissez la pâte sur la roue, la vitesse doit progressivement diminuer. Ceci est très important car vous aurez un meilleur contrôle de la pâte et vous pourrez commencer à soulever les parois de votre pièce.

Le travail interne

Bien que cela puisse paraître étrange, la céramique, comme tout autre type d’art, nécessite un travail intérieur de la part de la personne qui travaille sur ses créations. Mais qu’entendons-nous par travail intérieur ?

Le travail interne consiste à prendre conscience que tout ce que l’on fait en céramique ne doit pas être parfait, qu’il est normal de commettre des erreurs et qu’à cause de cela il faut recommencer.

Le plus important est de savoir que vous pouvez commettre des erreurs et en tirer des leçons. Cela nous amène à vous dire qu’au fur et à mesure que vous vous améliorez, vous serez plus conscient de chaque étape que vous franchissez afin d’obtenir ce que vous avez prévu.

Notre conseil à cet égard est d’être patient et de vouloir apprendre à votre propre rythme. Comme vous le savez, de l’ardeur il ne reste que la fatigue.

3. Comment tourner un cylindre

Le cylindre est la figure géométrique idéale pour commencer à réaliser une pièce en céramique. Grâce à la forme du cylindre, vous pourrez définir dès le départ la hauteur, l’épaisseur et la forme que vous souhaitez pour votre pièce.

Former un cylindre peut être un peu délicat au début, et encore plus si c’est la première fois que vous le faites, mais détendez-vous, suivez nos instructions et nous vous assurons que vous réussirez.

• Avec l’argile déjà centrée, faites-la rouler avec vos mains pendant que la roue tourne à une vitesse normale.
• Tenez vos mains immobiles et localisez le centre de votre pâte.
• Maintenant que vous savez où se trouve le centre, placez vos deux pouces dessus et commencez à les presser dans la pâte. Cela doit être fait en gardant une petite pression avec les paumes de vos mains pour que la pâte reste stable. N’oubliez pas que si la pâte sèche, vous pouvez la mouiller un peu en essorant votre éponge juste au-dessus de la pâte. Mais avant de le mouiller, vous devez arrêter d’exercer une pression, sinon vous risquez de l’endommager.
• Continuez à enfoncer vos pouces dans la pâte et vous verrez progressivement un trou s’ouvrir au centre de la pâte.
• Le trou que vous devez faire au début doit être étroit et profond, de la taille de vos pouces.
• Quand vous voyez que vous pouvez insérer vos deux pouces complètement dans le trou, faites-le, puis tournez vos mains de façon que cette fois vos paumes soient au-dessus des bords de votre figure et que vos autres doigts soient sur les parois extérieures de la figure. Comme dans l’image ci-dessous.
• Continuez à abaisser vos doigts jusqu’à ce que vous sentiez que c’est suffisant pour ne pas percer ce qui sera la base de votre silhouette. Pour savoir combien il vous reste et ne pas percer la base, nous vous conseillons d’arrêter de tourner le tour et d’insérer un outil à aiguille pour déterminer jusqu’où vous pouvez descendre et obtenir l’épaisseur souhaitée pour votre base. Cependant, cela peut prendre beaucoup de temps car cela signifie que vous devez vous arrêter encore et encore, afin de commencer à développer la sensation dans vos mains et savoir jusqu’où descendre.
• Si vous voyez que le trou de votre figurine a un excès d’argile ou d’eau à l’intérieur, vous pouvez mettre délicatement l’éponge pour enlever ces excès et en même temps, voir comment se déroule votre processus.
• Avec le bout de votre index, commencez à élargir le trou. Cela doit être fait pendant que, de l’autre main, vous maintenez fermement le mur contre lequel votre index est appuyé.
• Répétez l’étape 9 sur n’importe quel côté de votre figure jusqu’à ce que vous constatiez que l’écart s’est suffisamment élargi.
• Maintenant, il est temps d’étirer les murs. Pour ce faire, placez votre index et votre annulaire à l’intérieur du trou et juste devant, placez votre pouce, mais à l’extérieur en atteignant la base de la figure. Appuyez votre pouce avec les doigts de votre autre main.
• Commencer à lever les deux doigts de l’intérieur et le pouce. Faites-le lentement et ajoutez de la pression pour que les murs montent petit à petit. Faites attention à ne pas vous pincer lorsque vous atteignez le bord supérieur des murs, ou vous pourriez endommager votre pièce.
• Au fur et à mesure que vous montez et que vous vous ouvrez, vous remarquerez que vous pourrez insérer plus de doigts dans le trou, donc si vous n’avez mis que deux doigts au début, vous pouvez maintenant insérer le troisième. Cela vous permettra d’avoir un meilleur contrôle sur la pâte.
• Continuez à ouvrir les murs, en n’oubliant pas d’appuyer légèrement. Faites cela jusqu’à ce que vous ayez l’épaisseur et la hauteur que vous voulez pour votre cylindre.
• A ce point, vous avez formé votre cylindre. Maintenant, vérifiez qu’il n’y a pas d’imperfections telles qu’un excès d’eau ou d’argile, si c’est le cas, corrigez avec vos propres doigts ces défauts en passant dessus sans appliquer de pression. Vous pouvez également utiliser un grattoir pour racler l’extérieur des parois afin de rendre votre cylindre complètement lisse.
• Il se peut qu’il y ait beaucoup plus d’argile sur les bords, vous pouvez donc l’enlever en frottant votre éponge sur l’ouverture de votre cylindre.
• Vérifiez qu’il n’y a plus d’eau à l’intérieur de votre bouteille, si c’est le cas, mettez délicatement l’éponge à l’intérieur pour qu’elle absorbe le liquide. Si votre main n’arrive pas à atteindre le fond de l’éponge, plantez une fine baguette de bois dans votre éponge et insérez-la dans le trou.
• Lorsque vous voyez que votre cylindre est complètement prêt et sans aucune imperfection, tournez le tour très lentement.
• Prenez le fil d’acier et tenez-le en l’enroulant autour de vos petits doigts et en le pressant contre vos annulaires pour le garder droit et durci.
• Appuyez vos pouces contre le fil et le fil contre la roue. Ensuite, faites-le glisser lentement sous votre cylindre. N’oubliez pas que ce fil doit être très proche de la roue.
• Faites en sorte que le mandrin du tour s’arrête de tourner, enroulez très soigneusement vos mains autour de votre cylindre et, sans l’enterrer ni exercer de pression sur lui, soulevez-le et posez-le sur une base en bois ou en métal. Si vous allez utiliser le cylindre immédiatement pour former une pièce, il n’est pas nécessaire de le couper, ni de le soulever de la roue. Mais, si vous comptez le laisser pour l’utiliser le lendemain, n’oubliez pas de l’humidifier en le vaporisant d’eau afin qu’il ne sèche pas et que vous puissiez l’utiliser plus tard.  Et c’est tout, de cette façon vous pouvez faire votre cylindre comme figure de base pour vos pièces. Super facile !

Et c’est tout pour aujourd’hui. Nous espérons que vous avez apprécié ce tutoriel sur la façon de tourner, mais surtout que vous avez appris. N’oubliez pas de continuer à vous entraîner, cela peut être un peu difficile au début, mais soyez patient et vous verrez que vous réussirez.

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• Le 19 juin 2020
• | 6 commentaires
• | Techniques

Centrer la terre sur un tour de potier

Cette vidéo sur le centrage de la terre fait partie des cours de poterie proposés par l’Atelier du Bol . Je te partage quelques astuces pour bien centrer la terre, ainsi que les erreurs à ne pas commettre lors du centrage ! Si elle te plaît, inscris-toi pour suivre notre formation gratuite sur les Bases de la poterie.

Pourquoi centrer la terre ?

Le but du centrage est de faire tourner ta balle de terre au milieu de votre girelle sans qu’elle danse. Si ta terre est bien centrée, lorsque tu creuseras ta balle de terre, les parois seront être d’épaisseurs et de hauteurs égales. C’est la partie la plus difficile , la plus ingrate de la poterie au tour, mais c’est la plus importante ! Si une balle de terre n’est pas centrée, il sera ensuite très difficile de monter les parois.

Persévérez !

Je te conseille de persévérer dans le centrage tant que tu n’as pas acquis les gestes. Consacre au moins 4, 5 ou 6 balles de terre rien qu’au centrage. C’est très frustrant et très énervant mais c’est vraiment la base de la poterie au tour !

Mes conseils avant de débuter

• Je te conseille de débuter le centrage avec des balles de terre de 500 grammes , 600g si tu as vraiment de grandes mains. Cette masse de terre nous permettra de ressen tir les sensations sans avoir trop de poids à centrer.
• Les coudes doivent être bien calés sur le haut de la cuisse ou dans la jambe de manière très rigide pour résister à la force centrifuge. Les mains doivent toujours être reliées entre elles .
• Pendant le centrage, il est important d’ humidifier la terre à l’aide d’une éponge imbibée d’eau. Ou directement à l’aide de ta main, mais dans ce cas la répartition de l’eau sera moins homogène.
• Le bol d’eau doit toujours être à proximité afin de garder terre et mains mouillées .
• Quand humidifier la terre ? Lorsque tu commences à tourner, humidifie bien ta main et ta balle de terre. Tu dois humidifier tes mains dès qu’elles accrochent à la terre , et dès que tu les sens chauffer. Il vaut mieux humidifier légèrement et souvent que trop d’un coup.
• On doit utiliser le tour à sa vitesse maximale car la force centrifuge nous aide à centrer la terre.

Les étapes pour centrer la terre

Placer la balle de terre.

• S’assurer que le côté placé sur la girelle est bien bombé et non plat, et encore moins creux. Une bulle d’air pourrait se créer en dessous, donnant d’énormes difficultés pour la centrer.
• Placer la balle de terre sur la girelle bien sèche . Elle adhérera mieux.
• Lancer la balle de terre contre la girelle et ne pas la placer tout doucement. Cela permettra qu’elle adhère mieux à la girelle.
• Repérer les cercles concentriques présents sur la girelle et placer la balle au milieu.Si la balle de terre n’est pas au centre lorsqu’on l’a lancée, il ne faut pas hésiter à la déplacer en la glissant sur la girelle.

Premiers gestes

• Bien mouiller ses mains et la balle de terre.
• On appuie sur le dessus de la balle afin de bien l’ accrocher à la girelle.
• On mettra ensuite nos mains autour de la balle et on la laissera danser pendant quelques secondes. Un joint s’est créé entre la girelle et la balle de terre avec de la barbotine. La balle de terre est bien accrochée à la girelle, tu peux commencer !

Centrer la terre par pression

Le centrage par pression est un jeu de passe passe entre une main et une autre. Dans ce centrage, 2 pressions principales tendent à centrer une masse d’argile en rotation.

Il y a tout d’abord une pression horizontale . Cette pression est effectuée par la main gauche. On place le mont de venus de la main gauche sur le côté de la balle et la paume de la main gauche est placé à 7 heures. Le pouce est collé à l’index et la base de la pomme est en cuillère contre le bas de la balle. Les doigts de la main ne servent qu’à éviter que la balle ne s’écrase trop. Le bas de la main doit juste frotter sur la girelle. La main gauche appuie parallèlement à la girelle vers 1h. Cette pression de la main gauche exercée seule sert à monter la balle de terre.

La deuxième pression est l a pression verticale , la pression vers le bas qui est exercée par la tranche de la main droite. La tranche de la main droite est placée sur le dessus de la balle de terre. La main droite est placée perpendiculairement à la balle de terre. Cette pression exercée seule permet de baisser la balle d’argile et de lui donner une forme plus évasée.

Le centrage par pression est donc une combinaison de ces deux pressions : la pression horizontale et la pression verticale, réalisées simultanément. Si la balle bouge trop, on appuie vers le centre de la girelle avec le haut de notre corps pour donner plus de force à notre avant bras. Le fait de jouer à monter et baisser la balle de terre peut aider à centrer votre balle de terre.

Attention! Il faut vraiment penser à toujours avoir le dos bien droit pour ne pas se faire mal au dos.

Lorsque l’on centre une petite pièce, seul le centrage par pression sera exercé car nous n’auront pas la matière pour monter en quille.

Centrer la terre par la montée en quille

La deuxième méthode pour centrer votre balle est la montée en quille / cône . Place tes mains en casse noisette autour de la balle de terre. Les doigts de tes mains sont placés les uns sur les autres afin de toujours avoir les mains reliées. On serre la motte de terre entre les mains comme si on écrasait quelque chose.

Attention! Il ne faut pas chercher à tirer la terre vers le haut. C’est vraiment un écrasement horizontal et il faut toujours commencer à travailler ta balle de terre à la base. On peut s’y reprendre à plusieurs fois pour écraser la terre. Quand la terre monte et seulement quand elle monte, on commence à monter nos mains en pressant la masse de terre qui se forme. On relâche la pression au fur à mesure de la montée de la quille. On termine la quille avec le pouce en haut. Il faut que la quille soit deux ou trois fois plus haute que la balle de terre originelle.

Après avoir monté ta quille, il faut maintenant la redescendre . Pour cela ralentis légèrement la vitesse du tour.

L’articulation du pouce gauche est sur le sommet du col. Le pouce droit se place sur le pouce gauche pour avoir toujours les mains reliées. Il faut appuyer sur le sommet de ta quille et enrouler la terre en appuyant vers un point imaginaire de la girelle qui se trouve vers l’avant de la girelle entre 11 et 12 heures, et au niveau du deuxième cercle concentrique. Lors de la descente, ta main droite doit recevoir la quille en panier. Il ne faut jamais redescendre la quille en appuyant vers le centre de la girelle sinon ça décentrerait la balle.

• Répéter la mise en forme de la quille au moins trois fois pour bien centrer ta balle de terre.
• A la fin du centrage, la balle de terre doit être légèrement plus évasée en bas qu’en haut. Tu auras moins de décentrage lors du perçage de la balle de terre.
• La largeur définitive de la balle de terre centrée doit être approximativement la même largeur que celle de l’objet que tu fabriques.
• Je te conseille de recentrer une fois par pression après ton centrage par quille , cela fini de bien stabiliser la balle de terre.

Comment savoir que la balle de terre est bien centrée ?

Pose tes mains sur la balle de terre et il ne faut plus que tes doigts bougent !

Les erreurs de centrage

La forme champignon.

Les doigts de la main gauche ne sont pas droits et l’auriculaire de la main gauche appuie trop. En redescendant la balle de terre, cela pourra créer une bulle d’air dans le sillon.

Le creux au centre

La deuxième erreur est d’appuyer plus avec la tranche de la main droite qu’avec les doigts. Cela crée un creux dans la balle de terre qui te gênera pour la montée de la quille.

Si on monte la quille à partir d’une boule de terre creuse sur le dessus, on crée un volcan. Il faut commencer à monter sa quille avec une balle de terre arrondie sur le dessus.

Pour rattraper le volcan, descends les côtés au fur et à mesure de la montée de la quille. Si tu pense avoir enfermé un peu d’air, je te conseille d’enlever la pointe de la quille qui peut contenir des bulles d’air.

Les mains en coupelle

Si on monte la quille avec les mains en coupelles, c’est à dire orientées vers l’extérieur et non pas vers le centre, on crée une fragilité sur la quille.

Pour le rattraper, appuies sur le dessus de la quille pour la tasser.

Le pas de vis

Si on veut monter trop rapidement la quille, on peut créer des pas de vis. cela peut faire rentrer des bulles d’air et fragiliser ta quille. Si on tire la terre vers le haut en la pressant fort, on peut même l’arracher.

Voilà ! Tu sais tout sur le centrage ! Si mes explications ne sont pas claires, visionne la vidéo ! C’est bien plus simple pour assimiler des gestes. D’ailleurs, n’hésite pas à regarder la vidéo plusieurs fois afin de bien t’imprégner de ces gestes.

Il va te falloir une bonne dose de patience et de courage car le centrage est l’étape la plus ingrate dans l’apprentissage du tournage.

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Le matériel de poterie indispensable

Juil 1, 2020 | Outils | 2 commentaires

Vous souhaitez vous lancer dans la poterie, mais êtes un peu perdu.e dans le matériel à acquérir ? Dans cet article je vous présente le matériel de poterie indispensable , notamment pour le tournage, et en bonus, les magasins où l’acquérir !

Le matériel de poterie indispensable pour modeler

Pour travailler la terre, c’est tout simple : il vous faut de l’argile, et vos mains !

Pour aller un peu plus loin, voici le matériel indispensable pour travailler au modelage et à la plaque :

• De l’argile : choisissez-la chamottée si vous faites du modelage, car elle a une meilleure tenue que l’argile lisse
• Une estèque lisse et souple, qui vous permettra de lisser votre terre
• Des ébauchoirs en bois, en bois exotique si vous avez les moyens
• Un rouleau et des tasseaux de différentes épaisseurs, pour pouvoir faire des plaques
• Une planche de bois non vernis, sachant que du bois hydrofuge comme l’okoumé ou le bois marin tiendra mieux dans le temps
• Une aiguille ou tout autre outil pointu vous permettant de « guillocher » la terre et faire ainsi des collages

Le matériel de poterie pour le tournage

Certes, un tour et des mains c’est suffisant aussi ! Cependant si vous commencez à produire un peu, il vaut mieux s’équiper de quelques outils supplémentaires.

Déjà, vous aurez besoin du matériel au dessus : couteau, éponge, planches, une aiguille, des ébauchoirs pour les finitions.

Ensuite, vous ajouterez à votre boite à outils :

• Un fil, afin de décoller les pièces du tour
• Des estèques plus ou moins dures ; croyez-moi, la simple estèque en bois à 2€ n’est pas suffisante !
• Une éponge, assez petite pour rentrer dans les pièces
• Des mirettes tranchantes, plates et rondes
• Des tournassins

Mes indispensables en tournage et tournassage + garnissage. J’ai oublié d’y glisser l’aiguille ! J’utilise l’estèque en bois pour chanfreiner le pied des pièces ou quand j’ai besoin de racler la girelle.

C’est tout ce qu’il vous faut pour commencer le tournage ! En revanche, si vous souhaitez passer au niveau supérieur, il va falloir investir dans beaucoup de matériel d’atelier , dont voici quelques exemples :

• Une petite pelle si vous faites de grandes pièces, pour pouvoir les sortir du tour
• Des rondeaux, pour les assiettes
• Une éponge emmanchée si vous faites de grandes pièces ou des pièces au col fermé
• Un réglet de 30 cm pour mesurer ses pièces
• Un compas de potier pour mesurer également
• Une éponge goutte pour de beaux collages
• De la barbotine papier
• Une tournette pour faciliter le garnissage et la décoration
• Du matériel de décoration comme des gouges, des cutters, des pointes rondes ou caoutchouc, etc.

Avec cela, vous êtes paré ! Mais où acheter tout ce matériel de poterie ? Voici quelques solutions.

Magasins où acheter du matériel céramique

Le système d.

Si vous avez un budget serré, sachez que beaucoup de ce matériel peut être fabriqué ou détourné :

• Couteau de cuisine
• Éponges de supermarché découpées
• Rondeaux : direction votre magasin de bricolage ; sinon fabriquez-les en plâtre
• Réglet : une règle simple, solide de préférence
• Fil : un fil de fer ou un fil de pêche attaché à deux pinces à linge ou bouchons en liège
• Estèques : si vous savez travailler un peu le bois ce n’est pas compliqué
• Éponge emmanchée : ici mon tuto pour fabriquer son éponge emmanchée
• Rouleau : un simple rouleau à pâtisserie
• Tasseaux : des tasseaux de bois de magasin de bricolage
• Tournette : un plateau à fromage

Les magasins généralistes

Ensuite, il y a des magasins généralistes qui proposent des choses vraiment accessibles :

• Aliexpress propose du matériel de qualité bof mais qui peut convenir pour débuter, c’est d’ailleurs les mêmes kits que vous pourrez trouver dans beaucoup de magasins
• Action, le magasin fourre-tout discount propose de nombreuses choses que vous pouvez détourner ; j’y ai par ailleurs trouvé des peaux de chamois véritables très accessibles
• Leader Price propose parfois un décapeur thermique à petit prix, ça peut être l’occasion de se fournir !

Étrangement  ressemblants non ? Seul le kit Ceradel a l’air légèrement différent, et leur marque est imprimée sur les outils en bois.

Les magasins de poterie

Enfin, vous pourrez trouver tout le matériel dont vous aurez besoin dans les magasins de poterie classiques comme Solargil, Céradel, Peter Lavem… Retrouvez sur cet article une liste exhaustive des magasins de poterie ! Je compare souvent les produits et les frais de port pour choisir le plus adapté à mes attentes. Attention, il y a souvent des ruptures de stock !

Si vous avez les moyens, je vous conseille d’investir dans le  matériel Mudtools  (←  je vous mets d’ailleurs le lien vers l’article que j’ai écris sur ces supers produits (et je précise que je ne suis pas rémunérée pour faire leur pub haha !)).

Voilà vous savez tout sur le matériel indispensable en poterie ! Et vous, avez-vous des indispensables ? N’hésitez pas à commenter pour compléter la liste ! 

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5 outils indispensables pour débuter la poterie

Tu ne sais pas quoi acheter comme outils de poterie pour commencer ton début de pratique de la poterie ? Tu souhaites commencer la poterie chez toi mais tu es perdu dans les achats à effectuer ? Laisse moi te dire que tu te trouves au bon endroit 🙂

Au début de ma pratique, j’étais vraiment perdue ! Je ne savais pas quoi acheter comme outils de poterie. Il y a tellement d’informations sur internet qu’il est difficile de se faire une idée concrète des outils indispensables à avoir pour débuter la poterie. Dans cet article, je te parle des outils à avoir : fil à couper, estèque et bien d’autres choses.

Les outils de poterie indispensable à avoir pour débuter sa pratique.

Tout d’abord, laisse-moi dire que chaque potier a sa propre façon de travailler et donc les outils sont très personnels. Tu dois te connaître avant d’acheter tous les outils du monde. Alors assures-toi d’avoir essayé les outils pour t’assurer qu’ils correspondent vraiment à tes besoins. Cela t’évitera de dépenser une fortune et de consommer plus que nécessaire . L’expérience aidera dans ce sens :).

Si tu commences la poterie, je te conseille de télécharger gratuitement le guide d’apprentissage des bases en indiquant ton adresse mail ci-dessous.

Fil à couper

Pour commencer, tu dois être capable de couper l’argile. Bien sûr, nous n’utiliserons pas de ciseaux pour cela. En effet, cela risquerait de couper et d’abîmer notre précieuse terre mais aussi de nous fatiguer. En poterie, on utilise un fil à couper. Il peut être fait en acier, en soie ou en nylon. Ce fil a des baguettes ou des anneaux en bois à ses extrémités pour nous permettre de poser correctement nos doigts et éviter de nous couper. En général, les fils vendus sont torsadés. Ils ont tendance à s’effilocher avec le temps, c’est le cas pour mon premier achat.

à droite, mon fil à couper cassé et à gauche mes deux fil à couper

Si comme moi, tu aimes faire des DIY, il est possible de fabriquer un fil à couper maison avec du fil de pêche en nylon.

Ensuite, un élément essentiel serait d’avoir au moins une esteque . L’esteque sert principalement à lisser l’argile pour avoir une surface homogène. Lors du tournage sur un tour de potier, il est possible d’utiliser notre esteque pour monter les parois. Il existe une grande variété d’esteques avec différents matériaux et formes (métal, acier, caoutchouc, plastique). Un article est disponible sur ce sujet.

Pour commencer, il est tout à fait possible d’utiliser une vieille carte de fidélité. Tu peux la découper dans la taille et la forme que tu souhaites pour obtenir des effets variés.

Le troisième outil indispensable est la mirette . Je l’utilise très souvent pour le modelage afin d’enlever les excès d’argile. Comme les estèques, les mirettes ont des formes très diverses et variées. Il est important de savoir comment tu façonnes ton argile afin d’acheter celles qui te conviennent le plus.

En général, il est possible de distinguer deux types de mirettes :

• La mirette à tige ronde : pour façonner l’argile fraîche et à tailler des sculptures. Je l’utilise généralement pour vider mes sculptures.
• La tige à bout carré : pour tournasser les pièces une fois que celle-ci sont sèches.

Un autre outil essentiel est une aiguille ou un pic en méta l. Cet outil est principalement utilisé pour percer les bulles d’air ( celles qui risquent de casser les créations ). Lors du tournage, l’aiguille permet également de vérifier l’épaisseur au niveau du pied.

Il est possible et facile de fabriquer sa propre aiguille, avec une simple aiguille à coudre i nsérée dans un plastique ou un bouchon !

Pour être toujours bien accompagné, je te conseille d’acheter plusieurs éponges naturelles. Les éponges sont indispensables au céramiste, elles lui permettent de nettoyer le tour et toutes les surfaces de travail. Elle lui permet également d’humidifier l’argile au fur et à mesure qu’il tourne et d’absorber l’excès d’eau.

Des outils de poterie utiles mais pas nécessaires.

Au début de ma pratique, j’avais l’impression qu’il fallait absolument acheter tous les outils de poterie qui étaient présentés sur internet (et oui, je me suis fait avoir par les kits outils…). Je te le dis de tout cœur, pour moi, les outils suivant ne sont pas indispensables et peuvent être achetés dans un deuxième temps.

Pouvoir acheter une balance peut s’avérer utile lorsque tu commences les ventes de création. La balance te permet de peser la terre avant de la façonner mais également de peser les matières premières lors de la création des glaçures. Une balance de cuisine recyclé peut largement faire l’affaire!

Un outil très utilisé est l’ébauchoir. Comme son nom l’indique, cet outil est utilisé pour dégrossir le travail. Il existe plusieurs formes et tailles différentes. On utilise des outils d’ébauche petits et pointus pour modeler des formes fines et des outils d’ébauche plus épais et ronds pour coller des pièces.

Les baguettes d’épaisseur !

Si tu as en tête de faire du travail à la plaque , je te conseille vivement d’investir dans un rouleau et des baguettes (d’épaisseur). Le rouleau peut très bien être un vieux rouleau à pâtisserie. Pour les guides d’épaisseur, tu peux très bien utiliser des livres de la même hauteur. Ces outils te permettront d’avoir des plaques uniformes et planes.

Pulvérisateur et décapeur ?

Si tu travailles sur de grandes créations qui durent plusieurs jours, je te recommande d’avoir un pulvérisateur . Ce spray d’eau va adoucir la terre sèche. Personnellement, j’utilise le spray pour mes plantes. Il est tout aussi efficace.

Pour sécher les pièces, certains potiers utilisent un décapeur thermique. C’est souvent le cas pour le modelage. Il est possible d’utiliser son sèche-cheveux comme source de chaleur. Je n’encourage pas cette pratique. Il est préférable de laisser la pièce sécher à l’air libre et de reprendre le travail plus tard.

Règle graduée

Avoir une règle de 30 cm peut être utile pour mesurer la taille de tes créations en poterie. Il en va de même pour le compas d’épaisseur qui te permet de mesurer les différents diamètres sur le tour. Ils peuvent être en métal, en bois ou en plastique et ont des formes différentes selon leur fonction.

Liste non exhaustive d’outils de poterie

Pour finir, voici une liste non exhaustive d’autres articles pour avoir un kit de poterie complet ( les kits outils comprennent souvent tous ses éléments):

• cuillère en bois
• planches en bois
• bocal hermétique
• toile à tamis

Comme j’indiquais au début de l’article, je ne pense pas qu’acheter tous ses outils soient réellement utile. Des  ustensiles de cuisine  ou des anciens objets de bricolage peuvent parfois remplacer certains outils très spécialisés. Mais n’oublie pas que les outils en bois , qui ne collent pas à l’argile, sont souvent privilégiés aux outils en métal.

J’espère de tout coeur que mon article s’est avéré utile pour le début de ta formation de poterie. J’essaie de proposer des façons alternatives de créer des outils de poterie, j’essaierai de proposer d’autres articles de cette manière. Si tu utilises d’autres outils, tu peux les ajouter en commentaire 😄

J’aime ça :

Jeanne Rassart

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• Déménagement

Choisir son tour de potier : critères essentiels et modèles recommandés

L’art de la poterie, ancestrale et toujours aussi prisée, requiert un choix judicieux d’outils, notamment le tour de potier. Cet équipement central détermine en grande partie la qualité et l’aisance de création des œuvres céramiques. Pour l’artiste débutant ou l’artisan chevronné, sélectionner le bon tour implique de considérer des critères tels que la puissance du moteur, la taille de la girelle, la robustesse de la structure, mais aussi la facilité de nettoyage et le niveau sonore. Certains modèles sur le marché se distinguent par leur performance et leur ergonomie, favorisant ainsi un travail précis et confortable, essentiel à la pratique de la poterie.

Plan de l'article

Les fondamentaux du choix d’un tour de potier

Comparaison détaillée des modèles de tours de potier, les critères techniques à ne pas négliger, où et comment acquérir le tour de potier idéal .

Lorsque l’on décide de plonger dans l’univers de la céramique, le tour de potier devient rapidement l’outil incontournable. Choisissez avec soin cet équipement, car il définira la précision et la qualité des pièces que vous créerez. Le premier pas vers cet achat réfléchi est souvent le guide pour trouver votre tour de potier, une ressource indispensable qui concentre les conseils et les directives pour une sélection avisée. Privilégiez les tours offrant une bonne stabilité et une rotation régulière, critères essentiels pour une pratique de la céramique à domicile .

A lire en complément : Comment savoir si une maison est aux normes électriques ?

La décision entre un tour potier électrique ou manuel dépendra de vos préférences personnelles et de l’usage envisagé. L’électrique, avec ses réglages de vitesse variés et sa facilité d’utilisation, convient aux potiers de tous niveaux, tandis que le manuel séduira les puristes cherchant à retrouver les sensations traditionnelles de la poterie. Quel que soit le modèle choisi, assurez-vous qu’il réponde à vos exigences en termes d’ergonomie et de fonctionnalités.

Considérez aussi les aspects pratiques tels que l’encombrement du tour de potier et sa facilité de nettoyage. Un modèle compact sera apprécié dans les espaces restreints, tandis qu’une surface aisément nettoyable vous épargnera de longues heures de maintenance. Ces détails, parfois négligés lors de la sélection, ont un impact significatif sur l’expérience globale d’utilisation du tour potier . Suivez ces directives et trouvez le compagnon de création qui vous accompagnera dans l’élaboration de vos pièces d’art céramique.

A lire en complément : Les radiateurs électriques : des équipements économiques, hautement performants

Le marché offre une multitude de modèles, chacun répondant à des besoins spécifiques. Les tours potiers électriques , par exemple, se distinguent par leur commodité et leurs fonctionnalités avancées. Ils conviennent aussi bien aux néophytes qu’aux céramistes chevronnés, offrant une gamme de vitesses ajustables et une mise en marche instantanée. En revanche, les tours manuels séduisent par leur approche plus traditionnelle et leur connexion intime avec la matière. Ils requièrent une technique plus élaborée mais permettent un contrôle subtil de la vitesse et de la pression, idéal pour les artisans souhaitant maîtriser chaque aspect de leur art.

Les professionnels opteront souvent pour des modèles robustes et de grande capacité, capables de supporter de longues heures de travail et de grosses pièces de céramique. Ces tours potiers professionnels se caractérisent par leur construction durable, leurs moteurs puissants et leurs larges plateaux. Pour ceux qui débutent ou qui pratiquent en tant qu’amateurs, des tours plus compacts et moins coûteux peuvent s’avérer être un choix judicieux. Ils offrent une excellente introduction au façonnage de la terre cuite, sans pour autant compromettre la qualité des réalisations.

Le marché de l’occasion propose des alternatives économiques pour les budgets serrés. Un tour potier d’occasion peut être une option viable, à condition de vérifier soigneusement l’état de l’appareil et de s’assurer de son bon fonctionnement. Prenez en compte les possibles coûts de réparation ou de remplacement des pièces usées. Chaque modèle, neuf ou d’occasion, doit être évalué selon des critères de performance, de fiabilité et de confort d’utilisation, afin de garantir un travail de poterie sans faille.

Lors de la quête du tour de potier idéal, les caractéristiques techniques s’avèrent déterminantes. La vitesse de rotation , critère premier, doit être modulable et précise pour s’adapter à la diversité des techniques et des ouvrages. Les tours électriques offrent souvent un panneau de contrôle permettant de régler finement cette vitesse, tandis que les tours manuels exigent un savoir-faire particulier pour réguler la cadence à la force du pied.

La qualité de fabrication reste un critère non négligeable. Un matériel robuste et bien conçu garantit la longévité de votre investissement. Examinez les matériaux utilisés, la stabilité de la structure et l’homogénéité du plateau, car tout déséquilibre peut affecter la qualité de vos créations. Les modèles professionnels sont souvent conçus pour endurer des heures d’utilisation intensive, ce qui les rend particulièrement fiables pour les artisans réguliers.

Pensez à l’ergonomie de l’appareil. Un tour de potier doit être confortable, adapté à votre taille et à votre posture de travail. Certains modèles disposent de plateaux ajustables en hauteur ou de sièges ergonomiques. La simplicité d’entretien et la facilité de changement des pièces détachées sont aussi des aspects à considérer. Prenez le temps d’évaluer chaque option, car le choix de votre tour influencera directement la qualité de votre pratique de la poterie.

L’acquisition d’un tour de potier ne se limite pas à l’achat impulsif d’un outil. Les options sont multiples, chacune avec ses avantages propres. Considérez l’ achat d’un tour de potier neuf comme un investissement sur le long terme, une garantie de performances optimales et de fiabilité. La qualité et la garantie offertes par le fabricant justifient souvent l’écart de prix avec les autres options.

Pour les budgets limités ou les céramistes en herbe, l’ achat d’un tour de potier d’occasion s’avère une alternative judicieuse. Cette option nécessite une vigilance accrue quant à l’état de l’appareil et à son historique d’utilisation. Prenez le temps de vérifier le fonctionnement des pièces, l’usure du plateau et de demander des démonstrations avant la transaction. Les plateformes en ligne, les petites annonces ou les cercles de potiers locaux peuvent être de précieuses sources pour dénicher la perle rare.

Pour une expérience authentique ou une approche plus économique, explorez la voie du DIY en fabriquant votre propre tour de potier. Internet foisonne de tutoriels pour les bricoleurs audacieux désireux de construire leur outil sur mesure. Bien que cette entreprise requière du temps et des compétences techniques, elle permet une personnalisation sans pareil et peut s’avérer une expérience enrichissante. Pour ceux qui souhaitent tester la discipline avant un engagement financier, la location d’un tour de potier est une alternative pratique, offrant flexibilité et moindre coût initial.

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• Nos formations
• Formation « Tournage et décors »

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Tournage et décors

Un programme créatif pour maîtriser les bases du tournage et du décor.

Étape par étape, je t’apprends à réaliser les formes essentielles du tournage : la forme ouverte, la forme cylindre et la forme plate. Avec de la pratique, la maîtrise de ces formes te donnera accès à toutes les créations imaginables au tour. Si tu maîtrises déjà ces étapes, dirige toi vers la formation Tournage Avancé .

La création d’une forme s’accompagne inévitablement de décorations. Nous aborderons les techniques essentielles pour décorer tes pièces , te donnant ainsi les clés pour explorer les possibilités illimités de la création céramique.

Pour rendre ces apprentissages plus ludiques, j’ai construit ces cours de poterie sur une progression par module. Chaque module te permettra de réaliser une pièce intégralement en apprenant une technique de tournage et une technique de décor. Pas à pas, création après création, tu assimileras les savoirs en produisant des objets qui te plaisent .

Une formation au tournage de céramique qui comprend:

• 50 vidéos représentant 7 heures de visionnage.
• Chaque étape de chaque réalisation est détaillée dans une vidéo découpée en chapitre .
• Les 9 réalisations sont accompagnées de vidéos Ressources pour aider sur des thèmes plus généraux de la poterie au tour.
• Accès à la formation sans limite dans le temps .
• Un Guide de la formation en format PDF pour te servir de fil rouge dans ton parcours.
• 8 supports PDF mémo-techniques regroupant les étapes principales pour le centrage, le tournassage, la forme ouverte, la forme cylindre et la forme plate.
• 2 supports PDF mémo-techniques récapitulant toutes les positions des mains présentées dans la formation.

11 chapitres - 52 cours - 7 heures

Présentation de la formation

• Le Guide Tournage et décors
• Le Guide Tournage et décors VERSION IMPRIMABLE
• Fiches mémo-techniques

Centrer la terre

Présentation du bol

Tournassage

Présentation de la tasse à café

Présentation de l'assiette à dessert

Présentation du pot à lait

Présentation du porte-savon

Présentation de la boîte à bijoux

Tournage de la boîte

Tournage du couvercle

Présentation du pot de fleur suspendu

Présentation du photophore

Présentation du soliflore

Pour accompagner votre formation

Nous te proposons de recevoir nos 5 fiches mémo-techniques en format A4 plastifiées recto/verso. Visualise les étapes de réalisation des formes et les principales positions des mains à tout moment dans ton atelier. Les fiches résistent à la terre et à l'eau et sont lavables. Pour les sélectionner, tu devras choisir l'option au moment du paiement. Attention, les fiches proposées sont les mêmes pour les formations Tournage et Décors et Tournage Avancé !

• Les bulles d'air
• Sortir la pièce du tour
• La position face au tour
• Fabriquer une éponge emmanchée
• Calcul du retrait de la terre
• La barbotine
• L'émaillage
• Calcul de la densité de l'émail
• Calcul du poids de terre
• Les bases du tournassage

Sarah Cambot

Céramiste diplômée, créatrice du contenu du Blog du Bol. Parallèlement à son activité créative, elle a formé plus de 150 élèves grâce au programme de l'Aventure Poterie et du CAP.

• Valerie  -  Enseignement à distance très pratique pour gérer son temps.
• Sophie  -  L’essayer c’est l’adopter. Cela a été mon cas. Je voulais avoir un tour à la maison, j’en ai donc loué un chez Le Bol, l’abonnement 6 mois , et 1 an et je viens de me l’acheter. Apprendre et pratiquer à mon rythme. J’ai aussi pris la formation tournage et décor mais en fait, les vidéos ne sont pas un support pour moi, je préfère le contact ou plutôt surtout trouver mes propres gestes pour y arriver. Les fiches sont très pratiques. Les conseils sur le site, FB ou Instagram. Le bol, c’est un tout, une équipe, de belles personnes et de fabuleux laboratoires d’amour de la terre. La terre je l’a pratique depuis 15 ans avec la sculpture. La poterie la complète bien. La formation moulage est dans mes projets aussi.
• Juliette  -  Juste un petit mot pour dire que cette formation est vraiment super ! Les explications sont claires et les étapes détaillées : on sent l'envie réelle de l'équipe du Bol de partager sa passion, et pour débuter en confiance il n'y a pas mieux, en tout cas pour moi ^-^ ! Je suis encore loin d'avoir terminé la formation, mais je ne peux que la conseiller pour toutes celles et ceux qui souhaitent une première vraie approche claire du tournage !
• Myriam  -  Bonjour Sarah, je m'étonne sur une chose remarquée dans plusieurs vidéos : tu ne portes pas de masque lorsque tu passes le doigt pour égaliser l'émaillage. Les particules ne sont pas nocive avec ce geste ? autrement, bravo pour cette formation !
• Florie  -  Bonjour, J’aurais une question, pour tournasser l’intérieur , faut il commencer par ça, ou plutôt faire l’extérieur et ensuite l’intérieur? Il y a quelque chose à savoir, à faire en particulier? Merci 🙏🏻
• Tatiana  -  Bonjour, cette formation est super bien faite. Les explications claires et précises permettent de progresser aisément. J'ai pris les fiches plastifiees aussi et c est pas mal pour le début! Je trouve aussi sympa qu on ait un lien pour poser quelques questions sur les quelques points sur lesquels on a besoin d'un ou deux conseils en plus! Merci!
• Giulia  -  Formation top ! je viens d'apprendre un geste qui me permet de monter la terre en dosant plus ma force ! j'ai realisé des cylindres beaucoup plus centrés ! hate de continuer ! merci !
• Lore  -  Je suis en train de suivre cette formation qui est un super outil d´apprentissage en solo. Le fait de pouvoir mettre sur pause et recommencer encore et encore à son rythme est un vrai +. Les infos sont très claires et complètes, merci beaucoup! Si je devais ajouter quelque chose à cette formation, ce serait des infos sur les causes les plus fréquentes des résultats foireux (ex : pourquoi quand je monte mes parois mon fond forme des vagues et n'est plus uniforme, pourquoi je décentre ma pièce quand je fais la vague en montant mes parois, etc).
• Olivia  -  Une formation extrêmement utile et pédagogique. Des vidéos extrêmement bien faites avec un minutage qui permet de voir et revoir les extraits que l.on souhaite. Merci encore Sarah pour ce programme génial et tout le site! Olivia
• Celine  -  Cette formation m'a vraiment permis de maitriser les techniques de tournage! J'ai vu et revu toutes ses vidéos. J'ai biensûr vu toutes les formations gratuites sur les bases de la poterie, les décors et l'émaillage. J'ai aussi acheté la formation de modelage et je viens d'investir dans la formation avancée sur le tournage! Bref comme vous voyez je suis une vraie fan du Bol!!! Un grand bravo et un grand ΜERCI Sarah!!
• Marie-paule  -  Bravo ! Un enseignement bien structuré qui permet une progression sérieuse. Des explications très claires, le partage de pleins d'astuces qui permettent d'avancer mieux et plus vite. Merci merci de toute cette générosité !
• Anne  -  Bonjour à toute l’équipe du bol, Depuis début avril 2023, j’ai un tour chez moi et j’ai commencé par une formation privée de 9h dans un atelier près de chez moi. Ce qui m’a donné une bonne base pour débuter mais je manquais de support vidéo et fiches pratiques pour progresser. La formation proposée par l’atelier du Bol m’a tout de suite séduite et je trouve les vidéos et les fiches plastifiées très didactiques. Je progresse à mon rythme et j’adore les vidéos de Sarah qui sont très riches et détaillées sans trop de longueur ni de perte de temps et d’énergie. Par contre, lorsque je tourne il est difficile de faire des allées retours sur la vidéo sans avoir une aide de quelqu’un. Mon fils m’a fortement aidé pour cela et c’était même marrant d’écouter ses conseils et encouragements:). Merci à toute l’équipe du Bol pour votre professionnalisme et votre suivi attentif ! Bien à vous, Anne
• Virginie  -  Je suis ravie de cette formation. Je progresse de jour en jour. Je prend le temps de faire et refaire les étapes une par une sans me précipiter à la prochaine tant que je n'ai pas acquis une technique. Merci pour les cours qui sont très bien expliqués. Je recommande vivement pour démarrer dans la céramique c'est juste parfait
• Caroline  -  Formation intéressante et positive pour tous ceux qui ont envie d’apprendre. Équipe bienveillante.Bravo pour votre esprit de partage !!!
• Aurélie  -  Ces vidéos sont précises, pédagogiques et agréables à regarder. Je fais de vrais progrès ! C'est un bonheur de pouvoir avoir accès à des cours de qualité, depuis chez moi et à des heures absurdes!!!
• Karine  -  Super cette formation ! De très nombreux outils (vidéo et fiches techniques) très détaillés sont à disposition... en plus ils sont agréables visuellement à lire et à regarder. Merci l'équipe du Bol !
• Ghislaine  -  Dommage ,il me semble que les vidéos seraient plus efficaces si elles étaient faites en vue position derrière le tour et pas de face... Par dessus l epaule de la personne qui tourne.
• Stephane  -  C'est déjà la troisième formation que je prends et sincèrement je les conseilles à tout le monde. Les explications sont claires et précise, les vidéos sont parfaitement montées (avec des replays pour bien voir les gestes), les fiches techniques sont top pour se souvenir des étapes. Bref je suis content d'avoir investi dans ces formation de qualité (tournage et décor, tournage avancé, émaux). Merci pour le travail fourni
• Maëlle  -  Les formations de tournage sont d'une grande qualité. Je progresse à la vitesse de l'éclair grâce aux conseils précis de Sarah. Le rapport qualité/prix est imbattable, c'est un grand cadeau de pouvoir travailler de chez soi, à son rythme. Merci !
• Anne claire  -  Je commence le tour avec le bol et ca me donne de la motivation ! J’aime beaucoup l’environnement et l’apprentissage. Ça me plaît vraiment, c’est un super format et c’est un univers en ligne comme dans un atelier
• Samira  -  Bonjour Sarah Merci beaucoup pour tes qualités pédagogue, pour ta sensibilité artistique , les qualités de vidéos simple j'apprend de tonnes de chose nouvelles, étant débutante j'apprécie énormément c'est agréable d'apprendre quand on veux
• Catherine  -  Je pratique la céramique au tour dans une association, où j'ai eu plusieurs intervenantes. Après des approches parfois différentes, j'ai de temps en temps l'impression d'obtenir certains résultats un peu par hasard :) Je me suis inscrite à la formation pour avoir un référentiel qui me permette d'évaluer mes gestes. Je n'ai pas encore fini cette formation (je mets en pratique à mon rythme !), mais elle m'apporte déjà beaucoup !
• Martine  -  Bonjour, Je suis très satisfaite de mes débuts dans cette formation!! Je trouve les explications très complètes et les fiches plastifiées constituent un excellent resumé.
• Claire-lise  -  Une formation de qualité. Elle est agréable à suivre. Les explications sont claires et les documents écrits sont précis et bien faits. Ils nous permettent de garder une trace et d'y retourner pour approfondir ou mémoriser. J'ai pu progresser à mon rythme et j'en suis ravie. Bravo pour ce travail très riche.
• Dominique  -  Merci pour cette formation qui est géniale. Après 3 stages d'une journée d'initiation au tour, étant salariée ce n'est pas facile pour moi de trouver le temps pour des formations plus longues. Du coup je n'ai pas hésité à me tourner vers une formation en ligne et j'en suis ravie. Tout est très claire, bien expliqué et je peux aller à mon rythme. Tout ce qu'il pe faut.
• Sylvaine  -  Voilà quelques semaines que j'ai commencé la formation sur le tournage et j'en suis ravie. J'ai découvert par hasard le site "Le Bol" au printemps et j'ai apprécié la formation gratuite proposée. Grâce aux différentes vidéos et documents offerts j'ai trouvé toutes les informations importantes pour travailler la terre et débuter au tour. Je connais un petit peu le travail de la terre en loisirs depuis quelques années mais j'ai trouvé beaucoup de nouvelles astuces et de conseils dans ce site. En parcourant le site j'ai découvert aussi comment choisir un tour et l'idée d'en avoir un a germé peu à peu dans mon esprit....(avant l'idée de choisir un tour me paraissait très complexe ) et cet été ..... on m'a offert un tour de potier !!!! Grâce à ce site je me suis lancée avec confiance dans cette nouvelle aventure. Le pas à pas pour progresser est super. Toutes les questions que je me posais ont trouvé réponses dans la formation que je me suis offerte pour bien débuter. Beaucoup d'astuces et les pdf m'ont permis d'avancer rapidement dans ma progression et revoir les vidéos à volonté est une précieuse aide. Aujourd'hui, après quelques jours de travail sur mon tour, j'ai sorti mes premiers bols !!! et j'en suis ravie !!! Je recommande cette formation pour se lancer dans la poterie au tour car elle est très riche, progressive, et met en confiance le débutant. La pédagogie de Sarah est clair et les prise de vue des vidéos très bien faites. Merci beaucoup Sarah pour ce bel accompagnement pour apprendre à tourner la terre. Sylvaine
• Laura  -  Très satisfaite de la formation, avec les vidéos on arrive à bien comprendre les gestes pour réussir plus facilement. J’adore les fiches techniques plastifiées très pratiques 🤗. Merci
• Muriel  -  Je pratique le tournage depuis bientôt 10 ans. Ce qui m'intéressait dans cette formation c'était de revenir aux bases pour m'assurer qu'elles étaient correctement intégrées et découvrir d'autres façons de travailler. Et effectivement, j'ai encore appris des choses !
• Marie  -  Une formation très bien faite et complète. Les vidéos sont très claires, et les voir et revoir permet d’assimiler les gestes petit à petit. Le tournage, ce n’est pas une mince affaire, mais avec les bons conseils de Sarah, de la patience et de la persévérance … j’espère y arriver! Merci pour cette formation de qualité

Vous avez quelques questions... alors voici nos réponses juste ici ...

"Tournage et décors" est un programme de formation conçu pour les débutants en tournage. Si tu possèdes un tour de potier, tu pourras suivre la formation en partant du point de départ en tournage: le centrage. Si tu n'as aucune notion concernant l'argile et les outils du céramiste, nous te conseillons de suivre la formation gratuite "Les bases de la poterie".

Pour terminer la formation en ayant acquis toutes les techniques enseignées, la durée minimale sera de 6 mois pour un débutant s'accordant au minimum 2 scéances de tournage par semaine. Si tu as déjà suivi des cours et maitrise le centrage, tu gagneras un peu de temps au départ. Pour un débutant n'ayant pas beaucoup de temps à accorder à son apprentissage, la formation peut correspondre à une année entière d'apprentissage.

La formation est accessible de manière illimitée dans le temps. Une fois inscrit, tu pourras y accéder quand bon te semble et y revenir ultérieurement si tu es amené à faire une pause dans ton apprentissage.

La demande du remboursement a lieu sous 10 jours après l'achat de la formation. Il faudra nous envoyer un mail à [email protected] . Le remboursement aura lieu sous 7 jours sur le compte bancaire ayant servi à l'achat de la formation.

• Preplanned tours
• Daytrips out of Moscow
• Themed tours
• Customized tours
• St. Petersburg

Theatres in Moscow

Cultural life of Moscow city is various and rich! Operas, ballets, symphonic concerts... Russian composers have created some of the most beautiful classical music. Russian classical music is very popular in Moscow. It is performed in many beautiful historical venues. Do not forget to include a visit to a concert hall in your itinerary when you are planning your stay in Moscow! And do it in advance.

There are almost no restrictions on dress code in Russian theatres. Visitors may wear jeans and sports shoes, they may have a backpack with them. Only shorts are not allowed.

A typical feature of Russian theatre – visitors are bringing a lot of flowers which they present to their favorite performers after the show.

Here are some practical advices where to go and how to buy tickets.

The Bolshoi Theatre

The Bolshoi Theatre is the oldest, the most famous and popular opera and ballet theatre in Russia. The word “Bolshoi” means “big” in Russian. You can buy a ticket online in advance, 2-3 months before the date of performance on the official website . Prices for famous ballets are high: 6-8 thousand rubles for a seat in stalls. Tickets to operas are cheaper: you can get a good seat for 4-5 thousand rubles. Tickets are cheaper for daytime performances and performances on the New Stage. The New Stage is situated in the light-green building to the left of the Bolshoi's main building. The quality of operas and ballets shown on the New Stage is excellent too. However, you should pay attention that many seats of the Bolshoi’s Old and New Stages have limited visibility . If you want to see the Bolshoi’s Old Stage but all tickets are sold out, you can order a tour of the theatre. You can book such a tour on the official website.

If you want, following Russian tradition, to give flowers to the performers at the end of the show, in the Bolshoi flowers should be presented via special staff who collects these flowers in advance.

In August the Bolshoi is closed.

The Stanislavsky and Nemirovich-Danchenko Music Theatre

This theatre is noteworthy. On one hand, it offers brilliant classical opera and ballet performances. On the other hand, it is an experimental venue for modern artists. You can check the program and buy tickets online here http://stanmus.com/ . If you are opera lover, get a ticket to see superstar Hibla Gerzmava . The theatre has a very beautiful historic building and a stage with a good view from every seat. Tickets are twice cheaper than in the Bolshoi.

The Novaya Opera

“Novaya” means “New” in Russian. This opera house was founded in 1991 by a famous conductor Eugene Kolobov. Its repertoire has several directions: Russian and Western classics, original shows and divertissements, and operas of the 20th and 21st centuries. It is very popular with Muscovites for excellent quality of performances, a comfortable hall, a beautiful Art Nouveau building and a historic park Hermitage, which is situated right next to it. You can buy tickets online here http://www.novayaopera.ru/en .

Galina Vishnevskaya Opera Center

The Opera Center has become one of the best theatrical venues in Moscow. It was founded in 2002 by great diva Galina Vishnevskaya. Nowadays its artistic director is Olga Rostropovich, daughter of Galina Vishnevskaya and her husband Mstislav Rostropovich, great cellist and conductor. Not only best young opera singers perform here, but also world music stars do; chamber and symphonic concerts, theatrical productions and musical festivals take place here. You can see what is on the program here http://opera-centre.ru/theatre . Unfortunately “booking tickets online” is available in Russian only. If you need help, you can contact us at and we can book a ticket for you. 

Tchaikovsky Concert Hall and The Great Hall of Moscow Conservatory

These are two major concert halls for symphonic music in Moscow. Both feature excellent acoustics, impressive interior, various repertoire and best performers. You can check the program here http://meloman.ru/calendar/ . You need just to switch to English. Booking tickets online is available only for owners of Russian, Ukrainian and Belorussian phone numbers. If you need help, you can contact us and we can book a ticket for you. 

Moscow International Performing Arts Center (MIPAC)

This modern and elegant concert hall houses performances of national and foreign symphony orchestras, chamber ensembles, solo instrumentalists, opera singers, ballet dancers, theatre companies, jazz bands, variety and traditional ensembles. Actually, it has three concert halls placed on three different levels and having separate entrances. The President of MIPAC is People’s Artist of the USSR Vladimir Spivakov, conductor of “Virtuosy Moskvy” orchestra. You can see pictures of the concert halls here http://www.mmdm.ru/en/content/halls . The program is impressive in its variety but is not translated into English. You can contact us at and we can find a performance for you.

Red Square & Moscow City Tour

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Description

Highlights:.

• Experience medieval Kitay Gorod (China town).
• Wander picturesque Red Square and Alexander Garden.
• Explore grand Christ the Savior Cathedral on our Red Square tour.
• Breathtaking panoramic views from Patriarch bridge.
• Enjoy a hearty lunch on the large open verandah and marvel at the stunning views of the Kremlin.
• Learn about Russian culture from the local through relaxed cultural discussions.

Tour Itinerary:

Red square:.

Russia and Moscow are synonymous with Red Square and the Kremlin and that's hardly surprising as you'll find these places absolutely stunning!

• - Walk-through the Resurrection Gate and don’t forget to flip a coin so you’ll be sure to come back one day!
• - Visit the world's famous Kazan Cathedral .
• - See the State Department Store (GUM), once the Upper Trading Stalls, which were built over a century ago and still operating!
• - Admire the lovely St. Basil's Cathedral! The French diplomat Marquis de Custine commented that it combined "the scales of a golden fish, the enamelled skin of a serpent, the changeful hues of the lizard, the glossy rose and azure of the pigeon's neck" and wondered at "the men who go to worship God in this box of confectionery work".
• - Walk by Lobnoye Mesto (literally meaning "Execution Place", or "Place of Skulls"), once Ivan the Terrible's stage for religious ceremonies, speeches, and important events.
• - Entering the Alexander Garden , you’ll take in spectacular views of Russian architecture from ancient to Soviet times, as well as the Tomb of the Unknown Soldier with an eternal flame. Watch Changing of the Guard Ceremony every hour in summer and every half an hour in winter.

Kitai-gorod:

Stroll along medieval Kitai-gorod with its strong ancient Russia feel, known for its bohemian lifestyle, markets and arts.

• - Nikolskaya Street. Here you will find the Russia's first publishing house, the second oldest monastery, and Ferryn Pharmacy, known as the number one pharmacy back in Soviet times and famous for its Empire-style architecture.
• - Ilinka Street. The financial street of the Kitaigorod (China Town) district, where you’ll find the Gostiny Dvor (Merchant’s Yard), which is now a showroom for Ferraris and Maseratis. The street was designed in the 1790s by Catherine the Great.
• - Varvarka street. The oldest street in Moscow, which dates back to the 14th century, and still has remnants of early Muscovite architecture, such as the Old English Court and the Palace of the Romanov’s.
• - Kamergersky Lane. Only a small road of about 250 meters, it is home to some of the oldest artifacts of the city, as each building holds a fascinating story. Some of Russia's most famous writers, poets, and composers from as far back as the Golden Age of Russian culture, have lived or worked on this lane.

Historic City Center

Walk the historical old center of Moscow with its cool local vibe, including the main Tverskaya street , and indulge in desserts in the first grocery “Eliseev's store” , housed in an 18th century neoclassical building, famous for its baroque interior and decoration.

From our tour. Impressions of our American tourist:

At 3:30, as energy flagged, lunch was on the agenda at a Ukrainian restaurant.  Just in time!  We asked our guide to order for us.  We all had the same thing....borscht (the Ukrainian version has beans and more tomatoes than the Russian version, which has more beets and includes beef). 

The special high bread served is called galushki.  Our main course was golubtsy...a dish of minced meat rolled in braised cabbage leaves.  Both dishes called for optional sour cream as a topping....of course, yes, please....I recommend it. 

Full, satisfied, and completely refreshed, it was off to Red Square and St. Basil's and GUM department store.  Red Square is not so named because of the color of the brick walls of the Kremlin.  Rather the word for 'red' and the word for 'beautiful' are similar in pronunciation....and, there you have it. 

As we made the turn by the National Museum in front of which is the mounted sculpture of the "Marshall of Victory," Giorgy Zhukov from WWII and caught our first view of St. Basil's, my friend and I simultaneously emitted "Oooohhhhh!"  There it was....the iconic onion domes of St. Basil's!  Hooray....it was open until 7....we had about 30 minutes and were allowed in, AND we could take photos with no flash. 

Now, I can give you a taste of what we saw in the other cathedrals in Cathedral Square.  What we learned is that St. Vasily and St. Basil are one in the same....Russian/English.  He was a common man who wandered Moscow unclothed and barefoot.  But, all, even Ivan the Terrible, heeded his opinions derived from his visions.  Ivan had this cathedral built over his tomb. 

As we exited and took photos up close of the onion domes, Inna presented us with chocolate (how did she know we were ready for another energy boost, and we each got a big piece of chocolate.  The baby's name pictured on the wrapper of this famous Russian chocolate is Alyonka....the Russian Gerber baby, don't you think? 

One could wear out the credit card in GUM's (capitalized because it is actually a government abbreviation), but the 'kitty' and my credit card stayed in my pocket as we strolled through the glass-topped arcade. 

We then strolled through some of Moscow's lovely pedestrian streets; paused to listen as a wonderful quartet performed Vivaldi's "Four Seasons" in an underground passage to cross the busy street (hooray!....we DID have our 'classical concert' experience after all; a request Alina tried in vain to fill because none was scheduled those days), saw the Bolshoi, which means 'big' (my friend has yet to recover that their performance schedule did not coincide with our cruise), saw the Central Telegraph Building, dating from the 1930's, and made our way to the Ritz-Carlton to see the night view of Moscow from the rooftop bar, called O2. 

There were fleece blankets to wrap yourself in....yes, it got that cold when the sun set.  We each ordered something hot to drink...the ginger, mint, lemon tea served to me in a parfait glass (for 600 rubles...about $9....you pay for the view here!) was delightful and hit the spot perfectly.  It was time to call it a night....

What you get:

• + A friend in Moscow.
• + Private & customized Moscow tour.
• + An exciting city tour, not just boring history lessons.
• + An authentic experience of local life.
• + Flexibility during the tour: changes can be made at any time to suit individual preferences.
• + Amazing deals for breakfast, lunch, and dinner in the very best cafes & restaurants. Discounts on weekdays (Mon-Fri).
• + A photo session amongst spectacular Moscow scenery that can be treasured for a lifetime.
• + Good value for souvenirs, taxis, and hotels.
• + Expert advice on what to do, where to go, and how to make the most of your time.

*This Moscow city tour can be modified to meet your requirements.

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