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Sénatoriales 2023.

24 septembre 2023

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Au Sénat, le 24 septembre 2023.

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Les résultats des élections sénatoriales : le Rassemblement national fait son retour au Palais du Luxembourg, la droite se maintient, les macronistes en difficulté

En parallèle des élections sénatoriales, le président de la République, Emmanuel Macron, était sur France 2 et TF1, où il a été interrogé sur l’immigration, le pouvoir d’achat et la politique internationale de la France.

  • Niger : Emmanuel Macron annonce le retour de l’ambassadeur et le rapatriement des soldats « d’ici la fin de l’année »

Interrogé sur le Niger, dirigé par des putschistes depuis fin juillet, Emmanuel Macron a annoncé la « fin de la coopération militaire » . Le président appelle à une « rentrée de manière ordonnée, dans les semaines et les moins à venir » des forces françaises, avec un retour de l’ensemble des soldats « d’ici la fin de l’année » .

Refusant que la France soit « l’otage de putschistes » , Emmanuel Macron a aussi décidé de « ramener [l’] ambassadeur » au Niger, regrettant à nouveau l’empêchement du président déchu Mohamed Bazoum. « Il n’y a plus de Françafrique, quand il y a un coup d’Etat, on n’intervient pas » , a-t-il martelé.

  • Carburants : Emmanuel Macron renonce à la vente à perte, demande aux distributeurs de vendre « à prix coûtant »

« La raison de l’augmentation ce ne sont pas les taxes, c’est la géopolitique internationale » , s’est justifié Emmanuel Macron, interrogé au sujet de l’annonce d’Elisabeth Borne de rendre possible la vente à perte sur le carburant, que tous les distributeurs ont écarté en à peine quelques jours. Il a rappelé que les taxes sur les carburants financent « pour moitié » la politique de transition énergétique du pays, ainsi que pour « un quart » la Sécurité sociale et pour un autre les régions, et qu’il n’était pas non plus question de les abaisser ou de les supprimer.

Annonçant de manière indirecte que le recul sur la vente à perte, Emmanuel Macron a ensuite fait valoir : « Il y a une chose sur laquelle on peut agir, c’est d’essayer, là aussi, [d’éviter] qu’il y ait des marges abusives qui se fassent sur le raffinage et donc la menace de baisser le seuil de revente à perte a été brandie. Elle ne sera pas dans le texte de mercredi. On la garde comme menace. La première ministre va rassembler tous les acteurs de la filière cette semaine et on va leur demander de faire à prix coûtant (…). On l’a sur l’alimentaire, on ne l’a pas assez sur le carburant. »

Emmanuel Macron a également annoncé une nouvelle aide pour compenser le prix élevé du carburant, « limitée aux travailleurs » et aux plus modestes, et qui pourrait atteindre « 100 euros par voiture et par an » . C’est « limité mais beaucoup plus pertinent » , car elle s’adressera aux « personnes qui travaillent et qui ont besoin de rouler » , et n’ira pas au-delà de la moitié des Français qui gagnent le moins, a précisé le chef de l’Etat.

Encore sur l’énergie, le chef de l’Etat a ajouté : « On doit sortir du charbon. D’ici à 2027, les deux centrales à charbon vont être converties à la biomasse. »

  • Prime aux sortants après les premiers résultats

Une heure avant la clôture à 17 h 30 des bureaux de vote (pour les élections proportionnelles ou le deuxième tour des scrutins majoritaires), les premiers résultats confirment une tendance à la stabilité. Sur les 16 sièges déjà attribués (sur les 170 en jeu ce dimanche), 12 reviennent à des sénateurs sortants.

Principale information de la première salve de résultats : la défaite de la secrétaire d’Etat à la citoyenneté, Sonia Backès, seule ministre en lice à l’échelle nationale, battue au second tour en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie.

  • Nouvelle-Calédonie : la ministre Sonia Backès battue au second tour, un indépendantiste va siéger au Sénat pour la première fois

Pas de rattrapage au second tour des élections sénatoriales pour la ministre Sonia Backès. La secrétaire d’Etat à la citoyenneté a été battue par l’indépendantiste Robert Wienie Xowie par 307 voix contre 246.

Emmanuel Macron avec Sonia Backès, lors d’une cérémonie de Bir-Hakeim, à Nouméa, le 25 juillet 2023.

Le maire de Lifou, membre de l’Union calédonienne, devient le premier partisan assumé de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie à rejoindre le Palais du Luxembourg.

Troisième au premier tour lors duquel le candidat dissident Les Républicains Georges Naturel a été élu, Sonia Backès (Renaissance) n’est pas parvenue à faire le plein de grands électeurs au second tour, s’inclinant face au candidat du Front de libération kanak (FLNKS), qui fait son entrée au Sénat.

C’est un premier revers pour le parti présidentiel dans ces élections sénatoriales, alors que M me Backès était la seule représentante du gouvernement à candidater lors de ce scrutin. La présidente de la province Sud de Nouvelle-Calédonie, qui briguait un premier mandat, essuie un sérieux échec avec cette arrivée des indépendantistes au Sénat, quelques jours après une réunion à l’Elysée entre loyalistes et indépendantistes, avec l’espoir de trouver un accord sur le statut de l’archipel d’ici à la fin de l’année, en vue d’une révision constitutionnelle au début de 2024.

Dans l’archipel, les deux sénateurs sortants Pierre Frogier et Gérard Poadja ont été battus.

Tout le live

Ce direct est maintenant fermé.

Nous vous remercions de l’avoir suivi. Vous pouvez visualiser les nouveaux élus et le rapport de force politique avec cette représentation de l’Hémicycle.

Vous pouvez retrouver l’ensemble des articles consacrés à ces élections sénatoriales en cliquant sur ce lien .

Le Rassemblement national de retour au Palais du Luxembourg

Ce n’est pas la grosse vague espérée par certains au Rassemblement national (RN), mais une réelle percée : en propulsant trois des siens au Sénat, malgré un nombre réduit de grands électeurs, le parti d’extrême droite fait son retour au Palais du Luxembourg.

Le RN n’y était plus représenté depuis le départ, durant la campagne présidentielle 2022, du Marseillais Stéphane Ravier pour Reconquête !, le mouvement d’Eric Zemmour. Avec trois sénateurs, le RN se situe dans la moyenne de ses ambitions, qui s’étalaient d’un à six sièges. Il fait un peu mieux qu’en 2014, lorsque le parti avait fait son entrée au Sénat grâce à David Rachline et Stéphane Ravier.

Lire aussi : Sénatoriales 2023 : le Rassemblement national de retour au Palais du Luxembourg

Emmanuel macron tient les élections à distance.

Le chef de l’Etat a voulu ignorer, dimanche soir lors de son interview au journal télévisé de TF1 et France 2, la victoire de la droite et du centre au Sénat, la défaite d’une secrétaire d’Etat, le recul de son parti, la progression des amis d’Edouard Philippe et l’ambiance de règlement de comptes qui menace d’empoisonner le camp présidentiel.

Lire aussi : Sénatoriales 2023 : Emmanuel Macron tient à distance les élections, qui offrent une victoire à la droite

Le parti socialiste perd un sénateur en guadeloupe.

Le verdict final de ces élections sénatoriales est tombé avec les résultats de la Guadeloupe où trois sièges étaient en jeu.

Le Parti socialiste a réussi à faire réélire Victorin Lurel (ministre des outre-mer de 2012 à 2014 sous les gouvernements de Jean-Marc Ayrault), mais perd l’un de ses deux sièges. Dominique Théophile (DVC) est réélu et sera accompagnée de Solanges Nadille (DVC).

En Martinique, Frédéric Buval (DVG) rejoint Catherine Conconne

Frédéric Buval (DVG) fait son entrée au Sénat. Le maire de la Trinité a récolté 51,91 % des voix au second tour, et devance trois autres candidats.

Il rejoint Catherine Conconne qui avait été réélue dès le premier tour avec plus de 73 % des voix.

Ce qu’il faut retenir des résultats des sénatoriales à cette heure

  • Les résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche la stabilité du Sénat, dominé par la droite alliée avec les centristes.
  • Comme attendu, le manque d’implantation de la macronie s’est fait ressentir lors du scrutin . Sonia Backès, seule membre du gouvernement en lice, a notamment été battue au second tour par l’indépendantiste Robert Xowie en Nouvelle-Calédonie , tandis qu’à Paris le camp présidentiel a perdu le seul siège qu’il comptait avec la défaite de Julien Bargeton, sénateur sortant.
  • Le Rassemblement national fait lui son retour dans l’hémicycle avec trois élus . Tandis que Christopher Szczurek a été élu dans le Pas-de-Calais, le parti d’extrême droite enregistre aussi les victoires d’Aymeric Durox en Seine-et-Marne et de Joshua Hochart dans le Nord.
  • A Paris, la gauche unie remporte de son côté huit des douze sièges qui étaient en jeu, faisant notamment entrer dans l’hémicycle l’écologiste Yannick Jadot et le communiste Ian Brossat. La droite divisée a remporté seulement quatre sièges (trois sur la liste de la sénatrice sortante Catherine Dumas réélue, soutenue par Rachida Dati et Les Républicains, et celui obtenu par l’eurodéputée Agnès Evren, partie en dissidence).
  • Il ne reste à cette heure à attendre que les résultats de la Guadeloupe , où trois sièges sont en jeu, ainsi que le sort d’un siège en Martinique, à l’issu d’un second tour.

Les derniers résultats attendus en Guadeloupe et en Martinique

Les résultats pour la Guadeloupe , où les trois derniers sièges de ces élections restent en jeu, ne sont pas encore tombés. Ils ne devraient plus trop tarder. Il en va de même pour la Martinique, où il reste un sénateur à désigner à l’issue d’un second tour.

A Paris, la gauche remporte huit des douze sièges, la droite divisée obtient quatre sièges, le camp présidentiel perd le sien

  • A gauche, la liste réunissant les composantes de la majorité municipale, le PS, EELV, le PCF, Paris en commun et Génération. s a remporté les deux tiers des sièges de la capitale (huit sur douze). Sont élus quatre écologistes (Yannick Jadot, Anne Souyris, Bernard Jomier réélu, Antoinette Guhl), trois socialistes (Rémi Féraud réélu, Marie-Pierre de La Gontrie réélue, Colomb Brossel) et le communiste Ian Brossat.
  • A droite, malgré trois listes concurrentes sur fond de division, celle officielle des Républicains, soutenue par la maire du 7 e arrondissement et cheffe de l’opposition à Paris Rachida Dati a obtenu trois sièges : la sénatrice sortante Catherine Dumas, le maire du 16 e arrondissement Francis Szpiner et l’élue du 14 e arrondissement Marie-Claire Carrère-Gée. Agnès Evren, patronne de la fédération parisienne qui avait été éjectée de la liste a obtenu un score lui permettant de faire confortablement son siège. Le sénateur Pierre Charon parti en dissidence n’a pas été réélu. « Je fais gagner un siège à ma famille politique » , a-t-elle souligné, rappelant ne pas être « à l’origine de la division » .
  • Dans le camp présidentiel , le seul sénateur sortant, Julien Bargeton, ancien adjoint socialiste, n’a pas été réélu.

« Le Sénat continuera à être ce contre-pouvoir indispensable », estime Gérard Larcher, qui salue les résultats de la droite et du centre

« Ce renouvellement sénatorial conforte la majorité sénatoriale de la droite et du centre et témoigne de son ancrage territorial », a réagi dans un communiqué diffusé dimanche soir le sénateur Les Républicains et président du Sénat Gérard Larcher, réélu à son siège dans les Yvelines pour un sixième mandat.

Il a ajouté que « dans un contexte politique marqué par l’absence de majorité au sein de l’Assemblée nationale, plus que jamais le Sénat incarne ce pôle de stabilité, ce point d’équilibre de la République face à la crise profonde que traverse notre pays » .

Au Sénat, Bruno Retailleau (LR) annonce une majorité de droite et du centre « confortée »

« La majorité sénatoriale » de droite et du centre « va être confortée » , s’est réjoui le chef des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau auprès de l’Agence France-Presse (AFP). « Le groupe LR restera le plus important de très très loin » , avec une « stabilité » , a-t-il souligné, en confirmant sa candidature à sa propre succession à la tête du groupe. Bruno Retailleau a aussi dénoncé un « nouvel échec du président de la République » au Sénat, en raison de la « déconnexion du macronisme avec le terrain » .

La droite avançait sans pression dans le sillage de son leader LR Gérard Larcher (74 ans), réélu pour un sixième mandat dans les Yvelines avant une confirmation plus que probable à son poste de président du Sénat le 2 octobre. LR s’attend à obtenir « 143 ou 144 sénateurs » , contre 145 auparavant.

Dès dimanche matin, la macronie a enregistré une défaite emblématique, celle de la secrétaire d’Etat à la citoyenneté Sonia Backès, seule ministre en lice à l’échelle nationale, battue au second tour en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie. Parmi ses cadres au Sénat, Renaissance a sauvé le siège de Xavier Iacovelli (Hauts-de-Seine), mais pas Julien Bargeton à Paris. En effectifs déjà réduits au Sénat, les macronistes réunis au sein du groupe RDPI (24 élus) payent leur faible ancrage local, et risquent de voir leurs troupes diminuer. A Saint-Pierre-et-Miquelon, l’ancienne ministre des Outre-mer Annick Girardin a été élue.

A l’image de Louis Vogel, élu en Seine-et-Marne, le parti Horizons d’Édouard Philippe semble de son côté plus fringant après ses victoires municipales à Reims ou à Angers, synonymes de sièges quasi-acquis.

Bonjour, Emmanuel Macron n'a rien dit sur les sénatoriales? Cela aurait été la moindre des choses après leur avoir volé la vedette

Bonsoir Toutouyoutou,

Eh bien figurez-vous que si ! En fin d’intervention, le chef de l’Etat, interrogé au sujet du bal des prétendants déjà en cours autour de lui en vu de 2027, a éludé la réponse et préféré évoquer les défis de la France à venir.

C’est à ce moment-là qu’il a salué les sénateurs et les grands électeurs en ce jour particulier d’élections : « Moi je suis concentré à la tâche, avec le gouvernement, avec tous les élus, avec nos maires sur le terrain qui jouent un rôle essentiel, avec toutes les formations politiques à l’Assemblée et au Sénat. D’ailleurs, au moment où je vous parle, on a [la moitié] de nos sénateurs qui sont renouvelés et je veux aussi avoir un mot de respect et d’amitiés démocratique et républicaine à l’égard de toutes les sénatrices et sénateurs élus ou réélus, et puis de tous les grands électeurs qui aujourd’hui ont accompli leur devoir. »

Au moins trois sénateurs pour le RN

Le Rassemblement national (RN) fait son retour au Sénat, où il occupera au moins trois sièges. Après Christopher Szczurek dans le Pas-de-Calais, le parti d’extrême droite enregistre aussi les victoires d’Aymeric Durox en Seine-et-Marne et de Joshua Hochart dans le Nord.

L’interview du chef de l’Etat est terminée, nous repartons sur les résultats des élections sénatoriales !

Pouvoir d’achat : emmanuel macron annonce une négociation avec les industriels pour limiter les marges excessives.

Interrogé sur le pouvoir d’achat et l’inflation, Emmanuel Macron dit avoir permis la « création de deux millions d’emplois » et se targue d’un « système qui fait que le smic est plus qu’indexé » sur l’inflation. Sur la hausse des salaires, le chef d’Etat refuse toujours d’ « indexer tous les salaires » , renvoyant aux « négociations de branches » . Dans le cadre de la « conférence sociale » annoncée début octobre, le président souhaite « travailler avec toutes les branches qui ont un salaire minimum sous le smic légal » pour mettre fin à cet écart.

Relancé sur la « crise alimentaire » , Emmanuel Macron renvoie à un texte présenté lors du prochain conseil des ministres en vue d’une nouvelle « négociation commerciale avec les grands industriels » . « Certains grands groupes ont fait flamber les prix en prenant le haut du prix de la matière première [pour augmenter leurs marges]  » , a-t-il déploré.

Immigration : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » soutient Emmanuel Macron

Interrogé sur l’appel à l’humanité du pape à Marseille à l’égard de migrants traversant la Méditerranée, Emmanuel Macron répond que François a « raison » d’inviter à un « sursaut contre l’indifférence » . Mais « l’Europe est le continent qui fait le plus » et « la France prend sa part » , soutient le chef de l’Etat. Assumant que le pay s « ne peut pas accueillir toute la misère du monde » , le président invite les Européens à travailler « groupés » pour « mieux protéger nos frontières » , et renvoie la responsabilité, aussi, aux pays de départ et de transit. Il aimerait ainsi « mieux conditionner aide [que la France donne]  » aux Etats qui collaboreraient avec l’Europe en matière d’immigration.

« Il faut faire une loi » , a ensuite défendu le chef de l’Etat au sujet de la réforme de l’immigration qui doit être examinée dès début novembre au Sénat. Evoquant plusieurs enjeux « très techniques » de cette réforme, il a défendu le texte qui vise à « accélérer nos procédures et avoir une politique plus efficace pour mieux instruire les situations et renvoyer plus efficacement dans leur pays les femmes et les hommes qui n’ont pas vocation à rester » .

Questionné sur de potentielles régularisations pour les travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, décriées par la droite mais demandées à gauche et sur laquelle semble vouloir revenir l’exécutif, Emmanuel Macron a défendu la version d’un texte équilibré, avançant : « Il y a beaucoup de métiers en tension qui embauchent des personnes en situation d’immigration. Nous devons avoir du bon sens. »

Coupe du monde de rugby, visite de Charles  III puis du pape : Emmanuel Macron remercie les Français pour « leur accueil »

L’interview en direct du chef de l’Etat à l’Elysée a commencé.

« Je voudrais d’abord commencer en félicitant les Français car il y a peu de pays dans le monde qui arrivent à relever de tels défis concomitants » , a déclaré le président de la République en guise d’introduction, faisant référence à «  [l’] accueil » de la Coupe de monde du rugby organisée actuellement en France ainsi que de Charles III et du pape cette semaine dans le pays.

Les remerciant pour cet « effort collectif » et le succès de ces grands événements, ainsi que la sécurité qui a réussi à y être assurée, il fait valoir que c’est « cette France que nous saurons être dans trois cents jours » , avec l’organisation des Jeux olympiques 2024 à Paris.

Ecologie, inflation, migrants : Emmanuel Macron attendu aux « 20 heures » sur les défis de l’automne

Emmanuel Macron est l’invité dimanche des journaux de 20 heures de TF1 et France 2 pour tenter de tirer profit des visites de Charles III et du pape François en France, mais il sera aussi attendu sur les défis de la rentrée, de l’inflation à l’immigration. Une mauvaise surprise politique est tombée quelques heures avant l’interview télévisée : seule ministre en lice aux élections sénatoriales, la secrétaire d’Etat, Sonia Backès, a été battue dimanche en Nouvelle-Calédonie.

Entretien à suivre en direct sur ce live !

Avec Christopher Szczurek (Pas-de-Calais) le RN fait son retour au Sénat

Meilleure chance du Rassemblement national (RN) de retourner au Sénat, Christopher Szczurek a remporté l’un des sept sièges renouvelés dans le Pas-de-Calais. Le parti d’extrême droite n’était plus présent au Palais du Luxembourg après le ralliement du Marseillais Stéphane Ravier à Eric Zemmour durant la campagne présidentielle.

Le contexte

Live animé par Corentin Lesueur et Marie Pouzadoux

  • Ce dimanche, 170 des 348 sièges du Sénat sont renouvelés pour six ans. Le scrutin concerne 38 départements métropolitains – ceux compris entre l’Indre-et-Loire (37) et les Pyrénées-Orientales (66) et les huit départements d’Ile-de-France –, six territoires d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie et Saint-Pierre-et-Miquelon), ainsi que six des douze sièges pour les Français établis hors de France.
  • Retrouvez les résultats, les nouveaux élus et visualisez le rapport de force politique du nouveau Sénat ici.
  • Outre les résultats du scrutin, la soirée de dimanche sera marquée par l’entretien du président Emmanuel Macron aux journaux de 20 heures de France 2 et TF1 . Anne-Claire Coudray et Laurent Delahousse intervieweront le président « après une semaine historique où la France a reçu le roi du Royaume-Uni ainsi que le pape en pleine Coupe du monde de rugby » , et « à la veille de la présentation de la planification écologique » , avant la présentation du budget mercredi, a souligné l’Elysée.
  • Le collège électoral est composé de 78 000 grands électeurs convoqués aux urnes . Il s’agit, dans chaque département, des sénateurs, des députés, des conseillers régionaux (élus dans le département), des conseillers départementaux et des délégués des conseils municipaux qui, élus le 9 juin, représentent environ 95 % appelés à voter dimanche.
  • Dans les 18 circonscriptions les moins peuplées, les sièges se disputeront au scrutin uninominal majoritaire à deux tours  : le premier de 8 h 30 à 11 heures, le second tour de 15 h 30 à 17 h 30. Dans les 24 autres, plus peuplées, les candidats se départageront au scrutin proportionnel plurinominal (listes), les urnes étant accessibles de 8 h 30 à 17 h 30.
  • Les Républicains (LR), avec leurs alliés centristes, forts de leur maillage territorial important après les municipales de 2020, devraient conserver la majorité absolue au Palais du Luxembourg. Sauf Surprise, Gérard Larcher, élu dans les Yvelines en 2020 et donc non menacé par ce scrutin, conservera la présidence de l’institution.
  • Unis dans l’Hémicycle pendant la bataille sur les retraites, trois groupes de gauche (socialistes, écologistes et communistes) partiront ensemble dans une quinzaine de départements . Ces trois partis n’ont pas souhaité inclure La France insoumise (LFI) dans leur alliance, autant du fait de leur désaccord politique avec Jean-Luc Mélenchon que de l’absence d’ancrage local du mouvement « insoumis ».

Lire tous nos articles, analyses et reportages sur les sénatoriales 2023

Analyse. A gauche, la dangereuse multiplication des listes

Les faits. Tout ce qu’il faut savoir sur le scrutin du 24 septembre

Décryptage. A Paris, la droite minée par les divisions

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Carte Elections sénatoriales 2023 : découvrez les résultats département par département

Comme tous les trois ans, près de la moitié du Sénat est renouvelée. Au total, 170 sièges des 348 sièges qui composent la chambre haute du Parlement sont remis en jeu, dimanche 24 septembre. Dans cette élection au scrutin indirect, ce ne sont pas les citoyens qui votent, mais les grands électeurs. Ils sont 78 000, désignés pour l'essentiel au sein des conseils municipaux, à être appelés aux urnes. L'élection se déroule dans 45 circonscriptions : 38 départements de l'Hexagone et six territoires d'outre-mer, auxquels s'ajoute une circonscription pour les Français de l'étranger.

>> Suivez en direct les résultats des élections sénatoriales

 A l'exception d'une courte parenthèse socialiste entre 2011 et 2014, la droite a toujours dominé le palais du Luxembourg. Sauf surprise, les grands équilibres politiques de la chambre haute ne devraient pas être bouleversés : les Républicains et leurs alliés de l'Union centriste devraient conserver leur majorité.

>> Majorité, droite, gauche, RN... Quels sont les attentes et les espoirs de chaque camp pour ce scrutin ?

Pour la majorité présidentielle, le scrutin s'annonce délicat en raison des mauvais résultats obtenus aux élections municipales de 2020, qui avaient conforté l'implantation des partis traditionnels. Les formations de gauche espèrent remporter les neuf sièges supplémentaires qui leur permettraient d'atteindre la barre des 100 sénateurs. Le Rassemblement national rêve, lui, faire son retour au Sénat. Mais, faute de bons résultats aux dernières municipales, le parti d'extrême droite a peu de chances d'obtenir le quota des dix sénateurs nécessaires pour former un groupe.

Retrouvez les résultats, tout au long de la journée, dans la carte ci-dessous. Elle montre les sénateurs nouvellement élus ou réélus pour les six prochaines années.

Les résultats par département

Mis à jour à 14h32

ou cliquer sur la carte pour afficher les résultats

  • Département concerné par l'élection
  • Département non concerné par l'élection
  • Sièges à pourvoir en 2023

Nom du département

12 sièges à pourvoir

Ce département n’est pas concerné par les élections sénatoriales en 2023.

Les sièges du Sénat sont renouvelés par moitié tous les trois ans.

Ile de France

Seine-et-Marne

Hauts-de-Seine

Seine-Saint-Denis

Val-de-Marne

Saint-Pierre-et-Miquelon

Nouvelle-Calédonie

Non concerné

Saint-Barthélemy

Saint-Martin

Wallis et Futuna

Polynésie française

francais etablis hors de france

Non concernée

  • --- en attente

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Sénatoriales 2023 : les résultats pour chaque élu, parti et département

Découvrez qui a remporté les élections sénatoriales du dimanche 24 septembre 2023. Élu ou réélu ? Droite ou gauche ? Homme ou femme ? Nous vous dévoilons les résultats clés.

Le Sénat a été renouvelé de moitié le 24 septembre 2023. (LP / Olivier Corsan)

Au lendemain des élections sénatoriales organisées dans 45 circonscriptions, permettant le renouvellement de 170 sièges au palais du Luxembourg , découvrez quels sont les nouveaux élus de la Haute Assemblée. Le scrutin, pour lequel seuls les « grands électeurs » ont été sollicités, n’a pas véritablement bouleversé l’équilibre au Sénat, qui reste dominé par la droite et le centre.

Ainsi, Les Républicains raflent 47 sièges, le PS 33, l’UDI 13, le PCF 11, EELV 7 et le RN 3 . Les partis de la majorité présidentielle - traditionnellement sous-représentés au Sénat - sont à la peine, avec 7 élus pour Horizons, 4 pour Renaissance et 3 pour le MoDem. Le reste des sièges ont été attribués à des listes « Divers » de tous bords.

La liste nominative des nouveaux élus au Sénat

Le tableau présenté ci-dessous détaille le nom des sénatrices et des sénateurs invités à siéger département par département. De même, il présente s’ils ont été réélus ou s’ils font leur entrée au palais du Luxembourg.

Pour rappel, les élections sénatoriales ont lieu tous les trois ans . Elles permettent de renouveler la moitié des sièges du Sénat. Ce dernier a pour mission d’examiner, d’amender et de voter les projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale, contribuant ainsi à l’élaboration des lois et à la révision constitutionnelle, tout en assurant une représentation équilibrée des territoires.

Les sénateurs sont élus au scrutin indirect par des « grands électeurs » issus principalement d’élus locaux, des députés, des sénateurs sortants, et d’autres représentants élus. Le Sénat occupe une place centrale dans le système politique français, composant le Parlement avec l’Assemblée nationale.

2eme tour senatoriale 2023

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Sénatoriales: la gauche et la droite satisfaites, la macronie perd plusieurs sénateurs

L'ESSENTIEL

  • Les résultats des élections sénatoriales confirment ce dimanche la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite. Les Républicains connaissent cependant une légère érosion de leurs effectifs. Notre article .
  • Sans sénateur depuis le ralliement de Stépahen Ravier à Reconquête, le RN parvient à faire entrer trois élus à la chambre haute. "Une récompense" pour Marine Le Pen. Notre article .
  • Les sénateurs macronistes qui perdent plusieurs élus font grise mine. La secrétaire d'État Sonia Backès qui n'a pas réussi à se faire élire en Nouvelle-Calédonie pourrait devoir quitter son portefeuille ministériel. Notre article .
  • La gauche peut avoir le sourire et enregistre une nette progression. Plusieurs figures font leur entrée comme le communiste Ian Brossat et l'écologiste Yannick Jadot. Aucun insoumis ne devrait être élu. Notre article .

Sénatoriales: stabilité à droite, gauche renforcée, revers pour la macronie

C'est la fin de ce live politique sur les sénatoriales.

Merci beaucoup de nous avoir suivi.

On vous résume ici les principaux enseignements à retenir de cette élection.

Bonne soirée

Forte de 8 sénateurs de gauche élus à Paris, Anne Hidalgo dénonce "le spectacle clownesque" de Rachida Dati

La gauche parisienne a le sourire ce soir avec 8 sénateurs de gauche élus sur 12. La droite dans la capitale est historiquement très implantée au Sénat.

"Peut-être que le spectacle terrible, souvent clownesque, souvent dégradant, qui est donné par Rachida Dati au Conseil de Paris n'a pas attiré les grands électeurs", a analysé Anne Hidalgo sur Public Sénat.

L'ancien ministre de la Défense Alain Richard perd dans le Val d'Oise

Le sénateur macroniste Alain Richard, ex ministre de la Défense, perd dans le Val d'Oise à deux voix près.

Ugo Bernalicis perd face à Patrick Kanner dans le Nord

Le député insoumis Ugo Bernalicis a perdu contre le patron des sénateurs socialistes sortant Patrick Kanner dans le Nord.

La gauche était parti en ordre divisé dans ce département.

En tout, une dizaine de sièges ont échappé à la gauche, victime de ses divisions. LFI n'a que très peu de chances de faire rentrer des élus au Palais du Luxembourg.

"Le choix de division fait par les socialistes, écologistes et communistes et l’éparpillement des listes coûtent aux composantes de la NUPES une demi-douzaine de sièges et aident à la progression de l’extrême droite au Sénat", a affirmé a France insoumise dans un communiqué.

On vous résume la situation dans notre article .

En Isère, le président du groupe écologiste réélu Guillaume Gontard, la gauche perd un siège

La gauche fait les frais de sa divison dans l'Isère.

L'écologiste Guillaume Gontard est certes réélu mais un nouveau sénateur LR Damien Michallet fait son entrée, notamment grâce à la présence de deux listes de gauche concurrentes.

Les sénateurs sortants Michel Savin, Frédérique Puissat, tous deux LR, sont réélus tout comme le macroniste Didier Rambaud.

En dépit de l'éviction de plusieurs macronistes, François Patriat ne voit pas dans le résultat des sénatoriales "une défaite"

La macronie qui ne compte que 24 sénateurs sur 348 élus fait grise mine ce soir. La secrétaire d'État Sonia Backès a été battue , tout comme l'ex ministre Brigitte Bourguignon ou le Parisien Julien Bargeton.

"Ce n'est pas une défaite pour la majorité présidentielle", a cependant assuré le patron du groupe François Patriat sur Public Sénat, tablant sur la création d'un groupe Horizons.

"Quoi qu'on en dise, à l'issue de ce scrutin, la majorité présidentielle aura plus de voix au Sénat qu'elle en avait avant", a encore assuré ce proche d'Emmanuel Macron.

"La génération climat" rentre au Sénat avec Mathilde Ollivier, la benjamine du Sénat

Mathilde Ollivier, née le 9 juin 1994, devient la nouvelle benjamine de l'Assemblée, plus jeune de quelques semaines que Rémi Cardon, socialiste né le 3 mai de la même année. Sénatrice des Français de l'étranger, la jeune femme estime "important pour la génération climat d'être représentée dans les institutions", au Sénat comme à l'Assemblée.

Agnès Evren, l'une des proches de Valérie Pécresse, élue à Paris contre la candidate de Rachida Dati

Agnès Evren fait son entrée au Sénat ce soir.

La patronne de la fédération LR de Paris et porte-parole de la campagne de Valérie Pécresse s'était présentée contre la liste officiellement investie par les LR et soutenue par Rachida Dati.

Le dissident LR Pierre Charon est battu à Paris, l'avocat Francis Szpiner élu

Pierre Charon, l'un des très proches de Nicolas Sarkozy, a perdu son siège de sénateur.

Ce pilier de la droite parisienne n'avait pas été investi par les LR cet été, le poussant à la dissidence.

C'est l'avocat Francis Szpiner et maire du 16ème arrondissement qui est élu dans sa circonscription.

Le communiste Ian Brossat fait son entrée au Sénat et récupère le siège de Pierre Laurent

Ian Brossat, très proche de Fabien Roussel, est rentré au Sénat ce soir.

Cet ex candidat à la mairie de Paris, actuellement adjoint d'Anne Hidalgo au logement, récupère le siège de Pierre Laurent.

La gauche parisienne a le sourire, après avoir fait élire 8 sénateurs de gauche sur 12.

3 sénateurs RN: "une récompense" pour Marine Le Pen qui affiche sa joie

Marine Le Pen affiche sa joie après l'entrée de 3 sénateurs RN à la chambre haute - une première pour le mouvement.

Aucun des trois départements concernées (Pas-de-Calais, Nord et Seine-et-Marne) n'avait jamais envoyé d'élu au Palais du Luxembourg.

"Bravo à nos trois sénateurs nouvellement élus, ils permettront aux patriotes d’être dignement représentés au Sénat et d’y défendre les idées que nous portons pour la France !", a écrit Marine Le Pen sur X (ex Twitter).

Le sénateur Christopher Szczurek a salué "une forme de récompense pour la grande stratégie de rassemblement de Marine Le Pen".

Gérard Larcher: "le Sénat continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie"

Le Sénat, qui va demeurer à droite à l'issue du renouvellement partiel de dimanche, "continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie", a réagi son président, Gérard Larcher (Les Républicains), lui-même réélu dans les Yvelines et quasiment assuré d'en conserver la présidence.

Les résultats des sénatoriales "conforte(nt) la majorité sénatoriale de la droite et du centre et témoigne(nt) de son ancrage territorial. Dans un contexte politique marqué par l'absence de majorité au sein de l'Assemblée nationale, plus que jamais le Sénat incarne ce pôle de stabilité, ce point d'équilibre de la République face à la crise profonde que traverse notre pays", a estimé celui qui est réélu pour un sixième mandat.

Laurence Rossignol réélue, mais dans le Val-de-Marne

La sénatrice de l'Oise revient au palais du Luxembourg, mais comme représentante d'un autre département. C'est dans le Val-de-Marne que la parlementaire socialiste a été élue cette fois. Elle accompagnera Pascal Salvoldelli (PCF), aussi élu sur la liste d'Union de la gauche.

Dans ce département, les Républicains font réélire le président de la commission des Affaires étrangères, Christian Cambon . Il a été choisi avec la maire de Sucy-en-Brie, Marie-Carole Ciuntu .

Le centriste Laurent Lafon est lui aussi réélu.

La surprise vient du côté de Akli Mellouli , socialiste élu sur une liste dissidente.

Le RN annonce trois élus, dans le Nord, le Pas-de-Calais et en Seine-et-Marne

Le Rassemblement national est loin, à ce stade, d'avoir un groupe au Sénat, mais il enverrait trois sénateurs au Palais du Luxembourg.

Après l'annonce de l'élection de Christopher Szczurek dans le Pas-de-Calais, le mouvement de Marine Le Pen fait aussi élire Joshua Hochart dans le Nord et Aymeric Durox, en Seine-et-Marne.

On vous résume ici le profil de ces nouveaux sénateurs RN.

Bruno Retailleau (LR) salue une "majorité sénatoriale confortée"

Le président du groupe LR Bruno Retailleau a salué dimanche soir une "majorité sénatoriale confortée" à la chambre haute, où la droite devrait rester dominante.

"Le groupe LR restera le plus important de très très loin", avec une "stabilité", a-t-il estimé, en confirmant qu'il serait candidat à sa propre succession à la tête du groupe.

Bruno Retailleau a aussi dénoncé un "nouvel échec du président de la République", en raison de la "déconnexion du macronisme avec le terrain".

Yannick Jadot élu à Paris, succès pour la gauche dans la capitale

Après 15 ans comme député européen, l'ex-candidat écologiste à la présidentielle de 2022, Yannick Jadot, fait son retour dans l'arène politique nationale en devenant sénateur de Paris.

Ce dimanche, il a été élu à Paris, dans un scrutin favorable à la gauche dans la capitale. La principale liste à gauche envoie au palais du Luxembourg huit des douze sénateurs parisiens, la droite divisée obtenant quatre sièges.

Voir notre article: Sénatoriales à Paris: la gauche rafle la mise, le camp présidentiel perd son sénateur .

Isabelle Florennes élue dans les Hauts-de-Seine y retrouvera son père

Histoire peu banale après les élections sénatoriales ce dimanche. Dans les Hauts-de-Seine, Isabelle Florennes, ancienne députée, a été élue sur la liste UDI. Il se trouve que son père, Jean-Marie Vanlerenberghe, y siège aussi, comme élu du Pas-de-Calais. Il vient d'être réélu pour un quatrième mandat, sous l'étiquette Union centriste. Il est à ce titre le doyen du Sénat, à 84 ans.

Plus d'informations ici.

Pyrénées-Orientales: LR en force, pas d'élu côté RN

Les Républicains gardent la main sur les Pyrénées-Orientales. Jean Sol est réélu, et Lauriane Josende, jusqu'à présent suppléante de l'autre sénateur sortant, François Calvet, rejoindra également les rangs LR au Palais du Luxembourg.

Le RN pouvait viser un élu dans ce département où le mouvement compte des élus, mais ça ne sera finalement pas le cas.

Dans le Maine-et-Loire, LR perd un sénateur

Comme dans d'autres départements, le Maine-et-Loire accorde une prime aux sortants. Emmanuel Capus , soutien d'Edouard Philippe, et le sénateur LR Stéphane Piednoir sont réélus et retrouveront le Palais du Luxembourg.

L'élu centriste siègera avec sa co-listière, également élue, Corine Bourcier .

LR perd en revanche un siège lors de ce scrutin, avec la non reconduction de l’actuelle sénatrice LR, et présidente de la commission des affaires sociales, Catherine Deroche, qui ne se représentait pas.

La gauche envoie un élu au Sénat, en la personne de Grégory Blanc , conseiller départemental angevin.

Le RN Christopher Szczurek élu dans le Pas-de-Calais

Elu dans le Pas-de-Calais, Christopher Szczurek est le premier sénateur avec l'étiquette RN de la soirée électorale des sénatoriales .

Premier adjoint à Hénin-Beaumont, fief historique du mouvement, Christopher Szczurek a remporté dans le Pas-de-Calais un siège au Sénat pour son parti, qui fait ainsi son retour au Palais du Luxembourg.

Agé de 38 ans, Christopher Szczurek devient le premier sénateur RN dans ce département où le parti frontiste dirige deux villes de plus de 20.000 habitants, Bruay-la-Buissière et Hénin-Beaumont.

Toujours en poste, le sénateur Stéphane Ravier, élu avec le soutien du Front national en 2014 a depuis rejoint les rangs du mouvement d'Eric Zemmour.

Un ancien sous-préfet renforce Horizons dans l'Orne

Arrivé en deuxième place après le premier tour, derrière la sénatrice Nathalie Goulet , Olivier Blitz rejoindra bien le Sénat, comme élu de l'Orne, après le second tour.

Ancien sous-préfet, il pourra apporter sa fine connaissance de l'administration à la chambre haute, et soutenir le mouvement d'Edouard Philippe, qui l'a soutenu lors de ce scrutin.

Il complète ainsi le binôme sénatorial représentant l'Orne au Palais du Luxembourg.

La Meuse reste à droite

Après l'élection au premier tour de Franck Menonville (UDI), la droite place une seconde sénatrice au Sénat, en la personne de la maire de Senon, Jocelyne Antoine, sous l'étiquette divers droite.

Haute-Marne, la droite conserve deux élus

Le seul sénateur sortant se représentant en Haute Marne a été réélu. Bruno Sido , élu Les Républicains, a été élu avec 33,98% des voix.

Anne-Marie Nédelèc , sur une liste divers droite, succédera au sortant Charles Guené.

Pour les Français établis hors de France, trois nouveaux sénateurs

Selon les informations de Public Sénat , trois sénateurs sortants sont reconduits comme représentants des les Français établis hors de France et trois seront des nouveaux entrants au Palais du Luxembourg.

Evelyne Renaud-Garabedian , avec le soutien de Les Républicains, fera son retour comme sénatrice, ainsi que son collègue Ronan Le Gleut . Pour LR, un troisième élu, nouvellement entrant cette fois, a été choisi: Jean-Luc Ruelle

Hélène Conway-Mouret , tête de liste du Parti socialiste et ancienne ministre, est réélue avec 13,82% des voix. Parmi les nouveaux entrants, on retrouve également Mathilde Ollivier , tête de liste des écologistes, et Olivia Richard , étiquettée Union centriste.

Nièvre: les deux sortants réélus

Dans la Nièvre, les deux sénateurs sortants sont réélus. Nadia Sollogoub, du groupe Union centriste, a été réélue dès le premier tour. Son collègue Patrice Joly, du Parti socialiste, siègera aussi de nouveau au Palais du Luxembourg.

A Mayotte, un pilier macroniste réélu

A Mayotte, deux sièges étaient à pourvoir pour ces élections sénatoriales. L'un des sénateurs va découvrir le Palais du Luxembourg, Saïd Omar Oili, élu sous l'étiquette divers centre.

L'autre connait déjà bien les murs du Sénat, puisque Thani Mohamed Soilihi est l'une des figures du groupe RDPI (Rassemblement des Démocrates, Progressistes et Indépendants), rassemblant des macronistes, et est ancien vice-président de la chambre haute.

Les résultats à la Réunion, trois nouveaux entrants

Quatre sièges étaient à pouvoir à la Réunion pour ces élections sénatoriales. Et les forces politiques seront bien réparties puisqu'après le scrutin, ce sont deux sénateurs de gauche et deux de droite qui représenteront les territoires de la Réuion au Sénat.

La liste divers droite arrive en tête et envoie deux élus au Sénat, avec Viviane Malet, réélue, et Stéphane Fouassin. Deux élus de gauche rejoindront aussi le Palais du Luxembourg, avec Evelyne Corbière-Naminzo (DVG) et Audrey Belim (DVG).

À gauche, l'objectif des 100 sénateurs sans les insoumis

La gauche qui compte trois groupes au Sénat (écologistes, communistes, socialistes) espère bien atteindre la barre des 100 sièges.

Le pari devrait être tenu, notamment grâce à la présence des écologistes et des socialistes dans plusieurs grandes villes de France.

Les insoumis font de leur côté grise mine. Sans élu actuellement dans l'hémicycle, les chances de décrocher un sénateur sont très minces, faute d'ancrage local et en l'absence d'accord de l'union de la gauche type Nupes.

Les Républicains espèrent bien rester la principale force politique du Sénat

Avec 145 élus actuellement au Sénat sur 348, la droite affiche sa confiance et compte bien ne pas perdre d'élus. Les Républicains dominent la chambre haute avec leurs alliés centristes (57 sièges).

Si quelques changements de visages devraient avoir lieu, notamment à Paris, il ne devrait pas être de nature à remettre en cause la présidence de Gérard Larcher (LR) qui remettra son mandat en jeu dans les prochains jours.

Les bureaux de vote ont fermé partout en France

Depuis 17h30, les bureaux de vote ont fermé partout où les grands électeurs étaient appelés aux urnes pour les élections sénatoriales.

170 des 348 sièges de sénateurs sont à pourvoir pour six ans dans une quarantaine de départements et collectivités territoriales.

Les bureaux de vote étaient ouvert depuis 8h30 dans l'Hexagone. Pour les départements les moins peuplés, les résultats du premier tour ont déjà donné les premiers résultats avec les premiers sénateurs et sénatrices élues.

Les candidats élus dès le premier tour

Alors que le scrutin des sénatoriales touche à sa fin dans quelques minutes, à 17h30, voici la liste des candidats élus dès le premier tour:

  • Orne - Nathalie Goulet (UDI)
  • Mayenne - Elisabeth Doineau (DVC)
  • Meuse - Franck Menonville (UDI)
  • Nièvre - Nadia Sollogoub (DVC)
  • Jura - Sylvie Vermeillet (DVC)
  • Haute-Loire - Olivier Cigolotti (UDI) et Laurent Duplomb (LR)
  • Lozère - Guylène Pantel (PS)
  • Lot - Jean-Marc Vayssouze-Faure (PS)
  • Landes - Monique Lubin (PS) et Éric Kerrouche (PS)
  • Hautes-Pyrénées - Maryse Carrère (PRG) et Viviane Artigalas (PS)
  • Saint-Pierre-et-Miquelon - Annick Girardin (DVC)
  • Nouvelle-Calédonie - Georges Naturel (DVD) et Robert Wienie Xowie (Régionaliste)

L'ancienne ministre Annick Girardin élue sénatrice à Saint-Pierre-et-Miquelon

Alors que l'actuelle membre du gouvernement Sonia Backès est battue en Nouvelle-Calédonie, l’ancienne ministre des Outre-mer, Annick Girardin a elle été élue dès le premier tour dans sa circonscription de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Dans cette circonscription , qui ne compte qu'un siège à pourvoir, le sénateur sortant ne se représentait pas. Avec vingt voix, elle devance la centriste Jacqueline Cormier-André et le représentant de la gauche Patrick Lebailly.

Ancienne ministre des gouvernements de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, elle a aussi été dans l'exécutif entre 2017 et 2022, sous les gouvernements d'Edouard Philippe et Jean Castex.

Dans l'Orne, la sénatrice Nathalie Goulet réélue dès le premier tour

Nathalie Goulet, sénatrice centriste de l'Orne, est réélue dès le premier tour des élections sénatoriales. Rassemblant 713 voix, elle se hisse en tête du premier tour, devant l'ancien sous préfet, soutenu par Horizons, Olivier Bitz.

Peu de surprises à l'issue du premier tour

Dans les départements les moins peuplés, qui envoient un ou deux sénateurs au Palais du Luxembourg, peu de surprises à l'issue du premier tour.

En Mayenne, la sénatrice centriste Elisabeth Doineau est réélue, tout comme les socialistes Monique Lubin et Eric Kerrouche dans les Landes. En Lozère, c'est aussi la socialiste Guylène Pantel qui fera son retour au Sénat, tout comme Maryse Carrère et Viviane Artigalas, en provenance des Hautes-Pyrénées.

Dans la Meuse, c'est le sénateur UDI Franck Menonville qui a été réélu dès le premier tour.

Dans les Hautes-Pyrénées, la gauche fait réélire ses deux sénatrices sortantes

Dans le département des Hautes-Pyrénées, les deux sénatrices sortantes sont réélues , pour deux sièges qui étaient à pouvoir. Maryse Carrère , du Parti radical de gauche, et Viviane Artigalas , du Parti socialiste, renouvellent leur mandat à la chambre haute.

La sénatrice Guylène Pantel réélue en Lozère

Autre département peu peuplé à délivrer ses premiers résultats: la Lozère. Un siège était à pourvoir dans ce département.

Selon la préfecture , c'est la sénatrice socialiste Guylène Pantel qui est réélue, trois ans après son arrivée à la chambre haute. Elle devance le candidat divers droit Alain Astruc. Elle a rassemblé 187 voix parmi les 358 votants.

En Haute-Loire, pas de surprise: les deux sortants réélus

Deux sièges étaient à pourvoir en Haute-Loire. Et, sans surprise, les deux sénateurs sortant ont été réélus, selon les informations de Public Sénat.

Olivier Cigolotti, étiqueté Union centriste, et le sénateur Les Républicains Laurent Duplomb sont réélus pour les deux sièges que compte le département.

Marine Le Pen grande électrice dans le Pas-de-Calais

Ce dimanche, Marine Le Pen est appelée aux urnes pour les élections sénatoriales. En tant qu'élue du Pas-de-Calais, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle compte parmi les 79.000 grands électeurs qui votent ce dimanche pour renouveler une partie du Sénat.

Dans ce département, sept sièges sont à pourvoir, et 4062 grands électeurs sont amenés à s'exprimer.

Le maire de Cahors entre au Sénat

Après le premier tour dans les départements les moins peuplés, ayant un ou deux sénateurs, les premiers résultats tombent.

Dans le Lot, Jean-Marc Vayssouze-Faure, maire de Cahors, est élu dès le premier tour, selon le groupe des sénatrices et sénateurs socialistes au Sénat.

Dans ce département qui compte deux sénateurs, c'est principalement la succession de Jean-Claude Requier qui se joue, ancien président du groupe RDSE dans la chambre haute.

Gérald Darmanin parmi les électeurs aux sénatoriales

Le ministre de l'Intérieur est appelé aux urnes ce dimanche, pour les élections sénatoriales. Il a voté dans le département du Nord, qui fait partie du renouvellement de la chambre haute, comme la moitié du territoire.

Lors de ce scrutin indirect, 79.000 grands électeurs doivent s'exprimer pour choisir les futurs sénateurs et sénatrices.

Dans ce département, onze sièges sont à pourvoir.

Quel est le rôle du Sénat?

Le Sénat a pris une place particulière depuis les dernières élections législatives , en juin 2022. Cette échéance a abouti sur un changement majeur: le camp présidentiel ne détient plus qu'une majorité relative à l'Assemblée nationale.

En conséquence, le gouvernement cherche des accords avec les oppositions sur ses projets de loi. Jusqu'ici, il privilégie la droite. Or, celle-ci se montre davantage fiable pour l'exécutif au Sénat, où elle détient la majorité.

Pour autant, le Sénat n'est pas devenu le meilleur allié de l'exécutif. Ce serait oublier sa mission de contrôle du gouvernement et d'évaluation des politiques publiques. La chambre haute a ainsi fait montre de son indépendance à de nombreuses reprises ces dernières années et encore récemment.

On vous explique tout dans notre article pour tout comprendre .

Des premiers bureaux de vote fermés dans l'Hexagone

Dans les départements où l'élection a lieu au scrutin majoritaire, le premier tour est clos à 11 heures, et les bureaux de vote sont donc fermés.

Ils rouvriront à 15h30 pour le second tour, jusqu'à 17h30. C'est le cas pour les départements les moins peuplés, avec un ou deux sénateurs.

Dans les départements où l'élection a lieu à la représentation proportionnelle, le scrutin est clos à 17 heures 30.

Particularité du scrutin des sénatoriales: si le président du bureau du collège électoral constate que tous les électeurs ont pris part au vote, il peut fermer un bureau de vote.

La secrétaire d'Etat Sonia Backès battue en Nouvelle-Calédonie

Mauvaise nouvelle pour la majorité. La secrétaire d'Etat à la Citoyenneté Sonia Backès, candidate aux élections sénatoriales en Nouvelle-Calédonie, a été battue au second tour par l'indépendantiste Robert Xowie.

C'est la première fois qu’un indépendantiste fait son entrée au Sénat.

Au premier tour, le candidat dissident Les Républicains Georges Naturel a également été élu et fera son entrée au Sénat.

Qui peut voter pour les élections sénatoriales ?

Les sénateurs sont élus par ce qu'on appelle les grands électeurs. Parmi ceux-ci, on compte une écrasante majorité de conseillers municipaux.

Les 160.000 grands électeurs ont obligation de voter pour les sénatoriales, sous peine d'une amende de 100 euros.

Politiquement, ce sont les dernières municipales qui déterminent principalement le résultat du scrutin. Mais le Sénat n'étant renouvelé à moitié que tous les trois ans, il faut parfois des années pour voir concrètement les élections municipales avoir un effet sur les résultats sénatoriaux.

Par exemple, les sénateurs dont le mandat est remis en jeu aujourd'hui ont été élus sur la base des municipales en 2014.

On vous explique ici le mode de scrutin.

Résultats des élections sénatoriales: bienvenue dans notre direct

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue dans ce live politique consacré aux résultats des élections sénatoriales .

La moitié des sénateurs de la chambre haute remettent en jeu le mandat. Si la droite devrait rester en position de force, la gauche (écologistes, socialistes, communistes) espère bien obtenir une centaine d'élus. Horizons, qui ne compte qu'une poignées d'élus, espère bien parvenir à constituer un groupe. Il faut pour cela obtenir 10 sénateurs.

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Sénatoriales 2023 : comment va se dérouler la seule élection de cette année ?

Par Simon Barbarit

Temps de lecture :

Publié le 19/09/2023 à 12:00

Mis à jour le 05/04/2023 à 10:11

Et oui, il y a bien des élections cette année, même si tous les électeurs ne sont pas appelés aux urnes. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect. Ils sont élus pour un mandat de 6 ans, renouvelés par moitié tous les 3 ans, en alternance entre deux séries : la série 1 (170 sièges) et la série 2 (178). La date exacte des élections sera fixée par décret, habituellement les élections ont lieu le troisième dimanche de septembre.

Quels départements sont concernés ?

Quel mode de scrutin , qui peut se présenter .

Pour aller plus loin

  • Elections sénatoriales 2023

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Sénatoriales 2023 : Frédéric Buval élu sénateur de Martinique après la réélection de Catherine Conconne

VOIR L'AMBIANCE LORS DES RÉSULTATS DU SECOND TOUR

Frédéric Buval, 72 ans, devient sénateur de Martinique à l'issue du dépouillement dimanche soir (24 septembre) à la préfecture.

Résultats définitifs

Frédéric Buval 366 voix

Yvon Pacquit 158 voix

Richard Barthéléry 130 voix 

Frantz Thodiard 51 voix 

Élu sénateur, Frédéric Buval devrait démissionner de sa fonction de maire de La Trinité pour respecter la loi sur le cumul des mandats . Il dispose de 30 jours à partir de son élection ce dimanche.

Frédéric Buval :   72 ans, professeur à la retraite, candidat de "Dynamique Trinitéenne" à gauche, soutenu par la majorité de la CTM. Actuellement maire de Trinité (depuis 2014), 2e vice-président de Cap Nord. Il a été auparavant conseiller général et vice-président du Département entre 2003 et 2015.

Catherine Conconne :  sénatrice sortante âgée de 60 ans, vice-présidente de la délégation sénatoriale à la prospective, et membre de plusieurs commissions dont celle des affaires sociales et de la délégation sénatoriale à l'Outre-Mer, candidate de "La Martinique Ensemble", actuellement conseillère de l’opposition à l'Assemblée de la CTM, autrefois conseillère municipale PPM à la mairie de Fort-de-France, ex 1ère vice-présidente de la Région.

Catherine Conconne sera l'invitée de Corinne Jean-Joseph lors de l'émission Politik Peyi du 27 septembre 2023.

Le Sénat est l’une des deux chambres qui forment le Parlement

Composé de   348 sénateurs   élus au suffrage universel indirect pour un mandat de 6 ans, il est renouvelé par moitié tous les trois ans.

Aux termes de l’article 24 de la Constitution, le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales. Avec l’Assemblée nationale, les Sénateurs votent la loi, contrôlent l’action du Gouvernement et évaluent les politiques publiques.

Afin de garantir la séparation des pouvoirs, chaque chambre dispose d’une autonomie réglementaire, financière et administrative.

(Source : Sénat)

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Résultats des élections sénatoriales 2023

  • Actualités du ministère
  • Publié le 24/09/2023
  • Mis à jour le 29/11/2023

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bulletin et d’une urne pour les élections

Retrouvez les résultats des élections sénatoriales 2023.

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Date, mode de scrutin, enjeux : comprendre les élections sénatoriales de septembre 2023

La rentrée politique sera marquée par les élections sénatoriales du 24 septembre. Ce renouvellement de la moitié du Sénat, au suffrage universel indirect, ne devrait néanmoins pas bousculer les grands équilibres politiques et parlementaires : le Sénat devrait rester contrôlé par la droite, alliée à une partie du centre.

  • Laurent de Boissieu ,
  • le 01/09/2023 à 17:26

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Lecture en 2 min.

Date, mode de scrutin, enjeux : comprendre les élections sénatoriales de septembre 2023

Le ministre français du Travail Olivier Dussopt s'adressant au Sénat français lors d'une séance d'examen de la réforme des retraites proposée par le gouvernement, à Paris, le 2 mars 2023. La rentrée politique 2023 sera marquée par les élections sénatoriales du 24 septembre.

CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

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► Comment sont élus les sénateurs ?

Les élections sénatoriales de 2023 se dérouleront sur une seule journée, le dimanche 24 septembre. Composé de 348 sénateurs, le Sénat est renouvelé par moitié tous les trois ans. Cette année, ce sont les 170 sièges de la série 1 qui sont concernés : les départements qui vont du numéro 37 (Indre-et-Loire) à 66 (Pyrénées-Orientales), ainsi que ceux d’Île-de-France, six collectivités d’outre-mer (La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Guadeloupe, Martinique, Nouvelle-Calédonie) et six des douze sénateurs représentant les Français établis hors de France. La série 2, qui comporte 178 sièges, a été renouvelée en septembre 2020 (ou en septembre 2021 pour les six représentants des Français de l’étranger).

Les sénateurs sont élus pour six ans au suffrage universel indirect par un collège d’environ 162 000 grands électeurs. La composition de ce collège électoral reflète le rôle de représentant des collectivités territoriales du Sénat : députés, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers des Français de l’étranger et délégués des conseils municipaux. Ces derniers comptent pour 95 % des grands électeurs, c’est pourquoi les élections municipales ont un impact direct sur les sénatoriales.

Le mode de scrutin dépend du nombre de sénateurs éligibles dans le département. Dans ceux où sont élus un ou deux sénateurs : au scrutin majoritaire à deux tours (comme pour les élections législatives). Dans ceux où sont élus au moins trois sénateurs : au scrutin proportionnel de liste paritaire à un tour (comme pour les élections européennes).

► Quels sont les enjeux des élections sénatoriales ?

Le Palais du Luxembourg est présidé par Gérard Larcher (LR). Sa majorité est composée de la droite, autour du groupe LR, et d’une partie du centre. Contrairement à l’Assemblée nationale , plusieurs groupes y sont politiquement hétérogènes. Au Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) cohabitent des élus de gauche et du centre. À l’Union centriste (UC), des élus de droite et du centre. Ce qui rend difficile le décryptage des listes et des résultats aux sénatoriales.

Dans les Hauts-de-Seine, par exemple, la macroniste du MoDem Isabelle Florennes figure en deuxième position sur une des listes de droite, celle dirigée par Hervé Marseille (président de l’UDI et du groupe Union centriste), tandis que le macroniste sortant Xavier Iacovelli (Renaissance, vice-président du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) conduit une liste spécifiquement du centre. De toute façon, le vote des grands électeurs aux élections sénatoriales se joue parfois davantage sur les relations locales interpersonnelles que sur les clivages nationaux.

Il n’en demeure pas moins que, sauf surprise, Gérard Larcher devrait être réélu président du Sénat en conservant sa majorité hétérogène, essentiellement LR et UDI à droite, Alliance centriste (parti du sénateur Philippe Folliot) et MoDem au centre.

Le mode d’élection du Sénat favorise les forces modérées et disposant d’un bon maillage territorial, notamment les deux anciens partis dominant, le PS et LR. À l’inverse, il défavorise celles qui sont fortes nationalement et faibles localement : à gauche LFI (qui n’a actuellement aucun sénateur), au centre Renaissance, à l’extrême droite le RN.

L’extrême droite est actuellement représentée par trois sénateurs : Jean-Louis Masson (apparenté RN, Moselle), Stéphane Ravier (Reconquête ex-RN, Bouches-du-Rhône) et Sébastien Meurant (Reconquête ex-LR, Val-d’Oise). Le RN espère obtenir des sièges à la proportionnelle en Moselle (bénéficiant des réseaux de Jean-Louis Masson, qui ne se représente pas) et dans le Pas-de-Calais, voire dans le Nord et l’Oise. Et, ambition haute, au scrutin majoritaire dans les Pyrénées Orientales.

À gauche, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) part divisée aux sénatoriales, comme pour les européennes de 2024. Le PS a en effet noué des alliances à géométrie variable avec le PCF (dans 15 départements) et avec EELV (dans 12 départements), qui devrait un peu profiter de sa progression aux dernières municipales, laissant LFI isolée.

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Elections sénatoriales du 24 septembre 2023 - résultats

2eme tour senatoriale 2023

Ce dimanche 24 septembre 2023, les 809 grands électeurs ont été appelés à voter afin d'élire les 2 sénateurs de la Martinique.

Arrêté fixant la liste des candidats pour le deuxième tour

Retrouvez les résultats

https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/senatoriales2023/

Documents listés dans l’article

  • Télécharger RAA-02-2023-315 PDF - 0,34 Mb - 24/09/2023

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