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Road trip aux USA : itinéraire et récit de 3 semaines dans l’ouest américain
Dernière mise à jour : 16 octobre 2023
Ce road-trip aux USA , dans l’ouest américain particulièrement, j’en ai rêvé pendant des années !! Entre la Californie avec ses villes de légende, son climat doux et sa côte pacifique incroyable, les grands parcs de l’ouest américain , et toutes ces routes mythiques, j’ai imaginé le voyage chez moi pendant des semaines. Il y a tant de choses à voir, tant kilomètres à parcourir qu’il m’a été très difficile de faire des choix. Alors pour vous aider, voici l’itinéraire de mon road trip dans l’ouest américain , mon second voyage aux USA , mon premier gros road-trip avec matériel de camping et compagnie dans la voiture! Une très belle aventure de trois semaines que je vous raconte ici.
Carmel et Monterey
- Mammoth Lakes et le Devil's Postpile
Las Vegas (2 jours)
Une nuit pas comme les autres à palo verde, 5. fin du road trip aux usa : la douceur de vivre de san diego en californie (3 jours), a san diego.
- La Carte de mon road-trip dans l'ouest américain
Organise ton voyage sur mesure aux USA
Road-trip aux usa que voir, que faire dans l’ouest américain en 3 semaines , 1. la californie et la côte ouest des usa : de los angeles à san francisco en passant par big sur (3 jours), los angeles.
C’est donc à Los Angeles que ce grand périple ouest-américain a débuté. Des mésaventures liées au départ, avec une panne d’avion et une nuit passée à l’hôtel à l’aéroport de Roissy (le comble pour une parisienne!), nous ont fait arriver 24h en retard à Los Angeles et donc sacrifier l’unique journée qui était réservée à la visite de la Cité de anges…
➡️ Si comme nous, vous avez de la malchance et que votre vol est retardé, n’hésitez pas à faire une réclamation auprès de Flightright. Plus d’informations dans cet article !
Bon je vais être honnête. Je me suis arrêtée sur une des plages de Malibu, mais j’avoue ne pas avoir gardé un très grand souvenir de l’endroit. Sur la route depuis Los Angeles, il n’y a pas grand-chose à voir. Les plages sont très mal indiquées et ne sont pas visibles de la route. Il est donc difficile de savoir où s’arrêter. Donc c’est un peu sur une plage au hasard que j’ai fait une pause histoire d’admirer les quelques surfeurs courageux bravant les vagues et le vent.
Santa Barbara
Santa Barbara est dans l’ensemble une ville très charmante, tranquille, cossue et agréable à vivre. Il ne s’y passe pas grand-chose mais son atmosphère paraît tellement détendue, qu’il fait bon d’y passer une petite journée à admirer l’architecture espagnole ou à faire du shopping. Parfait pour une première étape de ce road-trip.
Sur la route, un peu après Santa Barbara, vous pourrez faire une escale originale : visiter Solvang, une petite ville danoise, un peu kitsch où s’alignent nombre de petites maisons en bois, de restaurants et boulangeries, à l’architecture nordique. Mis à part le temps assez chaud et les drapeaux américains flottant partout, on se croirait presque au pays de la Petite sirène.
La route panoramique de Big Sur
En continuant vers le Nord, les plages et palmiers laissent place peu à peu aux rochers escarpés surplombant le Pacifique. A partir de Morro Bay, le paysage devient splendide. Cette route panoramique menant à Big Sur est pour moi l’un des coups de cœur du voyage. Je donnerais beaucoup pour y retourner un jour ! La route sinueuse traverse un paysage sauvage, composé de falaises découpées au-dessus de l’océan et de forêts de conifères.
A Piedras Blancas, on peut s’arrêter observer les éléphants de mer vautrés sur le sable. Avant de poursuivre par la route qui surplombe l’océan et offre un spectacle époustouflant.
Point Lobos
En poursuivant vers le Nord la côte est toujours aussi belle et la brume vient parfois rendre le paysage encore plus impressionnant, mystérieux. Je m’arrête un peu par hasard au Parc naturel Point Lobos : petites criques soufflées par le vent, points de vue magnifiques, plages de sable fin isolées, avec en bruit de fond les otaries en nombre qui s’en donnent à cœur joie.
Juste après, on trouve les villes de Carmel et Monterey. La première est célèbre du fait de son ancien maire, Clint Eastwood.
2. Visiter la sublime ville de San Francisco (3 jours)
Évidemment l’étape indispensable dans tout road-trip dans l’ouest américain ! San Francisco est une ville étonnante, passionnante et magnifique avec ses collines surplombant la mer.
Chaussez-y vos meilleurs souliers car ça grimpe et arpenter la ville n’est pas de tout repos. Il vous faudra bien 3 jours minimum pour la visiter, car avec tous ses cafés, restaurants, boutique et musées, vous ne trouverez pas le temps de vous ennuyer.
J’y serais d’ailleurs bien restée plus longtemps pour avoir le temps de visiter Alcatraz par exemple ou prendre le Cable car .
➡️ Le guide complet pour visiter San Francisco
3. Le Yosemite National Park et ses alentours (4 jours)
Pour moi le Yosemite Park reste LE souvenir du voyage. Pourtant, les conditions n’étaient pas vraiment en notre faveur à cette période, les incendies ravageant sauvagement le parc comme quasiment chaque année… Il a fallu faire preuve de souplesse, d’adaptation et de beaucoup de kilomètres supplémentaires afin de pouvoir visiter le parc, mais nous avons pu en voir l’essentiel…
La Yosemite Valley
Ce sont 3h de route depuis San Francisco qu’il nous faut pour arriver dans la Vallée, où l’on découvre les conditions de circulation. Arrivés à Big Oak Flat, on nous apprend que la route d’accès au parc est fermée et qu’il faut donc faire le tour par Mariposa pour accéder à la Yosemite Valley. Demi-tour donc pour 80 miles de plus de route sinueuse jusqu’à Mariposa, où l’on décide de dormir dans le 1 er motel venu : le Miner’s Inn , vraiment pas mal pour une étape d’une nuit !
De là, la Yosemite Valley n’est plus qu’à une petite heure de route. Avant même l’arrivée au parc, les paysages sont grandioses. Nous consacrons ce premier jour à la visite de la vallée : biches, écureuils, oiseaux… la faune est au rendez-vous et semble peu soucieuse des incendies dans ce coin du parc.
Après quelques pauses bucoliques sur la Merced River, où il est très agréable de pique-niquer, nous nous rendons aux Bridaveil Falls puis montons au Glacier Point… La vue y est splendide.
Les campings de la Yosemite Valley étant tous pleins à cette période, nous devons ressortir du parc avant la nuit tombée afin de planter notre tente à El Portal, dans un camping quasiment sauvage où seuls des toilettes, un robinet et un BBQ sont présents. La douche se passera dans la rivière !
Le Sonora pass
Pour notre seconde journée au Yosemite, nous voulons traverser le parc afin de visiter l’autre partie. Cependant, après un détour de 80 miles pour rejoindre l’entrée du parc sur la route 120, nous apprenons que celle-ci est fermée, le feu s’étant trop propagé pendant la nuit. Il nous faut donc contourner entièrement le parc par le Sonora Pass au nord , ce qui nous fait au minimum 5h de route. Ça sent un peu la journée galère mais au final nous en prenons tout de même plein les yeux !
Après une longue pause sieste en bord de rivière où seules trois vaches nous tiennent compagnie, nous finissons par rejoindre le Sonora Pass, où la route s’élève à 2800 mètres, dans un paysage de haute montagne à couper le souffle. Nous finissons cette journée de route à Lee Vinig où nous déplions de nouveau notre tente dans un camping, juste au-dessous de l’entrée Est du Yosemite.
Bodie, la ville fantôme
Nous commençons notre 3 ème journée près du Yosemite par la visite de Bodie, ville fantôme de la ruée vers l’or . Le village se compose de nombreuses maisonnettes et de tout ce qui peu animer une ville : église, école, caserne de pompiers, banque, station essence saloon, épicerie, mines etc., qui nous laissent imaginer la vie qu’avaient les habitants de ce village.
Le Yosemite National Park côté est
Après 2 bonnes heures de visite, nous rejoignons enfin le Tioga Pass, porte d’entrée du Yosemite par l’est. Sur la route, nous traversons les prairies de Tuolumne Meadows. Situées à plus de 2600 mètres d’altitude, ce sont les prairies les plus hautes de la Sierra Nevada. On peut observer les grimpeurs sur les célèbres falaises d’escalade du Yosemite, le lac Tonaya, paisible avec ses petites plages désertes et enfin la montée vers le Omstead Point, magnifique point de vue sur les montagnes du parc.
Mammoth Lakes et le Devil’s Postpile
Nous décidons de finir notre journée à Mammoth Lakes, petite ville de montagne entourée de lacs. Nous posons notre tente au Coldwater Campground, où l’on réussira à dormir malgré un froid glacial qui s’est installé en ce mois de septembre.
Le lendemain, nous nous arrêtons près de quelques lacs, puis visitons le Devil’s Postpile National Park, qui abrite des « orgues » basaltiques impressionnantes, avant de rejoindre Lone Pine à deux heures de route, point de départ vers la Death Valley pour laquelle nous prévoyons de partir aux aurores le lendemain.
4. La Death Valley et las Vegas ( 2 jours)
Traversée de la death valley national park.
Nous partons donc à l’aube de Lone Pine où nous avions trouvé un super motel pour la nuit . Etant situé à 2h de route du début de la Death Valley, nous partons tôt afin de découvrir les premières lumières du jour sur la vallée. Pour cela, le réveil sonne à 4h30, ça pique !!!!
Nous arrivons vers 6h30 au début de la vallée. Dès le soleil levant, nous sentons les degrés grimper et le paysage commence petit à petit à se révéler. Nous effectuons une première escale aux Sand Dunes, magnifiques dunes de sable très fin, coloré par les lumières rouge-rosé. On ne peut s’empêcher de courir…et oublions très vite le manque de sommeil dû à l’heure matinale.
On roule ensuite vers le Zabriskie Point, encore assez désert. Seul un groupe de retraités français est arrivé avant nous et insiste pour nous prendre en photos. Le paysage est tout simplement magnifique!
Sur la route de Badwater, nous nous arrêtons pour une mini-excursion dans le Golden Canyon. Il est 9h et il commence déjà à faire très chaud mais c’est le moment ou jamais de se balader… car les prévisions météo annoncées pour la journée sont de 117° Fahrenheit, à savoir 47°C !
Nous enchaînons avec le Devil’s Golf Course où de nombreux touristes s’arrêtent pour goûter les croûtes de sel puis arrivons à Badwater, grande étendue de sel qui constitue le point le plus bas des Etats-Unis (-85 mètres sous la mer). Notre visite de la vallée s’achève par la Dante’s View, époustouflant point de vue sur la vallée.
La chaleur commence à être insupportable et nous sommes ravis de reprendre la route dans notre voiture climatisée. Nous prenons la route direction la célèbre et ô combien fascinante Las Vegas!
La route entre la Death Valley et Vegas semble interminable par 45°C. Surtout quand on s’est levés à 4h du matin. Nous arrivons donc épuisés à Vegas, après 3h de route, incapables de trouver le fameux strip du 1er coup (c’est le boulevard où il y a tous les hôtels et casinos). Après avoir tourné quelques temps, nous tombons enfin dessus : du monde partout, des voitures, des klaxons, des hôtels super kitchs… avec la chaleur et tout ce brouhaha, les conditions de conduite deviennent de plus en plus difficiles.
N’ayant pas réservé (erreur à ne pas faire à Vegas, surtout le we), on décide de s’arrêter au Caesar’s Palace . Et oui, ce soir c’est grand luxe, on ne vient pas tous les jours à Vegas.
Bons débutants que nous sommes, en voyant tout le monde descendre de voiture pour la laisser au valet, nous préférons nous la jouer « les Frenchies Radins» qui se garent au Self Park…!! On apprendra par la suite que le service de voituriers est gratuit et que c’est la coutume à Vegas de laisser les clés de sa voiture et de descendre telle une star. Car ici, le client est Roi ! Tout est fait pour que l’on ne pense qu’à une seule chose : dépenser son argent !!! Par chance, il reste des chambres libres : la moins chère est à 310$ la nuit. C’est un sacré budget, mais nous avons envie de nous offrir ce plaisir. On ne vient pas tous les jours à Vegas!
Nous la découvrons avec émerveillement et sommes comme deux gamins devant un nouveau jouet : la chambre est immense, avec jacuzzi, mini-bar, et vue sur la fontaine du Bellaggio qui illumine les nuits vegassiennes. Les rivières du Yosemite nous paraissent bien loin…
Après un petit moment détente et récupération, nous partons à l’aventure. Quelques parties de Black Jack, de jackpots, une balade au Bellaggio, visite du strip illuminé rempli de monde… On s’émerveille devant un rien. Pourtant la fièvre du jeu ne nous gagne pas. Après cette longue journée de route sous une chaleur écrasante, nous sommes épuisés et nous nous écroulons rapidement dans notre chambre de luxe.
Épuisés par notre journée de la veille, nous décidons de rester une nuit de plus à Las Vegas afin de profiter de la journée pour nous reposer un peu et surtout ne pas faire de route ! Nous devons cependant changer d’hôtel, ça suffit la folie des dépenses ! Après quelques recherches, notre choix se porte sur le Circus Circus , situé à l’autre bout du strip. L’hôtel est évidemment bien moins guindé que le Caesar’s et la clientèle est très familiale. Nous sommes étonnés de voir autant d’enfants courir partout !
Mais nous découvrons vite une la raison du succès de l’hôtel auprès des familles américaines : il y a un énorme parc d’attraction dans l’enceinte même de l’hôtel! Grand Huit, Aqua Splash et toutes les attractions typiques d’une fête foraine sont là. Après un moment farniente à la piscine de l’hôtel, on passe bien 3 bonnes heures à découvrir le parc, à regarder les autres jouer, courir, sans jamais participer nous-mêmes, bon ok, exception faite d’une partie de Guitar Heroes.
Après l’après-midi « enfant» , nous passons à la soirée « adulte» : le Casino ! Celui-ci est immense : en plus des machines à sous et tables de jeu habituelles, on y trouve de nouveau une fête foraine ainsi qu’un spectacle de cirque qui a lieu toutes les heures… Des trapézistes virevoltent au-dessus de nos têtes pendant que nous jouons aux machines à sous.
Bienvenue à Las Vegas, la ville où tout est possible !
6. Les belles couleurs de l’Arizona (4 jours)
La mythique route 66.
Pour rejoindre le mythique Grand Canyon, nous passons par le barrage Hoover situé sur le Colorado à la frontière entre le Nevada et le Colorado. On mettra une bonne heure à le passer tellement il y a de monde.
Arrivés à Kingman, on emprunte un tronçon de la mythique Highway 66 jusqu’à Selingman. On pourra dire « on l’a fait!» La route est assez jolie mais très droite. Nous poursuivons notre route par la 40 jusqu’à Williams puis par la route menant tout droit au Grand Canyon.
Le Grand Canyon
Après 7 heures de route, on arrive à temps pour admirer le soleil se couchant sur le canyon, au Yavapai Point. La première vue du canyon est impressionnante. La roche est encore rouge par endroit, mais une bonne partie est déjà à l’ombre. De nombreux touristes sont agglutinés pour observer le spectacle, les parkings sont pleins.
Les campings du parc étant également tous complets, nous partons à la recherche d’un endroit où passer la nuit à l’extérieur. On pose notre tente au Tent X de Tusayan, le village le plus proche du canyon.
Le lendemain matin nous retournons dans le parc afin de voir le canyon de jour. On emprunte la Desert View Road en s’arrêtant à chaque point de vue. C’est tellement immense qu’il est difficile de prendre la mesure des kilomètres qui nous séparent de l’autre rive ou du fond du canyon. Le paysage semble totalement figé, sans relief, tel une carte postale.
On trouve quelques endroits un peu plus isolés parmi ces hordes de touristes. Nous terminons la visite par la Watch Tower, transformée en boutique de souvenirs. Le Grand Canyon est splendide, mais il faut aimer l’ambiance Disneyland avec tous ces touristes partout. On ne restera pas plus.
Sedona (1 jour)
Nous reprenons la route vers Flagstaff, grande ville au centre assez charmant où l’on s’arrête pour déjeuner puis vers Sedona . Petit à petit la vallée se transforme en canyon aux parois rouges . La route qui longe la rivière est superbe. Nous décidons de nous arrêter au Manzanita Campground, situé juste avant la ville où dormons au milieu des énormes écureuils et ratons laveurs qui courent dans tous les sens.
Après un réveil en douceur au camping, nous partons pour le Slide Rock Park, situé non loin de là. C’est un grand parc de roches rouges au milieu duquel coule une rivière dans laquelle les visiteurs se baignent et jouent dans les toboggans naturels. Le soleil cogne fort, mais l’eau est gelée ! La trempette est bien vivifiante. Vers 12h30, le site commence à se remplir et la température grimpe, nous décidons donc de reprendre notre route vers San Diego, la dernière étape de notre périple.
Jerome et Prescott
Nous passons par Jerome, village perché dans les montagnes, puis Prescott, petite ville dont la rue principale est remplie de « Saloon» à l’ancienne. On se croirait dans un film de cow-boys.
La route qui suit est magnifique. Nous passons des paysages de roches rouges dignes des meilleurs western, à des décors de montagne puis aux champs de cactus mexicains, le tout en à peine 2 heures de route! Les couleurs changent en permanence, la route est vallonnée.
Nous roulons ainsi jusqu’à Blythe où nous faisons une halte pour nous ravitailler…il fait pas loin de 40°, nous n’avons plus rien à boire, ni à manger et nous ne savons toujours pas où passer la nuit qui ne va pas tarder à tomber.
On préfère tout de même continuer à rouler tant qu’il fait jour, jusqu’à Palo Verde. Pendant un long moment, on ne sait pas si nous sommes sur la bonne route. Celle-ci est déserte, il n’y a personne à l’horizon, nous longeons des gigantesques champs cultivés tout le long de la route. On commence à craindre de ne pas trouver de motel sur ces longues routes vides, dont les distances paraissent énormes.
Nous arrivons enfin à un semblant de village : Palo Verde! Un motel, un « liquor store» et un magasin d’antiquités, voilà le décor. On n’ose s’arrêter ici tant ce coin paraît désert et reprenons la route. Mais il n’y a absolument rien à l’horizon! Nous sommes bien dans un coin paumé d’Arizona. Fatigués d’avoir tant roulé sous cette chaleur et craignant de rouler 1 heure de plus, nous faisons demi-tour afin de retourner au motel repéré précédemment…
Et c’est là que tout se corse : un shérif, que nous surnommons Goofy (du fait de sa tête tout droit sortie d’un Walt Disney!) et que l’on avait déjà croisé lors du premier aller, nous arrête, nous prenant pour de louches rôdeurs mexicains. Comme dans un banal scénario de feuilleton américain, il nous hurle dans son mégaphone de mettre les mains sur le volant et de ne surtout pas quitter notre véhicule.
Après un minutieux contrôle de nos permis de conduire, il nous autorise prudemment à quitter la voiture afin de rechercher notre contrat de location sur lequel nous sommes incapables de mettre la main. Il faut en effet s’imaginer à quoi ressemble une voiture après 2 semaines sur les routes… La scène est comique ! Nous, sur une route paumée à la frontière entre l’Arizona et la Californie, sous les feux du projecteur d’un shérif au gros accent américain qui paraît avoir 14 ans ! Par chance, ce dernier est assez sympa : après avoir vérifié que la voiture n’est pas volée, Goofy se déride et devient plutôt sympathique. Il nous conseille d’aller voir son ami du motel, Teddy.
Manque de chance pour nous, le motel est blindé. Par contre il nous indique un camping juste à côté… On se fait accueillir par un vieux cow-boy barbu faisant un BBQ, qui ne comprend rien de ce que nous racontons. Il finit par nous dire de planter notre tente dans le jardin (car en fait c’est un camping réservé aux campings-cars ), au milieu des canards et des oies. Mais on s’en fiche ! La seule chose qui nous importe, après cette longue route, c’est la présence d’une douche…on est donc sauvés !
Après avoir planté notre tente à la lumière des phares de la voiture et profité de la douche tant attendue malgré l’invasion barbare des moustiques californiens, nous retournons au motel-bar afin d’y trouver une récompense : une bonne BIÈRE!
Le patron, Teddy, nous reconnaît et installe les petits frenchies au milieu du bar, à côté de sa grand-mère, Elouise, une business woman de 81 ans, qui est persuadée qu’on fait le tour des Etats-Unis à vélo. Au bar, il y a également notre shérif « Goofy» accompagné d’une dame blonde qui pourrait être sa mère, et un indien seul. Une famille joue au billard et met de temps en temps de la musique au juke-box. Le shérif est fier de nous montrer son Taser, tandis qu’Elouise nous raconte sa vie de « quart québécoise» , et n’entend absolument rien de ce qu’on lui raconte.
Après quelques verres avalés dans ce décor digne de Il était une fois dans l’ouest, nous retournons reprendre nos forces dans notre camping improvisé.
Comme tout a une fin, nous décidons de terminer l’aventure à San Diego, réputée pour son ambiance mexicaine, ses plages et la douceur de son climat.
Peu après avoir pris la route, nous tombons sur les Imperial Dunes, impressionnantes dunes de sable fin perdues au milieu de nulle part, puis traversons l’Anza Borrego, cet immense désert californien, parsemé de cactus. Nous faisons ensuite une pause à Julian, réputé pour ses Apple Pie puis prenons la route vers le sud où nous nous arrêtons au lac Cuyamaca .
Avant d’arriver à San Diego, réputé pour la douceur de son climat et de la vie.
Le lendemain, nous décidons d’aller au fameux SeaWorld de San Diego. Partis au départ pour y passer la demi-journée, Aqua splash, Grand huit, show d’otaries, d’orques, loutres, morses et dauphins nous occuperont finalement jusqu’à la fermeture!
Aujourd’hui, avec le recul et les informations dont je dispose, je n’y retournerais pas. J’ai trop entendu d’histoires glauques sur la maltraitance animale dans ce genre de parc…
Nous finissons notre journée à la plage de La Jolla. Le temps est gris et le vent s’est levé. Dommage car San Diego est une ville où il fait bon vivre, avec ses plages, ses surfeurs, son centre-ville animé et cette perpétuelle ambiance de vacances. C’est le vague à l’âme que nous retournons à Los Angeles, triste de quitter ce coin de paradis californien mais des étoiles pleins les yeux, à défaut d’avoir vu celle du Walk of Fame…
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Informations pratiques pour organiser un road trip aux USA
Se rendre dans l’ouest américain.
Plusieurs choix s’offrent à vous pour effectuer ce périple dans l’ouest des USA. J’ai choisi d’atterrir à Los Angeles pour des raisons de prix. 400 € l’aller retour au départ de Paris, ça valait le coup ! Mais vous pouvez également choisir d’atterrir à San Francisco ou San Diego en Californie, à Las Vegas si vous tenez à y aller, ou encore à Phoenix en Arizona.
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Louer une voiture aux Etats-Unis
Comme d’habitude je suis passée par un comparateur tel que Carigami pour trouver l’offre la moins chère. Et c’est chez Avis j’ai trouvé notre première voiture, une Chevrolet Cobalt, avec toit ouvrant ! Il est très difficile de se garer à San Francisco! Il vaut mieux parcourir la ville à pied et transports en commun. De ce fait, j’ai choisi d’abandonner ma 1 ère voiture là-bas pour 4 jours puis d’en relouer une autre en partant. A voir ce qui est le plus intéressant, sachant qu’il y a des frais supplémentaires quand on rend une voiture à un endroit différent de l’endroit de prise en charge.
Stationnement et contraventions : il faut savoir que dans quasiment toutes les villes où nous nous sommes arrêtés, les rues ont des temps de stationnement autorisés différents. Il faut donc bien vérifier le temps indiqué sur les panneaux car les américains sont très pointilleux et vérifient en permanence le temps que vous stationnez. Nous n’avons pas payé de contravention là-bas, mais contrairement à d’autres pays, les agences de location américaines vous font bien suivre la contravention à votre domicile, au moins deux mois après, majorée de frais d’agence…
Où dormir dans l’ouest américain ?
Où dormir sur la côte californienne .
Si vous arrivez à Los Angeles, il y a le choix en termes d’hôtel. De mon côté, j’avais choisi un hôtel assez proche de l’aéroport, l’Econo Lodge, car mon avion arrivait tard et que je n’avais pas envie de faire trop de route. Très correct pour le prix.
Mais vous pouvez également trouver votre hôtel à Los Angeles ici . Il y en a pour tous les budgets et goûts!
Sur la route entre Los Angeles et San Francisco, je vous recommande vraiment de passer minimum 3 nuits afin de prendre votre temps. Si vous aimez le camping, celui de Carpinteria , situé un peu avant Santa Barbara, est très agréable. Situé sur la plage, entre les pins et les écureuils, on s’y sent à merveille.
Pas loin de Big Sur, j’ai posé ma tente au Pfeiffer State Park , dans un immense camping perdu dans la forêt, le long d’une rivière. Attention l’été, celui-ci se remplit très vite.
Pour dîner, ne manquez surtout pas le Nepenthe , un restaurant assez classe, perché sur la falaise au-dessus de la mer. La vue y est magique !
Si vous préférez le confort au camping, réservez un hôtel près de Santa Barbara ici !
A San Francisco, j’ai choisi de dormir dans Downtown, même si la nuit le quartier est totalement mort, c’est central et l’on y trouve des hôtels à bas prix. J’ai dormi à The Mosser pendant tout mon séjour. La chambre était très petite mais à ce prix là, difficile d’avoir mieux! ➡️ Trouvez votre hôtel à San Francisco !
Au Yosemite National Park
Lors de mon passage au Yosemite, j’ai principalement dormi dans les campings alentours. A part la 1ère nuit où j’ai dormi dans un motel, le Minner’s Inn à Mariposa, les autres nuits, je les ai passées dans un camping de El Portal puis de Lee Vining.
Où dormir à Las Vegas ?
Le Caesar’s Palace : si vous avez le budget, je ne peux que vous le recommander chaudement tant j’ai trouvé l’hôtel magnifique. Pour les petits budgets, il faut savoir qu’en semaine, les prix pratiqués y sont plus doux, mais l’ambiance plus calme…
Le Circus Circus : pour son ambiance familiale et bon enfant et son parc de jeux incroyable. Une très belle surprise !
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Au Grand Canyon national Park
Il y a plusieurs campings autour du parc. J’ai dormi au Camping Tent X à Tusayan que j’ai trouvé très bien
A Sedona, le Manzanita Campground est parfait pour une nuit.
Entre Sedona et San Diego : si vous souhaitez faire une pause sur la route, je vous recommande de vous arrêter à Blythe. Après il n’y a vraiment plus grand chose.
Nous avons dormi au Pacific Inn&Suites pour son prix doux. Coincé entre l’aéroport, la voie ferrée et une grosse avenue, il est un peu bruyant mais ça ne m’empêchera pas de dormir après 3 semaines sur la route…
La Carte de mon road-trip dans l’ouest américain
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Magnifique ! Il y a vraiment de jolis coins à découvrir.
L’Ouest américain, c’est vraiment quelque chose ! Nous en avons fait une partie à moto, avec la mythique Mother Road, la fameuse route 66. Ces superbes photos nous rappellent d’excellents souvenirs : la Vallée de la Mort à 49°, Las Vegas dans un hôtel moins prestigieux que le Caesar’s Palace, l’hélico à Grand Canyon, c’est sûr, là-bas, on en prend plein la vue !
Wahou j’aurais adoré le faire aussi en moto! Ca doit être génial. Merci pour ce retour!
Bonjour, nous souhaitons partir en vacances dans l’Ouest américain. Je n’ai pas trouvé à quel moment de l’année vous avez fait votre road trip : y a-t-il des mois à éviter? Je suis ensiegnante donc si on veut partir plus de deux semaines ce sera obligatoirement l’été : y -t-il une préférence entre juillet et août? Merci d’avance pour vos photos…et votre réponse
Bonjour, j’étais partie fin août début septembre. En août il y a(vait) beaucoup de monde et c’était nécessaire de réserver, notamment le campings à l’intérieur des parcs. Juillet est sûrement un peu moins bondé, mais comme partout, ça reste la haute saison!
Je prépare actuellement un road trip sur la côte Ouest pour le mois de mai ! Et de 3 semaines également… Merci pour cet article très complet, il regorge d’informations 🙂
Génial! Tu vas adorer! Les paysages sont splendides.
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A propos de moi
Je m’appelle Magali et je suis passionnée de voyages et de photo depuis le plus jeune âge. Un jour, lassée de mon quotidien, j’ai décidé de tout lâcher pour faire un tour du monde seule. Depuis, je ne cesse de voyager et partage avec vous mes découvertes en espérant vous donner l’envie et pourquoi pas le courage de partir à votre tour, à la découverte de nouveaux horizons.
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Road trip de 3 semaines dans l’Ouest Américain : itinéraire et conseils
L’Ouest Américain a été l’un de nos plus beaux road trip tellement nous en avons pris plein les yeux. Un voyage mythique de 3 semaines qui restera gravé dans nos mémoires et pendant lequel nous avons parcouru plus de 3000 kilomètres et traversé 4 états : la Californie, le Nevada, l’Utah et l’Arizona . Nous avons consacré de nombreuses heures à la préparation de ce voyage dans l’Ouest Américain , puisque nous sommes partis à deux et avons construits nous-même notre propre itinéraire.
Ce voyage nous a transporté à la découverte de paysages aux contrastes et couleurs incroyables. L’Ouest Américain, c’est une immersion dans des villes bouillonnantes comme San Francisco, une rencontre avec la nature exceptionnelle des parcs nationaux, l’observation d’animaux sauvages dans leur milieu naturel, des nuits en camping, des grands espaces qui nous ont marqué tant par leur beauté que par leur singularité, et une aurore boréale dans le vol retour. Magique !
Vous rêvez aussi de vivre le rêve américain ? De visiter les parcs légendaires de l’Ouest Américain ? Voici notre itinéraire et les différents sites que nous avons découverts durant notre road trip de 3 semaines dans l’Ouest Américain.
Que voir et que faire dans l’Ouest Américain en 3 semaines ?
Voici notre itinéraire détaillé, jour par jour, avec nos bonnes adresses et conseils pratiques.
Jour 1 à 4 : San Francisco
Nous sommes arrivé à San Francisco en soirée et avons passé 3 jours à explorer cette ville pour laquelle nous avons eu un énorme coup de cœur. Les Painted Ladies , les maisons victoriennes, le sublime Golden Gate Bridge , la prison d’Alcatraz de nuit, le Pier 39, Lombard Street , Chinatown… Autant de choses à découvrir dans cette ville dont les rues montent et descendent.
Nuit à San Francisco.
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Jour 5 et 6 : Parc national de Yosemite
Amoureux de la nature et des grands espaces, nous sommes resté 2 jours à explorer le magnifique parc de Yosemite , classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Nous ne sommes pas resté insensible face à la beauté de ce parc : de grandes cascades, des falaises de granit, une randonnée du Four Mile Trail qui nous a permis de contempler une incroyable vue sur le Half Dome , la rencontre avec des animaux sauvages. Magnifique, nous avons été conquis.
Nous avons dormi en camping au sein de ce parc, une expérience magique ! Camping Crane Flat .
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Jour 7 : La Tioga Road
C’est avec regret que nous avons quitté le parc de Yosemite dans lequel il y a tant à découvrir. Nous prenons la fameuse Tioga road , offrant des vues sur la High Sierra, des lacs et des prairies alpines traversées par des ruisseaux. On s’est arrêté à Olmsted Point , un point de vue grandiose d’où l’on peut contempler le Half Dome.
Nous traversons des grands espaces avec tantôt des décors arides, tantôt des paysages luxuriants. Après la Californie, nous sommes en route pour le Nevada où nous arrivons en soirée à Las Vegas après 5h30 de route.
Nous avons dormi au Fortune Hotel & Suites , situé en plein coeur de Las Vegas.
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Jour 8 : Las Vegas
La découverte de Las Vegas se fait sous une chaleur omniprésente. On déambule sur le strip, visitons les hôtels. Mais c’est au moment de la nuit que Las Vegas s’illumine et se dévoile.
Nous avons dormi au Fortune Hotel & Suites .
Jour 9 : Parc national de Zion
Nous avons découvert le parc de Zion en une journée, bien trop court à notre goût tellement ce parc regorge de joyaux naturels. Le décor est ici surréaliste : d’immenses falaises à la couleur orangée, des piscines naturelles, et des randonnées à couper le souffle. Nous avons d’ailleurs fait une des randonnées les plus spectaculaires au monde : Angels Landing Trail . Cette incroyable randonnée offre une ascension de 453 mètres de dénivelé, qui se termine par une crête étroite et vertigineuse longue d’environ 700 mètres. Si vous avez le vertige, vaut mieux s’abstenir. Au bout de la crête, une vue magnifique sur la vallée vous attends.
Nous avons passé la nuit à Hurricane dans une chambre d’hôte située à 20 minutes du parc national de Zion.
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Adresse coup de cœur pour déjeuner ou dîner : le MeMe’s café
Jour 10 et 11 : Parc national de Bryce Canyon
Bryce Canyon est un magnifique jardin géologique offrant des points de vue magnifiques sur les fameux hoodoos , qui sont des formations rocheuses aux couleurs orangées. Pour approcher ces hoodoos, il est possible de faire des randonnées comme la Queen’s Garden Trail combiné à la Navajo Loop . Nous avons adoré la Navajo Loop, cette boucle de 2km de difficulté moyenne nous a plongé au cœur du canyon et des hoodoos. Nous y avons croisé de nombreux écureuils. On se serait cru dans un autre monde. Marcher au cœur du canyon permets de se rendre compte de la grandeur et de la beauté du lieu. Cette boucle est très fréquenté, et on comprends pourquoi.
Admirer le lever de soleil au Sunrise Point fut un moment magique. Heureusement que nous avions prévu un polaire et des chaussettes chaudes pour surmonter les températures matinales.
Nous avons dormi au camping Bryce Valley KOA . Une expérience superbe encore une fois.
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Jour 12 : Mesa Arche et Arches National Park
Nous nous sommes levés à 5h du matin pour replier la tente dans le noir complet, et avons fait 1h de route pour aller admirer le lever de soleil sur Mesa Arch . Quelle drôle d’idée de se lever aussi tôt, mais c’était pour une bonne raison 🙂 Cette formation rocheuse en forme d’arche est située dans le parc national de Canyonlands en Utah, à quelques kilomètres de Moab. On emprunte un sentier long de 400 mètres depuis le parking. Attendez-vous à voir de nombreux photographes venus avec leur trépied pour immortaliser les premiers rayons du soleil. Le spectacle est saisissant. Derrière l’arche, on contemple une vue grandiose sur les canyons . Cette arche est une merveille naturelle de toute beauté. Nous avons vu aussi des petits écureuils qui se faufilent entre les roches. Un moment unique !
On poursuis cette journée qui a si bien commencé avec la découverte de Arches National Park . Ce parc regroupe la plus forte concentration d’arches naturelles au monde et d’impressionnantes formations rocheuses. On compte environ 2000 arches à travers le parc. Plusieurs points de vue (viewpoint) vous permettent d’admirer ce paysage de couleurs et de contrastes : Park Avenue, Dunes pétrifiées, Window sections …Nous avons randonné jusqu’à la Delicate Arch (5 km AR, 2h30). Cette imposante arche de 20 mètres de hauteur, surplombe un canyon avec comme toile de fond des montagnes. Un paysage géologique exceptionnel sculpté par le temps et l’érosion ! Pour la petite anecdote, nous avons assisté à une demande en mariage au pied de cette arche.
Nous avons dormi au camping Moab Koa Campgroung .
Adresse coup de cœur pour le petit déjeuner ou le déjeuner : Eklecticafe
Adresse coup de cœur pour manger de délicieux ribs : Susie’s Branding Iron Restaurant
Jour 13 : Monument Valley
Monument Valley est le site incontournable et mythique d’un road trip dans l’Ouest Américain, tout comme le Grand Canyon. Nous avons pris la route en direction de Monument Valley et nous avons fait une pause photo au Forest Gump Point , (route 163 en direction de Mexican Hat). Le décor est planté, nous avons hâte de découvrir « la vallée des rocs ». On peut apercevoir depuis la route les formations géologiques du site. Amateurs de western, tenez vous prêts à vous plonger dans un univers de cowboys 🙂
Situé à la frontière entre l’Utah et l’Arizona, ce site est remarquable par ses formations géomorphologiques composées de mesas, de buttes de grès et de plaines désertiques. Il fait partie d’une réserve des Navajos, un peuple amérindien d’Amérique du Nord. Nous commençons la découverte de ce site exceptionnel en contemplant le point de vue sur les trois buttes, puis nous empruntons la fameuse Valley Drive à bord de notre SUV, afin de nous approcher des formations rocheuses et d’accéder au John Ford Point . Une atmosphère de Far West règne à ce moment là.
Nous avons souhaité passer la nuit à l’hôtel The View qui se trouve dans Monument Valley, pour admirer le coucher de soleil ainsi que le lever de soleil sur les 3 buttes. La vue depuis la chambre est exceptionnelle. Nous avons acheté de quoi grignoter sur notre terrasse, avec une bonne bouteille de vin. Le bonheur ! Nous avons passé un super moment dans cet hôtel et avions l’impression d’avoir Monument Valley rien que pour nous. Se réveiller en voyant cette vue était quelques chose de magique. The View propose aussi un camping où il est possible de mettre sa tente au cœur de ce décor de western.
Nous avons passé la nuit à l’ hôtel The View , situé en plein coeur de Monument Valley. La vue depuis la chambre sur Monument Valley est à couper le souffle. Nous avons beaucoup cet établissement pour son emplacement. A quelques minutes de route de Monument Valley se trouve également un complexe hôtelier le Goulding’s Lodge , qui propose un hébergement en chalet ou bien en hôtel.
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Jour 14 : Lac Powell, Antelope Canyon en bateau et Horshoe Bend
Pour ce 14ème jour de road trip dans l’Ouest Américain, nous avons pris la route en direction du Lac Powell, deuxième plus grand lac artificiel des États-Unis . Crée en 1963 par la construction du barrage de Glen Canyon , sur le fleuve Colorado, ce lac long de près de 300km offre un paysage unique. De nombreuses activités y sont proposées : kayak, jet-ski ou encore balade en bateau.
Nous avons choisi l’option bateau pour s’approcher des formations rocheuses d’Antelope Canyon . La navigation de fait entre des parois étroites d’une couleur orangée ce qui nous permet d’admirer les reflets de la roche dans l’eau. Nous croisons même des kayakistes. L’expérience devait être encore plus agréable. La lumière de fin de journée vient rendre le spectacle encore plus incroyable.
Nous avions prévu de visiter Antelope Canyon en début d’après-midi, mais en raison des fortes pluies qui se sont abattues à Page, nous avons dû annuler. C’était le seul moment du séjour où nous avons eu de la pluie 😉 Nous terminons donc la journée en allant explorer le sublime panorama sur Horseshoe Bend , (« la courbe du fer à cheval »). 15 minutes de marche et nous voilà devant un panorama impressionnant qui donnent sur des falaises vertigineuses et sur le fleuve Colorado en contre-bas. Aujourd’hui, le site est payant et des barrières de sécurité se trouvent le long de la falaise afin de protéger cet endroit exceptionnel.
Nous avons logé au Motel 6 , situé à Page.
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Jour 15 et 16 : Parc national du Grand Canyon
Le Grand Canyon fait partie des endroits du monde à découvrir au moins une fois dans sa vie, tellement les paysages y sont à couper le souffle.
Cet immense canyon a été sculpté par le fleuve Colorado depuis 2 milliards d’années, offrant des perspectives démesurées. Nous partons explorer la rive sud sur 2 jours en parcourant la Desert View Road, et découvrons les différents panoramas. Nous sommes fascinés par les reliefs, les couleurs qui changent au fil de la lumière et du mouvement des nuages. On se sent tout petits face à cette merveille de la nature. Les paysages sont vertigineux, on en prends plein les yeux. Il est possible de faire des randonnées pour plonger au cœur du canyon. Nous en avons fait une qui nous a permis de contempler le canyon d’une autre manière et de voir beaucoup d’écureuils.
On a passé 2 nuits en camping au cœur du Grand Canyon. Nous en gardons un merveilleux souvenir puisque nous étions en pleine nature, et des biches venaient se promener à proximité de notre tente. Une expérience que nous aimerions renouveler si nous retournons aux États-Unis. L’idée était de profiter d’être sur place pour voir des couchers de soleil. Si vous avez pour projet de visiter le Grand Canyon, rester admirer le coucher de soleil. La lumière rose magnifie les falaises du canyon et le spectacle est incroyablement beau.
Nous avons dormi au camping Mather Campground , situé en plein coeur du parc du Grand Canyon.
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Nous vous conseillons de faire un vol en hélicoptère au-dessus du Grand Canyon , afin d’admirer ce site incroyable.
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Jour 17 : Route 66 et Joshua Tree
Nous quittons Grand Canyon en direction du parc de Joshua Tree. C’est le trajet le plus long que nous faisons : 5h00 de route. Nous profitons de cette journée pour faire une halte et des pauses photos sur la mythique route 66 . On a l’impression de revoir des films 🙂
Nous arrivons en milieu d’après-midi pour découvrir une partie du parc national de Joshua Tree . Le parc a la particularité d’abriter un arbre emblématique le Joshua Tree, une sorte de Yucca. C’est dans ce parc que nous avons eu le plus chaud (environ 40 degrés). Nous avons parcouru une partie de la scenic drive qui est le point de départ de plusieurs randonnées de courtes distances et qui offre de superbes points de vue.
Nous avons fait une balade à travers un magnifique jardin de cactus, le cholla cactus garden . Un sentier aménagé long de 400 mètres permet de flâner au milieu des milliers de cholla (nom de l’espèce de cactus). Cet endroit est incroyable et fait le bonheur des amateurs de cactus.
Nous avons passé la nuit au Best Western Gardens Hotel (situé à 10 minutes de l’entrée Nord du Parc de Joshua Tree, dans la ville de Twentynine Palms).
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Jour 18 à 20 : Los Angeles
Nous avons terminé ce road trip dans l’Ouest Américain par la découverte de Los Angeles . Cette ville étant gigantesque, nous avons choisi de nous focaliser sur plusieurs endroits : Hollywood , le Sunset strip , une balade à travers les canaux de Venice Beach (notre quartier coup de cœur), le parc d’attractions Universal Studios , la plage de Venice Beach , et la jolie promenade de Manhattan Beach avec ses maisons et son pier (ponton).
Nous avons logé une nuit au Hi View Inn & Suites , à Manhattan Beach.
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Adresse coup de cœur pour le déjeuner : The Butcher’s daughter / The beach wood café .
Résumé de notre itinéraire de road trip dans l’Ouest Américain
- San Francisco : 4 nuits
- Yosemite : 2 nuits
- Las Vegas : 2 nuits
- Zion : 1 nuit
- Bryce Canyon : 2 nuits
- Mesa Arch + Arches : 1 nuit
- Monument Valley : 1 nuit
- Lac Powell + Horseshoe Bend : 1 nuit
- Grand Canyon : 2 nuits
- Joshua Tree : 1 nuit
- Los Angeles : 3 nuits
Notre avis sur notre itinéraire : l’itinéraire a été bien construit, seulement nous avons trouvé qu’une journée dans le Parc de Zion était trop court, tant il y a de jolies randonnées à faire. Trois semaines est le minimum pour découvrir une partie de l’Ouest Américain. Il y a beaucoup de distances entre chaque étape, sachez que vous passerez aussi du temps sur la route. Nous reviendrons pour explorer d’autres parcs nationaux comme Yellowstone, ou bien encore le parc national de Sequoia. Nous souhaitons aussi retourner à Yosemite et Zion afin d’explorer d’autres endroits de ces parcs que nous n’avons pas eu le temps de découvrir entièrement.
Retrouvez tous nos conseils pour bien préparer son voyage dans l’Ouest Américain .
Informations pratiques
Comment se déplacer .
Louer une voiture est indispensable si vous souhaitez découvrir la beauté des paysages de l’Ouest Américain. Nous avons utilisé le comparateur Discovercars , que nous avons trouvé très pratique et facile d’utilisation. Notre choix s’est porté sur un SUV, puisque nous souhaitions un véhicule confortable et spacieux. L’idéal pour emprunter la route caillouteuse de Monument Valley.
Vous pouvez regarder les prix des locations de voiture et réserver sur le site Discovercars.com .
Où dormir dans l’Ouest Américain ?
Nous vous avons mis les liens des hébergements dans lesquels nous avons logé pour chaque étape de notre road trip dans l’Ouest Américain, ainsi qu’un lien regroupant une offre plus large d’hébergements. (à découvrir dans le contenu de l’article pour chaque étape).
Quel budget prévoir pour un road trip dans l’Ouest Américain ?
Retrouvez le détail dans notre article consacré à la préparation d’un road trip dans l’Ouest Américain .
On espère que cet article vous aidera dans la préparation d’un futur voyage dans l’Ouest Américain. N’hésitez pas à nous laisser des commentaires ou à poser des questions. On y répondra avec plaisir. Bon voyage 🙂
10 commentaires
Sylvie Bernard
Merci pour ces superbes photos et ce partage qui nous rappellent notre road trip à moto dans les parcs de l’ouest américain et la route 66 : que de beaux souvenirs ! Bonne continuation.
Cela devait être une belle aventure que de faire un road trip en moto 🙂 Nous sommes heureux que notre article vous ait plus et qu’il vous a replongé dans de chouettes souvenirs !
Itinera Magica
L’Ouest américain, un des plus beaux coins de la Terre à mes yeux… Magnifique article, merci pour ces souvenirs merveilleux !
Merci pour ton commentaire 🙂 Nous avons aussi été conquis par l’Ouest Américain, les paysages y sont exceptionnels ! 🙂
Nadège MARCHEGAY
Nous avons fait en 2014 le même circuit mais dans l’autre sens, Los Angeles/San Francisco. C’était super ! En 2017 nous avons fait Yellowstone, un vrai coup de cœur, extraordinaire.
Bonjour Nadège, en effet, ce road trip dans l’Ouest Américain est un très bon souvenir pour nous. Nous ne pouvions malheureusement pas tout visiter, notamment le parc national de Yellowstone, mais nous espérons bien pouvoir y retourner dès que cela sera possible. 🙂
Jacques Foll
Bonjour Lucie et Anthony. Vos photos et commentaires m’ont permis de revivre le road-trip réalisé à moto ( Harley Davidson électra glide of course!) en septembre-octobre 2015. Nous avons réalisé une boucle LA – LA en visitant tous les sites mentionnés et donc en plus la california state route 1 (une merveille!)qui longe le Pacifique, avec une nuit à Moro bay. 5065 kms de bonheur! Mon point de vue pour ceux qui envisagent le même trip: arriver et partir de San Francisco, cette ville pouvant aisément se visiter à pied ou en transport en commun. En faisant celà on peut économiser 3 jours de location de véhicule.
Merci Jacques pour ton message, et ravie de lire que notre article ait pu te remémorer des souvenirs de ton road-trip en moto. Cela devait être un voyage extraordinaire. Nous l’avons effectivement pas précisé dans l’article, mais nous avons loué une voiture après avoir passé 3 jours à la découverte de San Francisco à pied. La ville se visite très bien comme cela. Ce qui nous a fait économiser 3 jours de location de voiture. Par contre, nous sommes repartis de Los Angeles pour prendre notre vol retour. A quand un prochain road-trip aux USA pu en moto ?
Hello, je dois partir cet été. Comment avez-vous géré vos déplacement ? Aviez-vous du réseau 4G internet ? Utilisiez-vous une carte, un GPS ? Merci beaucoup 🙂
Bonjour Nolwenn, Notre voyage remonte maintenant à quelques années et les choses changent rapidement en matière de technologie. À l’époque, nous avions un GPS autonome type Garmin avec une carte des États-Unis. En plus, un téléphone avec un forfait Free Mobile pour pouvoir téléphoner sur place et disposer de 3G. Depuis début 2022, les USA abandonnent le réseau 3G, et ne sachant pas quel type de smartphone vous avez, je vous conseille de lire le très bon article de Rudy : Carte Sim USA prépayée : laquelle choisir ? Ce passionné des USA présente les différentes solutions sur son site Passion Amérique, je pense qu’il vous sera utile. Bon voyage à vous
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LaValiseBretonne
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Couple de voyageurs bretons ayant l’envie de partager nos voyages en France et dans le monde.
Visiter l’Ouest Américain en 3 semaines: Itinéraire ultime de 20-21-22 jours
3 semaines sur la côte ouest des états-unis: que faire et voir.
Vous avez décidé de visiter l’Ouest des Etats-Unis en 3 semaines?
Très bonne idée!
Pour vous aider à organiser votre séjour , je vous ai préparé un itinéraire de 3 semaines sur la côte ouest des USA . Vous allez découvrir la majorité des incontournables à voir dans cette région.
En partant de Los Angeles , je vous propose de passer par la route 66, le Grand Canyon, Monument Valley, Antelope Canyon, Bryce Canyon et Zion .
Puis vous rejoindrez Las Vegas et poursuivrez votre circuit par Death Valley, Mammoth Lakes, Yosemite, San Francisco et la côte californienne.
En plus des choses à faire au jour le jour, je vous donne également ma sélection des meilleurs hébergements pour chaque étape.
Avec mes conseils et bons plans, vous allez pouvoir organiser votre voyage de 20, 21 ou 22 jours dans l’Ouest Américain super facilement!
Alors, que faire et voir à l’Ouest des USA en 3 semaines? Où dormir?
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Pour visiter l’Ouest Américain pendant 3 semaines, vous aurez besoin d’une voiture. N’envisagez même pas de faire ce road trip en transports en commun, c’est impossible!
Pour louer une voiture , je vous conseille d’utiliser le site Booking.com Cars .
C’est celui que j’utilise pour tous mes voyages, car il est super pratique: il vous permet de comparer les tarifs de tous les loueurs en un seul clic et de réserver votre voiture de location au meilleur prix!
Et si vous n’avez pas d’assurance incluse avec votre carte de crédit, vous pouvez opter pour l’ assurance protection complète , afin d’être intégralement remboursé en cas d’accident ou de vol. Testé et approuvé! (Ils m’ont remboursé plus de 1200€ à ce jour) Pour cet itinéraire, vous devrez louer une voiture à Los Angeles.
Si vous connaissez déjà vos dates de voyage dans l’Ouest américain, cliquez sur le bouton ci-dessous pour comparer les prix et louer votre voiture :
Pour louer une voiture aux Etats-Unis, vous devez:
- Avoir plus de 21 ans
- Avoir un permis de conduire valide de votre pays de résidence (vous devez avoir votre permis de conduire depuis au moins 12 mois)
- Avoir un permis international: ce n’est pas obligatoire, mais de plus en plus de sociétés de location l’exigent, il est donc préférable de l’avoir (surtout si votre permis de conduire n’est pas en anglais)
- Fournir une carte de crédit au nom du conducteur principal
- Présentez votre passeport.
Jour 1 / Jour 2 / Jour 3 – Los Angeles
Pour visiter la côte Ouest des Etats-Unis en 20 ou 21 jours , je vous propose de débuter par Los Angeles (si vous préférez faire le même road trip depuis San Francisco, c’est également possible).
A votre arrivée, récupérez votre voiture à l’aéroport de Los Angeles et rejoignez votre hôtel.
Une fois à l’hôtel, reposez-vous bien pour récupérer du décalage horaire afin d’être à 100 % pour commencer votre itinéraire de 3 semaines à l’Ouest des États-Unis le lendemain.
Après une bonne nuit de sommeil, c’est parti pour la visite de la ville de Los Angeles!
Pour votre 1ère journée complète à Los Angeles, je vous recommande d’aller voir (dans l’ordre):
- Hollywood Sign : admirez le célèbre Hollywood Sign, symbole emblématique de Los Angeles. Vous pourrez prendre les meilleures photos du panneau depuis le point de vue du Lake Hollywood Park . Mais vous pouvez aussi opter pour une promenade si vous voulez vous en rapprocher. Cliquez ici pour obtenir des informations et réserver votre balade guidée!
- Le Griffith Observatory offre des vues panoramiques de la ville et permet de voir de plus près le panneau Hollywood. Si vous vous intéressez à l’espace et aux étoiles, vous pouvez également visiter l’observatoire gratuitement.
- Walk of Fame : Promenez-vous le long du Walk of Fame et repérez les étoiles dédiées aux célébrités du monde du spectacle. Vous pouvez même obtenir votre propre étoile (plus d’informations ici!) .
- Sunset Boulevard : Traversez Sunset Boulevard, le boulevard le plus connu de L.A.
- Rodeo Drive/Beverly Hills : Découvrez le luxe ultime en passant devant les boutiques haut de gamme de Rodeo Drive à Beverly Hills.
- Faites une visite guidée en minibus des maisons de célébrités à Beverly Hills. Vous devez réserver à l’avance en cliquant sur le bouton vert ci-dessous:
- Santa Monica Pier/Pacific Park : Dirigez-vous vers Santa Monica Pier pour profiter du parc d’attractions de Pacific Park et assister au coucher de soleil sur l’Océan Pacifique.
- Venice Beach : Terminez votre journée en vous baladant sur la plage et la promenade de Venice Beach, célèbre pour son ambiance bohème et son gymnase en plein air, Muscle Beach. Vous y trouverez également de nombreux magasins et restaurants, c’est donc un endroit idéal pour dîner et passer une bonne soirée.
Passez la nuit à Los Angeles.
Si vous ne voulez pas vous embêter avec votre voiture, je vous conseille de réserver cette visite guidée en bus , qui comprend tous les arrêts de mon itinéraire . C’est super pratique!
Cliquez ici pour réserver votre visite guidée d’une journée à Los Angeles!
Lors de votre deuxième jour à Los Angeles, il est temps de découvrir l’un des plus célèbres lieux: rendez-vous à Universal Studios Hollywood!
Ce parc à thème emblématique propose des manèges à sensations, des spectacles et des aperçus des coulisses de vos films et émissions de télévision préférés.
Vous pouvez faire l’expérience de la magie de Harry Potter , affronter des dinosaures dans Jurassic World ou participer à une visite des studios pour voir les décors de certains films.
Sans oublier le tout nouveau monde ouvert : Super Nintendo Word avec Mario, Luigi et la princesse Peach!
Vous devriez consacrer une journée entière à la visite, tant il y a de choses à voir et à faire.
Comme il s’agit de l’un des parcs à thème les plus célèbres des États-Unis, je vous recommande impérativement de réserver vos billets à l’avance pour éviter les longues files d’attente.
Vous pouvez choisir entre le billet « Normal » et le billet » Express » (le meilleur choix si vous voulez faire le plus de manèges possible!) au moment de la réservation:
Je peux vous assurer que cette journée sera l’un des meilleurs souvenirs de votre road trip de 3 semaines sur la côte ouest des Etats-Unis .
Passez une autre nuit à Los Angeles.
Pour en savoir plus sur les meilleurs endroits à visiter à Los Angeles, vous devriez aussi lire mon article dédié: Les 45 meilleures choses à faire à Los Angeles .
Comme vous le savez sans doute, les hôtels sont assez chers à Los Angeles, et ceux qui offrent le meilleur rapport qualité-prix affichent très vite complet.
Pour obtenir le meilleur tarif, il est donc préférable de réserver votre hébergement à L.A. dès que vous avez vos dates de voyage!
Voici ma sélection des meilleurs hôtels où loger à Los Angeles:
- HI Los Angeles – Santa Monica Hostel: Situé à 200 mètres de la plage de Santa Monica. Lits en dortoir à partir de 50 €. Les plus: propreté, emplacement près de l’océan. Un excellent choix où loger pas cher à Los Angeles!
- El Royale Hotel – Près de Universal Studios Hollywood: Situé à proximité des studios Universal, chambre double confortable et spacieuse à partir de 190 €, petit-déjeuner inclus. Les plus: personnel sympathique, parking gratuit, lits confortables.
- Park Plaza Lodge: Situé à proximité du LACMA et du Farmers Market. Chambre double moderne et confortable à partir de 190 €. Les plus: piscine, parking, emplacement idéal pour visiter la ville.
- citizenM Los Angeles Downtown: Situé dans le centre-ville de Los Angeles, à 400 mètres de l’hôtel de ville. Chambre double contemporaine à la décoration lumineuse avec une grande fenêtre donnant sur la ville, à partir de 260 €, petit déjeuner 19 €. Les plus: design, personnel sympathique, vue panoramique sur LA.
- Loews Hollywood Hotel: Situé à côté du Hollywood Walk of Fame. Belles chambres doubles, certaines avec vue sur le panneau Hollywood, à partir de 255 €, petit déjeuner 33 €. Les plus: piscine chauffée, situation géographique, accès direct au centre commercial avec de nombreux restaurants et un casino. Mon hôtel préféré à Los Angeles pour son excellent rapport qualité-prix!
- Pendry West Hollywood: Cet hôtel 5 étoiles situé sur Sunset Boulevard propose de sublimes chambres élégamment décorées et dotées de grandes baies vitrées. À partir de 620 € par nuit, petit-déjeuner 56 €. Les plus: la piscine sur le toit, la vue sur Los Angeles, le design de l’hôtel.
- Shutters On The Beach: Magnifique hôtel 5 étoiles situé directement sur la plage de Santa Monica. Chambres avec balcon et certaines avec vue sur l’océan à partir de 880 €, petit déjeuner 46 €. Les plus: la vue, le bon restaurant, le style de l’hôtel, la piscine, le personnel attentif. C’est ma recommandation pour un séjour de luxe à Los Angeles!
Jour 4 – Route 66 de LA à Kingman
Après Los Angeles, la prochaine partie de votre circuit de 3 semaines sur la côte Ouest vous emmène parcourir une portion de l’emblématique Route 66.
Cette route légendaire, également connue sous le nom de « Main Street of America » (rue principale de l’Amérique) permet de découvrir des attractions routières originales et des paysages magnifiques .
De Los Angeles à Kingman , compte tenu de la distance (5 heures de voiture sans arrêts), prévoyez une journée entière pour le trajet .
Voici les meilleurs endroits à voir sur la Route 66:
- Elmer’s Bottle Tree Ranch : Une installation artistique unique, avec des centaines de bouteilles colorées placées sur des tiges métalliques, créant une forêt d’arbres à bouteilles.
- Calico Ghost Town : Remontez le temps dans cette ville minière restaurée datant des années 1880. Elle offre un aperçu du Far West avec ses vieux bâtiments et son histoire.
- Bagdad Cafe : Rendu célèbre par le film du même nom, ce café est l’endroit idéal pour une pause repas et ramener quelques souvenirs de la Route 66.
- Amboy Crater : Un ancien cône de cendres volcaniques, d’où vous pouvez faire une randonnée jusqu’au sommet pour une vue panoramique sur le désert.
- Oatman : une ancienne ville minière, connue pour ses ânes sauvages qui se promènent librement dans les rues. N’oubliez pas d’assister à la mise en scène d’une fusillade, une attraction très populaire qui a lieu 2 fois par jour.
- Kingman : Votre étape pour la nuit.
- Arizona Inn: Chambre double assez vieillotte mais propre et confortable, à partir de 76€.
- Baymont by Wyndham Kingman: Chambre double à partir de 95€, petit déjeuner inclus. Les plus: propre et confortable, réfrigérateur et micro-ondes dans la chambre, bon petit déjeuner.
- Best Western Plus King’s Inn and Suites: Chambre double à partir de 135€, petit déjeuner inclus. Les plus: petit déjeuner copieux et varié, grande chambre, piscine.
- Best Western Plus A Wayfarer’s Inn & Suites: Chambre double à partir de 150 €. Points forts: bonne literie, personnel agréable, parking, chambre bien équipée avec réfrigérateur.
- La Quinta by Wyndham Kingman: Chambre double à partir de 190 €, petit-déjeuner à 6 €. Points forts: piscine, jacuzzi, parking gratuit, hôtel récent et moderne, chambres spacieuses.
Jour 5 – Route 66 de Kingman au Grand Canyon
Aujourd’hui, votre séjour de 3 semaines dans l’Ouest Américain se poursuit en direction du Grand Canyon.
Avant de quitter Kingman, je vous conseille de visiter le musée de la Route 66 pour faire le plein d’anecdotes sur cette célèbre route.
Ensuite, prenez la route de Kingman jusqu’au Grand Canyon , qui vous promet plein d’arrêts sympas.
Je vous propose par exemple de faire un stop à:
- Hackberry General Store : Arrêt classique de la Route 66, ce magasin propose un mélange d’antiquités et de belles occasions de prendre des photos avec de vieilles voitures et des pompes à essence vintage.
- Seligman: Une bourgade pittoresque avec son ambiance rétro et ses voitures d’époque.
- Williams : Connue comme la « porte d’entrée du Grand Canyon », cette charmante ville offre une tranche d’histoire de la Route 66 avec ses diners vintage et ses enseignes au néon.
- Parc animalier de Bearizona : Avant d’arriver au Grand Canyon, faites un détour par ce parc animalier en voiture. C’est l’occasion de voir des animaux d’Amérique du Nord comme les ours noirs, les bisons et les loups dans un cadre naturel.
Passez la nuit autour du Grand Canyon.
Vous avez trois options différentes pour dormir près du Grand Canyon:
- Grand Canyon Village, juste au bord du Canyon
- La ville de Tusayan , à 15 minutes du Grand Canyon
- La ville de Williams , à une heure du Grand Canyon
Au Grand Canyon Village, vous pourrez dormir à:
- Yavapai Lodge: Chambre double à partir de 265 €. Les plus: le parking gratuit, le cadre, la proximité des commerces.
- Maswick Lodge: Chambre double à partir de 320€. Les plus: parking gratuit, très grande chambre, proximité des meilleurs sites et des navettes.
Voici ma sélection des meilleurs hôtels de Tusayan:
- Squire Resort at the Grand Canyon, BW Signature Collection : Chambre double à partir de 250€. Les plus: piscine intérieure et extérieure, salle d’arcade, personnel sympathique, emplacement parfait.
- Grand Canyon Plaza Hotel : Chambre double à partir de 260€. Points forts: parking gratuit, très propre, piscine, proximité du Grand Canyon.
- The Grand Hotel at the Grand Canyon: Chambre double à partir de 290€. Les plus: l’amabilité du personnel, la décoration de l’hôtel, très confortable, le calme.
- Holiday Inn Express Grand Canyon, un hôtel IHG : Chambre double à partir de 300€. Les plus: piscine intérieure, proximité des restaurants, propreté, espace.
Voici ma sélection des meilleurs hôtels de Williams:
- Travelodge by Wyndham Williams Grand Canyon : Chambre double à partir de 80€, petit déjeuner inclus. Points forts: personnel sympathique, parking gratuit, proximité des commerces, réfrigérateur et cafetière dans la chambre.
- Ramada by Wyndham Williams/Grand Canyon Area : Chambre double à partir de 100€. Les plus: piscine intérieure, propreté.
- Comfort Inn près du Grand Canyon: Chambre double à partir de 130€, petit déjeuner inclus. Points forts: piscine intérieure, confort des lits, taille des chambres, bon petit déjeuner. C’est mon hôtel préféré pour son excellent rapport qualité/prix!
- Quality Inn près du Grand Canyon : Chambre double à partir de 135€, petit déjeuner inclus. Les plus: chambre spacieuse, propre et confortable.
- La Quinta by Wyndham Williams-Grand Canyon Area : Chambre double à partir de 175€, petit déjeuner inclus. Points forts: nouvel hôtel moderne, belle piscine, parking gratuit.
Poursuivons votre itinéraire en mode road trip de 3 semaines sur la côte ouest des États-Unis!
Aujourd’hui vous avez la chance de visiter le Grand Canyon.
Considéré comme l’une des merveilles naturelles les plus célèbres du monde, il offre des panoramas à couper le souffle, de magnifiques randonnées et des expériences uniques.
La partie sud du Grand Canyon est la plus visitée et est connue pour ses points de vue et ses sentiers emblématiques. C’est donc ici que je vous propose de passer la journée!
A ne pas manquer à South Rim Grand Canyon:
- Yavapai Point : C’est l’un des meilleurs endroits pour profiter d’une vue panoramique du Grand Canyon . De là, vous pouvez voir le fleuve Colorado serpenter à travers le fond du canyon. La vue est particulièrement saisissante au lever ou au coucher du soleil.
- Prendre la navette gratuite : Le National Park Service propose un système de navettes gratuites au départ du Grand Canyon Village. C’est un moyen pratique d’accéder à tous les belvédères. Prenez la navette qui longe Hermit Road et arrêtez-vous aux différents points de vue de Mather Point / Trail View Overlook / Powell Point / Hopi Point / Mohave Point / Pima Point.
- Desert View Drive : Il s’agit d’une route panoramique de 25 miles qui vous emmène du Grand Canyon Village à la tour de guet de Desert View . Le long de la route, il y a plusieurs points de vue et aires d’arrêt où vous pouvez admirer des panoramas toujours différents sur le canyon. Vous devrez prendre votre voiture pour emprunter cette route car il n’y a pas de service de navette.
- Bright Angel Trail : Si vous voulez faire de la randonnée, c’est l’un des sentiers les plus populaires . Il descend du bord jusqu’au lit du fleuve Colorado, mais il s’agit d’une randonnée très difficile avec un fort dénivelé (comptez entre 9 et 12 heures).
- Excursion guidée en Hummer : Pour une expérience unique, je vous conseille de faire une visite guidée en Hummer. Ces excursions tout-terrain peuvent vous emmener vers des points de vue moins fréquentés et vous offrir quelques sensations fortes en cours de route. Cliquez ici pour réserver!
Petite mention spéciale pour l’excursion en hélicoptère au-dessus du Grand Canyon. Peu d’expériences au monde peuvent être comparées au survol du Grand Canyon en hélicoptère.
Cette vue aérienne donne une perspective unique de l’immensité du canyon, de sa profondeur et des sublimes jeux d’ombre et de lumière sur ces parois.
Le vol dure environ 45 minutes, et vous disposerez en plus d’écouteurs pour entendre les commentaires du pilote sur les merveilles géologiques et l’histoire du Grand Canyon.
Vous devez réserver votre vol en hélicoptère en cliquant sur le bouton ci-dessous:
S’il n’y a plus de disponibilité , vous pouvez aussi réserver avec cette autre prestataire (cliquez ici!) , c’est exactement la même chose.
Passez une autre nuit près du Grand Canyon.
L’ entrée de tous les parcs nationaux des Etats-Unis est payante, soit environ 30 / 35$ par parc.
Pour économiser de l’argent, je vous recommande d’ acheter le « America the Beautiful Pass » , qui coûte 80 $ et vous donne un accès illimité à tous les parcs nationaux des États-Unis pendant un an . Si vous visitez 3 parcs pendant votre séjour, vous en aurez pour votre argent!
Le pass est valable pour tous les occupants d’un même véhicule .
Vous pouvez l’ acheter aux guichets situés à l’entrée des parcs ou au centre des visiteurs.
Jour 7 – Monument Valley
Le septième jour de votre itinéraire de 3 semaines à l’Ouest des USA , il est temps de découvrir les étonnantes mesas de Monument Valley .
Ce paysage a servi de toile de fond à d’innombrables films , publicités et émissions de télévision.
Il faut compter environ 3 heures de route entre Grand Canyon Village et le centre d’accueil de Monument Valley.
Située à la frontière entre l’Arizona et l’Utah, le site est géré par la Nation Navajo .
Voici quelques-unes des meilleures choses à voir:
- L’hôtel The View : Avant de visiter la vallée elle-même, commencez par l’hôtel The View. Comme son nom l’indique, il offre l’une des vues les plus époustouflantes sur Monument Valley. Même si vous n’y séjournez pas, la terrasse est ouverte aux visiteurs et c’est l’endroit idéal pour prendre des photos.
- John Ford’s Point : Nommé d’après le célèbre réalisateur qui y a tourné de nombreux western, ce point de vue offre une vue panoramique sur les buttes et les mesas de la vallée.
- Artist’s Point: Autre point de vue populaire, Artist’s Point offre des perspectives variées sur East et West Mittens et Merrick Butte.
- Three Sisters : Il s’agit d’un trio de formations rocheuses qui ressemblent à des nonnes, d’où leur nom.
- Ear of the Wind : une arche pittoresque, parfaite pour une séance photos. L’idéal est de s’y rendre le matin, lorsque la lumière du soleil passe directement à travers l’arche.
Pour explorer Monument Valley, deux possibilités s’offrent à vous:
1) Si vous avez un budget serré ou si vous préférez explorer à votre rythme, vous pouvez traverser Monument Valley en voiture en empruntant la Valley Drive, longue de 27 kilomètres.
Il s’agit d’un chemin de terre qui vous emmène vers les principaux points de vue et formations du parc. Il est recommandé d’avoir un SUV ou un 4×4, car la piste est un peu accidentée. Vérifiez toujours la météo avant de partir, car la route peut devenir difficile après la pluie.
Vous devrez également acheter un permis au Visitor Center pour parcourir la Valley Drive.
2) Une visite guidée est sans doute le meilleur moyen de découvrir Monument Valley.
Ces excursions sont conduites par des guides navajos qui vous permettront de mieux comprendre l’histoire, la géologie et la culture de la région.
Ils vous emmèneront non seulement dans les endroits les plus emblématiques , mais aussi dans des zones moins connues, interdites aux visiteurs ordinaires .
En optant pour un tour guidé, vous soutenez également la communauté navajo locale.
Vous devez réserver cette visite guidée à l’avance en cliquant ici:
Cette excursion est également disponible en fin d’après-midi pour profiter du coucher de soleil . Vous pouvez la réserver ici!
Passez la nuit dans les environs de Monument Valley.
- Wetherill Inn : Situé dans la ville de Kayenta. Chambre double à partir de 140€. Les plus: propreté, chambre spacieuse, bon petit déjeuner.
- Goulding’s Lodge : Situé à Monument Valley. Chambre double à partir de 190€. Les plus: vue sur Monument Valley, chambre confortable, bon restaurant, situation.
- Hampton Inn Kayenta Monument Valley : Situé à Kayenta. Chambre double à partir de 230€, petit déjeuner inclus. Les plus: piscine, cuisine typique Navajo, excellent petit déjeuner, calme.
Jour 8 – Antelope Canyon / Horseshoe Bend / Lake Powell
Aujourd’hui, vous découvrirez 3 autres sites célèbres : Antelope Canyon, Horseshoe Bend et le lac Powell.
Voilà encore une belle journée de visites à faire en 3 semaines dans l’Ouest Américain!
Situé sur les terres Navajo, à 1h30 de voiture de la ville de Kayenta, Antelope Canyon est un canyon composé de deux parties: Upper Antelope Canyon (également appelé « The Crack ») et Lower Antelope Canyon (connu sous le nom de « The Corkscrew »).
La façon dont la lumière du soleil danse à travers les fissures et les crevasses de ces canyons crée un spectacle envoûtant de couleurs et d’ombres, donnant lieu à de superbes photos.
Pour visiter Antelope Canyon , vous devez obligatoirement participer à une visite guidée ( à réserver en cliquant sur les boutons verts ci-dessous ).
Les guides navajos veillent non seulement à la sécurité des visiteurs, mais partagent également leurs histoires sur la formation du canyon et son importance dans leur culture.
- Upper Antelope Canyon : Cette section est célèbre pour ses faisceaux de lumière donnant une couleur orangée aux parois. Comme il s’agit d’un terrain plat, il est plus accessible à tous les visiteurs. C’est à mon avis le meilleur choix si vous n’en faites qu’un.
- Lower Antelope Canyon : Bien qu’il faille grimper un peu, l’effort est récompensé par d’incroyables formations rocheuses et moins de monde.
À seulement 15 minutes d’Antelope Canyon, Horseshoe Bend est le célèbre endroit où le fleuve Colorado prend un virage à 270 degrés .
La vue depuis le belvédère, situé à 1 000 pieds au-dessus du coude , est tout simplement époustouflante.
Prochaine et dernière étape de la journée: le lac Powell.
Réservoir artificiel sur le fleuve Colorado, il offre de nombreuses activités de loisirs comme la navigation de plaisance, la pêche ou simplement la détente sur ses rives :
- Vous pouvez louer un bateau ou participer à une excursion en kayak pour visiter certains des sites célèbres du lac, comme le Rainbow Bridge, le plus grand pont naturel du monde.
- Des zones de baignade désignées permettent d’échapper à la chaleur du désert.
Ce soir, vous resterez près du lac Powell. Reposez-vous bien et préparez-vous pour le prochain jour de votre road trip de 3 semaines dans l’Ouest américain!
Tous les hôtels que j’ai sélectionnés se trouvent dans la ville de Page, à proximité du lac Powell:
- Rodeway Inn at Lake Powell : Chambre double à partir de 100€, petit déjeuner inclus. Les plus: chambre spacieuse, literie propre et confortable. Le choix idéal si vous avez un budget limité.
- Baymont by Wyndham Page Lake Powell : Chambre double à partir de 100€, petit déjeuner inclus. Les plus: parking gratuit, bon petit déjeuner, piscine et jacuzzi.
- Days Inn & Suites by Wyndham Page Lake Powell : Chambre double à partir de 140€, petit déjeuner inclus. Les plus: bel espace extérieur avec piscine et jacuzzi, chambre avec coin salon et kitchenette, proche des bars et restaurants.
- Hôtel Best Western View of Lake Powell : Chambre double à partir de 160€, petit déjeuner inclus. Les plus: vue superbe depuis la terrasse, emplacement idéal, chambre confortable et spacieuse.
- Country Inn & Suites by Radisson, Page, AZ : Chambre double à partir de 170€, petit déjeuner inclus. Les plus: personnel sympathique, chambres modernes, piscine, jacuzzi, salle de sport. C’est la meilleure option pour un séjour plus haut de gamme!
Jour 9 – Bryce Canyon
Le neuvième jour, direction Bryce Canyon (à 2h40 de route du lac Powell) .
Connu pour ses centaines de cheminées de fées (également appelées « Hoodos »), ce parc national ne ressemble à aucun autre.
La myriade de points de vue accessibles par une route panoramique et de superbes sentiers en font une étape incontournable de tout road trip de trois semaines sur la côte ouest américaine .
Comme je l’ai évoqué plus haut, la particularité de Bryce Canyon ce sont les hoodoos – des piliers rocheux façonnés par des siècles d’érosion . Ces formations en forme de flèche varient en taille et en couleur, créant un impressionnant visuel.
La Bryce Canyon Scenic Drive , qui s’étend sur 29 kilomètres, offre certaines des meilleures vues panoramiques du parc national .
Je vous conseille de parcourir l’ensemble de la route pour admirer notamment:
- Bryce Point qui offre un panorama sur l’amphithéâtre de Bryce et ses nombreux hoodoos.
- Inspiration Point : Sur 3 niveaux, cet endroit permet d’admirer différentes perspectives sur l’amphithéâtre principal.
- Sunset Point : Comme son nom l’indique, c’est l’endroit idéal pour admirer le coucher de soleil sur le canyon.
Bryce Canyon possède également une variété de sentiers adaptés à différents niveaux.
Les 2 les plus populaires sont:
- Le Navajo Loop Trail + Queen’s Garden Trail : La combinaison de ces randonnées forme une boucle. Partant de Sunset Point, le Navajo Loop descend dans l’amphithéâtre, passant devant les Two Bridges et le Thor’s Hammer (« marteau de Thor »). En rejoignant le Queen’s Garden Trail, vous serpenterez dans le fond du canyon, jusqu’à une formation rocheuse qui ressemble à la Reine Victoria.
- Le Peek-A-Boo Loop : Ce sentier de 9 kilomètres offre une vue rapprochée des hoodoos et convient mieux aux randonneurs expérimentés. Commençant à Bryce Point, la boucle vous emmène plus profondément dans le parc.
Si vous n’avez pas envie de prendre votre voiture pour explorer le parc ou si vous souhaitez ajouter une activité ludique dans la journée, il existe plusieurs autres façons de découvrir Bryce Canyon :
- Navettes gratuites
- Une visite en minibus avec un guide local
- Excursion en quad
- Randonnée pédestre avec un guide
- Randonnée à cheval
- Tour guidé en E-bike
- Une promenade en charrette tirée par des chevaux.
Tous les hôtels sont situés à Bryce Canyon City, juste avant l’entrée du parc national.
- Bryce Canyon Pines : Chambre double à partir de 160€. Les plus: propreté, bon restaurant, piscine.
- Bryce View Lodge Partie du Ruby’s Inn Resort : Chambre double à partir de 185€, petit déjeuner inclus. Les plus: grand parking, calme, piscine couverte.
- Best Western PLUS Ruby’s Inn : Chambre double à partir de 200€, petit déjeuner inclus. Les plus: bon petit déjeuner et restaurant, grande piscine intérieure, chambre spacieuse et confortable.
- Best Western PLUS Bryce Canyon Grand Hotel : Chambre double à partir de 300€, petit déjeuner inclus. Les plus: personnel agréable, piscine chauffée, parking gratuit. Le meilleur choix pour un séjour plus haut de gamme!
Jour 10 – Parc national de Zion
Le parc national de Zion se trouve à 1h45 de route de Bryce Canyon.
Réputé pour ses falaises rouges, ses bassins émeraude et ses canyons étroits , Zion est un paradis pour les amateurs de plein air.
Vous allez voir, ses immenses falaises de grès aux tons rouges sont vraiment impressionnantes!
Vous pouvez entrer dans le parc national de Zion en voiture, mais certaines zones ne sont accessibles qu’avec la navette du parc (pendant les mois de forte affluence).
Voici ce que vous devez savoir:
- Avoir sa propre voiture permet une certaine flexibilité, en particulier pour les zones situées en dehors du canyon principal. Cependant, il peut être difficile de trouver un parking aux heures de pointe.
- Le service de navette gratuit de Zion n’est pas seulement écologique, il est aussi pratique. Les navettes s’arrêtent fréquemment aux principaux points de vue et aux points de départ des sentiers. De plus, vous n’aurez pas à vous soucier de trouver une place de parking. Si vous souhaitez emprunter des sentiers populaires comme Narrows ou Angel’s Landing, la navette est la meilleure solution.
Compte tenu de la popularité du parc, l’utilisation du système de navettes peut vous faire gagner beaucoup de temps.
A propos des sentiers de randonnées:
- The Narrows: L’une des randonnées les plus célèbres du parc vous fait traverser la Virgin River.
La randonnée qui permet de suivre le lit de la rivière peut durer quelques heures ou toute la journée . Assurez-vous d’avoir de bonnes chaussures car c’est rocailleux.
La fraîcheur de l’eau et les falaises imposantes de part et d’autre vous feront vivre une expérience unique.
- Angel’s Landing : A éviter si vous avez le vertige.
Si les premières sections sont assez simples, le dernier kilomètre vous oblige à marcher sur une crête étroite avec des dénivelés abrupts .
Cependant, vos efforts sont récompensés par une vue panoramique sur tout le canyon de Zion!
Le parc propose également plusieurs activités (cliquez sur les liens orange pour plus d’informations et pour réserver) :
- Excursion à cheval
- Excursion en jeep au coucher du soleil
- Observation des étoiles avec un guide
- Vol en hélicoptère
Tous les hôtels sont situés à Springdale, le meilleur endroit pour se loger à proximité de l’entrée du parc national.
- Zion Park Motel : Chambre double à partir de 130€. Les plus: parking gratuit, piscine chauffée, réfrigérateur et micro-ondes dans la chambre, la navette pour le parc s’arrête juste devant.
- La Quinta by Wyndham at Zion Park/Springdale : Chambre double à partir de 190€, petit déjeuner inclus. Les plus: beau quartier avec piscine, chambre propre et spacieuse, vue sur la montagne
- Holiday Inn Express Springdale – Zion National Park Area, un hôtel IHG : Chambre double à partir de 270€. Points forts: petit déjeuner copieux, belle piscine avec vue, très bon accueil. C’est mon hôtel préféré pour son excellent rapport qualité/prix dans la région.
- Best Western Plus Zion Canyon Inn & Suites : Chambre double à partir de 350€. Les plus: complexe bien entretenu et propre, petit déjeuner de qualité, belle piscine.
- SpringHill Suites by Marriott Springdale Zion National Park : Chambre double à partir de 400€, petit-déjeuner inclus. Points forts: magnifique hôtel décoré avec beaucoup de goût, belle chambre et grande salle de bain, cadre magnifique, excellent petit déjeuner. C’est le meilleur choix pour un séjour de luxe près du parc national de Zion!
Jour 11 – Las Vegas
La prochaine étape de votre voyage sur la côte ouest des États-Unis de 3 semaines est la célèbre ville de Las Vegas , nichée au cœur du désert du Nevada.
Il faut plus de 2h45 pour aller de Zion à Las Vegas, souvent surnommée « la capitale mondiale du divertissement » .
Même si vous n’aimez pas les jeux d’argent , vous trouverez de quoi vous divertir sur le Strip, qui est très animé.
C’est un tronçon de 6,5 km du boulevard de Las Vegas, bordé de méga complexes hôteliers, de casinos, de restaurants, de boutiques et de salles de spectacle .
Si c’est la première fois que vous venez à Vegas , voici l’itinéraire à suivre sur le Strip:
- Panneau « Welcome to Fabulous Las Vegas « : Commencez votre voyage à Vegas par une photo de ce panneau emblématique.
- New York New York : Faites l’expérience de New York à Vegas. Admirez la réplique de la Statue de la Liberté et pour les amateurs de sensations fortes, faites un tour sur le Big Apple Coaster .
- MGM Grand : L’un des plus grands hôtels du monde, le MGM Grand est reconnaissable à sa couleur vert émeraude caractéristique. À l’intérieur, vous trouverez une multitude de restaurants, de boutiques et de divertissements.
- Le Bellagio et son spectacle de fontaines : Incontournables, les fontaines du Bellagio offrent un spectacle aquatique envoûtant, chorégraphié en musique.
- Paris et la Tour Eiffel : Envie d’un voyage à Paris? Visitez la réplique de la tour Eiffel et profitez d’une vue panoramique sur la ville:
- Caesars Palace : Plongez dans l’opulence romaine au Caesars Palace. Promenez-vous dans ses vastes jardins, essayez le casino ou admirez ses décors somptueux.
- Le Venetian : Avec ses promenades en gondole et sa reconstitution des monuments de Venise , le Venetian vous transporte tout droit en Italie .
Si le Strip concentre toute l’attention, je vous recommande aussi d’aller découvrir le centre-ville de Las Vegas et notamment la Fremont Street Experience.
Ce quartier de cinq pâtés de maisons est célèbre pour sa verrière LED, ses concerts gratuits, ses artistes de rue et ses casinos historiques .
Il offre une ambiance différente et plus vintage que le Strip.
Passez une nuit à Las Vegas.
N’hésitez pas à lire mon article sur la ville pour en savoir plus sur les meilleurs endroits à visiter: Les 30 meilleures choses à faire à Las Vegas.
Lorsque le soleil se couche, Las Vegas prend vie. Voici quelques activités nocturnes à envisager :
- Essayez le Fly Linq Zipline Las Vegas (réservez ici!) .
- Montez à la plate-forme d’observation STRAT (réservez vos billets ici!) au coucher du soleil pour une vue imprenable sur la ville.
- Découvrez la ville depuis la grande roue (cliquez ici pour réserver!) .
- Assistez à un spectacle! Qu’il s’agisse d’un numéro de magie , d’un spectacle comique ou d’un show grandiose comme celui du Cirque du Soleil , Las Vegas offre certains des meilleurs spectacles au monde.
- Embarquez pour un tour en hélicoptère et survolez l’emblématique Strip de Las Vegas!
Il y a beaucoup d’hôtels à Las Vegas, et choisir le meilleur pour votre séjour peut être un peu compliqué.
Pour vous aider, j’ai sélectionné pour vous les meilleurs hôtels de Las Vegas en fonction de votre budget .
Comme toujours, pour obtenir les meilleurs prix, vous devez réserver votre hôtel le plus tôt possible*!
*Petite précision: à Las Vegas, les prix peuvent exploser pendant les week-ends ou s’il y a un événement spécial pendant un jour de la semaine. Par exemple, vous pouvez passer une nuit au Caesars Palace pour 140 € et le lendemain, ce sera 1 600 €.
Veuillez noter que les prix « commencent à partir de », ils peuvent varier considérablement (et je n’ai rien à voir avec cela 😅).
Dans tous les cas, je peux toujours vous aider à trouver un hôtel dans votre budget si vous me le demandez dans les commentaires.
Voici ma sélection des meilleurs hôtels où séjourner sur le Strip:
- Excalibur: Avec sa structure en forme de château, il est très apprécié des familles et propose des tarifs abordables à partir de 70€ par nuit. Les plus: lits confortables, taille des chambres, prix. Un excellent choix où dormir pas cher sur le Strip de Las Vegas!
- Luxor: Avez-vous déjà rêvé de dormir dans une pyramide? Eh bien, à Las Vegas, c’est possible! Chambre double à partir de 80 €. Les plus: personnel serviable, grande chambre, connexion avec les hôtels Excalibur et Mandalay.
- Caesars Palace Hotel & Casino: Ce célèbre hôtel 5 étoiles situé sur le Strip propose des chambres à partir de 140 €. Les plus: son architecture, ses belles piscines, ses chambres agréables et propres.
- Treasure Island Hotel & Casino: Chambre double à partir de 170€. Les plus: chambre spacieuse, réfrigérateur dans la chambre, excellente situation sur le Strip, enregistrement automatique pour ne pas avoir à attendre, parking privé.
- Paris Las Vegas Hotel & Casino: Hôtel situé en face de la Tour Eiffel. Chambre double à partir de 225€. Les plus: bons restaurants, décoration des chambres et de l’hôtel, très confortable.
- Las Vegas Hilton at Resorts World : Chambre double à partir de 290€. Les plus: la chambre et les installations sont toutes neuves, la piscine est superbe, le lit est très confortable, l’hôtel est très propre. C’est ma recommandation pour un séjour haut de gamme à Las Vegas!
- Bellagio: Impossible de ne pas mentionner le Bellagio dans ma sélection des plus beaux hôtels de Las Vegas! L’hôtel propose des chambres somptueuses à partir de 480 €. Les plus: très luxueux, situation parfaite pour explorer le Strip, vue sur la fontaine. C’est ma recommandation pour un séjour de luxe à Las Vegas!
Voici ma sélection des meilleurs hôtels pour séjourner à Downtown Las Vegas / Fremont Street:
- The D Las Vegas: Chambre double à partir de 75€. Les plus: le prix, le personnel sympathique, la propreté, le parking gratuit.
- Downtown Grand Hotel & Casino: Chambre double agréable et propre à partir de 85€. Les plus: terrasse de la piscine, lit confortable, bonne situation, grande chambre.
- Golden Nugget Hotel & Casino Las Vegas: Chambre double à partir de 110€. Les plus: parking gratuit, grande chambre.
- Circa Resort & Casino – Adultes seulement: Chambre double à partir de 180€. Les plus: bar sur le toit, piscine, neuf et moderne.
Jour 12 – Vallée de la mort (Death Valley)
Aujourd’hui, vous allez découvrir l’un des paysages les plus populaires des États-Unis: la Vallée de la Mort .
Comptez environ 2 heures et 15 minutes de route depuis Las Vegas .
Souvent appelée « l’endroit le plus chaud de la Terre », la Vallée de la Mort détient le record de la température atmosphérique la plus élevée jamais enregistrée sur Terre , soit 134°F (56,7°C).
La Vallée de la Mort est également réputée pour ses paysages, qui vont des pics montagneux imposants aux vastes étendues de sel, en passant par les dunes de sable et les formations rocheuses uniques .
Pour votre visite, je vous conseille d’emprunter la Badwater Road , une route panoramique qui passe par les sites les plus emblématiques de la Vallée de la Mort .
Voici les arrêts incontournables:
- Badwater Basin : C’est le point le plus bas d’Amérique du Nord, à 86 mètres sous le niveau de la mer. Les salines qui s’y trouvent confèrent à la zone un caractère surréaliste.
- Dante’s View : Pour une vue panoramique de la vallée, en particulier au lever ou au coucher du soleil, Dante’s View qui se trouve à 1 669 mètres d’altitude est l’endroit idéal.
- Devil’s Golf Course (« Terrain de golf du diable ») : Cette vaste étendue de salines déchiquetées doit son nom au fait que « seul le diable pourrait jouer au golf sur une telle surface ».
- Artist’s Palette : Un endroit où les minéraux ont coloré les roches dans des teintes de rose, de vert et de violet.
- Golden Canyon : Lieu de randonnée populaire, ce canyon offre des sentiers qui mènent à The Red Cathedral et à Gower Gulch, avec de magnifiques panoramas tout au long du parcours.
Lorsque vous empruntez la Badwater Road, n’oubliez pas d’emporter beaucoup d’eau, de faire fonctionner la climatisation de votre voiture et d’éviter de faire des randonnées pendant les heures de pointe de l’après-midi.
- El Portal Motel : Situé à Beatty. Chambre double à partir de 90€. Les plus: parking gratuit, piscine extérieure, propreté.
- The Ranch At Death Valley : Situé à Furnace Creek. Chambre double à partir de 150€. Les plus: confortable, belle piscine et espace extérieur, emplacement idéal.
- The Inn at Death Valley : Situé dans la Vallée de la Mort. Chambre double à partir de 320€. Les plus: le jardin, le cadre, la piscine, la mise à disposition de buggys pour se déplacer. Certainement le meilleur hôtel de la région!
Jour 13 – Mammoth Lakes
Depuis la Vallée de la Mort, comptez 4 heures de route pour vous rendre à Mammoth Lakes .
Niché dans la Sierra orientale de Californie , ce havre alpin attire les voyageurs grâce à ses magnifiques lacs, ses montagnes et ses forêts denses.
Connu principalement pour ses stations de ski de classe mondiale en hiver, Mammoth Lakes se transforme en un paradis pour les amoureux de la nature et les amateurs d’activités de plein air pendant les mois les plus chauds.
Voici ce à quoi vous pouvez vous attendre:
- Des lacs cristallins: Comme son nom l’indique, la région compte de nombreux lacs. Je vous conseille d’aller voir Twin Lakes, Lake Mary, Lake George et Horseshoe Lake, chacun offrant des vues uniques et des activités de loisirs telles que la pêche, le kayak et le paddleboard.
- Des routes panoramiques : La route menant au Minaret Summit offre des vues panoramiques sur la chaîne de montagnes Ritter Range, tandis que la June Lake Loop permet d’apercevoir des prairies luxuriantes, des tremblaies et de magnifiques lacs alpins.
- Sentiers de randonnée : la région de Mammoth Lakes est parsemée de sentiers de randonnée allant de la promenade facile à la randonnée difficile. Les sentiers tels que Mammoth Crest, Crystal Lake et le sentier menant aux Rainbow Falls sont fortement recommandés.
- Sources d’eau chaude : Après une journée d’exploration, vous pouvez vous détendre dans l’une des sources d’eau chaude naturelles des environs. Wild Willy’s Hot Springs et Hot Creek Geothermal Area sont parmi les plus appréciées.
La ville de Mammoth Lakes elle-même a son propre charme.
Avec ses restaurants, ses boutiques et son atmosphère chaleureuse, c’est l’endroit idéal pour se détendre avant la prochaine étape de vos vacances sur la côte ouest des États-Unis de 3 semaines.
- Alpenhof Lodge : Chambre double à partir de 145€. Les plus: proche des lacs et du centre ville, calme, très confortable. Si vous avez un budget limité, cet hôtel est le meilleur choix!
- Cinnamon Bear Inn : Chambre double à partir de 170€, petit déjeuner inclus. Points forts: accueil très chaleureux, bon petit déjeuner.
- Empeiria High Sierra Hotel : Chambre double à partir de 190€. Les plus: moderne, agréable, très propre, laverie et piscine.
- Juniper Springs Resort : Appartement pour 6 personnes à partir de 250€. Les plus: vraie cuisine bien équipée pour cuisiner, spacieux, personnel sympathique, barbecue.
- The Village Lodge : Studios et appartements à partir de 260€. Points forts: équipements, piscine, Netflix, taille des logements, terrasse avec vue, parking gratuit. Parfait pour un séjour de luxe!
Jour 14 – Yosemite
Depuis Mammoth Lakes, il vous faudra environ 2h30 pour rejoindre les Yosemite .
Bien qu’il soit impossible de couvrir tout le parc national en une journée, voici comment profiter au maximum de votre temps:
- La Vallée de Yosemite: au cœur du parc, ce canyon abrite certains des sites les plus célèbres de Yosemite .
Vous pouvez commencer votre journée en visitant Tunnel View, qui offre une vue panoramique sur El Capitan, Bridalveil Fall et le lointain Half Dome .
- Les chutes d’eau
Le parc national de Yosemite abrite certaines des plus hautes chutes d’eau d’Amérique du Nord .
Ne manquez pas les Yosemite Falls, les plus hautes de toutes, qui tombent en cascade d’une hauteur de 739 mètres.
Les chutes Bridalveil et Vernal valent également le coup d’œil. Les chutes d’eau sont encore plus impressionnantes au printemps, car c’est à ce moment-là que le débit d’eau est le plus fort.
- Glacier Point
Pour bénéficier d’une vue incomparable sur les Yosemite , admirer la vaste étendue du parc, avec Half Dome se dressant fièrement au centre, direction Glacier Point* .
*Remarque: la route menant à Glacier Point est généralement ouverte de fin mai à novembre, en fonction des conditions d’enneigement.
- Mariposa Grove of Giant Sequoias (bosquet de séquoias géants) qui abrite plus de 500 séquoias géants.
Marcher au milieu de ces arbres séculaires, dont certains ont plus de 3 000 ans , vous fera vous sentir tout petit!
Compte tenu de l’immensité de Yosemite, vous pouvez soit explorer le parc avec votre propre véhicule, soit opter pour le service de navette . C’est un excellent choix car il réduit la circulation à l’intérieur du parc et est respectueux de l’environnement.
N’oubliez pas non plus que certaines zones de Yosemite nécessitent des réservations à la journée en avance, alors soyez prévoyant et n’oubliez pas de consulter le site web officiel .
Je vous recommande de terminer votre journée en admirant le coucher de soleil à Valley View.
- Yosemite View Lodge : Chambre double à partir de 300€. Points forts: belle vue, calme, 4 piscines, chambre avec kitchenette.
Jour 15 – De Yosemite à San Francisco
Le 15ème jour de votre road trip sur la côte ouest de l’Amérique en 3 semaines vous conduit à San Francisco.
Mais avant d’y arriver, je vous conseille de faire quelques stops.
À l’approche de San Francisco, faites un léger détour pour visiter le Muir Woods National Monument. Abritant d’ imposants séquoias, dont certains sont debout depuis plus de 800 ans, cette forêt est idéale pour une promenade.
Vous pouvez explorer le sentier principal, facilement accessible.
Si le temps le permet, vous pouvez aussi vous aventurer sur le Dipsea Trail ou le Ben Johnson Trail pour des randonnées plus longues.
Veuillez noter qu’il est obligatoire de réserver une place de parking sur le site officiel avant d’arriver.
Rendez-vous ensuite dans la ville côtière de Sausalito.
Perchée à l’ extrémité nord du Golden Gate Bridge , c’est un délicieux mélange d’ ambiance méditerranéenne et de charme californien .
Promenez-vous le long du front de mer , parsemé de boutiques uniques, de galeries d’art et de restaurants de fruits de mer . Les maisons flottantes , typiques de Sausalito, valent également le coup d’œil!
Après ça, pour une vue panoramique du Golden Gate Bridge , de la baie, d’Angel Island et de San Francisco en arrière-plan, rendez-vous à Vista Point et au point de vue de Battery Spencer .
Et comme vous ne pouvez pas aller à San Francisco sans traverser l’emblématique Golden Gate Bridge, c’est ce que je vous propose de faire!
Ce pont suspendu de style art déco est bien plus qu’une simple voie de circulation: le symbole de San Francisco offre des vues incomparables sur la baie, l’île d’Alcatraz et la ligne d’horizon de la ville.
Après ces haltes tout au long de la journée, San Francisco vous attend!
Il y a beaucoup d’hôtels à San Francisco, et choisir le meilleur pour votre séjour peut être un peu compliqué.
Pour vous aider, j’ai sélectionné pour vous les meilleurs hôtels de San Francisco, en fonction de votre budget .
Comme toujours, pour obtenir les meilleurs prix, il est préférable de réserver votre hôtel le plus tôt possible!
- HI San Francisco Downtown Hostel: Auberge de jeunesse située à Union Square. Lits en dortoirs à partir de 50 €. Les plus: emplacement, accueil chaleureux, atmosphère conviviale. Un excellent choix pour un hébergement pas cher à San Francisco!
- Grant Hotel: Situé à 5 minutes à pied de Union Square. Les chambres sont décorées dans un style un peu vieillot mais sont spacieuses et propres, à partir de 105 € par nuit. Les plus: emplacement, café et biscuits gratuits, personnel sympathique.
- Greenwich Inn: Situé entre Presidio Park et Fisherman’s Wharf. Chambre double à partir de 150 € par nuit. Les plus: parking gratuit, accueil chaleureux, chambre spacieuse, nombreux restaurants dans le quartier.
- Handlery Union Square Hotel: Situé à Union Square. Chambre double très spacieuse et confortable avec de grandes fenêtres à partir de 210 €. Les plus: piscine extérieure, idéal pour visiter San Francisco, lits confortables.
- Riu Plaza Fisherman’s Wharf: Situé dans le quartier de Fisherman’s Wharf. Chambre double moderne et confortable à partir de 270 €, petit déjeuner inclus. Les plus: piscine extérieure, emplacement, bon petit déjeuner, personnel très serviable.
- Hôtel Nikko San Francisco: Situé à Union Square, cet hôtel 5 étoiles propose des chambres décorées avec goût à partir de 500 €. Les plus: piscine intérieure, spa, personnel attentif, design, service de voiturier.
Voici les meilleures choses à faire lors de votre première journée à San Francisco :
1) Le Presidio et les points de vue sur le Golden Gate
Commencez votre journée par le Presidio, un ancien poste militaire devenu parc national. Vous y trouverez de nombreux belvédères offrant une vue spectaculaire sur le Golden Gate Bridge, notamment depuis Fort Point, Golden Gate Overlook ou Crissy Field .
2) Walt Disney family museum
Niché dans le Presidio, ce musée est une visite incontournable pour les fans de Disney.
Promenez-vous dans les galeries remplies de dessins et de bandes dessinées qui retracent la vie et les innovations de Walt Disney. La maquette miniature de Disneyland est particulièrement intéressante.
3) Palais des Beaux-Arts: À quelques minutes en voiture du Presidio, le Palace of Fine Arts, avec son architecture gréco-romaine, est l’endroit idéal pour prendre quelques belles photos.
4) Alcatraz ou croisière dans la baie de San Francisco
Rendez-vous au Pier 33 et embarquez sur le ferry vers la célèbre île d’Alcatraz .
Pour visiter Alcatraz, vous devez réserver vos billets à l’avance en cliquant sur le bouton vert ci-dessous:
Si les prisons ne vous intéressent pas, optez plutôt pour une croisière dans la baie , d’où vous pourrez admirer la ville, le Golden Gate et les îles environnantes:
5) Fisherman’s Wharf + lions de mer au Pier 39
Fisherman ‘s Wharf est un quartier animé qui regorge de restaurants de fruits de mer, de boutiques excentriques et d’artistes de rue . C’est l’endroit idéal pour déjeuner.
N’oubliez pas de vous rendre au Pier 39 pour assister aux pitreries des lions de mer qui y ont élu domicile .
6) Lombard Street
Connue comme la rue la plus tortueuse du monde, cette colline escarpée avec huit virages en épingle à cheveux est à la fois un défi pour les automobilistes et un lieu de prédilection pour les touristes.
Que vous la parcouriez en voiture ou que vous l’observiez à pied, cette rue, bordée des maisons classiques de San Francisco, vaut le détour.
7) Tour Coit: Pour une vue panoramique de San Francisco, rendez-vous à la Coit Tower sur Telegraph Hill. Les fresques à l’intérieur de la tour, peintes pendant la Grande Dépression, ajoutent une touche d’histoire à votre visite.
8) Le quartier chinois: Plongez dans la riche culture et l’histoire du plus ancien et de l’un des plus grands quartiers chinois d’Amérique du Nord .
9) Ferry Building Marketplace: Terminez votre journée dans ce bâtiment historique transformé en marché gastronomique. Avec ses boutiques artisanales et ses cafés, c’est l’endroit idéal pour manger un morceau et se détendre au bord de la baie.
Passez une deuxième nuit à San Francisco.
Vous trouverez tous les détails sur les meilleures choses à faire à San Francisco dans mon article dédié: Les 27 meilleures choses à faire à San Francisco.
Pour visiter San Francisco en économisant de l’argent , je vous conseille d’acheter le pass San Francisco All-inclusive de Go City .
Il est valable pour 1, 2, 3, 4 ou 5 jours et donne accès à plus de 30 attractions touristiques .
Voici quelques-unes des activités incluses:
- Croisière dans la baie de San Francisco
- Aquarium de la baie
- Visite à pied de Fisherman’s Wharf
- Entrée dans tous les musées
- Visite à pied de Chinatown
- Visite du quartier de Mission.
Pour plus d’informations sur ce pass et les activités incluses, cliquez sur le bouton ci-dessous:
Si vous avez eu un aperçu des meilleurs endroits à visiter à San Francisco hier, il est maintenant temps d’ explorer les plus beaux quartiers de la ville.
Commencez par le parc du Golden Gate.
Promenez-vous le long des allées tranquilles, détendez-vous au bord des lacs ou visitez le pittoresque jardin de thé japonais .
Pour ceux qui ont un penchant pour les arts et les sciences, vous avez le choix entre:
- De Young Museum : Ce musée des beaux-arts abrite une collection allant de l’art américain aux objets africains et océaniques.
- Académie des sciences de Californie : Un musée d’histoire naturelle, un aquarium et un planétarium réunis en un seul lieu, la visite idéale pour les esprits curieux ou si vous voyagez avec des enfants.
Dirigez-vous ensuite vers le quartier de Haight Ashbury. Autrefois au cœur de la contre-culture hippie des années 1960 , c’est aujourd’hui un quartier rempli de magasins vintage, de boutiques excentriques et d’une riche histoire musicale.
Non loin de là, vous trouverez les Painted Ladies.
Ces maisons victoriennes et édouardiennes , peintes de multiples couleurs, sont un endroit emblématique. Vous aurez une vue imprenable sur les Painted Ladies depuis Alamo Square .
Ensuite, je vous recommande 2 autres quartiers où vous promener à San Francisco :
- Mission District: Foyer de la culture hispanique à San Francisco, c’est l’endroit où déguster d’authentiques tacos et burritos. Il abrite également de nombreuses peintures murales, qui illustrent l’histoire et la diversité culturelle du quartier.
- Le quartier de Castro: Connu comme le quartier gay, le Castro déborde d’histoire. Le Castro Theatre, emblème de la ville, accueille souvent des projections de films classiques ou des spectacles de drag queens.
Et si vous aimez l’art moderne, vous devriez visiter le San Francisco Museum of Modern Art.
À l’approche de la tombée de la nuit, rendez-vous à Union Square.
C’est le principal centre de shopping, de restauration et de divertissement de la ville. Que vous souhaitiez acheter des marques haut de gamme, dîner dans un bistrot local ou simplement regarder le monde passer, Union Square est l’endroit idéal.
Passez une troisième nuit à San Francisco.
Jour 18 – Monterey et Carmel by the sea
Aujourd’hui, quittez San Francisco en direction du sud pour découvrir la côte pacifique .
Sur la route de San Francisco à Monterey, vous pourrez faire quelques arrêts à:
- Half Moon Bay: Cette ville pittoresque est connue pour ses plages de sable et ses restaurants. C’est l’endroit idéal pour faire une petite pause et prendre son café du matin!
- Pescadero: vous pouvez visiter le phare de Pigeon Point et peut-être apercevoir des phoques qui se prélassent.
- Santa Cruz: Avec sa promenade emblématique et sa culture surf prononcée, c’est une étape incontournable pour les amateurs de plage.
À votre arrivée à Monterey, vous pourrez visiter l’aquarium de la baie de Monterey .
Ensuite, promenez-vous sur Cannery Row. Autrefois centre des usines d’emballage de sardines, c’est aujourd’hui une rue animée au bord de l’eau , avec des boutiques, des restaurants et des bâtiments historiques .
Passez également par le quai des pêcheurs (Fisherman’s Wharf ). Vous pourrez y déguster des fruits de mer, acheter des souvenirs ou partir à la découverte des baleines .
La baie de Monterey est en effet célèbre pour abriter de nombreuses espèces de baleines . Quelle que soit la période de l’année , vous êtes assuré de les voir!
L’excursion en bateau est également commentée par un biologiste qui vous en apprendra plus sur ces extraordinaires mammifères marins.
Réservez votre croisière d’observation des baleines à Monterey en cliquant ici:
À quelques minutes en voiture de Monterey, Carmel by the Sea offre une ambiance différente.
Avec ses jolis cottages et ses galeries d’art, elle possède un charme auquel il est difficile de résister. Voici quelques activités à faire:
- La plage de Carmel: Connue pour son sable blanc et ses cyprès, c’est un endroit idyllique pour une promenade tranquille.
- Centre-ville de Carmel: Flânez dans les rues pavées, visitez les boutiques et profitez de l’aura artistique de la ville. Si vous êtes amateur d’art, de nombreuses galeries exposent les talents locaux.
- Mission de Carmel: Mission espagnole historique fondée en 1770, elle témoigne des débuts de l’histoire de la Californie.
- Arbor Inn Monterey: Chambre double à partir de 110€. Les plus: propreté, emplacement, tranquillité.
- Casa Munras Garden Hotel & Spa: Chambre double à partir de 180€. Points forts: piscine, accueil chaleureux, lits confortables.
- Svendsgaard’s Inn: Chambre double à partir de 200 €. Les plus: parking gratuit, proximité de la mer, calme.
- Carmel Bay View Inn: Chambre double à partir de 240 €. Points forts: chambre avec vue sur la mer, parking gratuit, spacieux, proche des magasins, des restaurants et de la plage.
- Carmel Beach Hotel: Chambre double à partir de 440 €, petit déjeuner inclus. Les plus: en bord de mer, lit très confortable, personnel très sympathique.
Jour 19 – Découvrez la côte californienne sur la Highway 1
Poursuivez votre itinéraire de 20-21 jours dans l’Ouest des États-Unis .
Aujourd’hui, vous parcourez l’ une des routes les plus pittoresques des États-Unis: la Highway 1 .
Ce tronçon , qui va de Carmel à Pismo Beach , vous offre des vues magnifiques sur l’océan et de nombreux arrêts .
Avec l’océan Pacifique d’un côté et la côte californienne accidentée de l’autre, la Highway 1 est la route idéale pour un road trip aux USA!
Sur la route, vous ne devez pas manquer:
- Big Sur avec le Bixby Creek Bridge , symbole de la côte californienne, et le Pfeiffer Big Sur State Park, où vous pourrez vous promener parmi les séquoias et même voir une ou deux chutes d’eau.
- San Simeon, où vous pourrez visiter le Hearst Castle et vous rendre à Elephant Seal Vista Point pour assister au spectacle des éléphants de mer dans leur habitat.
- Cambria, une ville côtière pittoresque
- Harmony: cette petite ville possède une riche histoire de production laitière. Vous pouvez visiter Harmony Glassworks pour observer les méthodes de soufflage du verre ou Harmony Pottery pour trouver de magnifiques produits artisanaux.
- Harmony Cellars: Un peu à l’extérieur de la ville, vous pourrez y déguster du vin en profitant de la vue sur la campagne vallonnée.
- Morro Bay et Morro Rock: Cet imposant bouchon volcanique est la pièce maîtresse de Morro Bay et offre une toile de fond parfaite pour les photos.
- San Luis Obispo: Souvent considérée comme la ville la plus heureuse d’Amérique, vous devriez flâner dans son centre-ville et visiter la mission historique de San Luis Obispo.
La ville de Pismo Beach est votre destination finale pour la journée. Elle est connue pour ses grandes plages de sable .
- Edgewater Inn and Suites: Chambre double à partir de 140 €. Points forts: au bord de l’océan, piscine chauffée, proche des commerces.
- The Grove at Pismo Beach: Chambre double à partir de 150 €. Les plus: propre, parfait pour une nuitée.
- Cottage Inn by the Sea: Chambre double à partir de 260 €. Points forts: piscine extérieure chauffée, vue magnifique, situation au bord de l’eau.
- SeaCrest Oceanfront Hotel: Chambre double à partir de 320 €, petit-déjeuner inclus. Les plus: le design de l’hôtel, la vue sur la plage et l’océan, le bon petit déjeuner, les chambres élégantes.
- Inn at the Cove: Chambre double à partir de 350 €, petit-déjeuner inclus. Les plus: belles chambres modernes et spacieuses avec une superbe vue sur la mer, jacuzzi et piscine chauffée.
Aujourd’hui, vous continuez sur l’autoroute 1 en direction de Los Angeles.
En chemin, je vous suggère de vous arrêter pour visiter le village danois de Solvang .
En vous promenant dans Solvang, vous découvrirez des moulins à vent et des bâtiments danois traditionnels. C’est assurément très différent de tout ce que vous avez pu voir lors de votre road trip en Californie jusqu’à présent!
Après votre visite, reprenez votre voiture et dirigez-vous vers Santa Barbara.
L’endroit principal à visiter est State Street. Bordée de boutiques, de restaurants et de galeries , c’est le cœur de la ville.
Vous pouvez également visiter le palais de justice de Santa Barbara , qui offre une vue panoramique depuis sa tour de l’horloge, et la mission de Santa Barbara , qui vous donnera un aperçu du passé colonial de la Californie.
Depuis Santa Barbara, il vous faudra 1h30 en voiture pour rejoindre Malibu.
Il y a deux plages célèbres à Malibu:
- Zuma Beach: Connue pour ses grandes étendues de sable, Zuma est idéale pour prendre un bain de soleil, faire du surf ou simplement profiter de la vue sur l’océan.
- Plage El Matador: cette plage est réputée pour ses grottes marines et ses formations rocheuses.
Rejoignez Los Angeles pour la dernière nuit de votre séjour de 3 semaines dans l’Ouest américain.
Et voilà, vous avez visiter le meilleur de l’Ouest américain en 3 semaines!
Rendez-vous à l’aéroport de Los Angeles pour prendre votre vol retour.
Si vous ne disposez que de 20 jours pour visiter la côte ouest , vous devriez retirer une journée à San Francisco ou à Los Angeles.
Au contraire, si vous disposez de 22 jours pour votre road trip sur la côte ouest, vous pouvez ajouter une journée dans l’un des parcs nationaux , selon vos préférences.
Maintenant que vous avez une idée de ce que vous pouvez faire dans l’Ouest des Etats-Unis en 3 semaines, je vous recommande également de faire une demande de devis gratuit à une agence de voyage locale.
Grâce à notre partenaire Evaneos, cela peut se faire en moins de 5 minutes ! C’est gratuit, sans engagement et un professionnel du tourisme vous concoctera un séjour inoubliable!
Vous pouvez également passer par Authentik USA , une agence basée à Las Vegas qui propose de nombreux itinéraires dans tous les USA.
Vous pourrez choisir votre road trip en ligne et le planifier de A à Z en cochant:
- La durée de votre itinéraire: de 1 à 4 semaines
- La région: Ouest Américain, Est Américain ou Floride et Louisiane
- Votre type de road trip préféré: en voiture, en camping-car, famille, luxe…
Le fonctionnement est super simple et le site très pratique: à vous de choisir en fonction de votre budget ce que vous souhaitez faire et votre catégorie d’hôtels! Tout peut se modifier directement en ligne!
Par exemple, si vous voulez rajouter une excursion en 4*4 à Monument Valley , vous savez que ça vous coûtera 172€ pour 2; si vous voulez une catégorie d’hôtel supérieure, ce sera +60€ par nuit et ainsi de suite.
Pour accéder à la liste complète des itinéraires proposés par Authentik USA, vous avez juste à cliquer sur le bouton ci-dessous:
Conseils avant de commencer votre road trip sur la côte ouest des États-Unis
Voici quelques conseils à prendre en compte avant de partir en road trip aux États-Unis .
Si vous ne vivez pas aux États-Unis, c’est obligatoire. Vous ne pouvez pas entrer aux États-Unis sans cette autorisation.
- De quoi s’agit-il? Il s’agit d’un système de demande en ligne mis en place par le gouvernement américain pour présélectionner les voyageurs en provenance des pays participant au programme d’exemption de visa (VWP).
- Avant de vous inscrire: Assurez-vous que votre pays est membre du programme d’exemption de visa.
- Durée de validité: Le visa est généralement valable deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport du voyageur.
Demandez votre ESTA au moins 72 heures avant votre voyage.
Bien entendu, n’utilisez que le site officiel pour éviter les escroqueries .
- Pourquoi est-ce important? Les soins médicaux aux États-Unis sont extrêmement coûteux. L’assurance est le seul moyen d’éviter les factures médicales inattendues et d’autres mésaventures liées au voyage.
- Couverture: Les assurances de base couvrent les urgences médicales, et les assurances plus chères couvrent également les annulations de voyage et les pertes de bagages.
Pour ma part, j’opte toujours pour ACS: ce n’est pas très cher et ils sont très fiables. Vous pouvez voir les tarifs et acheter votre assurance voyage en cliquant ici.
J’en ai déjà parlé au début de cet article mais un petit rappel ne fait pas de mal. Voici les choses importantes à savoir pour conduire aux Etats Unis:
- Permis de conduire international (PCI): Si votre permis de conduire n’est pas en anglais, et si vous envisagez de louer une voiture, il est conseillé d’obtenir un permis de conduire international de votre pays d’origine.
- Les voitures américaines sont généralement automatiques . Apprenez à connaître les fonctions et les commandes de base avant de prendre la route.
- Tenez-vous au courant: Téléchargez des applications de navigation telles que Google Maps ou Waze pour obtenir des informations sur le trafic en temps réel. C’est super pratique!
Pour vous aider à mieux visualiser votre itinéraire, j’ai créé une carte des meilleurs endroits à visiter pendant vos 3 semaines aux États-Unis.
Vous pouvez afficher la légende de la carte en cliquant sur le bouton avec une petite flèche situé dans le coin supérieur gauche.
N’hésitez pas à me poser vos questions si vous avez besoin d’aide pour planifier votre itinéraire de 3 semaines aux Etats-Unis!
Vous partez aux USA? A lire également
Découvrez tous nos articles sur les USA : tous les articles de Voyage Tips sur les États Unis sont répertoriés ici.
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Vous utilisez Pinterest? Voici l’image à pinner!
Créateur du blog Voyage Tips, amoureux de voyages et de photographie. Je vous donne tous mes meilleurs conseils pour planifier votre prochain séjour.
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Discussion 2 commentaires.
Bonjour Vincent, Concernant la location de voiture, connaissez-vous l’agence « enterprise rent-a-car » qu’on peut retrouver sur le comparateur de booking. Je vous remercie 🙂
Bonjour Valentine,
Oui je connais l’agence « enterprise rent a car ». Elle a plutôt bonne réputation et j’ai vérifié sur Booking, pour l’agence située à l’aéroport de Los Angeles, ce sont les mieux notés.
Profitez-bien de votre voyage de 3 semaines dans l’Ouest Américain!
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ORGANISER SON ROAD TRIP DANS L'OUEST AMERICAIN
Nous avons parcouru plus de 6000 km dans l'ouest américain, de la californie à l'arizona en passant par le nevada. découvrez notre itinéraire de 3 semaines dans l'ouest à la découverte des plus beaux parcs nationaux et des villes les plus emblématiques des etats-unis. je partage dans ce blog mes conseils et mon expérience pour vous aider à organiser votre road trip: les infos utiles sur chaque parc, les motels et campings ou encore les étapes à ne pas rater. retrouvez également quelques conseils pour conduire aux etats-unis, pour bien manger aux usa ou encore le budget nécessaire pour un road trip de 3 semaines..
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Road trip Ouest américain : 3 semaines dans le Far West, hors des sentiers battus
On holidays again » USA » Road trip Ouest américain
Un road trip dans l’Ouest américain , c’est un peu l’endroit rêvé où aller pour visiter les Etats-Unis pour tous les fans de grands espaces et de paysages spectaculaires ! Après notre road trip en Californie du Sud et notre autre voyage sur la côte Nord-Ouest des USA, il nous manquait l’intérieur des terres, le vrai Far West ! Mais la patience paye, car ce voyage dans l’Ouest américain s’est avéré phénoménal tant par les paysages découverts que par l’expérience vécue. Nous avions un objectif pour ces 3 semaines en Utah et Nevada : prendre notre temps et profiter ! Cela nous a menés à découvrir autant des parcs nationaux mythiques tels que Bryce Canyon, que des lieux hors des sentiers battus. Itinéraire, points forts, lieux incontournables et logement, on te dit tout.
Road trip Ouest américain : un itinéraire atypique
Comme tu pourras le constater, notre voyage est un vrai road trip dans l’Ouest américain, mais avec un itinéraire qui reste atypique. Nous avons visité des endroits mythiques tels que les parcs nationaux de Zion, Bryce Canyon, Arches , etc., mais nous avons privilégié le calme et le fait de prendre notre temps. Vu la richesse des paysages de l’Utah, on savait que ça allait très compliqué de rassembler dans le même voyage tous les lieux « à faire » lors d’un road trip dans l’Ouest américain « classique ». Bye Bye la célèbre Route 66 ?
Comment ce voyage dans l’Ouest américain s’est-il construit ? Comme beaucoup de nos road trips , c’est parti d’une rencontre, qui a généré une bombe à fragmentations d’idées (oui, en fait on est comme ça sous nos airs sérieux… ;o) ).
Suite à une conversation avec une personne de Travel Nevada, nous avions un petit rêve en tête : la fameuse route 50 dans le Nord du Nevada. Il s’agit de la route la plus solitaire d’Amérique (« Loneliest road in USA »). Ensuite, l’émission de Top Gear UK a également compliqué les choses… Un épisode était tourné où ils étaient dans la région de Moab, ainsi que vers Salt Lake City à Bonneville Salt Flats, un désert de sel au Grand Lac Salé. Immédiatement, Pierre a voulu qu’on aille à ces endroits (et à juste titre). Rapidement, on a compris que si on voulait tout « caser » dans notre voyage, ce n’était pas 3 semaines qu’il nous fallait, mais 1,5 mois !
En résumé, on a voulu visiter des lieux hors des sentiers battus, ainsi que les parcs nationaux de l’Utah , tout en conservant notre seul mot d’ordre: savourer. Avoir « une liste d’endroits à faire » juste pour les cocher, pas questions ! Voici comment est né cet itinéraire de road trip dans l’Ouest américain hors des sentiers battus.
Quand tu regardes sur Google Map les alentours de Bryce Canyon, de Moab, etc., tu réalises qu’il y a plein de pépites à découvrir. Pas question de passer tout droit pour ne voir que les lieux les plus connus. Cela ajoute des jours de découvertes pures à insérer dans le planning pour ne pas avoir à se presser et faire quelques randonnées.
Voici ce qui t’attend dans ce road trip: des paysages mythiques, mais aussi hors des sentiers battus , tout en se concentrant uniquement sur l’Utah et le Nevada .
As-tu besoin d’aide pour ton voyage dans l’ouest des USA ? Demande à des spécialistes un devis gratuit : recevoir mon devis .
Road trip Ouest américain : nos étapes
- Las Vegas : 3 nuits
- Zion (Springdale) : 1 nuit
- Bryce Canyon (Cannonville) : 2 nuits
- Capitol Reef : 1 nuit
- Moab : 4 nuits
- Salt Lake City : 2 nuits
- Ely : 2 nuits
- Fallon : 1 nuit
- Death Valley (Parump) : 1 nuit
- Las Vegas : 2 nuits
En 19 nuits, tu fais un road trip dans l’Ouest américain complètement dingue, en visitant les plus belles parties de l’Utah, tout en découvrant le Nevada, le vrai !
Californie et Arizona, les oubliés de notre road trip dans l’Ouest américain ?
Chacun construit ses voyages comme il l’entend. Ça fait depuis toujours qu’on refuse de voyager par mode, mais uniquement selon nos envies. Cela dit, si tu es sur cet article de notre blog, c’est que tu veux des conseils et des idées de visites pour ton road trip dans l’Ouest américain. Qui dit Ouest USA, dit Californie, Arizona, Route 66 , etc.
Comme t’as pu le voir dans l’itinéraire, ce sont des lieux qui n’apparaissent pas dans les étapes. Enfin, dans l’absolu on est allé en Arizona sur 12 km d’autoroute, ça compte ? ;o)
Pour ce qui est de la Californie, nous avons eu l’occasion de la visiter lors de 2 voyages différents. Une première fois, la Californie du Nord (intégré à notre road trip en Oregon , où nous suivions la Highway 1 et 101), où nous avons visité le parc national de Redwood, Point Reyes, Napa Valley et San Francisco . Une deuxième fois, dans le cadre de notre tour du monde, où on s’est concentré sur la Californie du Sud , là aussi, un peu hors des sentiers battus. On y a découvert les mythiques villes de Los Angeles et San Diego , mais aussi le bouleversant Salton Sea et le désert de l’Anza-Borrego .
Un endroit que nous n’avons pas encore visité en Californie : la portion entre Los Angeles et San Francisco, avec Big Sur, ainsi que le parc national de Yosemite . On sait que ces endroits doivent être très beaux, mais comment dire… ils ne nous manquent pas. Si on a l’occasion de les visiter, super, sinon tant pis. Les États-Unis ont des paysages à couper le souffle à maints endroits !
Pour l’Arizona, alors là, on sait que ça va être compliqué de justifier… L’Arizona, c’est la pierre rouge, le Grand Canyon, la grande et célébrissime Route 66 , Sedona, Canyon de Chelly, Page (avec Antelope Canyon et Horseshoe Bend) , etc. Toute cette énumération démontre que l’Arizona était beaucoup trop riche pour l’intégrer à ce voyage. Quand tu décides de partir dans le nord de l’Utah (autre état riche en paysages de pierre rouge) et du Nevada, l’Arizona ne peut pas s’immiscer en 3 semaines sans risquer de faire les choses à moitié partout.
Si un jour on peut visiter l’Arizona, ça serait super, sinon, aucune frustration, car notre road trip dans l’Ouest américain a juste été fabuleux !
Quid de Monument Valley, Grand Canyon et Yosemite ?
Oui, là aussi, on a laissé des géants de côté… Rassure-toi, ç’a été un long débat et un vrai casse-tête. Pour ce qui est du parc national de Yosemite , ça été très facile, car on n’allait pas aller en Californie « juste » pour lui. Yosemite était clairement hors circuit. Mais les 2 autres… aïe !
L’incroyable Grand Canyon ! Que faire quand dans ta vie t’es aussi proche d’un mythe, classé à l’UNESCO en plus, et que tu n’y vas pas ?! Faire le trajet depuis Las Vegas ? Un aller-retour vite fait ? On y a longuement réfléchi et non. On a refusé d’aller au Grand Canyon, juste pour dire qu’on l’avait fait. Le jour où on ira au Grand Canyon, c’est pour y passer plusieurs jours, le voir encore et encore, mais vite fait, non merci.
Et Monument Valley… cette réserve des Indiens Navajo me fait rêver depuis toujours. Vu notre circuit, la seule solution était depuis Moab. Le trajet Moab-Monument Valley, c’est 2h30, c’est faisable non ? En fait non. Le truc, c’est que Moab c’est riche, vraiment riche. Et sur la route qui mène à Monument Valley , là aussi, il y a des arrêts à faire. Donc, on a préféré faire l’impasse et qui sait, l’intégrer à l’Arizona, peut-être un jour…
Road trip Ouest américain : la bonne voiture
Durant ce circuit dans le Far West , nous n’étions pas 2, mais 3 ! La voiture est toujours le 3ème larron d’un road trip. Et notre super Ford Escape 4×4 a été un élément-clé dans ce road trip aux USA. Alors non, nous ne sommes pas payés pour faire de la pub pour Ford, mais on veut juste souligner qu’elle a assuré !
On l’a amenée sur des routes non pavées, pleines de caillasses bien pointues ou dans des pentes raides pleines de sable et loin de tout. Bref, on a fait plus de 200 km de hors-piste (tout en restant prudents et avec du bon sens bien sûr) et à aucun moment elle ne nous a lâchés : pas de pneu crevé, pas de panne, pas de bidule qui se détache, rien. Un festival de bruits inquiétants qui m’ont fait sursauter ? Oui ! Mais c’est tout et finalement c’était rien ! Par contre, elle a bien mérité un coup de car wash avant de la rendre au loueur. C’est qu’elle a vécu des choses la cocotte ! Toi aussi, quand tu prépares ton roadtrip demandes-toi où tu va aller et comment sont les routes avant choisir ta voiture. Une belle Ford Mustang décapotable, ça claque, mais en hors-piste, c’est un choix qui peut ruiner un voyage.
Besoin d’une voiture pour ton road trip dans l’Ouest américain ? Nous avons loué la nôtre ici : trouver ma voiture .
Notre road trip Ouest américain : étape par étape
Il y a 2 routes absolument mythiques que nous avons faites durant ce road trip (oui, il n’y a pas que la Route 66…) : la Route 12 en Utah, réputée pour être une des plus belles routes des États-Unis et la Route 50 au Nevada, qui est surnommée la route la plus solitaire des États-Unis. Tu penses bien que ce sont des critères qui ne peuvent que nous stimuler, il fallait donc absolument qu’on fasse ça bien. C’est pour ça qu’on a voulu prendre notre temps. Finalement, on a été surpris et émerveillés par des endroits que la plupart des touristes ne visitent pas ou peu !
Visiter Las Vegas et ses alentours
1ère étape, 3 nuits
Nous étions complètement fracassés à Las Vegas. Le décalage horaire et la chaleur nous ont rendus malades. On se levait à 4h du matin, on se recouchait en cours de journée, sans compter les nausées et la migraine. On doit commencer à se faire vieux, car c’était la première fois qu’on « dégustait » autant après un long vol en avion. Bref, Las Vegas c’était un peu nébuleux… On savait que ses environs ont beaucoup à offrir, alors on a quand même consacré une journée à visiter la splendide Valley of Fire . Prévoir 3 nuits c’est bien, justement pour se remettre du jetlag, visiter et s’acclimater à la chaleur (on avait encore des 40 degrés à mi-septembre). En plus, ça permet de commencer en douceur, sans faire trop de route.
Las Vegas, un goût aigre-doux
Bon, outre le fait que nous n’étions pas au meilleur de notre forme, Las Vegas, on n’a pas aimé du tout, mais quand un peu, après coup… En tant qu’hypersensible, ça n’a pas été possible de déambuler sur le Strip au milieu de gens qui vont dépenser leur argent aux casinos, alors que de nombreux SDF cherchaient à manger dans les poubelles. Non, on ne peut pas !
Mais surement comme tout le monde, on est tombé sous le charme du spectacle son et lumière des fontaines du Bellagio , des décours fastueux de certains hôtels-casinos (Venitian, Cesar, etc.), du vieux quartier de Fremont Street, etc. Et oui, on a également fait la photo du « Welcome Las Vegas », donc on s’est quand même un peu pris au jeu.
Besoin d’idées pour des activités à faire à Las Vegas : trouver une activité à Las Vegas .
Logement à Las Vegas : The Venetian Hotel (plus grand hôtel du monde), sûrement l’hôtel de Las Vegas avec la plus belle décoration.
Valley of Fire, la claque !
Vu que nous étions sous le coup du décalage horaire, se lever à 5 heures du matin pour partir visiter la Valley of Fire , n’était pas un problème. Assister au lever de soleil sur les routes désertiques du Nevada, c’est quelque chose. Un grand conseil : en septembre, la Valley of Fire porte très bien son nom, il fait plus que chaud, c’est le feu ! Prends la route le plus tôt possible et prévois de visiter le matin.
Par contre, quelle beauté ! La roche rouge, c’est tout ce qu’on aime dans l’Ouest américain ! On était parti pour faire plusieurs randonnées, mais on était beaucoup trop malades… et avec cette chaleur, ça été rock’n’roll ! Heureusement, des points de vue sont facilement accessibles surtout le long de la Scenic Drive :
- Elephant Rock
- Rainbow Vista
- Fire Wave (marche de 1h, théoriquement facile, mais avec la chaleur, on a morflé !)
- White Domes
Les conditions ont fait qu’on n’a pas vu tout ce qu’on souhaitait, mais nous avons eu suffisamment de temps pour réaliser à quel point ce parc d’état est sublime !
Article sur Las Vegas et ses alentours (dont Valley of Fire) : à venir
Visiter Zion National Park
2ème étape, 1 nuit
Le road trip dans l’Ouest américain commence enfin !!! On n’est pas excités, mais surexcités !
La route qui mène de Las Vegas à Zion est très sympa . Surprise, on passe par quelques kilomètres dans l’Arizona et juste ce bout de route est déjà très beau au milieu de la roche rouge. Dès notre arrivée dans l’Utah, on s’arrête à St-George pour manger de délicieuses pies chez Croshaw’s Gourmet Pies .
Zion National Park , ça fait depuis mon adolescence que je voulais le voir ! Je me disais qu’avec un nom pareil, ça devait être des paysages fantastiques ! Et je n’ai pas été déçue ! Un décor digne d’Avatar même si c’était la sécheresse à cette période l’année ! On a consacré l’après-midi à visiter le parc national de Zion avec le shuttle et quelques petites marches . Zion était l’étape qui suivait Las Vegas et malheureusement, à ce moment-là on subissait encore les restes de migraines, on a dû s’adapter aux besoins de notre corps et y aller mollo avec les randonnées…
Même si c’est un parc qu’on revisiterait volontiers, on en a bien profité :
- Court of the Patriarchs
- Emerald Pools Trail : 2 heures faciles, mais de déception… c’était la sécheresse totale !
- Riverside Walk : 1h30 très chouette, car à plat et un peu à l’ombre (parfait pour la migraine), le chemin mène jusqu’aux Narrows
- Weeping Rock : petite marche d’à peine 1 heure
- Route UT9 et son tunnel (pour quitter Zion direction Bryce)
Après la visite du parc national de Zion, on a logé dans la ville de Springdale qui est juste à côté, un moment magnifique et agréable, dont on a encore la nostalgie !
Logement à Springdale (lieu idéal où séjourner, très beau et avec des restos) : La Quinta Motel
D’autres idées pour visiter Zion : activités à Zion .
Article sur le parc national de Zion : à venir
Visiter Bryce Canyon et ses alentours : attention merveilles !
3ème étape, 2 nuits
Route 12 et Red Canyon
Le trajet entre Zion et Bryce Canyon t’emmène sur la fameuse Route 12, réputée une des plus belles des USA ! Et on te le confirme ! Tu rentres dans une région absolument magnifique : des montagnes, des forêts (t’es dans le territoire de la Dixie National Forest ) et de la roche rouge à t’en faire exploser la rétine et tout ça, ce n’est qu’un début !
On est arrivé sur le début de la route 12 (tu as plusieurs arrêts possibles pour faire des photos le long de la route) et on est directement allé visiter le Red Canyon qui est un prélude à Bryce Canyon . Une petite balade d’une heure dans Red Canyon te permet de bien apprécier ce parc.
Idées d’excursions pour visiter Bryce et ses alentours : trouver une activité .
Grand Staircase Escalante Monument et Kodachrome Basin, le Far West !
Ensuite, on n’a pas voulu se précipiter vers Bryce Canyon, alors on est allé visiter les alentours qui sont le Grand Staircase Escalante Monument , avec la visite des slot canyons de Willis Creek et en fin de journée le Kodachrome Basin State Park . Ces 2 endroits nous ont enchantés au-delà de nos espérances. C’est ce genre de paysage qu’on voulait voir dans l’Ouest américain !
Sans même avoir vu Bryce Canyon, on comprend que la Route 12 envoie du lourd, l’Utah envoie du lourd ! Bref, on est en plein Ouest américain et à peine la 3ème étape de notre road trip entamée on est déjà émerveillés !
Article sur Kodachrome Basin State Park : visiter le parc d’état de Kodachrome Basin
Visite du mythique Bryce Canyon, la perle de l’Ouest américain
Nous avons attendu patiemment le 2ème jour pour aller visiter Bryce Canyon , car nous souhaitions arriver tôt et bien profiter du parc. Comme on a bien fait ! On a fait l’impasse sur le lever de soleil à Bryce Canyon, on est donc arrivé à 7h dans le parc. Il était vide, car le soleil déjà bien debout, la première foule était déjà dispersée.
Bryce, c’est un coup de coeur. Tu diras « forcément, c’est Bryce » ! Oui, mais là on comprend mieux. On a ressenti Bryce. C’est sûr maintenant, on l’aime. On a commencé à 7h30 par la randonnée Queens Garden Trail, mixée à la Navajo Loop. 3 bonnes heures à crapahuter au milieu des hoodoos , c’est formidable ! Ensuite, avec la voiture nous sommes allés aux autres points de vue, le long de la Scenic drive. Sauf que la route était fermée après Natural Bridge, car il y avait un incendie dans le parc.
Article sur Bryce Canyon : visiter Bryce Canyon en une journée
Résumé du programme des 2 jours autour de Bryce Canyon
- jour 1 : arrivée sur la route 12 en milieu de matinée, visite de Red Canyon avec une petite balade d’une heure. La randonnée de Willis Creek au Grand Staircase Escalante Monument et 2 petites randonnées au Kodachrome Basin State Park
- jour 2 : la visite de Bryce Canyon
Logement à Cannonville : Grand Staircase Inn , très bien situé, au milieu des roches colorées, magnifiquement mises en valeur par les lumières du crépuscule. Restaurant : délicieux hamburgers et cadre très typique au Bryce Canyon Pines .
Étape à Capitol Reef National Park : surprise !
4ème étape, 1 nuit
Fin de la Route 12 et Escalante
La Route 12 continue depuis Bryce Canyon jusqu’à Torrey, la « ville » qui abrite le parc national de Capitol Reef et s’y termine. Le trajet entre cette 3ème et 4ème étape est une pépite ! Sans blague, on en remet une couche, mais la Route 12 est bien une des plus belles routes des USA , les paysages sont si époustouflants qu’on peine à réaliser qu’on s’y trouve.
On commence par un arrêt à Escalante pour continuer notre découverte du Grand Staircase Escalante avec le Devil’s Garden (concrètement depuis Escalante, il faut prendre une route non pavée d’une vingtaine de kilomètres).
Ensuite, la route continue à flanc de falaises avec des points de vue à couper le souffle, avant d’arriver sur le Hogback . Qu’est-ce que le Hogback ? Une route sur une crête qui mène à Boulder (oui, j’ai le vertige et pourtant…). On continue dans la Boulder Mountain en dépassant les 3’000 mètres d’altitude. Plusieurs points de vue sur une région complètement dingue, entre les premières couleurs d’automne dans la montagne et la roche rouge dans la vallée. La descente nous amène doucement, mais magnifiquement dans la région de Capitol Reef.
Visiter le parc national de Capitol Reef
Capitol Reef… en parler ce n’est pas lui rendre justice tellement c’est beau . Il n’y a pas de mots pour un tel paysage ! Il faut y être pour le voir, ramasser sa mâchoire qui est tombée sur le sol et profiter de la beauté des lieux. Le parc national de Capitol Reef est un coup de coeur… On ne savait pas à quoi nous attendre, mais ce qui est sûr, c’est qu’ici le Far West tu le sens, tu le ressens ! C’est ici, c’est sûr !
Nous y sommes arrivés courant de l’après-midi et sommes restés une nuit. Voici ce qu’on a pu voir et faire, notamment dans la zone qui s’appelle Fruita Area :
- Chimney Rock
- Panorama Point
- Goosenecks Overlook
- Hickeman Bridge : boucle d’environ 1 heure, très chouette ; ça monte raide, ensuite c’est à plat et mène à une belle arche
- Capitol Dome
- Scenic Drive
Capitol Reef est connu pour sa section appelée « Cathedral Valley », avec des monolithes. Une section éloignée accessible uniquement en SUV et 4×4. On n’a pas souhaité s’y aventurer, car il est conseillé de vraiment bien maîtriser la conduite en 4×4.
Logement Capitol Reef : Capitol Reef Resort , idéalement situé !
Article sur Capitol Reef : à venir
Direction Moab et sa région par la Route 24
5ème étape, 4 nuits
La Route 24 : une aventure à elle seule
La Route 24 qui relie Capitol Reef à Moab est complètement dingue ! On passe par des endroits lunaires. De longues routes bien droites avec des paysages qui changent de couleurs. On s’arrête à Factory Butte , qui est un endroit bizarre, hors du temps et lunaire… sans réseau… (ce qui est courant pendant ce road trip). Sur la route, j’ai failli percuter un cerf survenu de nulle part… (je répète : percuter un cerf et pas de réseau !!).
On fait également un petit stop dans une ferme qui vend des légumes et du café et nous voilà finalement partis en pleine discussion avec les propriétaires. Une route étrange, au milieu d’un paysage surréaliste et une discussion surréaliste avec des gens, un peu anarchistes et tout droit sortis de la période Hippies. Voilà pourquoi on aime prendre notre temps : pas de stress = opportunité de vivre des choses bizarres, mais inoubliables .
Ensuite, on passe par Hanksville, qui n’a de ville que la partie de son nom. On s’y arrête pour quelques photos marrantes, avant de continuer sur la Route 24 pour 70 km de ligne droite. Sur ce tronçon, il y a le Goblin State Park , qu’on décide de zapper pour arriver plus tôt à Moab.
Visiter Moab et ses les parcs nationaux alentour
Moab… enfin on arrive. La roche rouge est toujours bien présente, mais la masse de touristes aussi, avec beaucoup trop de voitures et de monde. Mais Moab a clairement ses atouts, avec les parcs nationaux d’Arches et Canyonlands, le parc d’état de Dead Horse Point et la jolie route des gorges de la Colorado River. Sans compter que c’est à 2h30 de Monument Valley ! Monument Valley… je rêve de te voir un jour, tu es à la fois si près et si loin !
Les 4 nuits à Moab étaient justement faites pour visiter Monument Valley si on avait le temps . Mais il s’avère que Moab a vraiment beaucoup à offrir, si bien qu’on a décidé de profiter des alentours à fond et tranquillement plutôt que de foncer tous les jours (pour rappel, t’es en vacances !).
En fait, notre dada était de se lever très tôt, visiter un endroit et revenir en milieu d’après-midi à Moab. À ce moment-là, tous les touristes étaient en goguette, donc il ne restait plus que les locaux. C’était délicieusement calme. On a pu profiter des petits magasins et des terrasses à la chotte. Comme on était bien !
Résumé du programme des 5 jours à Moab
- Jour 1 : arrivée en fin d’après-midi, on est allé voir le coucher de soleil au Dead Horse Point
- Jour 2 : levée très tôt pour visiter Arches National Park et faire le Devils Garden Trail (3 heures de rando), milieu d’après-midi balade dans Moab et terrasse
- Jour 3 : levée très tôt pour retourner à Arches National Park et faire le Delicate Arch Trail (3 heures de rando), début d’après-midi, route qui longe la Colorado River (Fisher Towers)
- Jour 4 : visiter de Canyonlands National Park, on a hésité à s’aventurer jusqu’aux Needles, à 1 heure de Moab, mais bizarrement on était claqués. Cette étape plus touristique était belle, mais fatigante, donc on a fini par une terrasse à Moab.
Logement à Moab : La Quinta by Wyndham . Restaurant : on t’a dit qu’on finissait sur une terrasse en milieu d’après-midi, tu veux savoir ce que c’était ? C’était un food truck mexicain qui faisait des quesadillas absolument délicieuses et généreuses. Il y avait une petite terrasse à l’ombre. Bref, on était bien de chez bien !
Article sur 5 jours à Moab et les parcs nationaux d’Arches et Canyonlands : à venir
Direction le Nord de l’Utah : Salt Lake City et ses environs
6ème étape, 2 nuits
La route est longue et ennuyeuse de Moab à Salt Lake City, en plus peu avant d’arriver à Salt Lake City, on passe une zone de feu de forêt. C’est bizarre, on avait vu aux infos la catastrophe que c’était. On est au coeur de l’action, les panneaux disent de ne surtout pas s’arrêter…toujours pas de réseau téléphonique… ambiance…
Visite d’Antelope Island au Grand Lac Salé
On va directement à Antelope Island pour profiter du Grand Lac Salé . Antelope Island est une merveille de la nature, avec des vues superbes sur le lac, sans parler des bisons et des antilopes en liberté . Un kiff total !
Pas de pression pour cette visite, on voulait juste profiter des lieux et surtout voir des bisons !!
Visite de Salt Lake City
Le lendemain, on consacre une journée entière à visiter Salt Lake City . Une ville calme avec une ambiance assez unique, et de bons restos. Elle n’est pas désagréable et ramène un peu de ville et d’animations dans un road trip dans l’Ouest américain très nature . Alors c’est sûr, ce n’est pas la ville la plus « fou-fou » des USA à visiter. C’est surtout la Cité des Mormons (qui sont nombreux en Utah) et on comprend aussi bien toute l’histoire liée aux pionniers, etc.
Logement à Salt Lake City : Best Western Plus Airport inn & Suites . Restaurants : Settebello , de délicieuses pizzas napolitaines et le Red Iguana , un resto mexicain (attention, ce resto est passé dans l’émission culinaire « Diners Drive-Ins and Dives » de Guy Fieri, donc la queue d’attente est immense !
Article sur Salt Lake City et ses alentours : à venir
Sur la route direction le Nevada depuis Salt Lake City
De Salt Lake City, on prend la route pour rejoindre le Nevada , mais avant ceci un dernier arrêt en Utah s’impose. L’endroit que Pierre voulait absolument voir : le désert de sel de Bonneville Salt Flats , un lieu bien connu des fans de vitesse. Cet endroit qui rugit si souvent du bruit des moteurs, nous l’avons découvert dans la tranquillité et la solitude du matin. Partout du sel immaculé, plat et dur comme de la glace, rend cet endroit étrange et unique . Pierre n’a pas été déçu. En plus, c’est un super terrain de jeu pour s’amuser avec sa voiture ou prendre des photos.
Road trip Ouest américain : le Nevada hors des sentiers battus
Fini le Nevada bling-bling et touristique, tu rentres dans le désert du Nevada , au pays des cowboys et des paysages désolés. On comprend mieux pourquoi certains ont pensé voir des extraterrestres dans le Nevada… T’est loin de tout et limite si on ne te regarde pas bizarrement parce que tu parles une autre langue. Ici, tu vas dans un magasin spécialisé dans les articles de sport et en fait t’as 2 rayons de sport et tout le reste ce sont des armes et de la bière. Ici, on pratique le sport en famille et le sport, c’est la chasse. Les clichés des films, et bien t’y es, mais là c’est la vraie vie ! Bienvenu dans le Nevada, une aventure qui va rendre ton road trip dans l’Ouest américain plus authentique et vraiment loin des touristes !
Route mythique 50 : 1ère étape Ely, Nord Nevada
7ème étape du road trip, 2 nuits
Depuis Salt Lake City, on arrive à Ely après avoir parcouru 2 très longues routes perdues de plusieurs centaines de kilomètres, sans personne et sans station essence . Au Nevada, t’apprends à serrer tes fesses question carburant !
Ca y est ! On arrive sur cette fameuse Route 50 ! On passe la journée restante à visiter Ely, ce qui est très vite fait. Ely a quand même plusieurs atouts, mais il faut être là au bon moment (et aux bons horaires d’ouverture). Pas vraiment de quoi en faire un but de visite, mais tout de même un arrêt agréable. Quelques photos à faire du côté du Street art et de l’architecture. On visite aussi très rapidement le Ward Charcoal Ovens State Park . À Ely, et tout le long de la Route 50 d’ailleurs, t’es dans une région minière, où les chercheurs d’or, d’argent et de cuivre ont sillonné le terrain (le petit enfant enfoui en Pierre se réveille !). C’est également une route qui suit l’ancienne voie du Pony Express . Un vrai voyage dans le voyage cette Route 50 !
La Route 50
Il y a un petit jeu avec la Route 50 : le passeport à faire tamponner par au moins 5 étapes. Si tu as tes tampons, il faut renvoyer ton carnet et tu recevras à la maison un certificat de survie « I survived Nevada Highway 50 », signé par le gouverneur !
Visite du Great Basin National Park : un parc méconnu, loin de tout
Le lendemain, on part visiter le Great Basin National Park , un parc national méconnu et gratuit, où tu montes jusqu’à 3’400 mètres par une route scénique. Contraste saisissant entre le désert du Nevada et cette montagne célèbre pour ses pins Bristlecone vieux de plusieurs millénaires , ses grottes (les Lehmann) et son glacier (qui était inexistant vu la sécheresse).
Voilà un parc national américain que très peu de touristes connaissent. Pourtant, c’est aussi une merveille à sa manière. Quand on y était, les arbres avaient leurs couleurs d’automne, c’était juste magnifique avec le désert qui se dessinait en contrebas.
Après être allés au Visitor Center pour les infos d’usage, la visite du parc peut commencer. La Scenic Drive (ou, encore elle) permet de bien profiter de ce parc. Elle grimpe et offre des points de vue très sympas. Attention, à la descente, la pente étant parfois raide, il faut ménager les freins de la voiture. Tranquillement, on grimpe le Wheeler Peak et on atteint les 3’000 mètres quand même !
Beaucoup de randonnées sont possibles, on a décidé de cibler modeste, car vu l’altitude, on ne savait pas comment on réagirait. Il y a une chouette randonnée à faire autour des lacs alpins, mais vu la tête du Teresa Lake (très sec), à cette période, ça ne valait pas la peine. On a donc opté pour la randonnée des Bristlecone, environ 3h.
Logement à Ely : Prospector Hotel & Gambling Hall .
Article sur le parc national de Grand Basin : à venir
Découvre notre article dédié à la route 50 : route 50, la plus solitaire d’Amérique
Fin de la Route 50 : 2ème étape Fallon
8ème étape du road trip, 1 nuit
Donc, tu l’as compris, notre road trip dans l’Ouest américain a également été organisé afin d’obtenir notre certificat de survie de la Route 50. Sur le chemin, on fait un arrêt à Eureka, puis à Austin pour y faire tamponner notre carte. Cette route est effectivement très solitaire, déserte ! Heureusement qu’on a fait le plein d’essence à Ely ! Si tu viens jusqu’ici, n’oublie pas de faire de même.
Arrivés à Fallon, il n’y a pas grand-chose à visiter et on dirait même que la ville est un peu glauque. Si on peut te donner un conseil, c’est de rouler 1-2 heures de plus et t’arrêter soit à Virigina City, soit à Reno . Et pourquoi pas prendre encore une nuit supplémentaire pour visiter le Lac Tahoe qui n’est finalement pas si loin.
Vallée de la Mort et fin du Nevada
9ème étape, 1 nuit
Avant notre étape à Death Valley, on était censé passer une nuit à Tonopah pour couper le trajet et profiter d’un magnifique ciel étoilé. On avoue que Fallon nous a un peu déprimés et on a changé nos plans grâce aux annulations gratuites ! On a supprimé la nuit à Tonopah pour aller directement à la Vallée de la Mort et on a rajouté une nuit à Las Vegas pour se reposer et voir une « vraie » ville, même si c’est Las Vegas… !
Ceci a fait que ça allait être une grosse journée pour rejoindre et visiter Death Valley. Mais finalement, ça s’est fait tranquille et la route a été un vrai spectacle pour elle-même. La route qui relie Fallon à Death Valley est complètement folle ! On passe à côté d’un très joli lac, le Walker Lake, où on a croisé plus de mouflons que de station essence. Attention, fais bien ton plein d’essence dès que possible, car après c’est fini jusqu’à Beattie !
Se succède route déserte sur route déserte et même une longue route non pavée. Tout ça sur des centaines de kilomètres en croisant moins de véhicules que d’ânes ou chevaux en liberté ! Franchement, c’était un peu angoissant. Après coup, on trouve génial, mais sur le moment un peu angoissant, ah oui je ne t’ai pas dit ? Aucun réseau !!
Sur la carte, on avait vu que la route de Fallon à la Vallée de la Mort nous faisait passer par Tonopah, ce qui nous arrangeait pour manger un peu et prendre de l’essence. Notre GPS lui, a fait son boulot, il a pris le chemin le plus court = ne pas passer par Tonopah (donc, rater une des rares stations essence) et prendre la route la plus directe qui était une route très, très, secondaire : la 265… elle n’était même pas entièrement pavée !
Goldfield, ville fantôme et International Car Forest
Enfin, on arrive à Goldfield , ville fantôme, et on visite vite fait l’International Car Forest (sympa, mais sans plus). Bon, vu qu’on a loupé Tonopah et toute civilisation, on a faim ! La voiture aussi : la jauge d’essence est plus proche du « c’est vide, tu es foutu/e ».
Toute cette partie du Nevada depuis Fallon est dingue ! On passe par des endroits à se demander comment des gens peuvent habiter là. Et pourtant… Cela dit, on est loin du côté glamour d’un road trip dans l’Ouest américain, mais voir dans lieux comme ça dans leur jus, ça nous plait. Oui, ça peut être glauque, mais tu es le vrai, là et à nos yeux, ça fait aussi partie du voyage.
Visite de la Vallée de la Mort
Arrivés à Beatty, le soulagement ! De l’essence, de la civilisation et à manger ! On s’arrête un moment pour reprendre nos esprits et du carburant. On reprend la route avant de faire un bref arrêt à Rhyolite, au Goldwell Open Air Museum .
Et enfin on arrive à Death Valley ! La Vallée de la Mort depuis le temps qu’on en entend parler ! On est surexcités et un peu déçus finalement. Pourquoi ? Parce que ça fait plusieurs jours qu’on arpente le Nevada et le Nevada, c’est pas compliqué : c’est une succession de montagnes et de plaines qui se succèdent en descendant progressivement en altitude. Exactement ce qu’on voit à Death Valley, sauf que là on est au bout de la chaîne avec une altitude très basse. Du coup, ce n’est pas un paysage surprenant pour nous. Et ça fait des jours qu’on roule des kilomètres sur des routes désertes où nos seules inquiétudes sont l’essence, le nombre de litres d’eau qu’il nous reste dans le coffre et savoir si les pneus vont tenir le coup…
Ceci dit, on est quand même émerveillés d’être là, car c’est mythique, le paysage est beau et les conditions sont dantesques ! On déguste la Vallée de la Mort avec un bon 40 degrés à l’ombre et un vent qui avoisine les 100 km/h ! D’ailleurs, comme tu peux le voir sur la photo ci-dessous, les nuages avaient une drôle de forme à cause de ce vent de malade !
Logement à Pahrump : Best Western Pahrump Oasis .
À lire sur le blog USA, nos conseils de visite au parc national de la Vallée de la Mort : désert californien – Death Valley .
Fin du road trip Ouest américain : retour à Las Vegas
10ème étape, 2 nuits
On arrive sur la dernière étape de notre road trip dans l’Ouest américain. Comme dit plus haut, on a avancé notre arrivée à Las Vegas et sans regret. Même si cette ville ne nous a pas ravis plus que ça, on en a profité pour se reposer et se la jouer cool. En cette fin de road trip riche en émotions, en nature et en découvertes parfois inattendues de cette partie de l’ouest des États-Unis, c’est exactement ce qu’il nous fallait.
Juste avant d’arriver à Las Vegas, on visite le Red Rock Canyon National Conservation Area , malheureusement sous la pluie. On profite donc de la route scénique de ce parc (qui est inclus dans le pass American Beautiful) et on oublie les randonnées. La région est très belle, mais moins photogénique sous la pluie !
Afin de se faire un petit plaisir pour terminer le séjour en beauté, on réserve en last minute, un billet pour un spectacle du Cirque du Soleil au MGM, « KA ». Une chouette activité à faire dans une ville comme Vegas.
Logement à Las Vegas : Encore Wynn .
Infos pratiques et conseils pour ce road trip dans l’Ouest américain
- Louer une bonne voiture avec toutes les assurances
- Passer systématiquement dans les Visitor Center : pour les informations sur les randonnées, mais surtout pour les conditions des routes (tout ce road trip dans cette partie de l’ouest des États-Unis est concerné par les flash floods) et les conditions météorologiques (averses ou fortes chaleurs) => on insiste vraiment sur ce point, passe dans les Visitor Center !
- Prévoir une bonne carte mémoire pour ton appareil photo, voire plusieurs
- Se lever tôt : alors oui du coup t’es fatigué/e à 20h30 et tu dors à 21h30, mais tu verras que se réveiller tôt dans ces paysages c’est un vrai cadeau que tu peux te faire
- Acheter le pass America is Beautiful à USD 80.- : on l’a acheté à l’entrée du parc national de Zion, si tu penses entrer dans un parc national avant les horaires d’ouverture, il faudrait l’acheter par internet
- Prendre de l’essence dès que tu vois une station service
- Beaucoup d’animaux sur la route comme des vaches, des cerfs et biches et des roadrunners, donc prudence !
- Boire beaucoup d’eau, mais vraiment beaucoup d’eau ! Toujours en avoir en réserve dans la voiture
- Manger des breakfast burritos dans ta voiture en regardant le paysage, c’est la base du bonheur pour un road trip dans l’Ouest américain réussi ! ;o)
Utah vs Nevada, lequel on a préféré ?
On n’aime pas du tout répondre à ce genre de question, même si là pour le coup, vu que c’est notre blog, on se l’inflige tout seul… Mais à la base, j’avais prévu un road trip aux USA uniquement ciblé Nevada , donc est-ce que je regrette notre passage en Utah ?
Absolument pas ! L’Utah est clairement un des plus beaux états de l’Ouest américain , voire des USA ! C’est beau de chez beau, voilà ! Il y a tous les clichés que tu peux attendre de l’Ouest américain : les cowboys, la roche rouge, les grands espaces, les parcs nationaux, les plateaux vertigineux, de longues routes. On a énormément aimé l’Utah.
Concernant le Nevada, c’est beau, mais différent. Déjà on comprend bien la notion de désert du Nevada , mais en fait le Nevada c’est une succession de montagnes et de plaines désertiques, jusqu’à la Vallée de la Mort. Le paysage est moins varié, mais tu te sens loin de tout, les paysages sont complètement lunaires, déconnexion totale garantie !
Le Nevada a clairement ajouté une note atypique à notre road trip dans l’Ouest américain. Parce que oui, le Nevada, sa culture, son histoire est une partie fondamentale de l’Ouest américain.
Notre itinéraire hors des sentiers battus de l’Ouest américain : quelque chose à changer ?
Comme dit plus haut, on a anticipé notre arrivée à Las Vegas, mais sinon, ce road trip aux USA était parfait. Vraiment ! Il nous a complètement déconnectés, après 3 jours on avait l’impression d’être partis depuis des mois et pendant le road trip, on avait l’impression que jamais on ne rentrerait.
- C’est le genre de road trip qui te fait rouler des centaines de kilomètres sur des routes non pavées, où tu te retrouves loin de tout et très régulièrement sans aucun réseau. Tu oublies les soucis du quotidien qui sont restés à la maison, tu t’inquiètes uniquement d’avoir assez d’eau et d’essence… t’es seul/e !
- En plus, on est plus qu’heureux d’avoir découvert le Nevada, le vrai ! Pas celui de Las Vegas ou de ses alentours, mais celui des cowboys, le Nevada pur jus !
- Prendre notre temps a été clé, car nous n’étions pas fatigués et on a visité des endroits où on n’aurait jamais cru mettre les pieds un jour. Désormais, c’est vraiment comme ça que l’on concevra nos road trip, pas grave si on ne voit pas absolument tout.
- Ce road trip dans l’Ouest américain , nous a permis d’aller voir des parcs nationaux mythiques, de découvrir d’autres parcs moins connus, mais d’une beauté saisissante. Cela nous a permis de mieux comprendre les États-Unis , sortir des clichés « Californie », « Floride », « New York », même si on affectionne beaucoup ces endroits.
Alors l’ami/e voyageur/euse, si tu te sens au bout du rouleau, que t’as besoin de partir loin, de déconnecter complètement, ou si tu as juste envie de t’évader et partir à l’aventure ce road trip dans l’Ouest américain est fait pour toi ! Bien entendu, tu nous connais, on reste dans notre thématique de voyage cosy tout de même, les adresses ont été bien choisies ;o)
Plus de road trips sur notre blog USA
- Road trip sur la Côte Est des USA
- Road trip en Floride
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26 Comments
Super article très détaillé. Il nous aurait fallu 1 semaine de plus dans l’Ouest Américain pour voir Arches et Canyonlands. Ces 2 endroits ont l’air SUBLIME ! Vos photos donnent envie de retourner aux States. Quel voyage !!
Coucou les copains ! C’est tout le « problème » et en même temps génial avec l’Ouest américain, c’est que c’est tellement vaste et beau partout, que tu pourrais y voyager des mois ! Comme t’as pu le constater, on a dû faire des choix en rayant Monument Valley et toute la partie plus connue de l’Arizona comme Page et le Grand Canyon. On a remplacé la visite de ces endroits par d’autres. Sauf si tu pars pour un long voyage, tu ne peux clairement pas tout visiter lors d’un road trip dans l’Ouest des USA, donc pas de regret à avoir ;o)
Un bel article ultra complet et un superbe itinéraire ! Comme je te l’ai dis, je devais faire ce même parcours cet été, malheureusement ce fut annulé. Nous avions 1 mois, soit une petite semaine de plus que vous, et nous serions surement passés par Los Angeles et San Francisco ! On m’avait déconseillé de faire Salt Lake City. J’aurais donc raté la route 24 qui relie Capitol Reef à Moab qui a l’air juste incroyable ! D’ailleurs j’ai bien l’impression que c’est la première fois que j’en entends parlé, merci bien ! En tout cas ce fameux voyage du road trip sur la côte ouest américaine a l’air d’être un véritable incontournable. J’ai beau avoir lu je ne sais combien d’articles sur le sujet je suis toujours aussi éblouie devant ces paysages. J’espère que j’aurais l’occasion de le vivre ! 🙂 En attendant je garde cet article précieusement au chaud pour lorsque ce sera mon tour ! 😀
Merci beaucoup pour ton message ! C’est dommage que tu avais dû annuler ton voyage, c’est jamais marrant. Mais si tu as l’occasion de pouvoir le réorganiser pour une prochaine fois, c’est génial de pouvoir consacrer 1 mois pour un road trip dans l’Ouest américain ! En ce qui nous concerne, on avait déjà visité la Californie du Nord et la Californie du Sud, donc cette fois, on pouvait soit aller dans les mythiques Grand Canyon, Monument Valley, ou se permettre de sortir des sentiers battus, ce qu’on a privilégié. Je sais que Salt Lake City est peu appréciée, car en soit ce n’est pas une ville trépidante, mais elle est calme, c’était un très bon stop durant ce road trip et surtout, la visite d’Antelope Island était superbe ! Si jamais, tu n’est pas obligée d’aller à Salt Lake City pour faire la route 24. C’est la route qui relie Capitol Reef à la route qui mène à Moab. Après, depuis Moab, t’es à 2h30 de Monument Valley. Tu peux donc inclure la route 24 dans ton road trip dans l’Ouest américain et après partir sur l’Arizona. Peut-être que la carte qu’on a mise dans l’article pourra t’aider. Dans tous les cas, n’hésite pas en cas de questions ;o)
Article très détaillé et très intéressant ! Les photos sont magnifiques. J’espère découvrir les paysages des parcs que je ne connais pas encore. La route 50 a l’air folle ! Voir des bisons, ça doit être impressionnant. Je vous souhaite aussi d’y retourner et voir le Grand Canyon, car c’est pour moi l’une des plus belles claques que je me suis prise ! Nous avons été tellement impressionnés que nous y sommes retournés et je pense que je ne dirais pas non à une 3ème fois, le sentiment d’immensité est intense. Mais vous avez raison, il y a tellement de choses à faire !! On aimerait bien un road trip de plusieurs mois aux USA, et surtout dans l’ouest, car TOUT est beau ! ^^
Coucou Mandy, merci pour ton message ! Le Nord du Nevada c’est effectivement l’aventure… une Amérique inhabituelle, désertique, sauvage, bizarre. C’était super intéressant et beau ! Voir des bisons en liberté c’est effectivement impressionnant, c’est tellement tranquille (bon, faut pas les chercher, mais comme tout animal sauvage). On espère aussi une fois découvrir l’Arizona et le Grand Canyon, mais j’avoue que si ça ne se fait pas, c’est quand même sans regret car ce qu’on a vu était déjà tellement géant ! Mais bon, on en a jamais vraiment fini avec les USA, comme tu dis TOUT est beau et l’Ouest américain a une collection de beautés ;o)
Pas de long discours…vos photos sont juste superbes. ça fait un bien fou après une journée difficile. Merci pour ce beau moment d’évasion.
Oh merci beaucoup pour ce gentil message ! Ca nous touche beaucoup, surtout que je sais qu’à prime abord les USA ce n’est pas forcément ton premier choix ;o)
« la découverte de nouveaux paysages chaque jour nous manquent. Comme une sorte de drogue pour le cerveau (toi aussi, ça te fait ça le voyage ?) » OUI !!! Carrément ! C’est même l’histoire de ma vie en fait lol
Sinon merci pour cet article qui me replonge dans mes souvenirs ! J’ai tellement adoré les USA, je n’ai qu’une envie : y retourner encore et encore. Ce sont vraiment les paysages les plus incroyables que j’ai pu découvrir et ça reste LA destination pour moi ! Cette fois ci, on a fait à peu près le même parcours que vous finalement et je n’arrêtais pas de penser « il faut que je montre ça à mes parents! » « il faut qu’on revienne quand on aura des enfants » ahah C’est tellement magique on voudrait le partager avec tout le monde ! En tout cas, il y aura une 3e fois pour nous, je suppose que vous aussi?
Coucou Lucie ! Merci pour ton partage ! On se retrouve bien dans ce que tu dis ;o) Les USA c’est un vrai terrain de jeu pour les road trip, photos et autres découvertes fascinantes. Quand tu penses à la richesse topographique de ce pays, c’est sans fin pour le visiter ! Nous avons déjà eu l’occasion de faire plusieurs road trip aux USA et là c’était le premier dans le « vrai » Ouest américain. Ce n’est pas impossible qu’on y retourne, vu qu’on a toute la partie Arizona avec le Grand Canyon, Page, Monument Valley, etc. à découvrir. Et je comprends bien ton envie de partager ceci. Pendant notre tour du monde, on avait ressenti ça quand on s’est retrouvé devant des paysages complètement dingues ; t’as juste envie d’avoir tes proches avec toi pour leur montrer aussi. Bref, on te comprend Lucie ! Gros bisous
Bravo pour et article très détaillé et qui en aidera plus d’un à préparer son roadtrip ! Quel plaisir de lire le récit de votre parcours, un mélange pour moi de souvenirs et d’envies d’y retourner pour découvrir ces quelques pépites que je n’ai pas vu !
Salut Aurore, merci pour ton gentil message ! Je me souviens comme je suivais assidument ton road trip dans l’Ouest américain ! On n’a pas fait tout à fait le même parcours, mais c’est clair que c’est une région des Etats-Unis qui est très riche en paysages et en découvertes !
Merci merci merci pour tous ces conseils. Votre itinéraire est tellement génial que je serai capable de le reproduire à la lettre tellement il me fait rêver ahah! Je pense que cette partie des USA ne sera pas au programme de si tôt pour nous, car comme vous je voudrais vraiment pouvoir en profiter et partir sur du long terme. D’ici quelques années j’espère, en tout cas vos photos sont tout simplement fan-tas-tiques !
Coucou Clémentine et merci beaucoup pour ton très gentil message ! Ca nous touche ! On sait que notre itinéraire, n’est pas la route classique d’un road trip dans l’Ouest américain, mais cela permet de montrer des endroits plus inhabituels. Je comprends bien ton idée de partir sur du long terme, il n’y a rien de tel pour vraiment profiter et surtout que c’est une partie des Etats-Unis qui a beaucoup, mais vraiment beaucoup à offrir avec une variété de paysages folles !
Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est complet ! Merci pour ça 🙂 Et on peut aussi dire que vous envoyez du très lourd avec ces photos. C’est magnifique, et ça donne bougrement envie d’y mettre les pieds. Bien joué 😉
Coucou Nico et merci pour ton message ! C’est très gentil pour les photos, ça nous touche, car on s’est particulièrement appliqué pour ce voyage (on s’applique toujours, mais là on a vraiment essayé de les faire moin à l’arrache ;o) ). En tout cas, c’est sûr qu’un road trip dans l’ouest américain ça ne laisse pas indifférent et les paysages sont justes grandioses !
Le Nevada est le Meilleur
C’est un état peu visité en profondeur, pourtant le Nevada est vraiment unique en son genre.
J’ai vraiment adoré parcourir vos articles sur l’ouest américain, j’ai fait un petit road trip en février 2019 ,LA , Joshua tree NP , death valley ,Las Vegas dans les grandes lignes. J’avais préparé avec soin un nouveau voyage en juin 2020 qui est bien sur tombé a l’eau, mais j’ai encore trouvé grâce a vous certains lieus que je n’avais pas envisagé d’aller voir ,notamment Kodachrome Basin State Park , j’avais prévu Zion et Bryce mais pas celui ci. Pour la petite histoire les méandres du net m’ont conduit jusqu’à votre blog (j’ai acheté un vin Borrego Springs , j’ai cherché ou cela se situait et j’ai vu sur la carte la Salton Sea ,super article!, et me voila 🙂 ). En conclusion ,merci beaucoup ,j’espère que nous pourrons bientôt repartir vers les Etats-Unis pour découvrir tous ces fabuleux décors.
Bonjour Philippe et merci pour ce gentil commentaire ! Navrée pour la réponse tardive… C’est drôle de voir comment on est trouvé sur Google ! Effectivement, Kodachrome Basin c’est un joli petit parc très peu touristique. Les paysages ne sont peut-être pas aussi emblématiques que Bryce, Zion ou Monument Valley, mais il fait vraiment partie du décor de l’Ouest américain. On espère aussi pouvoir reprendre bientôt la route des États-Unis ! Et encore merci pour ces mots qui nous ont touchés. ;o)
Que de souvenirs. Merci pour ce carnet. 4 voyages dans l’ouest américain pour ma part et 4 fois dans l’Utah. Pour moi le must c’est clairement la région de Moab ainsi que celle de Page. Il faut y consacrer du temps. Needles overlook et les randos hors du temps de la partie moins connue de Canyonland. Se rendre à White Pocket près de Page… Ces destinations sont moins connues, peu fréquentées et sublimes, merveilleuses et encore un peu confidentielles. Prendre son temps à Capitol Reef le moins courru des parcs nationaux de l’ouest américain. Que de randos et de paysages.. quand aux routes 12 et 24 : que dire en effet. On s’arrêterait toutes les minutes tellement c’est beau Le grand Staircaise: ses hoodoos, ses canyons, ses falaises, ses arches et oasis et magnifiques cascades… J’ai déjà pas mal voyagé mais pour moi l’ouest américain est et reste mon must. Pour toujours.
Merci Bertrand pour ce partage ! Si on a l’occasion de retourner en Utah, c’est clairement à Capitol Reef et à Moab qu’on retournerait. Une vraie pépite cette région de l’ouest américain !
Bonjour, Je viens de lire votre article que j’ai trouvé super intéressant. En effet, nous avons comme projet un road trip au départ de Las Vegas jusqu’à Salt Lake City en suivant exactement le même itinéraire que vous. Je suis pas mal documentée sur ce coin des US donc les différents parcs dont vous parlez ne me sont pas inconnus mais je m’interroge sur le temps à consacrer à chacun. Par exemple, il me semble que vous avez passé une demi journée pour découvrir Zion NP et une journée entière à Bryce. Moi je pensais consacrer 1 journée et demi, voire deux jours entiers pour chacun de ces 2 parcs. Pensez-vous que c’est trop? Avec le recul, avez vous regretté de ne pas y avoir plus de temps? Pour info, nous voyageons avec 2 enfants de 11 et 14 ans qui nous suivent dans toutes nos aventures depuis pas mal d’années maintenant et sont donc habitués aux randonnées.
Bonjour Laure et merci pour ton passage sur notre blog ! Sans conteste, il faut effectivement passer plus de temps dans ces parcs. À Zion, on aurait dû faire 1 nuit de plus, c’est certain. Surtout vu la migraine carabinée qu’on avait, on était peu bien pour visiter le parc. Et aussi, il faisait une chaleur ! Donc, c’est important de prendre ça en compte. À Bryce Canyon, on y était 2 nuits et c’était vraiment chouette. Cela nous a permis de découvrir Red Canyon, Kodachrome Basin et Willis Creek en plus de Bryce. Dans le parc national de Bryce, on y a passé quelques heures, en arrivant tôt le matin, on a pu faire la randonnée et ensuite, avec la voiture, on est allé aux différents points de vue. Notre temps a été raccourci, car il y avait des incendies dans une partie du parc, donc il était fermé. En résumé, si on avait eu plus de jours à disposition, on aurait fait ainsi : – 2 nuits à Zion (on pense vraiment que loger à Springdale c’est une vraie plus-value si jamais, car l’atmosphère est chouette et les lieux sont sublimes en fin de journée) – 2 nuits à Bryce (ce qu’on a fait et c’était bien) – 2 nuits à Capitol Reef – 5 nuits à Moab (une nuit de plus de ce qu’on a fait) Pour Moab, beaucoup de gens disent qu’il faut faire moins de nuit, mais la région est très riche. Ne serait-ce que Arches, on y est allé 2 fois. Il y a pas mal de randonnées et beaucoup de monde, ça demande du temps. Canyonlands est divisé en 2, on a fait uniquement la partie Island in the Sky, car l’autre « bout » est à un peu moins d’une heure de route de Moab. Et sans oublier la route qui longe le Colorado, dont le décor est juste sublime. Bref, cette partie de l’Ouest américain et particulièrement l’Utah est une merveille et sincèrement, on rêve d’y retourner pour tout faire pareil, mais en plus longtemps ;o) Bon, il faut dire qu’on aime prendre notre temps et que l’Utah incite à vraiment lever le pied et de profiter ! Bon road trip dans l’Ouest américain !
Merci Pierre et Alexandra pour votre réponse! Cela me conforte complètement dans notre choix d’itinéraire et de temps à passer à chaque endroit. Ce sera notre 3ème road trip (après un en Californie et un en Arizona), et notre 5ème séjour aux States (2 séjours plus citadins à New York et à San Francisco). Nous pensons effectivement passer 5 nuits à Moab pour profiter à fond d’Arches mais aussi un peu de Canyonlands, avec j’espère une incursion jusqu’à Needles. Et pour la météo je ne m’inquiète pas pour la chaleur (mais plutôt pour le froid, à Bryce en tout cas) car nous y serons à la Toussaint. Cette période nous convient bien pour voyager: moins chaud, moins cher et beaucoup moins fréquenté; et les couleurs d’automne sont souvent superbes. Votre blog est génial! Après avoir un peu plus parcouru vos articles (qui me font rêver), j’ai l’impression d’être sur la même longueur d’onde que vous par rapport aux voyages. Bien qu’étant allée en Californie deux fois 15 jours par exemple, je n’ai pas l’impression d’avoir « fait » la Californie. Et nous privilégions aussi des itinéraires un peu plus « modestes » afin d’en profiter davantage. Des états moins courus comme l’Orégon, l’état de Washington et le Nouveau-Mexique me font rêver… Merci de partager tous vos bons moments. Bonne continuation!
Bonjour Laure ! Très bonne idée de passer autant de temps à Moab. Tu verras, les alentours hors parcs nationaux sont également très beaux. Oui, c’est vrai qu’en octobre on avait eu froid le matin à Bryce Canyon (c’était 7h30). Il faut autant prévoir d’avoir froid, que de pouvoir enlever les couches, car quand ça tape, il fait vite chaud. En tout cas, ça va être un très beau voyage ! Et si tu as l’occasion de suivre l’itinéraire comme le nôtre entre Capitol Reef et Moab, l’expérience est vraiment dingue. Long, mais on se croirait sur une autre planète loin de tout. Bref, c’est quelque chose un road trip dans l’Ouest américain ! Ca va être vraiment génial et c’est une bonne idée de cibler novembre. Très bon road trip !
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Road-trip USA, 3 semaines dans l’Ouest Américain : itinéraire, conseils et budget
C’est l’heure du bilan de ce road-trip aux USA ! Quel itinéraire pour un road-trip de 3 semaines dans l’Ouest Américain ? Quel budget ? Je vous partage notre itinéraire, budget et quelques conseils !
Avant toute chose, je vous conseille de consulter le grand frère de cet article : Road-trip aux États-Unis : Préparer son voyage en 11 étapes .
Itinéraire pour un road-trip aux USA
Afin d’y voir plus clair, vous trouverez ci-dessous la carte avec les points d’intérêts à visiter lors d’un road trip dans l’Ouest Américain. Nous avons fait cet itinéraire en 20 jours en ayant un rythme très soutenu. Peu de détente et beaucoup de visites !
Cet itinéraire est tout à fait faisable en 3 semaines, mais je préconise de le faire en 25 jours. Notre rythme était très soutenu et nous étions souvent crevés à la fin de la journée. Nous ne regrettons pas car nous souhaitions voir le plus de choses possible mais nous aurions aimé avoir parfois plus de temps de repos. Si vous n’avez que 3 semaines et que vous ne voulez pas courir tout le temps, il vous faudra supprimer 2-3 étapes de cet itinéraire.
Pour aller plus loin et si vous avez encore plus de temps et de budget, vous pouvez combiner ce parcours avec celui de Yellowstone .
Les étapes d’un road-trip aux USA, jour après jour
Jour 1 & 2 : los angeles.
Arrivée à 14h, découverte de la ville de Los Angeles et de ses différents quartiers : Venice Beach, Santa Monica, Malibu, Downtown LA, Hollywood, Beverly Hills, Observatoire Griffith.
Découvrez l’article dédié : États-Unis : 2 jours à Los Angeles, une ville aux multiples facettes
Jour 3 : Les studios Warner Bros & la Route 66
Visite des studios Warner Bros puis départ à midi vers la Route 66 .
Découvrez l’article dédié : USA : La Route 66, un voyage dans le temps
Jour 4 : Grand Canyon
Découverte du Grand Canyon , notre premier parc national et quelle claque visuelle ! Notre endroit préféré du voyage ♥
Découvrez l’article dédié : Road-Trip USA : Le Grand Canyon
Jour 5 : Page et ses alentours
Une très grosse journée consacrée aux visites de Lower Antelope Canyon, Horseshoe Bend et le lac Powell . Avant un splendide coucher de soleil à Monument Valley !
Découvrez l’article dédié : Page et alentours : Horseshoe Bend, Antelope Canyon et le lac Powell
Jour 6 : Monument Valley & la région de Valley of the Gods
Une très jolie matinée à explorer les recoins de Monument Valley et la région très peu touristiques de Valley of the Gods .
Découvrez les articles dédiés : Monument Valley, un symbole de l’Ouest Américain & L’Utah sans touristes : Goosenecks State Park, Moki Dugway et Valley of the Gods
Jour 7 : Arches National Park
Arrivée dans la région de Moab pour explorer le parc aux 2000 arches naturelles : Arches National Park .
Découvrez l’article dédié : Road-trip USA : Arches National Park
Jour 8 : Canyonlands & Dead Horse Point State Park
Deuxième et dernière journée à Moab, consacrée à la découverte du secteur Islands in the Sky à Canyonland s et le State Park voisin : Dead Horse Point .
Découvrez l’article dédié : USA : Canyonlands et Dead Horse Point State Park
Jour 9 : Bryce Canyon
On ressort les pulls à Bryce Canyon , ce parc à presque 3000m d’altitude et on admire les hoodoos .
Découvrez l’article dédié : Etats-Unis : Une journée à Bryce Canyon
Jour 10 : Zion National Park
Visite d’un nouveau parc national pour le 7ème jour consécutif avec la découverte de Zion . Au programme : randonnée à flancs de montagnes et verdure avant d’avaler les kilomètres pour notre première soirée à Las Vegas , à Fremont Street !
Découvrez l’article dédié : Road-Trip USA : Zion National Park et sa randonnée vertigineuse
Jour 11 : Valley of Fire & Las Vegas
La matinée est consacrée au parc le plus chaud et le plus orange que nous ayons visité : Valley of Fire . Nous passons l’après-midi au bord de la piscine à Las Vegas pour un peu de repos puis passons la soirée à découvrir Las Vegas by night .
Découvrez l’article dédié : USA : Visiter Valley of Fire dans le Nevada
Jour 12 : Las Vegas
Las Vegas , le coup de coeur inattendu de ce voyage ! Une ville hors du commun qui se visite de nuit comme de jour.
Découvrez l’article dédié : 2 jours à Las Vegas, un coup de coeur innatendu
Jour 13 : Las Vegas & Death Valley
Un dernier matin pour dire au revoir à Las Vegas puis direction la Death Valley et ses 43° !
Découvrez l’article dédié : Road-trip Etats-Unis : Death Valley, la vallée de la mort
Jour 14 : Mammoth Lakes & Bodie
A partir de ce moment nous ne quitterons plus nos pulls, visite des Mammoth Lakes (où l’on peut encore skier en mai !) et la ville fantôme de Bodie avant d’entamer la longue route vers Yosemite (la Tioga Road étant encore fermée.)
Découvrez l’article dédié : USA : Mammoth Lakes et la ville fantôme de Bodie
Jour 15 & 16 : Yosemite National Park
Nous restons un jour et demi à Yosemite , dans ce magnifique parc qui mêle verdure, chutes d’eau et animaux sauvages. La deuxième journée a cependant été écourté à cause d’un orage.
Découvrez l’article dédié : Etats-Unis : Guide pratique pour visiter Yosemite
Jour 17 & 18 : San Francisco
Deux jours pour découvrir San Francisco , cette ville immense aux quartiers aussi différents que pentus ! Au programme : Alcatraz, Alamo Square, Ashbury Heights, Castro, Mission District, Pier 39, Sausolito, le Golden Bridge… dont une partie à vélo 🙂
Découvrez l’article dédié : USA : Que faire à San Francisco en 2 jours ?
Jour 19 & 20 : Highway 1
Nous redescendons vers Los Angeles depuis San Francisco via la Highway 1 et une multitude d’arrêts sur la splendide côte pacifique : Pigeon Point, Shark Fine Cove, Santa Cruz, Big Sur, Monterey, Carmel-by-the-Sea, Julie Pfeiffer State Park, la 17-Mile-Drive, Los Alamos, Solvang, Santa Barbara… Une superbe façon de terminer ce road-trip !!!
Découvrez l’article dédié : De San Francisco à Los Angeles, les incontournables de la Highway 1
Et si c’était à refaire ?
On resterait plus longtemps ! Clairement cet itinéraire était parfait, pas un jour où un endroit ne nous a déçu , tant ce pays est magnifique. Nous comptons revenir car trois semaines pour découvrir l’Ouest Américain, c’est trop peu ! Ça donne un avant-goût mais ça donne surtout envie d’y retourner 🙂
Conseils pour un road trip aux USA
- Quand partir ? Le mois de mai nous a paru optimal. Nous sommes partis en dehors des vacances scolaires des européens, nous étions donc le plus souvent entourés de touristes américains. Nous avons eu de grosses chaleurs dans l’Utah et l’Arizona mais qui restaient tout de même supportable. Il faisait plutôt frais la nuit, pas l’idéal pour le camping (nous aurions dû être mieux équipé). En bref, mieux vaut partir d’avril à juin ou de septembre à octobre.
- Se déplacer : Une voiture est indispensable car les distances sont longues ! Nous avons fait pas moins de 5500 kilomètres en 3 semaines. Pour plus d’informations sur notre location avec le loueur Alamo, vous pouvez consulter l’article Road-trip aux États-Unis : Préparer son voyage en 11 étapes .
- Se loger : Les Etats-Unis sont le paradis du motel et du camping. Côté hôtel, on trouve de tout niveau prix. Il faut savoir que la demande est très élevée dans l’Ouest de mai à octobre et les prix s’en ressentent. C’est pour cela qu’il vaut mieux réserver. Ne rien préparer c’est prendre le risque de se retrouver à la rue, comme ça a failli nous arriver à Moab . Les campings sont en général plutôt confort, près des parcs nationaux (voir dans les parcs nationaux) et très bons marchés ! Afin de faire des économies, nous avons fait 11 nuits d’hôtel et 8 nuits de camping. Nous avons payé entre 62 et 170$ la nuit d’hôtel et entre 20 et 48$ la nuit de camping .
- Se nourrir : Pour les courses, nous allions souvent au supermarché du coin ou à Walmart. Il faut compter environ 10$ pour un repas type pique-nique pour deux. Sachez-le, ça coûte quasiment la même chose d’acheter des sandwichs tout fait que d’acheter tous les ingrédients séparément pour les faire vous-même. Il existe également une multitude de restaurants et surtout de fast-foods aux USA. Pour découvrir nos préférés, n’hésitez pas à consulter l’article 10 chaînes de fast-food à tester aux USA (ou pas) .
Informations pratiques
- Aéroports : L’aéroport LAX est immense ! Il faut environ 2h entre le moment où vous sortez de l’avion et le moment où vous sortez de l’aéroport.
- Monnaie : Le dollar, pendant notre road-trip valait environ 0,85€ (pas top).
- Carburant : Aux USA, le carburant est vendu au gallon, 1 gallon = 3,8 litres . Du coup, le prix affiché est au dollar/le gallon, il faut donc faire une double conversion pour connaître le prix du litre en euros ! Un vrai casse tête… Nous avons payé entre 2,8-3,5$ le gallon (entre 0,7 et 0,9 € le litre). Le prix du carburant varie énormément d’un état à un autre, mais également d’un quartier à un autre ! Dans une même rue, il peut y avoir un écart de 30 centimes entre deux stations. Pour trouver les moins chers, je vous conseille le site GasBuddy .
- Restaurants : Les prix affichés sont en général hors taxes. Si vous êtes servis à table, il faut payer un pourboire au serveur, entre 15 et 20% du prix de l’addition. L’eau est gratuite et si vous prenez un café, il est en général à volonté.
- Décalage horaire : Il y a 9h de décalage entre la France et Los Angeles.
Budget pour un road-trip de 3 semaines dans l’Ouest Américain
Pour info, le cours du dollar n’était pas à notre avantage puisqu’il était à 1€=1,15$ lors de notre séjour
- Billets d’avion : 542€ A/R par personne pour un Paris-Los Angeles direct avec Air France.
- Administratif : 14$ par personne pour l’ESTA et 34€ d’assurance .
- Transports : 463€ la location de voiture chez Alamo , 45$ d’Uber à Los Angeles, 43$ de parking (à LA et SF), et 370$ d’essence (pour 5500kms).
- Hébergement : 11 nuits d’hôtels à 112$ la nuit en moyenne et 8 nuits de camping à 28$ la nuit en moyenne.
- Repas : 190$ de courses et 580$ de “resto” (fast-food, goûter, boissons etc…)
- Activités : 128$/ personne pour les différents parcs (Pass America the Beautiful, Lower Antelope Canyon , Monument Valley , Dead Horse Point , Valley of Fire , Goosenecks , Bodie ), 65$/ personne les studios Warner Bros , 34$/ personne la location de vélos à San Francisco et 38$ /personne pour Alcatraz .
Les Etats-Unis ne sont absolument pas une destination bon marché puisque nous sommes à 82€/personne/jour sur place ! On a fait attention, comme à notre habitude, mais on s’est aussi fait plaisir, notamment niveau nourriture. Nous avons énormément économisé en faisait du camping et en évitant les activités trop chers (tour en hélicoptère au Grand Canyon, bateau au lac Powell, musées dans les villes…). On aurait pu dépenser moins en faisant plus de courses ou en ne faisant que du camping. Sachez qu’en moyenne, le budget moyen d’un voyage aux USA est de 94€/personne/jour . On s’en est donc plutôt bien sorti 🙂
C’est un pays cher, qui s’explore en profondeur et qui est absolument magnifique. Ce road-trip a été l’un de nos plus beaux voyages , nous avons vu tellement de paysages différents en très peu de temps. Nous n’avons qu’une hâte, y retourner !!!
Pour aller plus loin, l’intégralité des articles sur les USA :
- Itinéraire des Classiques de l’Ouest – Itinéraire Yellowstone – Préparer son road-trip – Les meilleurs fast food
- Los Angeles – Route 66 – Grand Canyon – La région de Page – Monument Valley – Valley of the Gods – Arches National Park – Canyonlands & Dead Horse – Bryce Canyon – Zion – Valley of Fire – Las Vegas – Death Valley – Mammoth Lakes & Bodie – Yosemite – San Francisco – Highway 1
- l’Idaho – Yellowstone 1 2 3 – Grand Teton – Salt Lake City
Envie d’explorer un autre pays ? D’autres itinéraires :
- Croatie : itinéraire, conseils et budget
- Ténérife : itinéraire, conseils et budget pour une semaine
- Lanzarote : itinéraire, conseils et budget pour 3 jours
- Nouvelle-Zélande, road-trip dans l’île du Nord : itinéraire, conseils et budget
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Articles similaires
Usa : canyonlands & dead horse point state park.
Etats-Unis : Une journée à Bryce Canyon
35 comments.
Vos articles sont super. Nous on rêve d’y retourné. On s’inspirera de votre itinéraire qui est très bien organisé.
Merci beaucoup ! 🙂
J’ai rarement vu un article aussi bien construit et clair ! Il y a tout ce que j’aurais voulu savoir pour un voyage comme ça. Bravo ! Et les photos sont évidemment magnifiques 😉
Merci Alexandra pour ton commentaire, ça me fait très plaisir 🙂
Waou il y a tout dans cet article c’est top !! Et niveau budget, vous avez bien géré car on en a eu pour un tout petit peu moins cher mais pour 2 semaine seulement !
Merci beaucoup, ça me fait hyper plaisir 😉
J’ai une petite pointe au cœur en lisant cet article car c’est exactement l’itineraire que je devais faire cet été (mais en sens inverse !). Malheureusement ce voyage fut annulé … Magnifique en tout cas, et l’article est très complet. Vous avez eu à peu près le budget que j’avais imaginé. En effet c’est cher mais ça semble être un voyage inoubliable !
Ah mince ! J’espère que ce n’est que partie remise et que tu pourras faire ce road-trip car c’est juste magique !!!! Merci beaucoup pour ton commentaire en tout cas 😉
Bravo pour votre site et votre bilan très bien construit. Nous avons fait exactement le même parcours cet été, mais dans l’autre sens et en partant de San Francisco. Nous l’avons fait en 22 jours sur place. C’est vrai que quelques jours de plus auraient été agréables, mais c’est tout à fait faisable.
Merci beaucoup Jean-Marie, ravie de voir que l’on partage la même vision du temps (trop court) de l’itinéraire 🙂
Bonjour nous prévoyons également 23 jours à partir de San francisco, mais ça semble juste… pourriez-vous m’envoyer vos étapes? Je vous remercie
Un très bel itinéraire que j’espère aussi avoir le bonheur de faire un jour !
Ton article est intéressant. J’avais fait, moi aussi il y a qq temps, un article sur le budget nécessaire pour un road-trip aux Etats-Unis. Si ce n’est pas indiscret, comment as-tu fait pour obtenir un billet d’avion aussi bon marché ? Es-tu partie en dehors des vacances scolaires ?
Bonjour Arnaud, merci pour ton retour. Nous sommes effectivement partis en dehors des vacances scolaires ! J’ai cherché les billets en utilisant Google Flights et Skyscanner. Si ça t’intéresse, je parle de comment trouver des billets pas cher grâce à Skyscanner dans l’article “un tour d’Europe pour moins de 100 euros” 🙂
J’ai fait un road-trip de 15 jours entre san Francisco, las Vegas, Los Angeles et San Diego et c’est vrai que c’était magnifique !
Nous aimerions faire le même Road trip que vous mais en 25 jours comme vous le suggérez. Pouvez-vous nous dire à quelle étape il serait plus judicieux et moins fatiguant d’ajouter une journée. Excellent blog, très intéressant. Nous sommes un couple dans la soixantaine (des Québécois) donc qui se fatigue plus vite. Merci d’avoir partagé ce magnifique voyage. Lise
Bonjour Lise, et bien c’est un road-trip formidable qui vous attend ! Ce que je peux vous conseiller pour avoir des moments de repos : Jour 1&2 : Los Angeles Jour 3 : Route 66 Jour 4 : Grand Canyon Jour 5&6 : La région de Page (Antelope Canyon, Lake Powell et Horseshoe Bend) puis route vers Monument Valley pour voir le coucher de soleil Jour 7 : Monument Valley puis route vers Moab Jour 8 : Canyonlands Jour 9 : Arches Jour 10 : Dead Horse State Park puis route vers Bryce Jour 11 : Bryce Canyon Jour 12 : Zion Jour 13 : 1/2 journée Zion + 1/2 journée Valley of Fire (je déconseille si plus de 30 degres) Jour 14&15 : Las Vegas (profitez des hôtels conforts pas cher et de leurs piscines et casinos) Jour 16 : Death Valley Jour 17&18 : Mammoth Lakes et Bodie OU Sequoias puis route vers Yosemite Jour 19&20 : Yosemite Jour 21 à 23 : Route vers San Francisco puis San Francisco Jour 24&25 : Highway 1 entre SF et LA
Si vous le pouvez, rajouter un jour à Los Angeles et un à Las Vegas et ça sera parfait ! Merci beaucoup pour vos compliments sur le blog et n’hésitez pas si vous avez des questions 🙂
Bonjour , Votre post est très intéressant et très bien fait ! Nous souhaitons partir cet été sur 3 semaines. Nous sommes 2 adultes et 1 enfant . Êtes vous passés par 1 agence pour réserver les hebergements, l’entrée au parc ou encore la location de voiture ou avez vous geré seuls ? Je suis tentée d’organiser seule pour essayer de réduire le budget car nous partirions en Août mais j’ai peur que ce soit beaucoup de trop de boulot et compliqué ? Votre avis ? Merci 😊
Hello Hélène ! Nous ne sommes pas passés par une agence et nous avons fait beaucoup d’économie grâce à ça 😊 Si ça peut vous aider, j’ai écris un article sur “comment préparer son road trip en 11 étapes”. Effectivement c’est un peu de boulot mais ça vaut vraiment le coup 😊Et si vous avez besoin d’aide sur certains points, ma boîte mail est ouverte ! [email protected] 😊
Bonjour, Merci d’avoir partagé ce voyage avec nous. Reportage de qualité, photos magnifiques et qui font rêver. Nous préparons un trip en Californie pour fin septembre début octobre, peut être un peu différent avec un départ de Los Angeles mais vos conseils nous aideront pour la préparation.Retraités, nous prenons en compte vos commentaires sur la durée du voyage.
Merci Jean-Luc, bonne préparation et surtout bon road-trip !
Bonjour, merci pour ce road trip très détaillé et passionnant ! Nous envisageons (ma compagne et moi) un voyage de 3 semaines au mois d’Août, mais j’ai assez peur des marées de touristes (avec les bouchons pour aller aux parcs…) et des grosses chaleurs. Votre conseil ? Merci beaucoup 🙂
Bonjour Stéphane et merci ! Effectivement le mois d’août n’est pas idéal, c’est à ce moment là qu’il y a le plus de monde, les logements sont plus chers et il fait particulièrement chaud. Si vous avez l’occasion d’y aller à un autre moment de l’année (mai-juin ou septembre-octobre) c’est mieux. Si malheureusement c’est le seul moment de l’année où vous pouvez y aller 3 semaines, alors allez-y ! Il vaut mieux y aller en haute saison que passer à côté de ces merveilleux paysages 😉 Et si vous vous levez tôt, vous profiterez de quelques moments sans la foule !
Bonjour Merci pour tous ces conseils et merci d’avoir partagé votre expérience. Tout y est détaillé, c’est vraiment super!!!! Quel magnifique voyage!!!! Et que de superbes photos!!! Nous envisageons de faire un road trip de 3 semaines dans 2 ans (pour mes 40ans) avec mon compagnon et ma fille qui aura 13 ans et demi en 2021 et qui adore visiter et découvrir de nouveaux pays depuis ses 4 ans. Etant enseignante et ma fille étant au collège, nous sommes obligés de partir fin juillet. Pleine période de tourisme, mais nous n’avons pas le choix malheureusement. Qu’appelez vous camping exactement? Logement dans des tentes? Faut il tout prévoir? Sacs de couchage? Y a t il de quoi recharger ses appareils? Je ne suis guère une experte du camping mais pour ce voyage je suis prête à m’y mettre pour économiser les frais d’hébergement et prévoir plus pour les activités. Sur un séjour de 3 semaines serait il possible d’après vous de rajouter les parcs de Yellowstone et Grand Teton même si ce n’est pas à côté? Dans certains circuits de 19 jours j’ai vu que cela était possible mais ont ils réellement le temps de découvrir correctement les autres parcs visités? Merci d’avance pour votre réponse, j’attends vos conseils.
Bonjour Amandine et merci pour votre gentil commentaire 😉 Nous avions tout prévu pour le matériel de camping, nous avions tentes, sacs de couchages, matelas etc. Les campings sont soient sommaires (juste un emplacement pour la tente, des toilettes sèches) ou vraiment bien équipés avec une salle commune pour cuisiner, piscine, douches…. Pour les appareils, on rechargeait les téléphones sur la prise de la voiture ou dans les restos. Comme nous alternions camping et hôtels, on pouvait aussi recharger les gros appareils à l’hôtel. Il est aussi possible de prendre des emplacements de camping avec électricité mais ça coûte plus cher. Je vous deconseille fortement d’ajouter Yellowstone et Grand Teton à cet itinéraire, c’est impossible en 3 semaines ! Il faut au moins 1 jour de route pour atteindre Yellowstone depuis Moab et 1 jour pour revenir. Vous perdrez 2 jours sur les routes ! Sans compter qu’il faut minimum 5 jours pour faire Yellowstone et Grand Teton correctement. Prenez plutôt votre temps. C’est ça le jeu pour un premier road-trip aux USA, il faut malheureusement faire des choix… Mais la bonne nouvelle c’est qu’en général un premier road trip donne envie de revenir 😊
Merci beaucoup pour vos précieux conseils. En effet il vaut mieux prendre son temps pour profiter pleinement des magnifiques parcs. Quand je vois tout ce que l’on propose dans certains circuits de même pas 3 semaines je me dis que tout est survolé. Nous allons prendre notre temps pour profiter un maximum de ces magnifiques paysages et pour planifier notre road trip (le 1er pour nous). Cela sera une vraie aventure. Votre parcours nous servira beaucoup. Un grand merci. Cela m’aidera énormément 🙂 Par contre pour le camping je crois que je vais passer mon tour lol. Nous n’avons aucun équipement et ça en fait des choses à transporter. De plus je suis loin d’être aussi aventurière même si je sais que cela plairait beaucoup à mon compagnon qui a été scout et chef scout pendant des années 😉 Encore merci pour votre partage Amandine
Bonjour Amandine, effectivement prendre son temps c’est le must ! Et dans tous les cas, vous allez en voir de beaux paysages 🙂 Pour le camping, un petit tour à Decathlon permet de s’équiper pour pas très cher. Et les campings à l’américaine sont très sympa, loin de l’image qu’on s’en fait en France ! Après si c’est votre premier road-trip et que vous voulez profiter à fond, vous pouvez vous tourner vers les hôtels et motels bon marché. Bonne préparation et même s’il faut encore attendre un peu, vous allez voir, ça vaut vraiment le coup 😉
Bonjour, Merci beaucoup pour cet itinéraire, j’aurai des questions,est ce que ce n’est pas trop court pour faire ces parcs en une journée et est ce que vous avez eu le temps d’en profiter? Horseshoe Bend,Lower Antelope Canyon, Lake Powell, Coucher de soleil à Monument Valley? Je t’avoue je suis complétement paumée lol car j’ai tellement envie de faire de choses, je sais pas par ou commencer. Est ce que vous êtes passés par le célèbre Bagdad café?
Merci pour tout
Bonjour Julie, cela dépend des parcs. Par exemple Bryce Canyon se fait très bien en une journée. Pour Yosemite ou Zion, on pourrait y passer des journées entières ! Après il faut faire des choix, en 2018 nous n’avions consacré qu’une journée à Zion, nous y sommes retournés l’année d’après pour faire d’autres randos. Pour la journée à Horseshoe etc., c’était vraiment notre journée la plus chargée. Si c’était à refaire, on l’étalerait probablement sur 1,5 voir 2 jours. Nous ne sommes pas passés par Bagdad Café, n’ayant jamais vu le film ce n’était pas un essentiel pour nous. 🙂
Bonjour, Merci pour votre partage. Pour faire cet itinéraire en 21 jours, quelles étapes vous retireriez ?
Bonjour, Probablement le passage par Moab. Magnifique mais qui mérite de s’y attarder. A garder pour un autre séjour !
Merci Aurore. Si on supprime Moab de votre Road Trip, vous auriez reporté le temps gagné sur quel endroit ?
Faire Page sur 2 jours au lieu d’un seul et passer plus de temps à Yosemite ou Zion. Moins courir en général. 😉
Bonjour, Je souhaiterais organiser un Road trip. Votre expérience va beaucoup m’aider. Je m’imaginer louer un camping car. Or je vois que les voyageurs ont tous préféré des SUV. Y a t’il une raison ? Par avance, merci de votre retour
Bonjour Gomez, c’est surtout pour une raison de confort : les temps de route peuvent être longs. Si vous restez sur un circuit classique, une berline peut aussi faire l’affaire. Bon road-trip !
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Road trip Ouest Américain
Vous vous réaliser un road trip ouest américain de rêve ? Vous rêvez de visiter les plus grands parcs nationaux de l’Ouest des USA avec leurs canyons , leurs paysages exceptionnels rocheux aux tons carmin ? De plus vous avez 3 semaines de vacances devant vous ? Alors cet itinéraire va vous plaire !
Partez en véritable road-trip à travers quatre Etats grandioses à la découverte du pays des cow-boys puis des villes de la côte Pacifique .
Voici un aperçu des belles expériences que vous découvrirez dans cet itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain :
- Faites du vélo à Venice Beach lors de votre séjour à Los Angeles
- Randonnez sur le superbe Rim Trail pour découvrir le Grand Canyon autrement
- Partez en excursion avec un guide Navajo pour découvrir l’histoire de Monument Valley
- Emerveillez-vous devant la beauté naturelle du Lower Antelope Canyon
- Admirez les milliers de cheminées de fées depuis Inspiration Point à Bryce Canyon
- Découvrez Las Vegas hors des sentiers battus en visitant le quartier d’Old Vegas
- Roulez sur la superbe Artists Drive à Death Valley
- Sentez-vous tout petit en vous baladant dans Sequoia Park
- Marchez pour découvrir les belles cascades de Yosemite National Park
- Découvrez San Francisco et ses quartiers aux 1000 ambiances
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Itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest des Etats-Unis
Quelques infos pratiques avant votre road trip Ouest Américain
Pour ce road trip dans l’Ouest Américain, nous vous conseillons de louer la voiture chez Sixt , il est possible de la louer dans une ville et de la rendre dans une autre sans que les prix ne soient exorbitants et limiter les frais cachés.
Vous souhaitez acheter un guide papier ? Nous vous recommandons celui-ci ! Il est selon nous le plus complet, le plus visuel et le plus à jour !
Besoin d’une carte routière pour préparer votre itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain ? Nous vous conseillons celle-ci , la plus détaillée et la plus agréable à lire !
Pour réserver vos vols vers les États-Unis, nous vous recommandons la compagnie French Bee .
La période conseillée pour cet itinéraire aux Etats-Unis est d’ avril à octobre . Ce pays est beau toute l’année, mais l’on vous recommande ces mois-là car c’est à ce moment qu’il fait le plus beau. En dehors de Juillet et Août, où les températures peuvent devenir très chaudes vers l’intérieur des terres, et où il y a plus de touristes. Voir plus de détails ici .
Sommaire : road trip Ouest Américain en 3 semaines
1- Los Angeles – Etape 1 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 2- Grand Canyon – Etape 2 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 3- Monument Valley – Etape 3 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 4- Lake Powell / Antelope Canyon – Etape 4 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 5- Bryce Canyon – Etape 5 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 6- Las Vegas – Etape 6 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 7- Death Valley – Etape 7 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 8- Sequoia Park – Etape 8 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 9- Yosemite – Etape 9 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain 10- San Francisco – Etape 10 de l’itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain
Vidéo de notre road trip Ouest Américain
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Itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest des Ètats-Unis : étape par étape
Etape 1 du road trip Ouest Américain : Los Angeles, CA
Que faire à Los Angeles ?
Découvrez la gigantesque « Cité des Anges », une ville riche en contrastes qui est une bonne manière de débuter cet itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain.
- Avant de vous donner nos tips pour découvrir la ville, il est de notre devoir ? de vous conseiller les visites guidées originales et authentiques de Los Angeles en français ! Visite en vélo de Santa Monica, découverte originale de Little Tokyo et du street art… Il y en a pour tous les gouts et en français s’il vous plait !
- Marchez sur les étoiles incrustées dans le sol du Hollywood Walk of Fame , rendant hommage à plus de 2000 célébrités, au Nord-Ouest de la ville. Voir ce lieu mythique en vrai c’est bien, mais pour 35€/personne, vous pourrez découvrir l’histoire du quartier et connaitre les anecdotes qui ont participé à en faire un lieu emblématique mondial : réservez vite ici !
- La plage de Santa Monica au Nord de la ville mêle ambiance balnéaire et décontraction urbaine. Avancez-vous sur la célèbre jetée pour profiter de la grande roue et des manèges. On vous conseille la longue balade qui borde la plage jusqu’à Venice beach ! Ne loupez pas non plus les canaux de Venice beach ! Plusieurs possibilité s’offrent à vous : 1) à pied, comptez environ 50 minutes pour faire la jetée – Venice. 2) en vélo… il est facile de louer des vélos, comptez 15 min pour faire le chemin. 3) Une balade de 3h30 en vélo avec un guide français qui vous emmènera dans les moindres recoins de cette partie de la ville.
- On vous partage un bon plan : pour économiser et visiter un maximum de lieux d’intérêt dans la ville des anges, achetez le Go City Pass , vous ne le regretterez pas !
D’autres activités à L.A ?
- Grammy Museum , musée de la musique. Découvrez les expositions interactives impressionnantes sur l’histoire de la musique américaine, essayez-vous à mixer des tubes pop et rock ou chanter et rapper avec les stars.
- Griffith Observatory , observatoire de 1935. Découvrez en son sein le planétarium ultramoderne et un cinéma. Par nuit claire, observez les corps célestes au télescope.
- Studios Universal , ouverts au public depuis 1915. Visitez les plateaux de tournages , les décors extérieurs de King Kong ou même les studios d’effets spéciaux.
- Si vous aimez les parcs d’attraction, les Studios Warner Bros sont aussi incontournables pour découvrir l’envers du décor de vos films et séries préférées, comme Friends par exemple !
- Vous voulez vivre une expérience unique ? La visite en cabriolet des principaux quartiers de L.A à la journée / demi-journée vaut vraiment le détour ! L’expérience à un coût… Mais vous vous en souviendrez !
Où dormir à Los Angeles ?
- Moyenne gamme : Situé dans le super quartier de Venice Beach, l’hôtel The Kinney vous accueille dans un établissement haut en couleurs. La cour intérieure et le style de l’hôtel devraient vous plaire, en tout cas, nous on kiffe ! Vous pouvez même louer un vélo à la journée (à bon prix) pour vous balader sur le front de mer.
- Haut de gamme : Réservez l’une des magnifiques suites du Waldorf Astoria Beverly Hills et profitez de l’ultime confort au coeur du quartier de Beverly Hills. Les petits dej’ sont top et que dire de la piscine sur le rooftop !
Etape 2 du road trip Ouest Américain : Grand Canyon National Park, AZ
Que faire au Grand Canyon National Park ?
Une des grandes merveilles naturelles du monde, vous vous sentirez tout petit en y faisant face.
South Rim , versant Sud, ouvert toute l’année :
- Empruntez la Hermit Rd , route panoramique longeant le bord du canyon sur 11 kilomètres ou la Desert View Road sur 42 kilomètres. Arrêtez-vous à chaque point de vue spectaculaire.
- Rim Trail , sentier facile de 20 km. Randonnez à travers les petits pins de la Kaibab National Forest et offrez-vous plusieurs sites historiques et panoramas magnifiques.
- Admirez cette merveille naturelle d’en haut au cours d’un survol en hélicoptère . C’est un véritable moment magique et hors du temps qui marquera votre itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain à coup sûr !
North Rim , versant Nord, fermé l’hiver.
- North Kebab Trail , sentier entretenu reliant la rivière et le versant sud. Randonnez jusqu’aux Roaring Springs .
- Descendez les rapides du Colorado et découvrez le Grand Canyon d’en bas là où l’histoire prend vie dans les ruines, épaves et l’art de la roche.
Où dormir autour du Grand Canyon ?
- Moyenne gamme : Séjournez au Grand Canyon Plaza Hotel durant votre étape et profitez d’un hôtel super bien situé pour aller visiter le parc. Les + : le jacuzzi et la piscine (ouverts en saison), l’emplacement (proche du Grand Canyon) et la propreté.
- Haut de gamme : Choisissez The Grand Hotel si vous souhaitez vous mettre à fond dans l’ambiance du parc. Que ce soit pour le confort et la propreté des chambres, la salle de sport, la piscine intérieure ou encore l’emplacement non loin du parc, rien n’est laissé au hasard. Bref, foncez !
Etape 3 du road trip Ouest Américain : Monument Valley, UT
Que faire à Monument Valley ?
Des airs de Western en terres indiennes.
- Passez par le Monument Valley Navajo Tribal Park et empruntez la piste de 27 kilomètres qui fait le tour de ces sites majestueux. Conduisez votre propre voiture ou choisissez un circuit organisé.
- Après avoir exploré ce site extraordinaire , vous comprendrez la dernière ligne d’une célèbre prière Navajo : « Puissè-je marcher dans la beauté ».
Quelles activités faire à Monument Valley ?
- Profitez pleinement de la troisième étape de cet itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain en partant explorer l’arrière-pays de la vallée en compagnie d’un guide Navajo . C’est l’activité parfaite pour ceux qui veulent en apprendre davantage sur cette culture et sur l’histoire des lieux.
- Vivez un moment d’une beauté à couper le souffle en participant à une excursion dans la vallée au coucher du soleil . Les couleurs orangées du ciel qui se réfléchissent sur les formations rocheuses créent une atmosphère unique.
Où dormir autour de Monument Valley ?
- Moyenne gamme : Vivez l’expérience iconique d’un voyage aux Etats-Unis en dormant dans au Mokee Motel . Même si vous dormirez pas au sein de la vallée, cet hébergement promet confort, authenticité et observation d’un beau ciel étoilé.
- Haut de gamme : Admirez la superbe vue qu’offre le Goulding’s Lodge et profitez d’un hébergement cosy individuel. On conseille la suite avec Kitchenette, parfait pour concocter vos petits plats. Vous serez situés à quelques minutes du site de Monument Valley (la vue donne dessus). Idéal pour votre étape dans ce paysage de rêve !
Etape 4 du road trip Ouest Amércain : Lake Powell / Antelope Canyon, AZ
Que faire au Lake Powell et à Antelope Canyon ?
Epoustouflantes formations rocheuses, vous en prendrez plein les yeux durant cette étape de votre itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain.
- Découvrez le Lake Powell et son tracé serpentant entre des falaises blanches éblouissantes. Louez un kayak ou partez pour une croisière sur ses eaux translucides. Un spectacle merveilleux !
- L’ Upper Antelope Canyon , plus accessible mais plus fréquenté. Inscrivez-vous à une visite encadrée et découvrez un défilé de grés où le soleil perce, donnant un spectacle fabuleux.
- Préférez le Lower Antelope Canyon si vous êtes en quête de solitude.
- À quelques kilomètres, empruntez un sentier de 2,4 kilomètres pour découvrir le Horseshoe Bend , site où la rivière forme un U parfait dans le profond canyon. À voir absolument ! Si vous voulez pousser l’expérience un peu plus loin, vous pouvez même le survoler en hélicoptère !
Où dormir autour du Lake Powell et d’Antelope Canyon ?
- Moyenne gamme : Au beau milieu de nulle part, découvrez le Lee’s Ferry Lodge , un motel à la décoration originale qui vous plongera dans l’univers du désert californien. L’équipe vous réservera un super accueil qui ne vous laissera pas indifférent.
- Haut de gamme : Pour plus de confort, le Hyatt Place Page Lake Powell vous accueille au beau milieu du désert dans un complexe moderne et confortable. Les + : la piscine, la terrasse et la salle de sport.
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Etape 5 du road trip Ouest Américain : Bryce Canyon National Park, UT
Que faire à Bryce Canyon National Park ?
Paysage de roches rouges surnommé par les indiens « les rochers qui ressemblent à des hommes ».
Attention, ce Parc National est en escalier irrégulier au cœur des falaises roses.
- Conduisez sur la Rim Road Scenic Drive et longez sur 29 kilomètres le bord du canyon. Arrêtez-vous à tous les points de vue spectaculaires comme l’ Inspiration Point, pour n’en citer qu’un.
- Empruntez un des nombreux sentiers et randonnée entre les portes, sommets, flèches, tours rocheuses aux couleurs multiples et cheminées de fées . Frisson garanti !
- Pour en apprendre davantage sur cette étape de votre road trip Ouest Américain en 3 semaines, nous vous conseillons de faire une randonnée avec un guide qui vous emmènera dans les plus beaux recoins du parc !
Où dormir autour de Bryce Canyon ?
- Moyenne gamme : Vivez une belle expérience au Bryce Pioneer Village , un motel qui fait aussi café et théâtre ! En plus du confort des chambres, et de la proximité du canyon, vous pourrez également assister aux concerts ou autres spectacles organisés. Le tout pour un prix raisonnable dans la région !
- Haut de gamme : On se fait plaisir avec cet hébergement de dingue ! Imaginez une maison de folie entourée par une rivière et des canyons… Bienvenue au Sevier River Retreat . La maison est juste incroyable et on adore le côté « perdu au milieu de nulle part » !
Etape 6 du road trip Ouest Américain : Las Vegas, NV
Que faire à Las Vegas ?
Avant d’arriver à Las Vegas, passez par le Zion National Park . Traversez ce parc national magnifique à la route rouge et aux montagnes qui tombent à pic ! Un incontournable !
Las Vegas, le « terrain de jeu de l’Amérique » en plein désert. Profitez de cette étape mythique au cours de votre road trip de 3 semaines dans l’Ouest Américain.
- Las Vegas Boulevard , alias « Le Strip ». Parcourez les 6 kilomètres du centre de gravité de la ville entre les casinos, restaurants, boutiques et hôtels. Si vous voulez savoir pourquoi Le Strip fonctionne en vase-clos (le Strip ne fait pas partie de la municipalité !) et en savoir plus sur les dessous de l’industrie du jeu, on vous conseille cette visite avec un guide français !
- À Las Vegas, on ne va généralement que sur le Strip, mais il ne faut pas oublier le cœur historique de la ville. C’est le quartier d’Old Vegas avec son symbole, Fremont Street où a été accordée la première licence de jeu ! Si vous voulez en savoir plus sur ce quartier, cette visite est faite pour vous !
- Mob Museum , nouveau musée de la mafia. Découvrez sur 3 étages toute l’histoire du crime organisé aux USA et son lien avec Las Vegas. Apprenez-en un peu plus sur le blanchissement d’argent, entendez une conversation sur écoute ou obtenez votre photo d’identité judiciaire. Réservez ici !
- Le soir, tentez votre chance dans les nombreux casinos ou assistez à un spectacle fabuleux du Cirque du Soleil . Personnellement, nous vous recommandons le spectacle « O », absolument inoubliable !
Réserver un tour en hélicoptère à Végas
- Notre partenaire local est spécialisé dans les excursions insolites. Il y a notamment des tours en hélicoptère proposés. Expérience couteuse mais idéale pour graver des souvenirs à jamais !
Quelques hôtels à visiter à Las Végas
- Vous n’avez pas encore visité Venise : c’est l’occasion d’aller découvrir une reproduction de cette ville italienne si particulière au Vénitian . À l’image de la démesure de cette ville !
- Le Cosmopolitan , endroit digne d’un conte de fées. Sirotez un cocktail en observant le scintillant lustre de trois étages ou glissez-vous dans un des deux escarpins géants dessinés par Roark Gourley.
- Le Bellagio , hôtel/casino à l’architecture toscane éblouissante. Soyez surpris par son lac artificiel de 3,5 hectares et la féérie de ses jets d’eau dansants. À l’intérieur, découvrez une sculpture rétro-éclairée au plafond formée de 2000 fleurs de verre soufflées à la bouche. C’est superbe !
Où dormir à Las Vegas ?
- Moyenne gamme : De retour en ville, choisissez le Wyndham Grand Desert , un complexe à seulement 5 minutes à pied du Las Vegas Strip. L’hôtel propose, en plus du confort irréprochable des chambres, 3 piscines, 4 jacuzzis, une salle de sport et même une salle de jeux.
- Haut de gamme : Pour profiter du grand luxe à un prix franchement plus raisonnable que n’importe où ailleurs dans ce pays, posez vos valises au resort The Venetian et installez-vous dans une suite spacieuse et luxueuse avec vue sur tout Vegas ! Plus qu’un hôtel, c’est un véritable lieu de vie. Tout est fait pour que vous ne sortiez pas de l’hôtel ! Il y a par exemple un nombre de piscines dingue (plus de 4800m2…). Pourquoi le Venitian ? On vous laisse deviner… Ils sont fous ces américains !
Etape 7 du road trip Ouest Américain : Death Valley, CA
Que faire dans la Death Valley ?
Terre de superlatifs, cette étape de votre road trip Ouest Américain en 3 semaines, vous donnera l’impression d’avoir quitté la Terre le temps de quelques heures avec ses paysages lunaires.
La Vallée de la Mort est un parc national aux canyons sculptés par l’eau, aux montagnes déchiquetées, aux dunes de sables balayées par le vent, aux oasis ombragées de palmiers : des paysages grandioses vous attendent.
- Zabriskie Point : profitez d’une vue spectaculaire du soleil se couchant sur la vallée creusée de ravines et de vagues.
- Badwater : le point le plus bas des Etats-Unis, à 86 mètres en dessous du niveau de la mer à Dante’s View .
- Golden Canyon & Natural Bridge : explorez les lieux pendant une courte balade à pied depuis la route.
- Artists Drive : conduisez sur cette route de 15 kilomètres de long qui sillonne à travers un étroit canyon.
- Mesquite Flate : Sentez-vous seul au monde en explorant les dunes de sable. Ne loupez pas ce spot les soirs de pleine lune, le spectacle est magique !
- Mozaic Canyon : grimpez les lisses parois de marbre multicolores.
Où dormir autour de la Death Valley ?
- Moyenne gamme : À seulement 13km de l’entrée du parc, les chambres du Death Valley Inn sont propres et confortables au cœur d’une ville typique du coin. La piscine et le jacuzzi sont un gros + avec la chaleur qu’il peut y avoir en été !
- Haut de gamme : Au cœur du parc de la Death Valley, l’hôtel The Inn va sublimer votre étape dans ce parc assez fou ! Non seulement les chambres sont top mais les services associés encore plus sympas (piscine, sauna, salle de sport…). Pas d’hésitation à avoir !
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Etape 8 du road trip Ouest Américain : Sequoia National Park, CA
Que faire dans le Sequoia National Park ?
L’on pourrait clairement appeler ce parc la « forêt aux arbres géants », car c’est sûr que vous garderez la tête tournée vers le ciel au cours de cette étape de votre itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain.
- Generals Highway (Hwy 198) : empruntez cette route légendaire parmi les séquoias géants.
- Giant Forest : 8 km2 de forêt protégeant les plus grands séquoias du parc. Promenez-vous sur le vaste réseau de sentiers et découvrez le General Sherman Tree , l’arbre le plus volumineux du monde.
- Crystal Cave : grotte découverte en 1918. Explorez les formations de marbre vieilles de 10 000 ans.
- Mineral King : visitez ce camp de mineurs et de bûcherons de la fin du 19ème siècle en empruntant une belle route de 40 kilomètres avec 700 lacets.
Où dormir à Sequoia National Park ?
- Moyenne gamme : Directement placé à l’intérieur du parc, le Silver City Moutain Resort est un petit havre de paix où vous allez vous plaire. L’établissement est un chalet perdu dans la forêt depuis lequel vous pourrez partir à l’aventure.
- Haut de gamme : Louez la maison Shady Knoll pour découvrir le parc et bénéficier d’une vue à couper le souffle. La terrasse offre une super vue ! Le petit plus : le barbecue pour se faire une bonne grillade à l’américaine !
Etape 9 du road trip Ouest Américain : Yosemite National Park
Que faire dans le parc de Yosemite ?
Partez à la découverte de cette vallée spectaculaire.
- Allez voir les Yosemite Falls , les plus hautes chutes d’Amérique du Nord avec 739 mètres. C’est un incontournable de cette étape de votre road trip Ouest Américain en 3 semaines.
- Montez le long de la Vernal Fall sur un escalier de granit escarpé et offre-vous une vue verticale sur la cascade et les arcs-en-ciel dans les nuages de brume.
- Ne passez pas à côté des monumentaux El Capitan (2300 m) et Half Dame (2695m).
- À Tunnel View sur la Hwy 41 , faites une photo panoramique de la vallée.
- Randonnez, campez, skiez, nagez dans ce parc national splendide.
Où dormir à Yosemite park ?
- Moyenne gamme : L’ Evergreen Lodge est un espace cocooning parfait pour se reposer après une journée de randonnée dans le parc. Les + : la piscine, la salle de jeux, le bar/restaurant et le bain à remous. Nous on vous conseille d’opter pour le panier repas !
- Haut de gamme : Si elle est encore disponible, profitez de la maison de vacances Sunny Pines Cottage à proximité de l’entrée du parc. Les propriétaires sont super sympas et le chalet est magnifique. Le gros + : la cuisine qui permet de facilement se faire à manger.
Etape 10 : San francisco, CA
Que faire à San Francisco ?
Ville aux 43 collines, aux 80 galeries d’art, aux milliers de couleurs et aux vues époustouflantes, c’est une merveilleuse manière de terminer cet itinéraire de 3 semaines dans l’Ouest Américain.
- La visite d’Alcatraz , la mythique ancienne prison militaire est un incontournable. Prenez le ferry à Pier 33 et passez plusieurs heures sur l’île, en immersion. Prenez un audio-guide et visitez à votre rythme cet endroit fascinant. Tips : Si vous comprenez l’anglais, préférez l’audio-guide en VO, les narrateurs sont des vrais anciens gardiens et prisonniers. Émotions garanties !
- Promenez-vous dans le quartier Castro , quartier gay de San Francisco, huppé & coloré. Traversez sur les passages piétons arcs-en-ciel pour déguster un café en terrasse. Arrêtez-vous dans les potagers et jardins communautaires entre deux blocks. Pour découvrir l’histoire de ce quartier alternatif, rien de tel qu’une visite en français de 3h30 par des supers guides francophones !
- Mission District / Balmy Alley , quartier hispanique et lesbien de la ville. Baladez-vous dans ce quartier coloré à l’âme animée. Admirez les fresques magnifiques réalisées sur les murs et portes de garages par des muralistes à Balmy Alley .
- Dolores Park , lieu historique et de rencontres. Pique-niquez au soleil, jouez au tennis ou regardez tout simplement les gens évoluer autour de vous. Détente assurée !
- Fisherman’s Whalf , est une jetée de plusieurs kilomètres de long de la ville. Observez les phoques qui bronzent à Pier 39 , mangez un délicieux burger chez In&Out ou assistez à un concert de plein air.
- Haight & Ashbury , est le quartier hippie des années 60, toujours vivant. Explorez les magasins multicolores vendant des objets farfelus et prenez une photo de la maison toute rose de Janis Joplin .
- Lombard Street : découvrez les iconiques virages fleuris entre les maisons de briques rouges.
Plus d’activités à San Francisco :
- Golden Gate Park , est l’espace vert urbain le plus grand du monde (plus de 400 hectares!). Perdez-vous dans cette immense forêt en plein cœur de la ville. Empruntez le sentier autour de Lands Ends pour voir les épaves et le Golden Bridge .
- Baker Beach , est une ancienne plage de l’armée. Offrez-vous une vue magnifique sur le Golden Gate Bridge . Offrez-vous une croisière dans la baie pour avoir la chance de voir le pont de près !
- Vous commencez à nous connaitre, nous on aime allier balade, découverte et sport ! Pour découvrir la baie de San Francisco autrement, on vous conseille une balade à vélo avec un expert qui vous conduit aux meilleurs points de vue ! Enjoy !
- Ici aussi on a un bon plan pour vous : achetez le Go City Pass pour découvrir les meilleurs attractions touristiques de la ville à moindre prix. C’est le même principe qu’à Los Angeles.
Que faire aux alentours de San Francisco ?
- Amateurs de vin , vous allez être ravis ! San Francisco se trouve juste à côté d’une région viticole, alors profitez de votre séjour pour découvrir Napa et Sonoma Valley le temps d’une journée . Vous finirez peut-être même par repartir avec une bouteille dans la valise !
- Au Nord de la ville se trouve le superbe parc de Muir Woods et ses sequoias. Une excursion là-bas et parfaite pour s’éloigner de la ville quelques heures.
- À 1h15 plus au Sud, la ville de Santa Cruz et son quartier de Capitola Village vaut le détour pour goûter au surf spirit californien…
Où dormir à San Francisco ?
- Moyenne gamme : Terminez votre voyage en beauté en choisissant l’hôtel The Suites juste à côté d’un arrêt de cable car et en plein quartier du wharf. Les chambres sont top. Le gros + reste le roof-top terrasse pour boire un verre au coucher du soleil.
- Haut de gamme : Au cœur de San Francisco, le Four Seasons Hotel est un établissement luxueux qui vous permettra de découvrir la ville dans les meilleures conditions. L’hôtel propose un spa, une piscine intérieure et même un restaurant. Les lits sont très confortables et les chambres spacieuses. Idéal pour terminer votre voyage !
En savoir plus pour votre road trip Ouest Américain…
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Accomodation 1 2 3 4 5
Destination 1 2 3 4 5
Meals 1 2 3 4 5
Transport 1 2 3 4 5
Value For Money 1 2 3 4 5
Overall 1 2 3 4 5
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Circuit ouest americain 3 semaines
Entrez dans l’univers fantastique de l’Ouest américain, entre grands espaces sauvages et villes où règne la démesure. Craquer pour un circuit de 3 semaines dans l’Ouest américain, c’est mettre la découverte de nouveaux horizons à portée de votre main. Rêvez devant les roches rougeoyantes du Grand Canyon, admirez les immenses buildings qui bordent l’océan dans la baie de San Francisco, allez à la rencontre de la folie de la capitale du jeu au beau milieu du désert… Et offrez-vous des souvenirs inoubliables Lire la suite Réduire
New York et Las Vegas, l'Hyper-Amérique !
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Votre circuit dans l’Ouest américain pendant 3 semaines
Partez à la découverte de la côte atlantique des Etats-Unis et optez pour un circuit qui vous fera traverser les lieux incontournables.
Visiter le Nord de la côte Ouest
Votre circuit ouest américain débute à Seattle, à quelques enjambée de la frontière canadienne. Aventurez-vous dans le Public Market, un lieu haut en couleurs qui a accueilli le premier café Starbucks du monde ! Ce musée à ciel ouvert accueille tous les producteurs de la région et vous propose des saveurs de la terre entière. Faites un petit détour par l’extrême nord et admirez les San Juan Islands, le paradis des orques réparti en plus de 150 îles et îlots. Quelle merveille ! Poursuivez votre route en direction du Crater Lake National Park. Au cœur de l’Oregon, ce lac aux eaux merveilleuses est le plus profond du pays. Promenez-vous à vélo ou craquez pour une balade en kayak. Le paysage y est époustouflant. De là, prenez la route pour Portland et ses quartiers tranquilles pleins de verdure, ville nichée entre le fleuve Columbia et la rivière Willamette. Au-dessus de vous, s’élève le sommet enneigé de Mount Hoo : vous avez l’impression d’avoir atteint le bout du monde.
A la découverte du Sud de l’Ouest américain
Au Sud, le gigantisme vous attend. Pénétrez dans le rêve californien, de San Francisco à San Diego et traversez des lieux magiques où semble régner une certaine folie des grandeurs. Amateur de surf, organisez votre circuit pour vous arrêter dans les spots les plus fabuleux de la côte Ouest. L’absence de villes importantes dans la partie nord de la Californie vous permettra de profiter de splendides vagues en toute intimité. Les plages del Norte, Humboldt et Mendocino sont excellentes et se situent autour de la ville d’Eureka. Plus loin, visitez la prison d’Alcatraz, dans la baie de San Francisco, ce célèbre fort inviolable où les évadés de 1962 ont réalisé un exploit.
Entrez dans les terres
Eloignez-vous un peu de la côte atlantique et découvrez le Nevada et l’Arizona. Ces terres sauvages vous raviront pour quelques jours. Faites un road trip accompagné dans le désert de Mojave et prenez la mesure de son immensité. C’est impressionnant ! Puis faites route jusqu’à Hoover Dam, le barrage qui sépare le Nevada de l’Arizona, à l’origine du splendide lac Mead. Enfin, craquez pour le Sedona Park, l’un des incontournables de la région, en marge du Grand Canyon, qui n’a pourtant rien à lui envier. Les paysages rougeoyants sauront vous conquérir ! Colonnes et vortex vous entourent et vous vous prenez à rêver de Far West, de cow boys et d’indiens.
Le gigantisme américain version Ouest
C’est le moment de découvrir les lieux les plus célèbres !
Las Vegas la lumineuse
Après votre excursion dans le désert de Mojave, arrêtez-vous à Las Vegas. Pour quelques heures ou pour une nuit, laissez-vous envahir par cette ville indomptable. Oasis du jeu, au milieu de nulle part, Las Vegas vous offrira une parenthèse de folie au cœur de votre circuit dans l’Ouest américain.
Dallas l’impitoyable...
Métropole moderne au nord du Texas, Dallas s’impose comme une ville très culturelle et gigantesque. Visitez les nombreux musées aux collections d’art impressionnantes ou craquez pour une journée au zoo. Détendez-vous au White Rock Lake Park et regardez le soleil se coucher sur les arbres centenaires.
San Diego, à deux pas du Mexique
Vous connaissez sans doute le célèbre Comic-con. C’est à San Diego qu’il a lieu chaque année, réunissant des milliers de fans de cosplay et déguisements extravagants. Si vous avez l’occasion d’y passer à la fin du mois de juillet, c’est un événement hors du commun. Arpentez la baie de San Diego et admirez les eaux superbes qui s’étalent sous les immenses buildings qui bordent la côte. Visitez le musée de l’USS Navy, pour en savoir plus sur les Marines américains et découvrez des bateaux surprenants. En famille, ne manquez surtout pas le zoo et l’aquarium qui figurent parmi les plus impressionnants du monde.
Les grands parcs et votre bouffée d’air pur
Si l’Ouest américain regorge de villes grandioses, les parc naturels foisonnent et sont tout aussi splendides.
Ne manquez pas le désert de Mojave
Cette immensité aride traverse la Californie, le Nevada, l’Arizona et l’Utah, avec plus de 40 000 km² de terres asséchées. De lacs salés en vallées rocailleuses, il semble que dans le Mojave, le temps se soit arrêté. Ne passez pas sans vous arrêter dans la vallée de la Mort qui porte bien son nom : tout y est sécheresse et désolation, de dunes de sable en canyons, à plus de 80 mètres sous le niveau de la mer.
Le grand Canyon, vous n’en reviendrez pas !
Toujours dans l'immense Mojave, le Grand Canyon est un passage obligé. Situé au cœur de l’Arizona, il a été classé patrimoine mondial de l’UNESCO tant les paysages qu’il présente sont purs. Tout au fond, vous pourrez admirer la rivière Colorado, responsable des profondes tranchées qui ont dévoré le paysage.
Une excursion au Mont Rushmore
Bienvenue dans le Dakota du Sud. Le mont Rushmore est l’une des pierres angulaires des Etats-Unis. Cette sculpture, réalisée directement dans la montagne, est la personnification de la liberté, représentant les visages emblématiques de George Washington, de Thomas Jefferson, de Theodore Roosevelt et d’Abraham Lincoln. Plongez dans l’histoire et visitez le musée qui se situe au pied des sculptures, pour tout savoir sur la fabrication de longue haleine de cette œuvre colossale.
- Voir les photos
États-Unis | Voyage sur mesure
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Voyage dans l'Ouest Américain sur 3 semaines de San Francisco à Yellowstone, via Yosemite, Zion, Monument Valley & Grand Canyon
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- Explorer les 3 parcs mythiques de l'Ouest Américain : Yosemite, Grand Canyon et Yellowstone
- Parcourir une itinéraire optimisé pour randonner le matin et rouler l'après-midi
- Vous immerger dans des espaces naturels hors normes à Monument Valley et à Grand Teton
- Débuter votre voyage de 3 semaines dans l'ouest américain à San Francisco, la bohème
- Admirer le Grand Canyon, côté North Rim, un accès moins fréquenté où la vue est sublime!
Comparez et vous préfèrerez...
Conseil du pro !
Prévoyez un camelbak pour vos randonnées, leur capacité de plusieurs litres sont la garantie de randonnées sereines lorsqu'il fait très chauds dans les parcs nationaux !
Votre aventure selon vos envies
Arrivée à san francisco.
Vol à destination de San Francisco ! A votre arrivée, transfert libre vers votre hôtel situé dans le quartier de Fisherman. Selon votre heure d'arrivée, nous vous conseillons d'aller découvrir Alcatraz de nuit. La prison installée sur une île "The Rock" au beau milieu de la baie de San Francisco est désormais un superbe musée plutôt immersif où il est possible de se projeter à l'époque où elle accueillait des détenus. Frissons garantis!
San Francisco
Journée complète dédiée à la découverte de San Francisco, joyau de Californie. Cette ville emblématique se découvre à pieds ou en fameux cable car. Face à la baie, les rues sont abruptes, mais c’est ce qui fait tout le charme de cette ville connue pour son atmosphère hippie. Tant de choses sont à voir dans cette cité si particulière des Etats-Unis ! Contrairement à beaucoup d’autres, son horizon ne se dessine pas par d’innombrables gratte-ciels, mais plutôt par de charmantes maisons victoriennes posées à flanc de collines. Bien sûr, il faut se rapprocher du très célèbre Golden Gate Bridge, pont écarlate sortant de la brume, et pourquoi pas le traverser à vélo ! Entres autres, ne manquez pas également de visiter le quartier très coloré de China Town, prendre un bol d’air marin sur Fisherman’s Wharf et observer les lions de mer sur Pier 39, ou encore grimper les fameux 8 lacets de Lombard Street ! En ce qui concerne vos pauses casse-croûte, la position littorale de San Francisco en fait un endroit privilégié pour la cuisine venue de la mer. De nombreuses spécialités à base de poissons ou de crustacés sont proposées. Et si on peut avoir la vue en plus, on ne va pas se priver ! Pour ça, rendez-vous au Fog Harbor Beach House. Entre nous, vous allez vous régaler.
San Francisco - Yosemite Area
Récupérez votre véhicule de location au bureau du loueur situé dans le quarter de votre hôtel puis faites route en direction du parc national de Yosemite. Bienvenue dans ce fabuleux parc, niché au cœur de la Sierra Nevada, entre 600 et 3960 mètres d’altitude. Cet endroit est un paradis pour les amoureux de nature. Quelque 135 espèces d’oiseaux s’y côtoient, accompagnés de cerfs, de biches, de raton-laveurs et autres pumas, lynx, ou encore ours noirs. Et les paysages ne sont pas en reste : montagnes de granit, chutes vertigineuses, vallées encaissées et forêts de séquoias centenaires… Une pépite nichée au cœur de la Sierra Nevada.
Parc National de Yosemite
Soyez matinaux pour partir à la découverte du parc. Nous vous conseillons par exemple de vous élancer sur le Mist Trail. Rejoignez le départ de la randonnée à l'arrêt de navette Happy Isles/Mist Trail. La balade de 11km aller-retour vous conduira au plus près de deux des plus belles cascades du parc : Vernal Fall et Nevada Fall, tout en longeant la Merced River. Ne manquez pas non plus d'aller admirer les différents points de vue emblématiques du parc: Valley View, Tunnel View, Bridalveil Fall ou bien encore Yosemite Falls! (possibilité de réserver une excursion en bus pour découvrir ces points de vue pour vous affranchir de votre voiture, nous consulter).
El Portal (Yosemite) - Sequoia National Park
Après un très beau lever de soleil observé derrière les montagnes de Yosemite, vous reprendrez la route vers un autre joyau de Californie : Sequoia National Park. Lors de votre descente en direction de Sequoia, vous pourrez faire un nouvel arrêt à Yosemite mais cette fois-ci pour aller explorer un sentier de balade situé au niveau de l'entrée sud pour découvrir la zone Mariposa Grove. Ici, nous vous suggérons de réaliser la randonnée Grizzly Giant Loop Trail dont la boucle de 3 kilomètres permet en une heure d'approcher quelques uns des plus grands Sequoia au monde dont le California Tunnel Tree dont la base a été creusée pour permettre aux voitures de passer: insolite ! Puis, à votre arrivée à Sequoia National Park, allez admirer le General Sherman Tree: vieux de 2 200 ans, il est le plus gros organisme vivant sur Terre avec sa circonférence de 31 mètres et sa hauteur de 84 mètres. D'ici, part le sentier de randonnée de la « Congress Trail », une boucle facile de 3,2 kilomètres (environ 1 heure) qui vous permettra de vous immerger au cœur de cette spectaculaire forêt de sequoias. Nuitée à Visalia.
Visalia - Death Valley
Une belle journée de Road Trip vous attend aujourd'hui : route pour Death Valley. La Vallée de la Mort est l’un des endroits les plus secs et chauds d’Amérique du Nord. Pour cause, les cinq chaînes de montagnes qui entourent le parc de Death Valley empêchent l’air marin venu de Californie de rafraîchir le coin. On se retrouve donc avec des températures dantesques, c’est là qu’a été enregistré le record absolu de température : 56,7°C ! Pensez bien à vous ravitailler en eau et en essence avant de partir. Le soleil teint lui aussi de couleurs flamboyantes les montagnes arides de la Death Valley. Vous pourrez observer son splendide coucher à Dante’s View, et son plus beau lever à Zabriskie Point. Un souvenir qui ne vous laissera pas de marbre.
Death Valley - Las Vegas
Cap vers Sin City ! Les paysages se suivent et ne se ressemble pas : passez par exemple à Artist’s Palette, boucle d’environ 15 km où des collines naturellement colorées de mille nuances se succèdent, ou encore à Darwin Falls, où après une courte randonnée vous arriverez à un point d’eau et sa cascade, cocon de verdure dans ce désert aride. Arrivée à Las Vegas, pourquoi ne pas vous offrir un spectacle au MGM, un repas italien au cœur du Venetian ou encore une soirée "gambling" pour tester le destin?
Las Vegas - La Vallée du Feu - Zion (300km +/-3h30)
Ce matin, vous prenez la route en direction du parc de la Vallée du Feu, parc qui a la singularité de présenter des paysages similaires à de nombreux parcs que vous visiterez par la suite. Une belle entrée en matière avant d'aborder l'exploration des canyons à suivre. Ce sont d'impressionnantes montagnes en grès qui ont donné leur nom à ce parc ouvert en 1935. Leur couleur rouge flamboyante permettra de superbes photos, en souvenir de ce voyage mémorable. Le désert semble s’embraser dans cette vallée rougeoyante, imaginez un peu l’émerveillement des premiers chercheurs d’or venus dans la région tenter fortune. Continuation jusqu'à Springdale, ville aux portes du parc de Zion.
Parc National de Zion - Bryce
Bienvenue au Parc National de Zion : vous voici dans l’un des plus beaux parcs de l’Utah ! Façonné par la Virgin River, vous y découvrirez falaises abruptes, dômes flamboyants, piscines naturelles cristallines et cascades vertigineuses. Un véritable hymne à la nature doublé d’un paradis pour les randonneurs ! Nos randonnées s coup de cœur? The Narrows : elle emprunte la portion la plus étroite de Zion Canyon. Les pieds dans l’eau de la Virgin River et la tête à l’ombre des montagnes de grès. Cette portion de randonnée vous promet de splendides clichés ! Angel’s Landing : la vue de son sommet est tout à fait époustouflante mais attention, elle se mérite, cette randonnée s'adresse aux voyageurs au pied sûr. Pour les autres, arrêtez-vous en amont du sommet à "Scout Lookout" d'où le point de vue sur le parc sera déjà fantastique ! Cap ensuite vers Bryce. Votre journée se termine par un fantastique panorama, offert par la route entre ces deux parcs mythiques. Quelques lacets, beaucoup de canyons et une terre très rouge promettent déjà une destination en soit.
Bryce Canyon - Kanab
Bryce Canyon impressionne dès l’entrée dans le parc : doté de toutes ses hoodoos (que l’on appelle aussi cheminées de fées), son horizon présente une silhouette toute particulière ! Les couleurs flamboyantes qui dessinent ce parc en font également un endroit à part. Nous vous conseillons de réaliser la randonnée de "Queens Garden Trail". Celle-ci débute à Sunrise Point et vous mènera 150 mètres en contrebas pour atteindre le cœur du canyon. Empruntez, ensuite, le Navajo Loop pour une exploration complète du canyon. Pour les plus endurants d'entre vous, d'autres combinaisons de randonnées existent : il y en a pour tous les niveaux ! Poursuite en direction de Kanab.
Kanab - Grand Canyon, North Rim - Page
Vous allez aujourd'hui découvrir une des plus belles merveilles de l'Ouest Américain: le Grand Canyon. Vous aurez le privilège d'explorer le Grand Canyon depuis la North Rim, beaucoup moins fréquentée que la partie Sud avec des points de vue variés et époustouflants ! Pour obtenir un aperçu global, rendez-vous à Bright Angel Point qui offre une vue à 360° sur des paysages de canyons. La Route Cape Royal vous permettra, quant à elle, d'accéder à d'autres points de vue plus confidentiels comme Vista Encantada, Roosevelt Point ou encore le Walhalla Overlook. Au bout de la route, vous pourrez réaliser une petite randonnée facile pour profiter encore un peu plus de l'atmosphère de Grand Canyon. Continuation vers Page.
Lac Powell et Antelope Canyon - Monument Valley
Pour bien débuter votre journée, nous vous suggérons d'aller observer le lever du soleil sur la sublime formation rocheuse de Horseshoe Bend que le fleuve Colorado serpente livrant ainsi un paysage de toute beauté. Ensuite, prenez le temps d'aller découvrir le fameux Antelope Canyon. Ce slot canyon (canyon en fente) est unique en son genre et est le témoin-même que la nature n'a jamais fini de nous surprendre. Pourquoi ne pas ensuite vous offrir une découverte du Lac Powell en kayak ou même réaliser une excursion en rafting à la demi journée pour serpenter au gré du Colorado entre des paysages si singuliers. Continuation vers Monument Valley.
Monument Valley - Vallée des Dieux - Moab
Nous vous conseillons de parcourir la Valley Drive, piste qui sillonne le parc sur 27 km en 2h environ. Celle-ci vous permettra de passer par les sites les plus emblématiques de ce parc tout autant symbolique. Parmi eux : John Ford Point, Three Sisters, Totem Pole, et ces trois fameuses buttes West Mitten, East Mitten et Merrick. La piste n'est pas carrossable et peu recommandée avec votre voiture de location. Nous vous suggérons plutôt de réaliser la balade en Jeep au cours d'une excursion. Moment hors du temps assuré ! Complétez votre exploration de ces paysages de Far West en vous élançant, à pied cette fois-ci, sur le sentier WildCat Trail. Peu emprunté et pourtant facile d'accès, la balade vous livrera une nouvelle approche du décor et complétera à merveille votre découverte de Monument Valley. Puis reprenez la route en direction de Moab. Faites un arrêt à Forest Gump Hill pour la photo souvenir et prenez le temps de découvrir la Vallée des Dieux sur le chemin.
Moab - Arches National Park - Salt Lake City
Matinée dédiée à l'exploration du parc national d'Arches. De nombreuses randonnées sont possibles. Vous pouvez atteindre Delicate Arch par la randonnée du même nom, 5 km en 2h. Devils Garden Trail est aussi un très beau parcours, mais plus difficile, 7 km en 3h. D’autres itinéraires moins longs et moins difficiles nervurent le parc. Par exemple, le très beau Skyline Arch s’observe en une quinzaine de minutes aller-retour. Puis vous prenez la route en direction de Salt Lake City. A votre arrivée, nous vous suggérons d'aller faire un tour au Red Rock Brewing : brasserie agréable constituant l'endroit idéal pour un moment convivial juste pour déguster une bière (avec modération) ou pour manger un bout !
Salt Lake City - Pocatello
Pourquoi ne pas prendre le temps ce matin de découvrir la capitale de l'Utah: prenez le temps d'y petit-déjeuner et de faire un passage par Temple Square un grand jardin au cœur de la ville situé non loin de l'Utah State Capitol dont l'architecture ne sera pas sans vous rappeler celle du capitol de Washington ! Puis, vous vous mettez en route en direction de Pocatello. Les alentours de Pocatello sont une petite bouffée d'oxygène. La ville est encerclée par les montagnes et est traversée par La Portneuf River. Rien de mieux que d'enfiler vos chaussures de randonnées pour explorer la nature environnante. Rendez-vous au City Creek Trail System pour choisir le sentier de randonnée qui vous plaît le plus. Vous allez adorer découvrir Cherry Springs Nature Area, à l’intérieur de Caribou-Targhee National Forest : un lieu propice à l’observation des oiseaux (où plus de 100 espèces ont élu domicile) et de la faune. Si vous faites un arrêt au Portneuf Wellness Complex, vous pourrez même pêcher, faire du vélo et bien plus encore.
Pocatello - Grand Teton National Park
Cap aujourd'hui vers Grand Teton National Park.Vous serez émerveillés devant la belle diversité de paysages qui s'offre devant vous: rivières, vallées, cascades, pics rocheux, lacs.. un doux concentré de ce que la nature a de plus beaux à offrir! Nous, on jette notre dévolu sur Schwabacher Landing d'où il est possible selon nous d'avoir l'un des plus beaux points de vue du parc. Vous y découvrirez la chaîne de montagne majestueuse en arrière plan depuis la rivière. Prenez le temps de vous y balader, vous pourrez peut-être croiser des barrages de castors !
Grand Teton - West Yellowstone
Possibilité de faire une nouvelle randonnée dans le parc de Grand Teton avec par exemple la randonnée Inspiration Point & Hidden Falls qui sur 9 kilomètres livre des paysages apaisant et permet d'accéder à la très jolie cascade de Hidden Falls. Vous aurez ensuite un superbe point de vue sur toute la vallée en rejoignant Inspiration Point. Continuation vers West Yellowstone aux abords du Parc National.
Yellowstone National Park
Nos suggestions pour profiter au mieux du parc ? Baladez vous autour de Upper Geyser Basin et de Old Faithful, geysers rentrant en éruption toutes les heures environ et produisant l’un des plus grands jets d’eau chaude et de vapeur au monde ! Poursuivez avec la découverte des sources chaudes et multicolores du Grand Prismatic Spring, la plus grande du parc. Cap au nord ensuite et halte à Mammoth Hot Springs, ensemble de terrasses naturelles. Abritant de nombreux grands mammifères, vous aurez sûrement la chance d'apercevoir des ours noirs, des coyotes, des orignaux ou des troupeaux sauvages de bisons en chemin. Puis retour sur vos pas, trouvez un sentier de balade pour parfaire votre découverte des lieux et faites ensuite route pour rentrer à votre hôtel.
West Yellowstone - Bozeman - Vol retour
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- Une carte eSIM, d’au moins 1 Go, valable toute la durée de votre aventure, vous permettant d’accéder à internet et des services de messagerie ou appels en wifi.
- Le carburant de votre véhicule
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- Les frais de visa (25$)
- Les visites, repas et activités
- Le pass America the Beautiful (80$)
Prix avec aérien
à partir de 4390€ / pers. base 2 aventuriers à partir de 3490€ / pers. base 4 aventuriers
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1 • Détails du voyage
Voyage avec de nombreuses balades, visites et quelques randonnées de niveau modéré et sans grand dénivelé. Des randonnées entre de 2h à 6h de marche. Accessible à toute personne en bonne condition physique, aimant la randonnée, et la pratiquant régulièrement.
Vos dormirez en hôtel type motel ou catégorie 2 étoiles. Possibilité de proposer des hébergements plus insolites ou monter en gamme. Nous consulter.
Pour vous donner une idée de prix: un petit déjeuner env 10$,déjeuner 15$ et souper 20-25$ + taxes et services
Vous vous déplacerez en véhicule de location dans les parcs de l'Ouest. A San Francisco, nous vous laissons plutôt à pieds: le réseau de transports en commun est très bon et les parkings sont très chers. Autant découvrir la ville à pieds!
Vous volerez sur des compagnies régulières : United Airlines, Air France, American Airlines ou Delta Airlines. Le formulaire ESTA est obligatoire. Vous pouvez le faire à l’adresse suivante : https://esta.cbp.dhs.gov Nous sélectionnons systématiquement des compagnies agréées par la direction générale de l’Aviation civile ou répondant aux normes et agréments internationaux. Sont totalement exclues les compagnies aériennes figurant sur les listes noires de l’Aviation civile. Selon l’heure de départ et la durée du vol, vous pouvez parfois arriver à destination le Jour 2 ; le premier et le dernier jour étant uniquement consacrés au transfert aérien. Veillez à nous communiquer impérativement dès l’inscription les noms et prénoms figurant sur votre passeport, ainsi que votre date de naissance (et non pas votre prénom d’usage ou nom d’épouse si votre passeport ne les mentionne pas). En cas d’erreur, vous pourriez ne pas embarquer et des frais pourraient être appliqués par la compagnie aérienne. Ces frais seraient alors intégralement à votre charge. Généralement, vous connaissez vos horaires assez longtemps à l’avance, ou au plus tard 30 jours avant le départ, et ils sont peu sujets aux variations. Nous proposons par ailleurs des départs depuis les principaux aéroports de province au tarif de 99€ par personne, afin de faciliter vos acheminements. Si vous préférez vous charger vous-même de vos acheminements, veillez a ce que les éventuelles réservations qui en découlent soit modifiables ou remboursables. Ni Nomade, ni le transporteur ne seraient responsables si elles devenaient caduques du fait d’un changement d’horaire du plan de vol. Au moment de votre inscription, nous pouvons parfois vous communiquer les détails des vols internationaux réservés pour votre voyage. Ils ne sont donnés qu’à titre indicatif et restent modifiables jusqu'à 30 jours avant le départ. Notez que vous pouvez exiger une compagnie aérienne particulière, un plan de vol spécifique, voir des horaires adaptés, contre supplément minimal de 100 € par personne. Notez que toutes les compagnies aériennes sont régies par les conventions de Montréal et de Varsovie (art 9) : “Le transporteur s’engage à faire de son mieux pour transporter le passager et les bagages avec une diligence raisonnable. Les heures indiquées sur les horaires ou ailleurs ne sont pas garanties et ne font pas partie du présent contrat. Le transporteur peut, sans préavis, se substituer à d’autres transporteurs, utiliser d’autres avions ; il peut modifier ou supprimer les escales prévues sur le billet en cas de nécessité. Les horaires peuvent être modifiés sans préavis. Le transporteur n’assume aucune responsabilité pour les correspondances.” (Vous pouvez les consultez sur le site de la DGAC) Donc, si des changements de dernière minute sont parfois inévitables, pour des raisons techniques ou météorologiques, les compagnies peuvent modifier leurs rotations et votre plan de vol. Ces éventuelles modifications de dates et/ou d’itinéraires peuvent être annoncées après parution des dates de nos circuits et l’émission de vos billets. Si tel est le cas, nous vous le communiquerons dès que possible. Enfin, sachez que si Nomade aventure émet votre billet d’avion à plus d’un mois de votre départ et que vous annulez votre voyage, les frais aériens engendrés par cette annulation seront à votre charge, déduction faite d’un remboursement éventuel, même partiel, de la compagnie aérienne. Notez par ailleurs que nos assurances couvrent ses frais. Aussi, pour les vols internes à l'espace nord-américain, tous les bagages impliquent un supplément tarifaire, dont vous devrez vous acquitter à l'embarquement. Aux USA, évitez de fermer à clé vos bagages en soute. L'administration américaine chargée de la sécurité des transports et de vérification des bagages (TSA : Transportation Security Administration), est en droit d’ouvrir vos bagages, quitte à endommager ou détruire les serrures. Seules des sangles ou cadenas à la norme TSA sont reconnus, car ils disposent des passe leur permettant d’ouvrir et de refermer les verrous. Vous pouvez vous les procurer dans les commerces, le logo TSA étant reconnaissable par un losange rouge. Enfin, les appareils électroniques déchargés sont interdits à bord des vols à destination des États-Unis (Téléphone, tablette…). Les autorités doivent être en mesure de pouvoir les allumer afin de s’assurer de leur bon fonctionnement. Veillez donc à ce qu’ils soient chargés et à emporter votre chargeur.
Les bagages en soute de sont jamais inclus sur les vols internes aux USA. Il vous appartiendra de rajouter la prestation sur place au moment de l'enregistrement.
Afin de tenir compte des contraintes imposées par nos prestataires pour votre voyage, et conformément à nos conditions de vente, en cas d’annulation de votre part avant le commencement du voyage, nous vous appliquerons des frais d’annulation basés sur nos frais réels justifiés à la date de votre annulation.
Il est obligatoire dans la plupart des cas aux Etats-Unis (restaurant, transfert, guide) ! Le montant reste soumis à votre libre appréciation et peut aller de 10 à 20% de la note. Par ailleurs, aux États-Unis, tous les prix affichés s'entendent SANS TAXE. Celles-ci s'ajoutent au moment de payer et varient selon l'État, le comté, la ville et le type d'achat.
3 • Assurances
- En souscrivant une assurance voyage avec Nomade Aventure , profitez de l'aide de notre Service Client pour vos démarches et bénéficiez des garanties dans les meilleurs délais. Surtout, voyagez l'esprit tranquille en toute situation, car pour vous prémunir de tout risque lié à une pandémie, notamment celle du Covid-19, nous avons étendu les garanties de nos contrats d'assurance : Remboursement de toutes les sommes engagées dans le cas où vous devez annuler votre voyage pour les motifs suivants :
- si vous êtes désigné cas contact dans les 14 jours précédents le départ,
- si vous tombez malade du Covid-19 (ou une autre pandémie) avant de partir,
- si vous êtes testé positif (suite prise de température ou résultat d’un test PCR et/ou antigénique) le jour du départ,
- s’il est contrindiqué que vous partiez en voyage par un médecin, suite au contexte vaccinal dans le pays de destination… La franchise retenue sera celle du MOTIF MEDICAL de votre contrat d’assurance.
- Assurance Tranquillité (4,20 % du prix de votre voyage) Vous bénéficiez d’une protection complète :
- Frais d'annulation pour toutes causes justifiées.
- Frais médicaux, chirurgicaux, pharmaceutiques et d'hospitalisation dans le monde entier.
- Frais de recherche et de secours en mer ou en montagne.
- Frais de rapatriement. Indemnisation en cas de retard d'avion, vol, perte et détérioration de vos bagages. Voyage de compensation.
- Assurance Tranquillité Carte Bancaire (3,20 % du prix de votre voyage) Vous bénéficiez exactement des mêmes garanties que celles du contrat Tranquillité, à la seule différence qu’il vient compléter les garanties proposées par votre assurance carte bancaire. Important : en cas de sinistre, vous devez contacter en premier lieu l'assureur de votre carte bancaire. A noter : ce contrat est réservé exclusivement aux titulaires de cartes Visa Premier, Gold MasterCard, Infinite Platinium, délivrées par une banque française, belge ou suisse, et ayant réglé l’intégralité du séjour avec leur carte bancaire.
4 • Equipement
Lunettes de soleil Casquette ou chapeau Crème solaire indice 50 Camelbak ou gourde Adaptateur de prise électrique Couteau pliant pour vos éventuels pique-nique (à mettre dans le bagage en soute) Un sac à dos de randonnée avec compartiment glacière
aites-vous une pharmacie personnelle. Celle-ci doit contenir vos médicaments usuels auxquels vous ajouterez des antalgiques, crème de protection pour les lèvres et les yeux (collyres), crème pour les coups de soleil, gel pour les courbatures, nécessaire pour soignez les pieds, des pansements, antidiarréhique et antiseptique intestinaux, fucidine, médicament pour la gorge, un anti-inflammatoire, et un antibiotique à spectre large. En cas de traitement médical, prévoir suffisamment de réserve pour la durée du séjour. Un répulsif anti-insecte/moustique est toujours bienvenu !
Note concernant vos bagages : 18 à 21 kg maximum par personne pour le bagage en soute, selon les compagnies aériennes. Cela sera indiqué sur vos billets d’avions. Notez qu’on revient souvent plus lourd… Bagage principal : Un sac de voyage souple ou un sac à dos est conseillé car ils sont faciles à charger dans les véhicules. Évitez les valises. C’est aussi le sac qui voyage dans la soute de l’avion. Pendant le voyage, il contient les affaires que vous n’utilisez pas pendant la journée. Transporté par les véhicules, vous le retrouverez le soir. A certaines étapes, il pourra vous être suggéré de laisser une partie de vos affaires à l’hôtel pendant quelques jours, afin de ne pas s'encombrer inutilement. Attention : Sur les vols internationaux et nationaux, ne fermez pas à clé vos bagages enregistrés en soute. L'administration américaine chargée de la sécurité des transports et de vérification des bagages (TSA : Transportation Security Administration), est en droit d’ouvrir vos bagages, quitte à endommager ou détruire les serrures. Seules des sangles ou cadenas à la norme TSA sont reconnus par cette administration puisqu’ils disposent des clefs leur permettant d’ouvrir et de refermer les verrous. Vous pouvez vous procurer ces cadenas et sangles TSA dans les commerces. (10-15 euros) Le logo TSA est reconnaissable de façon très simple par un losange rouge. Bagage à main : un petit sac à dos de randonnée est indispensable. Pendant le voyage, ce sac que vous porterez contiendra les affaires de la journée : gourde, appareil photo, etc. Choisissez-le suffisamment grand pour pouvoir y contenir parfois le pique-nique lors de certaines étapes. Il est utile d´avoir dans son petit sac à dos de cabine dans l'avion de quoi 'survivre' pendant quelques jours à l´arrivée dans le pays au cas où le gros bagage en soute n´arrive pas. Donc penser à avoir sur soi ses chaussures de marche, son nécessaire de toilette et quelques vêtements chauds ! (Laissez tout objet contendant dans votre bagage à soute). Nous vous rappelons que même si l’Amérique du Nord reste une destination sûre, il n’en est pas moins essentiel de bien veiller à vos affaires personnelles durant le voyage. A ce titre, ne laissez jamais vos effets personnels les plus importants sans surveillance, notamment dans les véhicules durant les visites et les pauses, ou dans les chambres d’hôtel... Nomade Aventure ne serait en effet être tenus responsables des vols survenus du fait de votre négligence.
Habillement : un Kway avec capuche, pull-over, sous-vêtements longs et légers, chaussettes légères, pantalons de trekking ou en toile résistante et bermudas, et quelques tee-shirts. Maillot de bain et serviette évidement conseillés. Chaussures : Pour les randonnées, prenez des chaussures qui sont déjà faites à vos pieds. Préférez des chaussures de randonnée. Pensez à emporter une autre paire pour vous détendre en ville ou le soir. Des sandales pour marcher dans l’eau peuvent également être pratique.
5 • Formalités et santé
Pour entrer sans visa, tout voyageur français, belge ou suisse (cela concerne aussi les enfants quel que soit leur âge) se rendant, par air ou par mer, aux Etats-Unis (ou y transitant) pour un voyage touristique ne dépassant pas 90 jours, doit être en possession d´un passeport individuel portant sur la couverture le symbole « puce électronique ». La France, la Belgique et la Suisse sont membres du Six-Month Club : pour voyager aux Etats-Unis, il suffit que le passeport dont disposent leurs ressortissants soit valide pour la durée du séjour. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches. Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis). MINEURS NON ACCOMPAGNES La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire. Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs. RESTRICTIONS A L'EXEMPTION DE VISA Il est à noter que les voyageurs ayant effectué un séjour en Iran (mais aussi en Irak, en Syrie, en Libye, en Somalie, au Yémen, au Soudan ou en Corée du Nord) depuis le 1er mars 2011, ou à Cuba depuis le 12 janvier 2021, devront, s'ils souhaitent se rendre aux Etats-Unis ou y transiter, faire en personne une demande de visa auprès du consulat américain, et ce même s'ils sont citoyens d'un pays relevant du Programme d'exemption de visa. Cette mesure s'applique également aux binationaux dont l'une des nationalités est iranienne, irakienne, syrienne, libyenne, somalienne, yéménite, soudanaise, nord-coréenne ou cubaine. ESTA Tous les voyageurs français, belges ou suisses se rendant, par air, mer ou terre (à partir du Canada ou du Mexique), aux Etats-Unis (ou y transitant) pour un voyage touristique, devront être en possession, avant d’embarquer en Europe, d´une autorisation électronique d´ESTA (Système électronique d'autorisation de voyage) à leur nom et prénom tels qu'ils sont mentionnés sur les billets d'avion. Le formulaire ESTA devra être imprimé, avec la mention « autorisation accordée » et présenté à l’enregistrement. Ce document, simple autorisation d’embarquement, n´est pas une garantie d´admission sur le territoire des USA. Une fois accordée, cette autorisation est valable pour une ou plusieurs entrées et ce pendant deux ans (ou jusqu’à expiration de la validité du passeport du demandeur). Les formulaires en ligne sont accessibles sur le site : https://esta.cbp.dhs.gov/ (la demande doit être faite au plus tard 72 heures avant le départ). Depuis le 20 décembre 2016, les voyageurs sont invités à indiquer dans le formulaire de demande leurs noms d'utilisateurs des réseaux sociaux ; l'administration américaine justifie cette requête, à laquelle il n'est pas, pour le moment, obligatoire de répondre, par des raisons de sécurité. L’autorisation d’ESTA est payante : 21 dollars US (tarif mai 2022), à régler par carte bancaire au moment de la demande. PASSEPORT D'URGENCE (France) Les détenteurs d’un passeport d’urgence devront obligatoirement faire une demande de visa auprès du consulat américain à Paris, quelle que soit la raison de leur voyage. Vous retrouverez cette rubrique sur le site de l'ambassade des Etats-Unis à Paris : http://french.france.usembassy.gov/niv-exemption.html (rubrique « Visas », puis « Séjour temporaire », puis « Programme d'exemption de visa »). En tout état de cause, les délais nécessaires à l'obtention d'un visa américain sont peu compatibles avec une procédure d'urgence. ENTREE AUX ETATS-UNIS A l’arrivée, les services de l´immigration prennent une photo de votre visage et vos empreintes digitales. Patientez derrière la ligne jaune tant que l’on ne vous invite pas à la franchir, cela peut durer un certain temps... Il est à noter que de nombreux aéroports américains sont désormais équipés de bornes formalités automatisées, qui permettent d'accélérer notablement le mouvement (pourvu que les officiers de l'immigration en autorisent l'accès). Les contrôles de douane se font au premier point d’entrée sur le territoire (en cas de transit par un aéroport canadien, celui-ci sera considéré comme point d'entrée aux Etats-Unis et la procédure suivante devra être respectée). Passée l’immigration, vous récupérez vos bagages sur les tapis roulants et vous rendez à la douane. En cas de continuation aérienne, vous devrez récupérer vos bagages et les apporter aux tapis-bagages qui desservent les correspondances (connecting flights). Ils seront dirigés vers votre destination finale. Les voyageurs souhaitant verrouiller leurs bagages de soute le feront avec un système TSA (Transportation Security Administration), qui en permet l'ouverture éventuelle sans forçage par les douanes américaines. Si vous entrez aux Etats-Unis par voie terrestre, même pour une simple excursion, vous devrez remplir un formulaire I94W, délivré par les autorités d'immigration à l'arrivée, acquitter un droit de 7 dollars environ (en dollars américains uniquement) et présenter les passeports mentionnés ci-dessus. Attention ! Les voyageurs français, belges et suisses (comme tout voyageur bénéficiant du Programme d'exemption de visa) devront impérativement, pour entrer au Etats-Unis par voie terrestre, avoir obtenu au préalable une autorisation d'ESTA (voir plus haut). VOYAGEURS EFFECTUANT UN TRANSIT AERIEN PAR LE CANADA Depuis le 10 novembre 2016, les voyageurs dispensés de visa qui prennent un vol à destination du Canada, ou qui transitent par le Canada vers leur destination finale, doivent obtenir une autorisation de voyage électronique (AVE). Elle est valable 5 ans (à condition que votre passeport ait une validité équivalente) et coûte 7 dollars canadiens. L'AVE n'est pas exigée des citoyens des Etats-Unis, ni des voyageurs possédant un visa valide. Elle ne l'est pas non plus des voyageurs entrant au Canada par voie terrestre ou maritime. Le formulaire ad hoc doit être complété au plus tard 72 heures avant le départ sur le site http://www.cic.gc.ca/francais/visiter/ave-commencer.asp Les femmes mariées doivent faire cette demande à leur nom de jeune fille. APPAREILS ELECTRONIQUES De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination. PERMIS DE CONDUIRE Pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
La France, la Belgique et la Suisse relèvent du Programme d’exemption de visa. Les ressortissants français, belges ou suisses n’ont donc, en principe, pas besoin de visa pour se rendre aux Etats-Unis dès lors qu'ils disposent du passeport requis (voir rubrique « passeport »). En revanche, toute personne dont le voyage requiert (voir ci-après, par exemple) l’obtention d’un visa devra se rendre elle-même au consulat des Etats-Unis, à Paris pour les Français. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches. Il est à noter que les voyageurs ayant effectué un séjour en Iran (mais aussi en Irak, en Syrie, en Libye, en Somalie, au Yémen, au Soudan ou en Corée du Nord) depuis le 1er mars 2011, ou à Cuba depuis le 12 janvier 2021, devront, s'ils souhaitent se rendre aux Etats-Unis ou y transiter, faire en personne une demande de visa auprès du consulat américain, et ce même s'ils sont citoyens d'un pays relevant du Programme d'exemption de visa. Cette mesure s'applique également aux binationaux dont l'une des nationalités est iranienne, irakienne, syrienne, libyenne, somalienne, yéménite, soudanaise, nord-coréenne ou cubaine.
Attention les passagers ayant voyagé en Iran ou à Cuba depuis janvier 2021 ne sont pas éligibles à l'ESTA .Nous consulter.
Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.
Comme toujours et partout, il est important d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite, les hépatites A et B et, selon les conditions de voyage la typhoïde et la rage.
6 • Le pays
La région centrale de l´Ouest américain, caractérisée par des plateaux au climat désertique ne reçoit que très peu de précipitations mais atteint des records de luminosité et de température. Cela n´empêche pas ces grandes plaines désertiques de connaître aussi des nuits très froides. La Sierra Nevada qui borde l'Est de ce plateau, culmine a plus de 4000 mètres et ses cols sont bloqués chaque année par la neige. Mais elle jouit d´étés très agréables, chauds et ensoleillés. Tout a l'ouest, en Californie, le climat est de type méditerranéen. Les hivers sont doux avec des moyennes de 10° et les étés restent assez frais avec 20°c, en raison de l´influence océanique. La saison pluvieuse s’étend d´octobre à avril mais une ondée n'est jamais exclue, même en plein été.
Pour appeler les Etats-Unis depuis la France, composer 00 + 1 + indicatif de la ville + numéro de votre correspondant. Pour appeler la France depuis les Etats-Unis, composer 011 + 33 + numéro de votre correspondant (sans le 0 initial). Pour appeler d’une région téléphonique à une autre, il faut en général composer le 1, puis le code de la région (212 pour New York ou 407 pour Orlando, par exemple). Couverture GSM Le relais aux Etats-Unis est bon. Renseignez vous directement auprès de votre opérateur.
Les Etats-Unis s´étendent sur quatre fuseaux horaires ! Votre voyage se déroulera avec un décalage par rapport à la France de -9 heures. Aussi, la plupart des états d’Amérique passent à l´heure d´été : on avance ainsi sa montre d´une heure de la mi-mars à fin octobre ; sauf en Arizona (quand il est 14h00 au Grand Canyon en Arizona, il est 15h00 à Monument Valley dans l’Utah !).
Le courant est de 110/115 volt. Les prises américaines ont deux fiches plates. Il est donc conseillé de prévoir un adaptateur, voire un adaptateur-transformateur (si les appareils ne sont pas prévus pour les deux voltages). Il vaut mieux en faire l’emplette avant de partir car ils sont assez difficiles à dénicher sur place.
- Les Indiens d'Amérique du Nord. Editeur : Taschen - Les Américains - Naissance et Essor des Etats-Unis. Editeur : Points - Une histoire populaire des Etats-Unis - De 1942 à nos jours. Editeur : Agone - Calamity Jane : Mémoire de l'Ouest. Editeur : Hoebeke
7 • Tourisme responsable
Depuis 2019, nous nous efforçons d’appliquer les exigences des recommandations de la norme internationale NF ISO 20611 sur les bonnes pratiques en matière de durabilité dans le tourisme d’aventure. Ainsi, nous défendons et mettons en pratique, une vision du voyage durable et engagée , dans 5 domaines essentiels : 1/ Réduire notre empreinte carbone Depuis 2018, 100% des émissions de CO2 de vos voyages sont absorbées. Et depuis 2020, les deux tiers de nos voyageurs en Europe continentale sont incités à partir en train plutôt qu’en avion ! En savoir plus… 2/ Améliorer la gestion des déchets Sur nos voyages, bouteilles en plastique et couverts jetables sont bannis. Au sein de l'entreprise, tri des déchets, produits d'entretien écologiques, etc. En savoir plus… 3/ Protéger la faune Depuis 2019, nous appliquons notre « Charte sur le respect de la vie animale » : ne pas perturber leur habitat, respecter une certaine distance, prendre soin des animaux de bât, etc. En savoir plus… 4/ Soutenir les populations locales Nous appliquons depuis 2019 notre « Charte de l’accueil communautaire ». Nous soutenons financièrement des projets locaux de protection de l’enfance et d'aide au développement économique. En savoir plus… 5/ Favoriser l'accessibilité Un tour opérateur d'aventure qui propose des voyages adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (hébergements, véhicules, étapes…) ? Mais oui, l'aventure ce n'est pas que le trek ! En savoir plus… Et vous que pouvez-vous faire ? Pour commencer, prendre connaissance et appliquer les 15 commandements du voyageur responsable avant, pendant et après le voyage.
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils avant, pendant et après le voyage. - Avant le voyage 1- Choisissez des professionnels engagés dans le tourisme responsable 2- Vous informer, apprendre quelques mots dans la langue du pays… 3- N’emportez que l’essentiel et ramenez des souvenirs fabriqués localement 4- Gardez l’esprit critique - Pendant le voyage 5- Adoptez les us et coutumes locaux 6- Avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander 7- Comme chez vous, triez les déchets et économisez les ressources 8- Préservez les sites visités 9- Préférez le don aux associations plutôt que la mendicité 10- Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants - Après le voyage 11- Honorez vos engagements 12- Signalez les situations graves et intolérables remarquées 13- Compensez les émissions liées à votre voyage 14- Soutenez des initiatives locales 15- Partagez votre expérience
Ils y sont allés , ils nous en parlent
Rien de tel que les avis de nos clients pour vous éclairer dans votre choix… et nous aider à améliorer nos voyages !
Claude, Parti le 16/07/2024 Très satisfait
Comme indiqué, tous les hôtels choisis sont à proximité immédiate de l'entrée des parcs nationaux à visiter, gain de temps évident. Un seul bémol, à Sequoia, l'hôtel est à l'opposé du site des grands sequoia, proche de l'entrée du parc. Ceci oblige à traverser 2 fois le parc car la sortie se fait...(...)
ALAIN, Parti le 08/06/2024 Très satisfait
À partir de la proposition “Mythique Amérique”, à laquelle nous avons ajouté quelques journées, indispensable selon nous, pour profiter pleinement de certains parcs (Yosemite et Zion notamment), le parcours, le rythme et la localisation des hébergements étaient très satisfaisants (peut être que 2...(...)
Fabien, Parti le 29/06/2023 Très satisfait
- Je demande un devis
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Des voyages plébiscités par nos clients, dans le même coin et avec la même activité ou thématique !
Monument Valley - Arizona - États-Unis © Stéphane Lemaire/hemis.fr
Parc d'État de Valley of Fire - Nevada - États-Unis © photobyevgeniya/stock.adobe.com
The Fire Wave - Parc d'État de Valley of Fire - Nevada - États-Unis © Ben Pipe/robertharding/Photononstop
Coucher de soleil sur Cape Royal - Grand Canyon North Rim - États-Unis © Flip Photography/stock.adobe.com
Geyser dans le parc national de Yellowstone - Etat du Wyoming - Etats-Unis © M. Bertho, N. Chanut et E. Lepetit
Cheminées de fées dans la parc national de Bryce Canyon - Utah - États-Unis © Danelle/stock.adobe.com
Environs de Pocatello - Idaho - États-Unis © RG/stock.adobe.com
Parc national de Yellowstone - Etat du Wyoming - Etats-Unis © M. Bertho, N. Chanut et E. Lepetit
Horseshoe Bend - Arizona - États-Unis © Foto-Jagla.de/stock.adobe.com
Delicate Arch - Parc national des Arches - Utah - États-Unis © Johnny/stock.adobe.com
Angel's Landing depuis Scout's Lookout - Parc de Zion - États-Unis © Charlie Kessner/stock.adobe.com
Parc national de Yosemite - Californie - Etats-Unis © Lukas Uher/stock.adobe.com
Alamo Park et les Painted Ladies - San Francisco - Californie - Etats-Unis © Brad Pict/stock.adobe.com
Death Valley - Californie - Etats-Unis © Maresol/stock.adobe.com
Parc national de Grand Teton - Wyoming - États-Unis © Rob/stock.adobe.com
Randonnées (ou autres activités sportives) de 1 à 4h par jour en moyenne, pas forcément tous les jours, avec ou sans dénivelés (max. 300 m). Voyage accessible à toute personne habituée à la marche décontractée.
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Circuit 3 semaines dans l'Ouest américain
Grand ouest américain : 100% parcs nationaux .
Ce circuit de 3 semaines, réalisable en voiture ou en camping-car, vous emmène à la découverte des plus grands et beauc parcs nationaux de l'Ouest américain : Yellowstone National Park, Grand Canyon National Park, Bryce Canyon National Park...
Cette boucle constitue le road trip parfait pour ceux qui veulent découvrir en priorité les grands espaces naturels de l'Utah, de l'Arizona, du Colorado et du Wyoming.
Moments forts
Principales villes visitées : Las Vegas .
Principaux parcs nationaux visités : Zion NP , Bryce Canyon NP , Lake Powell , Grand Canyon NP , Capitol Reef NP , Arches NP , Canyonlands NP , Yellowstone NP , Grand Teton NP , Dinosaur NM .
Principaux autres parcs visités : Valley of Fire SP , Monument Valley , Dead Horse Point SP , Antelope Island SP .
Autres sites intéressants : Antelope Canyon , la Scenic Drive 12 , Horseshoe Bend , la Route 66 , Hoover Dam.
Arrivée tardive à Las Vegas.
À la sortie de l'aéroport, prendre possession de votre voiture de location et rejoindre votre hôtel.
Route pour rejoindre l'Arizona, en passant par Hoover Dam, imposant barrage sur le Colorado.
Passage par la Route 66 entre Kingman et Williams.
Après-midi consécré à la visite de Grand Canyon National Park : balade le long du canyon et nombreux points de vue.
Possibilité de faire un survol du Grand Canyon en hélicoptère en fin de journée.
Coucher de Soleil à Hopi Point.
Fin de visite de Grand Canyon National Park , avec notamment la Desert View Tower.
Route en direction de Page et découverte des innombrables spots de la région : le Lake Powell , Glen Canyon Dam, Antelope Canyon , Horseshoe Bend ...
Coucher de Soleil à Scenic View.
Route en direction de la mythique Monument Valley , rendue si célébre par les nombreux westerns tournés ici. Découverte des multiples formations rocheuses en parcourant la Valley Drive.
La journée peut être complétée par une balade en cheval ou à pied dans le parc ou par la visite de Valley of the Gods et Goosenecks SP
Coucher de Soleil sur les buttes de Monument Valley.
Direction l'Utah, en passant par Natural Bridges National Monument et Muley Point Overlook.
Route vers Moab pour découvrir Bowtie & Corona Arches et Fisher Towers .
Journée entièrement consacrée à la visite de Arches National Park et ses magnifiques formations naturelles : Delicate Arch, Double Arch, Landscape Arch...
Journée dédiée à la visite de Canyonlands National Park (partie Island in the Sky), offrant de splendides points de vue sur les canyons creusés par la Colorado River et la Green River.
Fin de journée et coucher de Soleil à Dead Horse Point State Park .
En route pour le Colorado et la visite de Dinosaur National Monument : ce parc, à cheval sur le Colorado et l'Utah, est connu pour les nombreux fossiles de dinosaures que lƎon peut y admirer, ainsi que les magnifiques paysages qu'il offre dans son secteur Est.
Cap au Nord, et à la découverte de Grand Teton National Park . Ce sera l'occasion de faire de belles balades le long de la Snake River et peut-être apercevoir quelques ours.
Fin de visite de Grand Teton National Park , puis direction Yellowstone National Park pour découvrir le secteur Sud du parc : Yellowstone Lake et West Thumb Geyser Basin.
Suite de la visite de Yellowstone National Park , et notamment du secteur de Old Faithful Area, qui abrite des dizaines de geysers et sources d'eau chaude.
Ne pas manquer Old Faithful Geyser, Morning Glory Pool et Grand Prismatic Spring.
Découverte du secteur Est de Yellowstone National Park : Grand Canyon of the Yellowstone, magnifique canyon creusé par la Yellowstone River, aux parois d'un jaune improbable.
De nombreux points de vue et plusieurs balades permettent d'admirer les impressionnantes cascades du secteur.
Dernière journée à Yellowstone National Park , consacrée à la visite de Mammoth Hot Springs Area et ses splendides concrétions calcaires.
Direction le Sud et Salt Lake City pour découvrir Antelope Island State Park , petite île située en plein milieu du Grand Lac Salé.
En route pour Capitol Reef National Park et ses merveilleux paysages. Vous aurez l'occasion de parcourir la Scenic Drive du parc, ainsi que d'admirer de jolis pétroglyphes...
Journée consacrée à la découverte de la Scenic Drive 12 , l'une des plus belles routes des USA. Arrêts à de nombreux points de vue et plusieurs balades possibles ( Calf Creek Falls , Escalante Petrifed Forest State Park ...).
Arrivée en fin de journée à Bryce Canyon National Park pour un superbe coucher de Soleil.
Journée entièrement passé à visiter Bryce Canyon National Park , le plus beaux parc national des États-Unis.
Randonnée dans le canyon, au milieu des hoodoos, et le long de la Rim, pour admirer les nombreux points de vue.
Fin de journée à parcourir la Scenic Drive et coucher de Soleil à Sunset Point.
Route pour rejoindre Zion National Park , superbe écrin de verdure.
Après avoir parcouru les magnifiques lacets de la route UT9 et découvert Canyon Overlook, visite de Zion Canyon, avec de nombreuses randonnées au choix : Angels Landing Trail pour les plus courageux, les Narrows et Emerald Pools pour les amoureux de la nature.
Route vers Las Vegas , en passant par l'incontournable Valley of Fire State Park et ses paysages flamboyants.
Après avoir rendu votre véhicule de location, fin de journée et soirée sur le Strip de Las Vegas ou à Fremont Street.
Journée complète consacrée à la découverte de Las Vegas et de ses excentricités.
Visite du Strip et de ses immenses et splendides hôtels-casinos : The Venitian et ses canaux, Caesar's Palace, Bellagio et ses fontaines...
Spectacles, attractions, survols en hélicoptère, shopping... Les activités ne manquent pas.
En fonction de l'heure de départ du vol retour, fin de visite de Las Vegas .
Décollage de Las Vegas.
Distance totale : 2700 miles (4300 km)
La boucle peut se faire dans les 2 sens, certains préféreront finir par Grand Canyon National Park, pour garder le "meilleur" pour la fin.
Il est possible de faire cette boucle au départ de Salt Lake City.
Il faut tenir compte de la météo : Yellowstone NP est très compliqué à visiter s'il y a de la neige (routes fermées). Ce circuit ne peut donc s'envisager qu'entre Mai et Octobre. De fait, il faut placer la visite de ce parc le plus tard possible si vous partez au printemps, ou le plus tôt possible si vous partez à l'automne.
Toujours dans le doute ? N'hésitez pas à poster votre projet d'itinéraire sur le forum pour bénéficier de l'expérience des RoadTrippers et obtenir leurs conseils avisés !
Par dommm063 Mis à jour le 20 août 2024
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Road trip dans l’ouest américain en 3 semaines : quel itinéraire ?
- 19 commentaires
C’est très certainement notre plus beau road trip à ce jour ! 3 semaines sur les routes de l’ouest américain les yeux rivés sur des paysages tous grandioses. Y’a pas à dire, tout est beau et on a en prend vraiment plein les yeux. J’avais partagé notre road trip en live sur notre compte Instagram et vous étiez nombreux à vouloir tous les détails. Alors les voici dans cet article.
Notre road trip n’est certainement pas parfait par notre manque d’organisation pour les logements, mais nous sommes assez contents de l’itinéraire emprunté. Si c’était à refaire, nous prendrions vraiment le temps de réserver nos hébergements bien à l’avance pour loger au plus près des parcs. Là ce ne fût pas toujours le cas, mais je pense qu’on ne s’en ait pas trop mal sorti au final.
Nous sommes restés 1 mois aux Etats-Unis au mois de mai avec 3 semaines sur les routes avec comme point de départ et de retour San Francisco.
Après être resté 1 semaine à San Francisco sans voiture, nous avons loué un véhicule à l’aéroport (pour plus de choix). Nous tenions à rouler en Mustang (enfin surtout Jérôme qui avait ce petit rêve en lui). Nous avons donc réalisé ce petit rêve !
Vous trouverez en fin d’articles des conseils pour organiser ce road trip : période pour y aller, accès aux parcs, budget, etc.
Notre road trip dans l’Ouest Américain en résumé
- 3 semaines sur les routes.
- Itinéraire en 19 étapes.
- Environs 6200 kilomètres.
Voici, les principaux parcs / sites que l’on a pu voir durant ces 3 semaines avec approximativement le temps passé en sachant que l’on arrivait souvent tard le soir au motel.
- San Francisco – 1 semaine – Lire mon article : Visiter San Francisco et mes bonnes adresses à SF
- Yosemite National Park – 1 journée – Lire mon article : 1 journée à Yosemite
- Kings Canyon / Sequoia National Park – 1 journée
- Death Valley – 1 journée et demi – Lire mon article : La Vallée de la Mort
- Las Vegas – 2 jours
- Valley Of Fire – 1 après midi
- Zion National Park – 1 journée
- Bryce Canyon – 1 journée
- Page (Horseshoe Bend, Lac Powell et Antelope Canyon) – 1 jour et demi
- Monument Valley – 1 jour – Voir l’article dédié
- Grand Canyon – 1 jour
- Meteor Crater – Quelques heures
- Los Angeles – 2 jours
- Monterey – 1 journée
- San Francisco – 2 jours
Visuellement, cela donne a peu près ça sur une carte 🙂
Lien vers la carte
Je passe maintenant à notre itinéraire détaillée qui vous aidera peut être à créer votre propre road trip ou à le peaufiner. J’ai indiqué à chaque étape où nous avions dormi et en plus l’option qu’on aurait voulu réserver mais full lors de notre périple. Cela vous aidera peut-être à trouver de l’inspiration car nous étions parfois assez éloigné des parcs.
3 semaines dans l’Ouest Américain : Notre itinéraire détaillé
1. san francisco ⇒ oakurst (11 mai).
Après avoir passé une semaine à San Francisco, nous avons quitté la ville juste après le déjeuner et avons roulé jusqu’à Oakurst, une ville qui n’est pas très loin du Parc National de Yosemite. Je n’ai pas trouvé plus près et j’ai choisi cet emplacement en sachant que l’on roulerait vers le sud ensuite pour se rendre au Parc national de Sequoia. Nous voulions traverser par la Tioga Road, mais celle-ci n’était pas encore ouverte. Pas d’autre choix donc que de passer par le sud pour continuer notre route.
Bon à savoir : Il y a 4 entrées pour le Parc National de Yosemite. C’est un point à étudier pour le logement. Attention la Tioga Road est fermée l’hiver. elle ouvre généralement en mai ( voir l’état des routes ici ). Début mai elle était encore fermée d’où le choix d’un hébergement du coté de Oakurst.
Et pour se restaurer nous sommes allés au South Gate Brewing Company , recommandé par Yelp, un outil que j’ai beaucoup utilisé pour notre road trip (et très populaire aux US)
2. Oakurst ⇒ Parc national de Yosemite ⇒ Fresno (12 mai)
En se levant de bonne heure, nous avons rejoint le Parc national de Yosemite par l’entrée sud. Nous y avons passé la journée pour quitter le parc en fin de journée et reprendre la route. Le parc est vraiment magnifique et l’on pourrait y passer beaucoup plus de temps. On est arrivé sous la brume, ce qui a un peu gâché le début de journée. Mais dans l’après-midi, le soleil a fait son apparition, on a donc attendu le coucher du soleil pour ensuite repartir. On a eu beaucoup de route à faire jusqu’à Fresno, mais il fallait bien avancer. Fresno n’a pas un grand intérêt mais trouver un motel sur cet axe est assez simple.
3. Fresno ⇒ Kings Canyon et Sequoia National Parc ⇒ Bakersfield (13 mai)
Réveil à Fresno et l’on peut dire que l’on a eu une panne de réveil. Du coup, nous sommes partis un peu tard et sommes partis en direction du Parc national de Kings Canyon pour ensuite aller au Parc national de Sequoia . Autant vous dire qu’en moins d’une journée, c’était impossible à faire. Si l’on s’était levé tôt peut-être, mais là c’était complètement raté. On a pu voir le premier parc mais alors pour le parc de Sequoia, comment vous dire… on a fait une partie du parc dans la pénombre. Un raté et c’est notre plus grand regret. Comme on avait fait des réservations pour les jours suivants, on n’a pas vraiment pu changer nos plans pour rester ici une journée de plus. Si l’on revient, on fera en sorte de mieux s’organiser pour mieux en profiter.
Nous avions dormi au Vagabond Inn Executive Bakersfield Downtowner qui a fermé depuis. On vous propose une alternative à la place
4. Bakersfield ⇒ Vallée de la Mort en passant par le lac Isabella et Olancha ⇒ Amorgosa Valley (14 mai)
Nous sommes partis le matin de Bakersfield après une bonne nuit de sommeil. Nous n’avons pas pris la route la plus courte mais une qui paraissait plus sympa à faire. En passant par le lac Isabella puis en remontant par Olancha. La route était franchement magnifique ! À cette saison, tout était en fleurs , je n’en revenais pas tellement , c ‘était beau.
On est arrivé à la Vallée de la Mort au bout de 4 heures de route en tout début d’après-midi. Nous l’avons traversé et fait beaucoup d’arrêts pour visiter les différents endroits du parc. On a attendu le coucher du soleil pour rejoindre notre motel. L’idée était d’y retourner le lendemain pour voir d’autres sites du parc.
5. Amorgosa Valley ⇒ Vallée de la Mort ⇒ Las Vegas (15 mai)
Le lendemain, nous sommes retournés sur nos pas pour revoir certains endroits de la Vallée de la Mort et en découvrir d’autres. Cela a été un gros coup de cœur alors on n’a pas mal vadrouillé à l’intérieur. Je pense que l’on aurait pu y rester plus longtemps encore. Attention si vous y allez en plein été, vous n’y passerez peut-être pas très longtemps à cause des fortes chaleurs. A cette période il faisait bon, on a vraiment adoré ce parc.
On a quitté la Vallée de la Mort dans l’après-midi pour rejoindre Las Vegas. Changement radical de décor. Nous y sommes arrivés de nuit ce qui nous a de suite mis dans l’ambiance.
Tant qu’à faire à être à Vegas, j’avais très envie d’un bel hôtel et c’est le Luxor en forme de pyramide qui me donnait très envie.
6. Las Vegas (16 mai et 17 mai)
Nous sommes restés 3 nuits à Las Vegas (nuit du 15, 16 et 17). Peut-être un peu trop mais nous avions besoin de nous poser un peu et de bosser également (la vie de freelance !). Nous avons fait en sorte d’y être en début de semaine pour bénéficier de prix attractifs. C’est ainsi que l’on a pu se payer de jolies chambres à moindre coût car en week-end, les tarifs peuvent carrément doubler.
Nous avons passé 2 nuits au Luxor puis une nuit au Excalibur qui se trouve tout à coté.
Conseil : Il y a un choix impressionnant d’hôtel à Las Vegas, faites vous plaisir mais organisez vous ! En semaine les hôtels de Vegas sont beaucoup moins chers qu’en week-end. Prenez en compte cet élément lorsque vous planifiez votre itinéraire.
7. Las Vegas ⇒ Valley of Fire ⇒ Mesquite (18 mai)
Après cette parenthèse à Las Vegas, nous avons repris la route. Nous avons fait un arrêt sur le site de Seven Magic Mountains que j’avais envie de voir avant de nous diriger vers la Valley of Fire. Ce n’est pas un parc national, mais un parc d’État alors si comme nous vous avez le pass Beautiful America, sachez qu’il n’est pas compris. Il faut payer, 10$ pour rentrer mais cela vaut vraiment le coup.
On n’a pas eu de chance car à notre arrivée dans le parc, il s’est mis à pleuvoir. De quoi arrêter notre élan pour aller randonner dans le parc. On a surtout fait les points de vue du coup. Et au final en fin de journée, le soleil est apparu et là…de jolies couleurs dans le ciel. C’était magnifique !
On a poursuivi la route et nous nous sommes arrêtés à Mesquite pour dormir.
8. Mesquite ⇒ Parc national de Zion ⇒ Nuit à Hatch (19 mai)
De Mesquite, nous avons rejoint le Parc national de Zion . À l’entrée du parc, cela bouchonnait pas mal, on a pris peur en se disant que le parc un samedi devait sûrement être pris d’assaut. Et comme vous commencez à le savoir, on n’est pas du matin, on y est donc arrivé sur les coups de 13h.
Finalement, on a trouvé une place pour se garer hyper facilement à l’intérieur du parc et il n’y avait pas tant de monde, je trouve. À Zion, impossible de faire le tour en voiture, il y a un système de navette. J’étais sceptique au départ, mais il faut avouer que ça marche très bien. Peu d’attente, pas mal d’arrêts pour aller se promener où l’on veut. Bref, c’était plutôt top ! Ce parc est un paradis pour les randonneurs, il mériterait, plus d’une journée sur place je pense.
On a quitté le Zion après le coucher du soleil et avons rejoint Hatch pour la nuit près de Bryce Canyon.
9. Hatch ⇒ Parc national de Bryce Canyon ⇒ Nuits à Page (20 mai)
Réveil à Hatch non loin du parc national de Bryce Canyon où nous avons passé la journée. C’est l’un de mes parcs préférés. J’ai adoré les couleurs, la possibilité de se promener dans le canyon au milieu des hoodoos. C’était vraiment une belle journée.
Après cette journée à Bryce, nous avons pris la route pour Page où nous avons choisi de s’arrêter pour 2 nuits (1 aurait suffit).
10. Page (21 mai)
Réveil à Page après une première nuit. Ici, il vaut mieux réserver son motel très tôt, car les prix flambent. Prendre 2 nuits ici à bien dégarni notre portefeuille. Je pense que l’on aurait pu rester qu’une journée mais nous avions envie de prendre notre temps. Lors d’un tel road trip, c’est bien de faire des pauses sinon on a l’impression de faire que de la route.
On a commencé notre journée par Horseshoe Bend , un site magnifique mais aussi où il fait très chaud (pas un brin d’ombre).
Après cela, on a fait quelques courses et nous sommes allés manger au bord du lac Powell. Une journée bien tranquille qui nous a permis de souffler un peu.
11. Page ⇒ Nuit à Kayenta (22 mai)
Deuxième réveil à Page (dans un hôtel franchement pas top payé bien trop cher !). Avant de reprendre la route, nous sommes allés visiter Antelope Canyon . Je rêvais de voir cet endroit. Il y a deux sites, l’Upper et le Lower. Pour le premier, tout était complet alors on n’a même pas essayé de s’y rendre. Pour le Upper Antelope Canyon, j’avais lu qu’il ne fallait pas forcément réserver. Erreur, il vaut mieux le faire via internet. On a donc attendu et on a tout de même réussi à avoir la visite à l’heure que l’on souhaitait. C’était vraiment chouette même si je regrette le monde et qu’on ne puisse pas vraiment prendre son temps à l’intérieur du canyon.
Après cela, on a fait un arrêt au barrage du lac Powel. On voulait faire la visite mais ce jour-là, l’ascendeur était en panne donc pas de visite. Dommage !
On a alors repris la route direction Monument Valley. On a pris une première nuit à Kayenta. Après avoir déposé nos affaires au motel, nous avons filé vers Monument Valley pour aller voir le soleil se coucher. C’était tout simplement magique !
12. Kayenta ⇒ Monument Valley (23 mai)
Après avoir dormi à Kayenta et avoir fait quelques courses, direction Monument Valley pour rejoindre notre logement pour la nuit. On a trouvé un hogan (maison traditionnelle navajo) à louer via AirBnb en plein cœur du parc. Autant vous dire que l’on a vécu une expérience extraordinaire. Nous étions seuls sur le site, pas un bruit (juste celui des chevaux aux alentours). On a donc passé la journée près du Hogan à simplement profiter de la vue et nous reposer.
Le soir venu, on a eu la joie de voir un ciel magnifique. De quoi faire quelques photos des étoiles avant de nous endormir dans cet endroit magique.
Nous avons dormi dans le Hogan de Verna via AirBnB
13. Kayenta ⇒ Monument Valley ⇒ Grand Canyon (24 mai)
Après cette belle nuit, on a fait le tour du parc de Monument Valley en voiture avec arrêts aux différents points de vue. Le chemin est en piteux état, il faut donc prendre son temps. C’est un tour qui mérite vraiment d’être fait. On peut opter pour un tour avec les navajos, cela vous évite de conduire mais aussi de passer un moment avec eux.
On a ensuite repris la route pour le Grand Canyon. Nous y sommes arrivés juste pour le coucher du soleil. C’était grandiose !
14. Grand Canyon ⇒ Nuit à Winslow (25 mai)
Pour commencer cette nouvelle journée, nous avons fait un tour en avion pour survoler le Grand Canyon. Nous aurions aimé le faire en hélicoptère, mais ce n’est pas le même budget. On a donc voulu tenter l’avion, car c’est moins cher et le tour est plus long. On a eu la chance d’être chacun à une fenêtre, de quoi bien profiter du paysage. C’était impressionnant de voir le Grand Canyon de haut.
>> Survol du Grand Canyon (tarif et réservation en ligne) . C’est l’option la plus économique, ça vaut vraiment la peine même si l’hélico permet d’aller plus bas. >> Autres activités sur place (hélicoptère, skywalk, croisière)
Après avoir fait plusieurs arrêts autour de Grand Canyon, on a pris la route direction Winslow pour aller voir le lendemain Meteor Crater.
15. Winslow ⇒ Meteor Crater ⇒ Nuit à Selingman (26 mai)
Meteor Crater n’est pas vraiment un arrêt prisé sur la route de l’Ouest. Cela fait faire un petit détour d’ailleurs, mais on avait très envie de voir ce site. Le cratère (d’une profondeur de 180 mètres pour 1200 mètres de diamètre) a été formé par l’impact d’une météorite, il y a environ 50 000 ans. Comme on aime tout ce qui concerne le ciel et l’espace, on ne pouvait pas louper cela. On a fait la visite qui ne dure pas très longtemps (on n’a pas pu faire la visite guidée extérieure, car il y avait trop de vent par contre), et on a pu toucher un morceau de la météorite, Youhou !
Après cela, on a pris la route pour rejoindre la route 66. On a traversé différentes villes comme Williams et nous avons choisi de dormir à Selingman toujours sur la route 66.
16. Selingman ⇒ Barstow (27 mai)
Journée sur la route 66 avec quelques arrêts pour s’imprégner des lieux. C’était vraiment un bout de route chouette à faire. C’est tellement mythique !
Nous avons poussé jusqu’à Barstow et nous y avons passé la nuit.
17. Barstow ⇒ Los Angeles (28 mai)
L’arrivée à Los Angeles marque la fin de nos visites de parcs nationaux. Sentiment étrange après toute cette route. Nous avons trouvé un hébergement sur les hauteurs de la ville pour être au calme. On a beaucoup aimé le quartier.
Arrivés en fin d’après-midi, on a passé la soirée du côté de Santa Monica.
>> Réserver une activité à Los Angeles
Le lendemain (le 29) nous avons passé la journée à Los Angeles et l’on a fait les touristes en allant à Hollywood Boulevard puis, nous sommes montés à l’observatoire pour avoir un joli point de vue sur la ville. On n’a pas fait grand-chose de plus.
Le jour suivant (le 30), journée à Universal Studio . Si j’étais moyennement intéressée, je suis ressortie vraiment conquise ! Ce parc est vraiment très chouette avec des attractions vraiment bien réalisées. Jérôme y avait été, il y a très longtemps et a beaucoup aimé aussi. Certaines choses avaient changé forcement…
>> Acheter ses billets (reservation recommandée)
Avant de quitter Los Angeles, on voulait aller du côté de Venice Beach , on a donc pris un motel près de là pour y aller le lendemain avant de reprendre la route.
Nous avons dormis 2 nuits sur les hauteurs de Los Angeles via Airbnb + une nuit au Ramada Inn Marina del Rey pour être au plus près de Venice Beach.
18. Los Angeles ⇒ Monterey (31 mai)
Avant de quitter LA, petit tour à Venice Beach ! Je ne voulais pas repartir de là sans y avoir fait un tour. On devait y passer une heure au max et au final, nous y sommes restés bien plus. On a marché jusqu’à Santa Monica Pier et il a fallu faire demi-tour ensuite. Le long de Venice Beach, des boutiques pour le shopping, des spectacles de rues, des squatteurs. L’ambiance est vraiment unique. C’était sympa de prendre son temps ici.
En fin de journée, nous avons pris la route pour Monterey.
19. Monterey ⇒ San Francisco (1er juin)
Réveil à Monterey avec le son des otaries ! Pour cette journée, nous avons visité l’aquarium. Il est très connu et pour avoir vu différentes vidéos, j’avais très envie de le visiter même si je rechigne de plus en plus à visiter aquarium (je n’ai pas résisté).
>> Billet pour l’aquarium
Après cette visite, nous avons découvert Monterey à pied et avons marché jusqu’au vieux Monterey. C’est un joli coin et avec un peu plus de temps, je serai bien restée plus longtemps sur place. Mais la fin du voyage est déjà là et il faut rentrer.
Nous avons repris la route (pour la dernière fois), et nous sommes rentrés sur San Francisco pour y passer nos 2 derniers jours.
Nous avons passés 2 nuits au Bay Bridge Inn San Francisco
Et voilà, vous savez tout de notre itinéraire dans l’Ouest américain en 3 semaines. Cet itinéraire doit pouvoir être optimisé surtout si vous réservez des logements au plus près des parcs (ou dans les parcs) et que vous vous levez tôt (ce qui n’est pas notre cas). On avait envie de faire plus de choses, mais en cours de route, on a vu que ce serait de trop. C’est le point positif de notre non-organisation : on a pu adapter notre parcours en fonction de nos envies sur place. En gros, avant de partir, je n’avais rien réservé (hormis nos premières nuits à San Francisco). C’est une fois sur place que je réservais les 2 ou 3 étapes suivantes. J’ai principalement utilisé le site Booking.com pour les motels. On peut parfois annuler gratuitement et ça, c’est super pratique !
Au niveau de la location de voiture, il vaut mieux la réserver à l’avance mais si vous restez plusieurs jours à San Francisco, il peut être mieux de la prendre au moment de partir de la ville car pour se garer c’est la galère (à moins de sélectionner un hôtel avec parking gratuit).
Pour organiser votre roadtrip | Conseils & Liens utiles
Un voyage aux Etats-Unis ca se prépare ! C’est une destination prisée, qui peut être chère si on ne s’organise pas bien et surtout il y a des petites choses à savoir pour ne pas se retrouver au dépourvu.
On entre comment aux Etats-Unis ?
En voilà une bonne question ! En tant que ressortissant français, il vous faut un passeport valide mais aussi autorisation électronique de voyage ESTA. Pour cela, il suffit d’en faire la demande en ligne ici sur le site officiel. Cela coûte 21$ par personne et la demande peut -être faite en français. Faites attention car il existe une multitude de sites vous proposant l’ESTA mais bien plus cher alors qu’il n’y a pas vraiment de difficultés à faire la demande sur le site officiel.
Quand partir dans l’ouest américain ?
On peut partir toute l’année mais évitez franchement juillet et août car il y a vraiment beaucoup de monde, tout est plus cher et il fait très chaud à certains endroits. Selon moi, les meilleurs mois pour partir sont d’avril à juin et septembre et octobre. Au niveau du road trip en lui même, 3 semaines c’est pas mal et c’est ce que beaucoup de voyageurs font.
On se déplace comment ?
C’est un road trip alors la voiture est de rigueur ! On peut opter pour un van aussi pourquoi pas. On a pas tenté l’expérience mais ce me plairait bien je pense.
Retrouvez tous mes conseils pour louer une voiture à San Francisco (valable aussi si vous louez à Los Angeles) et quelques conseils pour conduire aux Etats-Unis
Accès aux Parcs Nationaux
L’accès aux parcs nationaux est payant. Il faut compter entre $30 et $35 pour chaque parc. Il existe une solution plus économique si vous visitez plusieurs parcs. C’est le Pass America The Beautiful , également connu sous le nom d’Interagency Annual Pass. Il vous permet de visiter tous les parcs nationaux, les National Monuments, les National récréation Areas, etc. de manière illimitée pendant un an. Il coûte $80 et est valable pour tous les passagers du même véhicule. En gros, si vous visitez 3 parcs, votre pass est rentabilisé.
Vous pouvez acheter le Pass America The Beautiful au péage d’entrée de votre premier parc ou au Visitor Center si le parc n’a pas de péage. Evitez de l’acheter en ligne, il vous coutera plus cher et c’est galère à acheter en ligne. Autre petite chose (vous en faites ce que vous voulez…) : vous trouverez des pass vendu par des voyageurs n’en ayant plus besoin. En effet, on peut faire cela car on peut mettre 2 signatures sur le pass. De mon point de vue, ce n’est pas très éthique de faire ca car les sous récoltés par la vente des pass sert à l’entretien et à l’aménagement des parcs nationaux.
Sur place, lors de l’arrivée au parc national, vous devrez simplement présenter votre pass et votre passeport au ranger du parc et il vous remettra de la documentation pour bien le visiter.
A savoir : Monument Valley n’est pas un National Park, le pass America the Beautiful n’est pas valide. L’entrée est de 8$ par personne. A acheter sur place !
Si je tombe malade ?
Vous le savez certainement, le système médical aux Etats-Unis est horriblement cher. En cas de pépin, vous pouvez rentrer avec une facture vraiment salée. Du coup c’est vraiment une destination où l’on ne fait pas l’impasse sur l’assurance voyage. Nous partons toujours assuré et c’est Chapka assurance s qu’on le fait. On a déjà eu besoin d’aller chez le médecin et on a pu être remboursé sans problème.
La questions qui fâche : Ca coûte combien un tel voyage ?
On ne va pas se mentir ! 3 semaines aux Etats-Unis ca peut vite chiffrer et tout dépend de comment vous voyager : standing des hébergements, la façon dont vous allez manger, les activités etc.
Ce que je peux vous dire c’est qu’on trouve des billets d’avion Paris – San Francisco à moins de 500€ par personne. Pour la location de voiture, il faut compter au moins 50€ par jour donc un peu plus de 1000€ pour 3 semaines (les prix ont doublés depuis le covid, c’est fou !!). Niveau hébergement, je le répète, réservez tôt pour ne pas avoir à payer plus cher. Je pense qu’on peut donner une moyenne de 100-150€ par nuit pour les hébergements les moins chers. C’est le plus gros poste de dépense donc c’est vraiment ici qu’il faut optimiser les coûts. Il faudra ensuite compter la nourriture et là le budget dépend de vous : restos ou cuisiner soi même. L’essence (1,19$ le litre d’essence en moyenne en 2023), les activités si vous en faites viendront s’ajouter aux frais.
Franchement c’est un budget mais ce voyage est vraiment exceptionnel ! Sachez que si vous passez par une agence de voyage spécialisée, il faut bien comptez minimum 2800€ par personne (vols, itinéraire, voiture et logement).
Quelques liens utiles pour vos réservations
- Réserver son billet d’avion : vous pouvez utiliser un comparateur de prix pour trouver le meilleur tarif
- Réserver une voiture de location à San Francisco à l’avance pour avoir un bon prix
- Réserver vos logements à l’avance ou au jour le jour selon la période et votre organisation
- Trouver des activités, excursions, visites et réserver à l’avance.
J’espère que ce partage vous aidera pour votre futur road trip et si vous avez des questions n’hésitez surtout pas. Pour moi ce voyage a été l’un des plus beaux que j’ai pu faire !
19 commentaires sur “Road trip dans l’ouest américain en 3 semaines : quel itinéraire ?”
Bonsoir Cyril, Je n’ai plus trop idée du budget, il faudrait que je retrouve les dépenses. Ce qui est sur c’est que c’est un road trip assez onéreux entre la location de voiture, l’essence et les hebergements (environ 100$ par nuit) + nourriture. Je mettrai à jour l’article avec les notions de budget dès que je pourrais.
Bonjour Céline,
C’est vraiment un road trip qui me botterai énormément!!! et surtout qui a l’air génial pour en prendre plein les yeux. Pour un parcours comme le votre il faut compter un budget de combien à peu prés car je ne me rend pas compte de se qu’il faut prévoir comme budget?? Merci d’avance Cyril
On a fait le trajet de San Franciso à Los Angeles mais on a pas emprunté la route mythique car celle ci était fermé à cette époque. Mais sinon oui,c’est mieux de le faire dans ce sens 🙂
Bonjour, j’ai vu qu’il vallait mieux faire SF / LA dans ce sens pour être du bon côté de la route, mais vu votre voyage ça a l’air bien dans l’autre sens aussi? Très belles photos et super blog!
Hello Julie ! Et bien non, on a eu aucun soucis mais en même temps on a surtout roulé sur des routes en bitumes. Le seul endroit où on a eu un doute c’était pour Monument Valley mais au final c’est passé sans problème en restant sur la piste principale 🙂 Après si vous comptez aller dans des coins plus reculés, hors des routes principales, il faudra effectivement un SUV.
Je souhaite faire un road trip de 15 jours dans les parcs nationaux de la Côte Ouest et bien sur le faire en Ford Mustang. Cela n’a pas été un soucis pour vous au niveau des déplacements dans les désert ? car on me préconise de prendre un SUV.
Continuer comme ça, super article !
Merci Christine !
Ca passe bien 😉
waouh ça donne envie 🙂 nous y allons en septembre! Mon chéri veux également une mustang mais j’ai l’impression que le coffre est trop petit. Pouvez vous me confirmer si c’est le cas? 2 valises rentrent dans le coffre? merci beaucoup 🙂
Wow! Sacré parcours! Je rêverai d’en faire autant ! Tes photographies sont merveilleuses! Merci pour toutes ces informations 😊
🙂 L’ouest américain a toujours été un petit rêve et il me semble bien que je t’avais tanné avec ce genre de trip il y a quelques années 🙂
Superbe les photos, ca donne vraiment envie de partir à l’aventure. Merci de partager. 😉
C’est addictif ! 🙂
On voit beaucoup de gens en moto, ca doit être sympa de le faire en deux roues !
J’ai fait quasiment le mème trip en moto, quel voyage! mon coup de coeur; Antélope Canyon et Monument valley
Bah voilà ca y’est j’ai envie de repartir 😀
Ca va marquer à jamais vos 30 ans c’est sur ! Je trouve qu’au retour, on a vraiment le manque de tout ce qu’on a vu, c’est assez spécial ! 🙂
Quel magnifique voyage! Je note les etapes car c’est ce que mon Anglais et moi prevoyons de nous offrir pour nos 30 ans 🙂
ça donne vraiment envie de se lancer en tout cas !
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Road trip de 3 semaines de Los Angeles à San Francisco
Si vous préparez un premier séjour dans l’Ouest américain, nous vous conseillons d’emblée de vous projeter à long terme et de prévoir au minimum 2 voyages : un road trip en Californie et un autre voyage centré sur la boucle des parcs nationaux de l’Utah et de l’Arizona.
Si cette solution n’est pas envisageable, sachez qu’il est malgré tout possible de faire un mix des deux, sur 3 semaines.
Il s’agit là d’un itinéraire très classique permettant de découvrir les hauts spots touristiques, sans véritablement s’éloigner de la foule.
Partez en connaissance de cause, profitez de chaque instant sur place, commencez vous journées dès l’aurore… le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !
Cette page contient des liens affiliés avec des partenaires de confiance. Ce qui signifie que nous percevons une petite commission si vous commandez via ces liens. Mais ça ne vous coûte pas plus cher 🙂 Merci de participer d’un clic à notre développement.
Durée / Kilométrage
Cet itinéraire s’effectue en 19 jours (+ 3 jours de vols) pour 3000 kilomètres sur les routes de l’Ouest. Ce kilométrage est donné à titre indicatif, il ne tient pas compte des distances parcourues à l’intérieur des parcs, des visites en tous genres…
Quelles étapes ?
Los Angeles, Route 66, Grand Canyon, Monument Valley, Page (Antelope Canyon, Lake Powell et Horseshoe Bend), Bryce Canyon, Zion, Valley of Fire, Las Vegas, Death Valley, Yosemite, San Francisco.
Pour ceux qui veulent en voir un maximum en un minimum de temps !
Quel véhicule ?
Nous vous conseillons la location d’un SUV , notamment pour les pistes de Monument Valley, Valley of the Gods et Bodie Ghost Town où un véhicule à garde haute est plus approprié.
- Un itinéraire à faire impérativement entre juin et octobre (certaines routes sont fermées entre novembre et mai). Si vous voyagez hors-saison, rendez-vous sur le forum , on vous aidera à adapter le parcours.
- Lors de votre visite de la région des parcs, évitez de rouler de nuit. Les routes ne sont pas éclairées et vous risquez de graves accidents lors de la traversée des animaux sauvages.
Jours 1, 2, 3 et 4 : Los Angeles
A votre arrivée, ne prévoyez rien de spécial, à part peut-être dévorer votre premier burger (et prendre une douche !), car vous serez épuisés par le long voyage en avion et le décalage horaire. Si votre vol atterrit en milieu d’après-midi, c’est parfait ! Ça vous laissera le temps de vous installer tranquillement à l’hôtel.
Trois jours dans la Cité des Anges, c’est très court car la ville est gigantissime. Si après une lecture assidue de notre Sunset Guide dédié à Los Angeles , vous avez encore des doutes, lisez notre article Visiter Los Angeles en 2, 3, 5 ou 7 jours où l’on vous fournit des itinéraires par journée (on est vraiment trop sympas).
Où dormir ?
A Santa Monica, West Hollywood, Beverly Hills ou encore La Brea. Vous serez ainsi relativement proches de Universal Studios, Hollywood, Venice… Voir chez Booking .
Jour 5 : sur la Route 66 – 672 km
Aujourd’hui, une journée de route afin de vous rapprocher du Grand Canyon dont la visite est prévue en J-6. Mais ce sera une journée pas comme les autres, car vous arpenterez la mythique Route 66 .
Donc, pas de « grosses » visites de prévues, mais plutôt plein de pauses fort sympathiques. On vous conseille notamment de vous arrêter au Bagdad Cafe (uniquement si vous êtes fan du film et que vous aimez la compagnie de gens sympas car soyons honnête, les plats ne cassent pas trois pattes à un canard), Oatman ( ses burros en liberté dans la rue et son saloon …), et Seligman (qui a largement inspiré le film d’animation Cars ).
Notre conseil
Partez tôt le matin afin d’éviter les bouchons à la sortie de Los Angeles, puis prenez votre temps en route pour une arrivée à Williams en fin de journée.
Williams semble l’idéal : ambiance rock 60’s à seulement 1 heure de route du Grand Canyon. Voir chez Booking .
Jour 6 : Grand Canyon – 96 km
Accordez une journée complète au Grand Canyon , il le mérite bien.
Si votre budget le permet, offrez-vous l’expérience inoubliable d’un survol en hélicoptère .
On vous conseille de dormir à l’intérieur du parc (Grand Canyon Village) ou bien à l’extérieur, à Tusayan, ou éventuellement à Valle. Dormir au plus près permet de profiter du site jusqu’aux dernières heures du jour et d’être également sur place le lendemain matin, moments propices à l’observation de la faune sauvage. Voir chez Booking .
Jour 7 : Monument Valley – 288 km
Direction le parc tribal légendaire immortalisé par les deux John (Ford et Wayne) !
Le matin, vous pourrez parcourir quelques points de vues sur la rive est du Grand Canyon . En route, selon votre timing, prévoyez pourquoi pas une pause au Navajo National Monument , vous pourrez y voir des habitations indiennes ancestrales.
A Monument Valley, commencez la visite vers 16h00, les couleurs et la lumière seront nettement meilleures et les cars de TO moins présents.
Sur place, à Monument Valley, c’est ce qu’il y a de mieux. Sinon, optez pour Mexican Hat qui est tout de même nettement plus attrayant que Kayenta. Voir chez Booking .
Jour 8 : de Monument Valley à Page – 192 km
Avant de quitter le secteur de Monument Valley, n’hésitez pas à visiter les alentours : Valley of the Gods (si la piste est sèche), Goosenecks et Muley Point .
Puis, route vers Page . Selon votre heure d’arrivée, vous pouvez prévoir une pause baignade sur le Lake Powell ou tout simplement y voir quelques points de vue au crépuscule.
S’il vous reste du temps en fin de journée, allez voir les drôles de champignons de Toadstool Hoodoos .
A Page, l’offre hôtelière y est importante. Voir chez Booking .
Jour 9 : secteur de Page – 240 km
Les deux incontournables de Page sont Antelope Canyon et Horseshoe Bend .
Antelope est un peu victime de son succès, mais vaut clairement une visite.
Avant de quitter Page, direction Horseshoe Bend, fantastique point de vue sur les méandres du fleuve Colorado, puis direction Bryce Canyon.
Si vous devez choisir entre visiter le Lower Antelope Canyon ou le Upper, préférez la première visite du matin du Lower. Dans tous les cas, pensez à réserver avant le départ .
A l’intérieur du parc de Bryce Canyon, à l’extérieur à Bryce Canyon City, à Tropic qui est tout proche ou au pire à Panguitch. Voir chez Booking .
Jour 10 : Bryce Canyon
Féerique, Bryce Canyon est l’un des plus beaux parcs de l’Ouest des USA ! C’est dit. Vous y verrez des merveilles, même si votre niveau de randonnée laisse à désirer.
Prévoyez un après-midi pour parcourir la route panoramique et une matinée pour descendre dans l’amphithéâtre à la découverte des fameux hoodoos, superbes cheminées de fées.
Pour les photographes : à Bryce Canyon, l’aurore est plus exceptionnelle que le crépuscule !
Jour 11 : en route vers Las Vegas – 432 km
Après Bryce Canyon, empruntez la route UT9 qui traverse le parc de Zion et si vous parvenez à vous garer, parcourez le Canyon Overlook Trail (1 heure de marche seulement), vous y aurez un point de vue fabuleux sur le canyon de Zion. C’est un très beau lot de consolation quand on n’a pas le temps de randonner longuement à Zion.
Si, en milieu/fin d’après-midi, vous avez encore envie de voir quelques red rocks , prévoyez un courte visite de Valley of Fire , puis rejoignez enfin la ville de tous les excès pour une soirée de folie !
Profitez de votre première soirée à Las Vegas pour monter au sommet du Eiffel Tower Observatory et en prendre plein les mirettes !
Sur le Strip, pour une immersion totale ! Voir chez Booking .
Jour 12 : Las Vegas
Journée dans la ville du péché et seconde soirée de folie !
Au cœur du désert Mojave, succombez à la démesure et à l’extravagance de Sin City, de l’expérience unique du Strip à la découverte du berceau du vieux Vegas sur Fremont Street.
Profitez-en à fond car souvenez-vous :
What Happens in Vegas, Stays in Vegas ! (ce qu’il se passe à Vegas reste à Vegas)
Sur le Strip, pour une immersion totale ! Voir chez Booking .
Jour 13 : Death Valley – 224 km
En été, la Vallée de la Mort est une fournaise : 50°C à l’ombre mais il n’y a pas d’ombre ! Faites en sorte d’arriver à Death Valley pour le milieu d’après-midi, le temps de vous installer tranquillement à votre hôtel et profiter de la piscine d’eau douce.
N’allez surtout pas imaginer qu’en traversant Death Valley en vitesse (sans dormir sur place), vous allez mieux l’apprécier, c’est précisément le contraire qui se produira. Donnez-lui une chance, admirez-la à ses heures les plus belles, en début et en fin de journée, quand le soleil n’est pas au zénith et que les températures sont moins pénibles.
Réservez votre logement entre 6 et 12 mois avant votre séjour car l’offre est inférieure à la demande.
Le plus pratique est de dormir sur place, à Furnace Creek ou à Stovepipe Wells, afin de profiter de quelques points de vue en fin de journée et à l’aurore, jusque vers 10h00 le matin environ. Au delà, ça devient plus difficile. Voir chez Booking .
Jour 14 : en route vers Yosemite – 360 km
Aujourd’hui, on se rapproche de Yosemite. Profitez encore un peu de Death Valley le matin avant de prendre la route.
Une fois sortis du parc, à hauteur de Lone Pine, découvrez si le cœur vous en dit les Alabama Hills , puis prenez la route en direction du nord .
Si le cœur ne vous en dit pas, ne vous inquiétez pas, d’autres suggestions suivent. En une journée, vous allez changer radicalement de décors et de climat ! Vous allez vous rapprocher des montagnes, des lacs et des forêts.
Selon le timing, vous pourrez vous arrêter à Mammoth Lakes ou pourquoi pas faire une visite ( Ancient Bristlecone Pine Forest , Devils Postpile National Monument , Laws Rairoad Museum & Historic Site à Bishop ou Mammoth Hot Creek).
Peu de gens s’attardent sur ce secteur à l’ est de la Sierra Nevada, trop pressés d’arriver à Yosemite. Profitez de cette journée pour sortir un peu des sentiers battus.
Prévoyez une étape à la frontière de Yosemite : à Lee Vining ou à Bridgeport.
Jour 15 : Bodie Ghost Town et Yosemite – 224 km
Vous allez enfin découvrir une ville fantôme, une vraie : Bodie Ghost Town !
Puis direction le parc de Yosemite via la Tioga Pass Road (ouverte uniquement et généralement de juin à octobre) où vous pourrez faire de nombreux arrêts et quelques balades ou randonnées. Prévoyez pourquoi pas une pause pique-nique au bord du Tenaya Lake avant de rejoindre la vallée.
Choisissez un hébergement à l’intérieur du parc ou dans une petite ville frontalière (El Portal, Oakhurst, Midpines, Mariposa, Groveland…). Voir chez Booking .
Jour 16 : Yosemite
Le parc national de Yosemite est immense ! Que vous soyez randonneurs ou pas, vous y trouverez votre bonheur, à condition d’aimer les paysages de type alpin… ce qui ne veut pas dire que vous vous sentirez comme dans les Alpes. On s’y sent plutôt comme… dans un western !
Vous trouverez dans notre Sunset Guide dédié à Yosemite une multitude d’idées de courtes balades ou de longues randonnées. Ne manquez pas les séquoias de Mariposa Grove !
A certaines occasions (notamment lors de travaux ou d’évènements comme le célèbre spectacle naturel de Horsetail Fall…) il est nécessaire de réserver l’entrée du parc en ligne avant le départ.
Yosemite est victime de son succès et la vallée est rapidement saturée en été. N’hésitez donc pas à vous éloigner de la foule en empruntant quelques sentiers.
Choisissez un hébergement à l’intérieur du parc ou dans une petite ville frontalière (El Portal, Oakhurst, Midpines, Mariposa, Groveland…). Voir chez Booking .
Jours 17, 18, 19 et 20 : San Francisco – 296 km
Mission du jour 17 : rejoindre San Francisco. A vous de partager le temps comme vous l’entendez entre Yosemite (si vous souhaitez y rester une demi-journée en plus) ou San Francisco (si vous avez envie de rejoindre la ville au plus vite).
Que voir ? Quoi faire ? On vous dit tout dans notre Sunset Guide consacré à Frisco .
Profitez de votre voiture pour sortir de la ville une demi-journée afin de visiter Muir Woods National Monument (évitez le week-end !)
Près de Lombard Street ou bien dans les quartiers Marina ou Union Square, vous serez ainsi proches des principaux sites touristiques. Voir chez Booking .
Jour 21 : vol retour
Compte tenu du décalage horaire, l’arrivée en France se fera en J-22.
Si vous souhaitez être de retour en France en J-21, supprimez une journée de visite à Los Angeles ou San Francisco, selon vos priorités.
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10 Commentaires . En écrire un nouveau
Bonjour, quel est le budget approximatif pour 4 personnes en prenant 2 chambres chaque jour merci
Bonjour Henry Joel. Pour un road trip dans l’ouest de 3 semaines, compte environ 6000 € à 7000 € pour un couple tout compris (vol, assurances, location du véhicule, essence, hébergements, repas, activités, tips (je ne compte pas les achats sur place, les souvenirs…). Pour les hébergements, prévois en moyenne 120 € par nuit et par chambre (attention, j’insiste bien, c’est une moyenne).
Bonjour , quel serait le budget pour 2 personnes ?
Bonjour Laura, j’ai répondu à cette question juste au-dessus de ton message (réponse donnée à Henry Joel). Bons préparatifs. 🙂
Oups pardon je pensais que c’était les tarifs pour 4 personnes car elle demande pour 4 personnes. Autant pour moi, merci beaucoup
Bonjour, Pourquoi proposez vous le road trip au départ de LA et non SF? Des avantages particuliers? Merci.
Bonjour Antony. Cet itinéraire peut être réalisé indifféremment dans les deux sens.
Commencer par San Francisco et terminer par Los Angeles peut éventuellement permettre de faire l’économie d’une voiture les premiers jours vu que SF se visite très bien à pied et en transports en commun. Ça permet de finir le voyage à L.A. par un parc d’attractions ou à thème comme Disneyland ou Universal Studios (je dis par rapport à l’attente des enfants, ça leur donne un but de fin de voyage).
Commencer par Los Angeles et terminer par San Francisco me semble plus « doux » pour quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds en Californie car il fait moins chaud à SF et qu’on visite à pied, donc un tout petit peu moins stress dans les trajets, ça permet de finir plus ou douceur, plus décontracté. Ce sens permet aussi de faire le long trajet en voiture entre L.A. et le Grand Canyon en début de road-trip quand on est encore très frais.
Mais il s’agit là de points assez subtils et sans répercussions majeures, à prendre en compte… ou pas du tout. Bons préparatifs.
Bonjour ! Est-il possible de faire ce trip en van aménagé pour y dormir ? C’est à dire; est ce que les américains sont tolérants avec les gens voyageant en van en terme d’espaces où se garer et dormir. Cela réduirait-il considérablement le coup du voyage ? Bien à vous
Bonjour Nous sommes un couple qui souhaite faire ce type de road trip sur 15 jours (Los Angeles, grand Cayon, Route66, Las Vegas, San Francisco..) en juillet 2024. Combien faut-il prévoir de budget pour un couple svp ? Je vous remercie pour votre retour.
Bonjour Amandine. Le budget va dépendre de très nombreux facteurs : tarifs que vous pourrez trouver pour les vols, catégorie du véhicule loué, choix des hôtels et confort souhaité, camping ou pas, activités une fois sur place, restaurant et/ou pique-nique pour les repas… Sachant que la crise est passée par là, le covid et l’inflation, que tout a pas mal augmenté et qu’un road-trip aux USA coute nettement plus cher qu’il y a 10 ans. Désormais je pense que c’est compliqué de s’en sortir pour moins de 3000 € par personne (hors achats souvenirs et shopping sur place).
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Road Trip familial dans l'Ouest Américain
Le very Best Of de l'Ouest
Découvrez avec votre tribu le meilleur de l’Ouest américain en 3 semaines de road trip ! Visitez les principales villes de l’Ouest, pas moins de 8 parcs nationaux, parcourez des routes panoramiques, admirez les déserts, canyons, forêts, lacs et l’océan.
- Les points forts
- Le programme
Pourquoi Antony vous recommande ce voyage ?
Ce voyage en famille à travers l’ouest américain est une odyssée captivante, mêlant merveilles naturelles, aventures en plein air et explorations urbaines, tout en offrant des moments inoubliables pour tous les âges.
Débutez votre périple à Los Angeles, une ville dynamique où les attractions familiales abondent, des studios de cinéma aux plages ensoleillées. Explorez Hollywood, profitez des parcs d’attractions comme Disneyland, et découvrez les musées interactifs. Ensuite, partez en direction du Grand Canyon, un chef-d’œuvre de la nature qui émerveillera petits et grands.
Votre prochaine étape est le lac Powell, un paradis pour les amateurs de plein air avec ses eaux turquoises et ses formations rocheuses uniques. Louez un bateau pour explorer les canyons et profiter d’une baignade rafraîchissante et partez à la découverte d’Antelope Canyon. Continuez vers Monument Valley, où les paysages emblématiques de la culture amérindienne se dévoilent. Faites une visite guidée pour comprendre l’histoire et les légendes de cette région emblématique.
Moab, avec ses impressionnants parcs nationaux, est le prochain arrêt. Arpentez les sentiers d’Arches et Canyonlands pour découvrir des formations rocheuses fascinantes. Ensuite, dirigez-vous vers Capitol Reef, un trésor moins connu mais tout aussi spectaculaire, avec ses formations géologiques et ses vergers historiques.
Le voyage se poursuit à Bryce Canyon, où les hoodoos (formations rocheuses en forme de cheminées) offrent un spectacle coloré. Explorez les sentiers de randonnée ou optez pour une vue panoramique depuis les points d’observation. Ensuite, découvrez Zion, un parc national aux paysages dramatiques et aux opportunités de randonnée adaptées à toute la famille.
Après avoir exploré ces merveilles naturelles, arrivez à Las Vegas. Plongez dans l’effervescence de la ville, visitez les spectacles familiaux et flânez sur le Strip. Ensuite, traversez la Vallée de la Mort, une expérience à couper le souffle avec ses paysages lunaires et ses températures extrêmes.
Le voyage se poursuit vers Yosemite, où les immenses séquoias, les cascades et les panoramas impressionnants offrent une expérience de plein air inoubliable. Explorez les célèbres sites comme El Capitan et Half Dome, et profitez de randonnées adaptées à tous les niveaux.
Terminez votre périple à San Francisco, une ville charmante avec ses célèbres ponts, ses collines escarpées et ses quartiers divers. Visitez l’île d’Alcatraz, promenez-vous sur le Golden Gate Bridge, et explorez les quartiers emblématiques comme Fisherman’s Wharf et Chinatown.
Enfin, redescendez le long de la côte pacifique, en profitant des vues spectaculaires sur l’océan et les falaises escarpées. Ce voyage en famille, riche en découvertes et en aventures, vous permettra de découvrir certains des plus beaux paysages naturels des États-Unis tout en créant des souvenirs inoubliables.
À propos de Antony
C’est lors de mon premier voyage dans les Rocheuses que je me suis pris de passion pour les Etats-Unis. D’est en ouest et du nord au sud, chaque région conserve ses propres influences culturelles, recèle de multiples richesses insoupçonnées et offre des paysages à couper le souffle. De quoi satisfaire tous les voyageurs !
Les points forts du voyage
Un lieu à visiter, une spécialité à tester, une expérience insolite à vivre, ou une tradition à ne pas manquer. Voici un aperçu des moments forts de votre voyage
Circuit à personnaliser
Inspirez-vous de ce programme pour co-construire avec nos conseillers experts et personnaliser votre voyage, selon vos envies.
Jour 1 * France / Los Angeles
Vol pour Los Angeles. Prise en charge de votre voiture de location . Bienvenue dans la Cité des Anges, souvent victime d’une mauvaise réputation, cette ville a énormément de richesses, de part sa multitude de quartiers, aux atmosphères bien différentes….
Jour 2 * Los Angeles
Partez à la découverte des facettes étonnantes et séduisantes de cette ville. Vous pourrez chosir entre Hollywood, Universal, West Hollywood, Beverly Hills, Sunset, Venice, Santa Monica… Pour les activités, nous vous suggérons la visite des studios Universal, du Walk of Fame, un tour à vélo le long des plages, et d’aller dans un des restaurants du Sunset Strip…
Jour 3 * Los Angeles / Las Vegas (430 km – environ 3h50)
De la lumière au désert… pour rejoindre le mirage de Las Vegas , qui s’élèvera au loin à mesure que vous roulez dans le désert de Mojave… Après 4 heures de route, vous arrivez enfin dans cette ville futuriste, parc d’attraction à elle seule. Ici, ce sont les hôtels qui se visitent. Prenez le temps de profiter de la piscine avant la tombée de la nuit, où Vegas s’éceille. Puis place à un show, nous pouvons vous conseiller, mais notre coup de coeur est un des spectacles du Cirque du Soleil, O ou ONE MICKAEL JACKSON…
Jour 4 * Las Vegas / Grand Canyon (440 km – environ 4h)
Départ pour la rive Sud du Grand Canyon National Park. Le parc se visite simplement avec un système de navette gratuite qui longe la rive sud du Canyon et vous dépose pour admirer les plus beaux points de vue du Canyon. Cependant, rien ne vaut un survol de Sa Majesté le Grand Canyon pour se rendre compte de l’immensité et la grandeur de ce parc…
En option : * Survol du Grand Canyon en hélicoptère
Jours 5 et 6 * Grand Canyon / Lake Powell (215 km – environ 2h30)
Route vers Page et le lac Powell. Le joyau du lac est Rainbow Arch, une arche naturelle magnifique uniquement accessible en bateau. Un peu plus loin se trouve Antelope Canyon. Visiter le Lac sans le parcourir en bateau n’a pas de sens… Optez pour une location à la journée d’un power boat, ou alors d’une excursion guidée… Profitez aussi à 20 minutes de Page de faire la petite randonnée Horseshoe Bend, d’où vous surplomberez le Colorado qui forme un fer à cheval.
En option : * Rainbow Bridge Tour * Antelope Canyon Tour * Jeep Antelope Canyon * Survol du Lake Powell…
Jour 7 * Lake Powell / Monument Valley / Bluff (270 km – environ 3h20)
Route vers un parc mythique, en plein cœur de la réserve Navajo : Monument Valley. Laissez-vous tenter par un tour à cheval et ne manquez surtout pas le coucher du soleil. Le parc en soit est petit, mais surement le plus enchanteur de tout l’Ouest. Après le coucher de soleil, rejoignez le village de Bluff.
Jours 8 et 9 * Bluff / Moab (160 km – environ 1h50)
Moab est le point de départ pour la visite de deux Parcs Nationaux : Arches National Park et Canyonlands National Park. Mais aussi pour faire de multitudes excursions : rafting sur le Colorado, ou tour en jeep dans un Parc National.
En option : * 4×4 dans l’un des parcs * Descente en rafting du Colorado * Survol de Canyonlands * Tour à cheval
Jour 10 * Moab / Capitol Reef (250 km – environ 2h40)
La route est belle et vous n’êtes pas encore aux bout de votre rêve de l’Ouest. Vous rejoignez le Capitol Reef National Park. Moins connu, mais sublime également. Le Waterpocket Fold, pli immense sur la croûte terrestre, constitue la « colonne vertébrale » de ce Parc National de l’Utah sur 160km. Plusieurs points de vue exceptionnels sont à découvrir en voiture. Randonnée, VTT et balades à cheval sont autorisés dans le parc.
Jour 11 * Torrey / Bryce Canyon (185 km – environ 2h40)
La route 12 que vous allez emprunter aujourd’hui est une des plus belles des USA . Nous vous suggérons un arrêt à Grand Staircase – Escalante National Monument, réserve nationale sur la Route 12. Cette succession de plateaux et de paysages gigantesques donne l’impression de faire un survol en avion au dessus d’une mer de roches de toutes les couleurs. Vous trouverez le long de la route, les restes d’une forêt pétrifiée et d’anciennes ruines indiennes. La présence humaine y est limitée et les points de vue sont fantastiques !
Puis route pour Bryce Canyon, amphithéâtre de rochers et hoodoos multicolores. Certainement le plus surprenant parc de l’Ouest. Optez pour une balade à l’intérieur de l’amphithéâtre, à pied ou à cheval.
Jour 12 * Bryce Canyon / Zion Park / Springdale (135 km – environ 1h45)
Matinée pour encore profiter un peu de Bryce, notamment au moment du lever de soleil. Cap sur Zion Park, situé dans un long et profond canyon où coule la Virgin River. Un vrai régal pour les marcheurs ! Optez pour une des balades du Parc : Angels Landing, Emerald Pools, the Narrows…
Jour 13 * Springdale / Las Vegas (255 km – environ 2h30)
Aujourd’hui, place encore au Parc de Zion si vous ne pouvez vous en passer. Sinon nous vous suggérons de parcourir un des parcs d’Etat de la région de St Georges : Sand Hollow State Park ou Snow Canyon State Park où la roche noire volcanique se marie à merveille avec le grès rouge. Prenez votre temps avant de rejoindre Las Vegas en soirée.
Jour 14 * Las Vegas / Death Valley (300 km – environ 4h30)
Le long de la mythique vallée, arrêt à Badwater, point le plus bas et le plus chaud des USA, Golden Canyon, Sand Dunes… avant de rejoindre la Sierra Nevada.
Jour 15 * Death Valley / Mammoth Lakes (290 km – environ 3h25)
Route vers Yosemite , avant d’y arriver, Mono Lake, mérite un arrêt. Mammoth Lakes est une petite station ravissante de la Sierra Nevada.
Jour 16 * Mammoth Lakes / Yosemite / Oakhurst (230 km – environ 3h20)
Découverte du Parc National de Yosemite avec ses falaises, cascades, forêts de pins et de séquoias géants. La Tioga Road est la route panoramique que vous traverserez.
Attention : selon les conditions, la route peut être fermée pour cause de neige – Itinéraire pouvant changer
Jours 17 à 19 * Oakhurst / San Francisco (335 km – environ 3h30)
La ville est connue pour ses rues en pentes raides bordées de maisons victoriennes. La grande baie entourée de montagnes et les « cable car », font de San Francisco une des villes les plus pittoresques du pays.
En option : * Académie des Sciences * Croisière dans la Baie * Golden Gate à vélo
Jour 20 * San Francisco / San Luis Obispo (450 km – environ 3h50)
Emprunter la route panoramique Highway 1 pour gagner San Luis Obispo, nichée dans les collines du pays de vin du comté de Santa Barbara.
En option : * Aquarium de Monterey * Hearst Castle de San Simeon
Jour 21 * San Luis Obispo / Los Angeles (290 km – environ 2h50)
Sur la route, vous passerez par Malibu, Santa Barbara, les forêts de Los Padres. Avant de gagner Los Angeles pour votre dernière soirée de ce magnifique périple. Nuit à Los Angeles (aéroport si votre vol est le lendemain matin, centre ville si vous voulez passer une dernière soirée en ville).
Jour 22 * Los Angeles / France
Restitution de votre véhicule à l’aéroport, vol retour.
Jour 23 * Arrivée en France
Détail du prix.
En fonction de vos envies, de la saison, des disponibilités et de la période à laquelle vous réservez votre voyage, le prix de votre voyage varie sensiblement. Nous avons fait le choix de vous indiquer une fourchette de prix, qui encadre plus justement le coût d'un voyage sur-mesure. Le prix juste sera établi, avec votre conseiller expert, au moment de votre devis.
Le prix inclut
- Le vol international
- Les taxes aériennes
- La location de voiture catégorie intermédiaire pour la durée du séjour en kilométrage illimité, l’assurance LDW / responsabilité civile
- 21 nuits d’hébergement en hôtels de catégorie standard, base chambre quadruple
- Notre Conciergerie francophone
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3 semaines dans l’Ouest Américain : itinéraire, adresses, budget
Voilà déjà quelques semaines que nous sommes rentrés de notre road-trip de 3 semaines dans l’ouest américain et nous avons encore des plein les yeux ! Ce n’était pourtant pas gagné d’avance puisque cette destination ne faisait pas partie de nos priorités…
Alors pourquoi y aller me direz-vous ? Tout simplement parce que les billets d’avion nous ont couté la bagatelle de 45€ à 4 ! Oui, oui vous avez bien lu 45€ pour aller aux Etats-Unis avec Air France ça ne se refuse pas. Mais comment est-ce possible ? Pour être tout à fait précise nous n’avons du débourser que 45€, le restant étant couvert par l’indemnisation vol retardé que nous avons pu obtenir grâce aux services de Flightrigh t ! Nous avons en effet du faire appel à cette société spécialisée dans la gestion de litiges opposants les usagers des transports aériens aux compagnies aériennes. En cas de vol retardé , annulation ou surbooking, plutôt que faire une réclamation à Air France par exemple, et attendre en vain une réponse, Flightright se charge de toutes les démarches et obtient en général réparation rapidement. C’est ainsi que suite à un retard d’avion lors de notre retour de Cuba ayant entrainé l’annulation de notre vol air france vers Montpellier, nous avons perçu 2000€ d’indemnités.
Ne restait plus qu’à trouver 4 billets d’avion qui rentrent pile-poil dans ce budget… Et vous l’avez compris c’est comme ça que nous nous sommes retrouvés en Californie au mois de février !
Pour établir l’itinéraire de notre road-trip de 3 semaines dans l’Ouest Américain je me suis très largement inspirée des circuits proposés par les agences de voyages spécialisées sur la destination, et j’ai ensuite recoupé les informations avec nos envies, nos priorités, la saison etc.
3 semaines dans l’Ouest Américain – Le budget
Nous sommes partis en février/mars, c’est à dire en basse saison, … A partir du mois d’avril les prix montent considérablement que ce soit pour les hébergements ou les billes d’avion ! Comme vous le savez, il y a autant de budgets que de voyageurs mais pour vous donner un ordre d’idée voici nos principaux postes de dépense.
- Billets d’avion (hors indemnisation 😉 ) 500€ par personne aller/retour Montpellier-Los Angeles San Francisco-Montpellier avec la compagnie Air France,
- Formalités : passeport en cours de validité (timbre fiscal 80€) sans oublier de déposer une demande d’ESTA pour les États-Unis
- Location de voiture de type SUV pour 17 jours, kilométrage illimité, prise à Los Angeles et restituée à San Francisco 600$ (+/- 540€)
- Essence : nous avons parcouru 4800km et englouti environ 500 litres d’essence soit 300€,
- Hébergements : nous avons logé exclusivement dans des motels ou hôtels de chaines (Best western, Quinta Inn, Travelodge), tous étaient très bien et la majorité offrait un petit-déjeuner gratuit. Bon à savoir : aux États-Unis tous les établissements proposent des chambres avec 2 grands lits et les enfants jusqu’à 17 ans sont accueillis gratuitement ! Nous avons dépensé 1850€ pour 4 pour 20 nuits, soit 90€ en moyenne par nuit. Nous ne connaissions pas encore l’échange de maison à cette époque, ce qui aurait grandement allégé le budget hébergement !
- Activités : beaucoup d’activités de plein air sont gratuites et l’accès aux principaux parcs nationaux couverte par la carte America The Beautiful valable 1 an 80$ (+/-70€) pour l’ensemble des passagers du véhicule. Nous avons également visité Alcatraz, fait une croisière pour aller à la rencontre des baleines à Monterey, un tour de grande roue à Las Vegas, visité Antelope Canyon, loué des vélos à Los Angeles, etc., soit une enveloppe supplémentaire de 300$ par personne environ.
- Nous avons aussi bien déjeuné sur le pouce dans la voiture, fréquenté les dinners traditionnels ou les fast-food que des steaks house, taquerias et autres établissements pour un budget moyen d’environ 40€ par jour et par personne.
- Comme pour tous nos voyages, d’autant plus en famille, la case souvenirs et shopping représente un petit budget que je ne me suis pas encore amusée à calculer 😉
3 semaines dans l’Ouest Américain – L’Itinéraire
Jour 1 Arrivée à Los Angeles en début d’après-midi Prise de possession de notre voiture Farmer’s Market, The grove, Hollywood Boulevard Bevonshire Lodge Motel, propre et calme, juste en face du Farmers Market !
Jour 2 Hollywood sign, Grifith Observatory, Santa Barbara, Venice Beach, Beverly Hills. Bevonshire Lodge Motel
Jour 3 Los Angeles – Joshua Tree – Palm Springs Joshua Tree Travelodge by wyndham Palm Springs
Jour 4 Palm Springs – Williams Journée dédiée à la Route 66 : Seligman, Oatman, Kingman Quinta Inn Williams Grand Canyon Area
Jour5 Williams – Grand Canyon Village Grand Canyon National Park The Grand Hotel at Grand Canyon
Jour 6 Grand Canyon Village – Monument Valley Monument Valley, Mexican Hat, Forrest Gump Point, Gooseneck Park Goulding’s Lodge
Jour 7 Monument Valley – Page Antelope Canyon, Lake Powell, Horseshoebend Best Western Plus at Lake Powell
Jour8 Page – Bryce Canyon Bryce Canyon National Park Best Wester Plus ruby’s Inn
Jour 9 Bryce Canyon – Zion- La Verkin Zion National Park Best Western Plus La Verkin
Jour 10 La Verkin – Las Vegas Shopping outlet Las Vegas, Strip Las Vegas Carriage House : parking gratuit, pas de frais, pas de casino et idéalement situé à 5 minutes à pieds du Planet Hollywood et du strip ! Je recommande à 300%.
Jour 11 Las Vegas – Las Vegas Red rock canyon national park, Las Vegas Strip Carriage House
Jour 12 Las Vegas – Amargosa Valley Death Valley National Park Longstreet Inn & Casino
Jour 13 Amargosa – Santa Barbara Santa Barbara Orange Tree Inn Santa Barbara
Jour 14 Santa Barbara – San Simeon Santa Barbara, Solvang (village danois), Hearst Castle Courtesy Inn Motel San Simeon
Jour 15 San Simeon – Monterrey Pacific Coast Road, Big sur, Pfeiffer Beach, Carmel By the sea Red Roof Inn & Suites Monterey
Jour 16 Monterrey Whale Watching, Scenic Drive Mile 17, Monterrey wharf & cannery road Red Roof Inn & Suites Monterey
Jour 17 Monterrey – San Francisco Santa Clara, Half Moon Bay, San Francisco Restitution voiture de location agence Hertz Fisherman Wharf San Francisco Town House Motel
Jour 18 San Francisco Alcatraz Island, Pier 39 Town House Motel
Jour 19 San Francisco Castro, Mission, Little Italy, 4 sisters etc. Town House Motel
Jour 20 San Francisco Golden Gate Bridge, Sausalito, San Francisco Town House Motel
Jour 21 Départ pour la France en milieu de journée
Je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour découvrir un peu plus en détails et en photos chacune des étapes de notre road-trip dans l’ouest Américain !
Un projet de voyage à New York ? Découvrez tout ce que vous devez savoir avant de partir dans cette publication !
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4 plannings type pour passer 3 semaines en road trip dans l'ouest américain
Mis à jour le 10/01/2020 832 commentaires
Que vous partiez 1, 2, 3 ou même 4 semaines en road trip dans l'Ouest Américain, vous serez quasiment obligés de passer par la case planning . Ce dernier vous permettra de vous organiser au mieux et ainsi d'optimiser au mieux votre séjour . Même si vous ne le suivez pas à la lettre, il vous donnera une trame qui vous guidera au quotidien. Voici donc 4 exemples de plannings pour passer 3 semaines en road trip dans l'Ouest Américain. Vous pourrez vous en inspirer si vous êtes en manque d'idées. Sachez toutefois, que ces plannings sont complètement subjectifs et ne sont pas les uniques possibilités de parcours. Vous pourrez les personnaliser en rajoutant ou en supprimant certaines étapes.
Présentation des 4 plannings pour passer 3 semaines en road trip dans l'Ouest Américain
Le planning pour partir 3 semaines en road trip au départ de las vegas.
Ce planning vous offrira l' éventail de tout ce que la nature fait de plus beau dans l'Ouest Américain . Vous paroasserez des canyons rouges de Zion et Bryce Canyon aux immenses canyons de Canyonlands et Grand Canyon, sans oublier les eaux bleues du Lake Powell, et un peu de divertissements à Los Angeles et Las Vegas.
Le planning pour partir 3 semaines en road trip au départ de Los Angeles
Là encore, beaucoup de diversité dans ce planning. Plusieurs jours dans les grandes villes et dans certains parcs afin de profiter au maximum de tout ce que la nature vous offre !!
Le planning pour partir 3 semaines en road trip depuis Los Angeles avec la Côte Pacifique et San Francisco
Dans ce planning vous découvrirez la côte pacifique entre Los Angeles et San Francisco . Une part belle sera faite à ces 3 grandes villes mais vous découvrirez également quelques unes des splendeurs de l'Ouest. A ce jour, il n'est pas possible de faire l'intégralité de la Highway 1 entre Los Angeles et San Francisco, nous vous tiendrons informés lorsque cela sera à nouveau possible.
Le planning pour partir 3 semaines en road trip depuis San Francisco
Il se peut que votre Road trip débute au départ de San Francisco . Si c'est le cas, ce planning pourra vous intéresser. Il est un peu atypique avec la découverte de Sacramento, capitale de la Californie mais également la descente de la Sierra Nevada.
Pourquoi 4 plannings différents ?
Tout simplement car beaucoup d'entre vous n'arriveront pas au même endroit . Las Vegas, Los Angeles et San Francisco peuvent être des points de départ différents pour votre road trip USA et il faut donc bien s'adapter. Cela étant, nous aurions pu faire 20 plannings différents, voir plus tellement les possibilités sont nombreuses. Donc, une fois encore, ne restez pas arrêtés sur ces plannings, il ne s'agit que d'exemples et ne veulent pas dire que les vôtres ne sont pas faisables.
Pourquoi des plannings sur 3 semaines ?
Certains nous diront, " je ne pars qu'une semaine, d'autres, je pars pour un mois ", etc. Une fois encore que se soit pour 1, 2 et même 4 semaines, il aurait été impossible de mettre toutes les possibilités ici tellement elles sont nombreuses. 3 semaines nous semble être un bon compromis pour découvrir un maximum de lieux et en prendre plein les yeux. Donc si vous ne partez pas 3 semaines, pas de soucis, soumettez nous vos plannings et nous nous ferons un plaisir de les commenter et de vous aider.
Quels sont les endroits, évènements, spectacles à ne rater sous aucun prétexte lors de 3 semaines en road trip dans l'Ouest Américain ?
La liste pourrait être longue tellement il y a à voir et à faire !!! De même en fonction des goûts de chacun, la liste pourrait se rallonger très vite. Cela étant, il y a quand même des incontournables à faire que nous vous détaillerons dans le blog au fil de nos articles. On peut quand même citer : - Hollywood Boulevard et son célèbre Walk of Fam e - un coucher de soleil à Santa Monica et les canaux de Venice Beach - la visite d'au moins un studio de cinéma à Los Angeles , comme Universal, Warner - Beverly Hills , le Hollywood Sign - le Strip de Las Vegas - Downtown Las Vegas avec Fremont St - faire du shopping dans un des nombreux outlets - visiter une ville fantôme comme Calico, Bodie - assister à un lever de soleil depuis Mesa Arch ou Monument Valley - assister à un coucher de soleil depuis le Grand Canyon, Bruce Canyon et tant d'autres endroits - faire un survol du Grand Canyon en hélicoptère - assister à une rencontre sportive - partir à la rencontre des indiens Navajos, Hopis, etc. - rouler sur la mythique route 66 - descendre le Colorado en rafting - visiter la célèbre prison d'Alcatraz - traverser le Golden Gate Bridge - randonner dans un des nombreux parcs nationaux - découvrir un slot canyon - boire une bière bien fraiche dans une des nombreuses micro brasseries locale - découvrir la cuisine locale - faire une ou plusieurs visites guidées San Francisco en français avec un guide français qui vous fera découvrir San Francisco hors des sentiers battus. Comme je vous disais, cette liste n'est pas exhaustive et bon nombre de lieux pourraient venir se rajouter !!!
Ces plannings peuvent-ils être faits toute l'année ?
Il est vrai qu'à certains moments de l'année, notamment en hiver vous ne pourrez pas accéder à tous les sites. Des routes seront fermées ainsi que certains sentiers dans les parcs. C'est pour cela qu' il faudra sans doute apporter quelques modifications en fonction des saisons . Là encore, n'hésitez pas à nous soumettre vos plannings, il serait dommage de planifier des visites qui ne seraient pas faisables en fonction de la saison...
Voici les 4 plannings pour vous permettre de partir 3 semaines en road trip à travers l'Ouest Américain
J'ai fait des plannings partant du lundi au lundi mais peu importe le jour de la semaine où vous arrivez, c'est parfaitement adaptable. Il faut juste savoir qu'il faut éviter de loger à Las Vegas pendant les week ends car les nuitées sont beaucoup plus cher qu'en semaine.
Afficher le planning sur les splendeurs du Far West jusqu'à Los Angeles
Afficher le planning sur San Francisco, la Sierra Nevada et quelques trésors du Far West
Afficher le planning sur Los Angeles, la côte Pacifique et les merveilles de l’Ouest
Afficher le planning sur Los Angeles et le Grand Ouest
Pour ne pas perdre de temps sur place et afin de vous permettre d'étaler votre budget, je vous invite à faire le maximum de réservations avant votre départ.
Réservations à faire avant le départ
Je vais me répéter encore une fois, mais ces plannings ne sont là que pour vous donner quelques pistes de réflexion pour votre road trip. Vous pouvez vous inspirer de ces idées pour réaliser et personnaliser votre propre planning. Surtout n'hésitez pas à nous soumettre toutes vos ébauches de planning, nous nous ferons un plaisir de vous aider et de faire en sorte que votre séjour soit inoubliable !!
Passionné des grandes étendues de l'Ouest Américain et avec plusieurs road trip à mon actif, je serai là pour répondre à toutes vos questions sur la préparation de votre séjour là bas et c'est avec plaisir que je partagerai avec vous ma passion de cette fabuleuse région.
Commentaires et questions sur 4 plannings type pour passer 3 semaines en road trip dans l'ouest américain
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Découvrir l’Ouest américain en 2 ou 3 semaines : les plus beaux itinéraires
I l n’existe pas une seule bonne façon de parcourir l’ Ouest des États-Unis , cette région mythique qui fait rêver les voyageurs de tous les horizons. Nous avons donc élaboré plusieurs itinéraires pour découvrir l’Ouest américain en 2 ou 3 semaines, selon vos centres d’intérêt, l’état ou encore l’écorégion qui vous intéresse.
Le Wild West : l’Amérique mythique
L ’Amérique mythique, celle que l’on voit dans les Far West depuis notre plus tendre enfance, est composée de 11 états : l’ Arizona , la Californie , le Colorado , l’Idaho, le Montana, le Nouveau-Mexique , le Nevada , l’Oregon, l’ Utah , Washington et le Wyoming . À cette liste s’ajoutent parfois Hawaii et l’Alaska, mais nous nous concentrons ici uniquement sur les états contenus dans les frontières du pays.
Grand comme 5 à 6 fois la France, l’Ouest américain est un immense territoire, où se côtoient des écosystèmes d’une variété incroyable : entre les chaînes de montagnes, les déserts, les plaines, la côte Pacifique, les plateaux arides et les forêts humides, le voyageur qui entreprend de découvrir cette région du monde n’est jamais au bout de ses surprises.
Le Wild West , comme le surnomment les Américains, ne demande qu’à être exploré de fond en comble, et offre d’innombrables possibilités aux voyageurs novices comme aux explorateurs chevronnés.
5 itinéraires pour découvrir l’Ouest américain
Itinéraire 1 : les immanquables de l’ouest (2 ou 3 semaines).
V oici le road trip optimal , celui qui vous permettra de voir le plus grand nombre de choses en deux semaines top chrono, un concentré de l’Ouest américain en quelque sorte. En optimisant votre planning, vous pourrez découvrir les sites incontournables de six états, cependant une mise en garde s’impose : cet itinéraire peut heurter la sensibilité des voyageurs aimant prendre leur temps !
Circuit de 3 000 km, 6 états.
Jours 1 et 2 : San Francisco (Californie). Jours 3 et 4 : Yosemite National Park (Californie) Jour 5 : Kings Canyon (Californie) Jour 6 : Death Valley (Californie) Jour 7 : Las Vegas (Nevada) Jour 8 : Zion (Utah) Jour 9 : Page et ses environs – Lake Powell , Antelope Canyon et Horseshoe Bend (Arizona) Jour 10 : Grand Canyon (Arizona) Jour 11 : Kingman (Arizona) Jour 12 : Joshua Tree National Park (Californie) Jours 13 et 14 : Los Angeles (Californie) Jour 15 : San Diego (Californie)
Si vous disposez de 21 jours, soit d’une semaine supplémentaire, reprenez le circuit ci-dessus à partir de Zion, puis poursuivez :
Circuit de 4 500 km, 7 états.
Jour 8 : Zion (Utah) Jour 9 : Bryce Canyon (Utah) Jour 10 : Arches National Park et Moab (Utah) Jour 11 : Mesa Verde (Colorado) Jour 12 : Canyon de Chelly (Arizona) Jour 13 : Monument Valley (Utah) Jour 14 : Page (Arizona) Jour 15 : Grand Canyon (Arizona) Jour 16 : Kingman (Arizona) Jour 17 : Joshua Tree (Californie) Jours 18 et 19 : Los Angeles (Californie) Jour 20 : San Diego (Californie)
Vous aurez bien compris que ces circuits en 15 ou 21 jours sont ultra optimisés et qu’ils sont, par conséquent, assez intenses. Il faut aimer conduire sur de longues distances en relativement peu de temps et accepter le fait que le voyage importe autant que la destination (ce qui n’est pas difficile vu les paysages qui s’offrent aux visiteurs le long des routes). Pour faire court, vous n’allez pas chômer si vous optez pour ce genre d’itinéraires, mais vous pouvez tout à fait moduler ces circuits en fonction vos préférences , pour passer plus de temps dans certains endroits et supprimer les étapes qui vous intéressent moins.
Itinéraire 2 : entre canyons et déserts (2 semaines)
L ’Ouest américain est connu pour ses paysages lunaires , qui fascinent autant qu’ils effraient par leur apparente hostilité qui a coûté la vie à bien des explorateurs. Partez à la découverte des canyons et déserts les plus emblématiques de cette région en suivant notre circuit dédié.
Circuit de 2 500 km, 4 états.
Jours 1 et 2 : Las Vegas (Nevada) Jours 3 et 4 : Grand Canyon (Arizona) Jour 5 : Painted Desert et Petrified Forest National Park (Arizona) Jours 6 : Monument Valley (Arizona – Utah) Jour 7 : Mesa Verde National Park (Colorado) Jour 8 : Arches National Park (Utah) Jour 9 : Canyonlands (Utah) Jours 10 et 11 : Bryce Canyon (Utah) Jour 12 et 13 : Zion National Park (Utah) Jour 14 : Retour à Las Vegas.
Itinéraire 3 : la Californie de fond en comble (2 semaines)
A vec ses plages, ses surfeurs, ses forêts, ses parcs et ses villes emblématiques, la Californie est sans doute l’état le plus populaire de la côte ouest américaine ! Deux semaines ne sont pas de trop pour découvrir sa nature et explorer ses villes en prenant votre temps.
Circuit de 2 500 km.
Jours 1 et 2 : San Francisco Jour 4 : Pacific Coast Highway – Monterey Jour 5 : Big Sur Jours 6 à 8 : Los Angeles Jour 8 : Joshua Tree National Park Jour 9 : Death Valley Jour 10 : Mammoth Lake Jour 11 et 12 : Yosemite National Park Jour 13 : Lake Tahoe Jour 14 : Retour à San Francisco
Si vous disposez de quelques jours ou d’une semaine supplémentaires en Californie, vous pouvez décider de prendre davantage votre temps, notamment en marquant plus d’arrêts le long de la Pacific Coast Highway (Santa Cruz, Pismo Beach ou encore Santa Barbara ), ou en rajoutant les étapes suivantes : les magnifiques et sauvages Channel Islands , au large de Ventura ; le désert du Mojave ; la ville désertique de Palm Springs près de laquelle se tient chaque année le festival de musique Coachella ; la superbe Nappa Valley et la région viticole dans le nord de l’état…
Itinéraire 4 : les états du Nord-Ouest (2 semaines)
S ouvent délaissés au profit des états qui renferment les sites les plus emblématiques de l’ouest, comme la Californie, l’Arizona ou l’Utah pour ne citer qu’eux, les états du Nord-Ouest américain sont pourtant d’une beauté époustouflante , dans un genre bien différent. Ici, point de désert : le climat est plus humide et les forêts s’étendent à perte de vue . La côte Pacifique conserve, quant à elle, les charmes qu’on lui connaît bien. À noter que la logistique est légèrement plus complexe dans cette région, et qu’à moins d’être un conducteur invétéré, il vous faudra prendre un vol intérieur.
Circuit de 1 500 km + vol intérieur, 4 états.
Jour 1 : Billings, où vous récupérerez votre voiture de location (Montana) Jours 2 et 3 : Yellowstone National Park (Wyoming) Jours 4 et 5 : Grand Teton National Park (Wyoming) Jour 6 : Retour à Billings pour prendre votre vol domestique. Jour 7 et 8 : Portland (Oregon) Jour 9 : Bend (Oregon) Jour 10 : Newport, en prenant la Pacific Northwest qui longe l’océan (Oregon) Jours 11 et 12 : Seattle (Washington) Jour 13 : Mount Rainier National Park Jour 14 : Olympic National Park jour 15 : Retour à Seattle
Itinéraire 5 : entre villes et nature (2 semaines)
S i l’Ouest américain se définit souvent par sa nature insolente et ses paysages majestueux, il comprend également d’ importantes métropoles , parmi les plus dynamiques du pays. Belles, vibrantes et uniques en leur genre , ces grandes villes constituent de formidables escales lors d’un circuit dans l’Ouest.
Voici l’itinéraire idéal pour alterner villes et nature pendant votre séjour sur la côte Ouest :
Circuit de 2 800 km, 5 états.
Jours 1 et 2 : Seattle (Washington) Jour 3 : Mount Rainier National Park (Washington) Jour 4 : Portland (Oregon) Jour 5 : Crater Lake National Park (Oregon) Jour 6 : Yosemite (Californie) Jours 7 et 8 : San Francisco (Californie) Jour 9 : Big Sur (Californie) Jours 10 et 11 : Los Angeles (Californie) Jour 12 : San Diego (Californie) Jour 13 : Saguaro National Park (Arizona) Jour 14 : Sedona (Arizona) Jour 15 : Las Vegas (Nevada)
Bon à savoir
- Si les distances vous paraissent trop importantes entre certaines destinations, vous pouvez tout à fait opter pour l’avion : les Américains sont des grands habitués des vols intérieurs, et ceux-ci ne sont généralement pas hors de prix, même d’un état à l’autre .
- L’Ouest américain est le royaume du road trip et il est très aisé d’y conduire, entre les grandes lignes droites et les autres conducteurs qui sont plutôt tranquilles. Veillez cependant à bien vous renseigner sur les règles de conduite à suivre. Elles peuvent varier selon les états.
Liens utiles
- Visit California , le site officiel de l’office de tourisme de Californie.
- Visit Arizona , le site officiel de l’office du tourisme de l’Arizona.
- Colorado Tourism , le site officiel de l’office du tourisme du Colorado.
- Visit Montana , le site officiel de l’office du tourisme du Montana.
- Travel Nevada , le site officiel de l’office du tourisme du Nevada.
- Travel Oregon , le site officiel de l’office du tourisme de l’Oregon.
- Visit Utah , le site officiel de l’office du tourisme de l’Utah.
- Experience Washington , le site officiel de l’office du tourisme de Washington.
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3 semaines de Road Trip aux USA | Deux itinéraires
Vous voulez partir en road trip aux Etats-Unis mais vous ne savez pas par où commencer ? Voici deux exemples d’itinéraires de 3 semaines de road trip aux USA et plus précisément dans l’Ouest américain. Ils vous donneront une piste de départ pour organiser votre circuit !
Ce petit article fait suite à notre guide sur les road trip aux USA et vous propose donc deux exemples de road trip dans l’Ouest américain. Normalement il devait faire partie de la fin de celui-ci mais j’ai préféré lui consacrer un article entier afin que notre guide soit plus digeste (déjà qu’il n’est pas court ! Je ne voulais pas en rajouter).
Exemples itinéraires | 3 semaines de road trip aux USA
Voici deux exemples d’itinéraires de 3 semaines de road trip aux USA . Ils sont tout à fait modulables selon vos envies et ont été pensés pour des amoureux des grands espaces qui voudraient découvrir au maximum les parcs de l’Ouest en évitant les villes mais tout en prenant leur temps. Vouloir en voir plus c’est revenir de là bas frustré. Pour apprécier les USA il est primordial de limiter son champ d’action pour profiter de ce que le pays a à vous offrir !
Version 1 – Arrivée et départ de Phoenix – À la conquête des Westerns
Cet itinéraire compile les principaux points d’intérêts de l’Ouest américain , sur une période de trois semaines, avec la même ville de départ et d’arrivée. Libre à vous de le moduler selon vos envies et aspirations. D’en enlever si vous trouvez cela trop chargé. Nous avons pour habitude de nous lever tôt lorsque nous sommes en road trip histoire de ne pas perdre de temps, nous préférons dormir une fois de retour à la maison. Mais si vous êtes adeptes des grasses matinées ce programme sera peut-être trop pour vous ! J’avoue qu’il n’est pas light, et il serait préférable d’avoir deux ou trois jours supplémentaires qui vous serviront de « battement » en cas de problèmes quelconques.
Pour cet itinéraire nous avons choisis de vous proposer d’arriver à Phoenix car c’est une porte d’entrée facile pour l’Ouest et la découverte des parcs nationaux du sud.
- Jour 1 : Arrivée à Phoenix , location de voiture, visite de la ville, nuit sur place.
- Jour 2 : Départ pour Tucson , visite de Saguaro National Park , nuit sur place soit dans la ville soit dans le parc en faisant du camping. Trajet = 116 miles, 1h55.
- Jour 3 : Départ tôt le matin de Saguaro/Tucson pour Holbrook situé sur la mythique route 66, nuit sur place dans un des nombreux motels kitch. Trajet = 288 miles, 4h40.
- Jour 4 : Visite du Petrified Forest National Park , passage par Gallup puis direction le Canyon de Chelly , nuit dans les environs. Trajet = 26 miles, 25 min puis 70 miles, 1heure ; puis 93 miles, 1h40. Total route = 3h05.
- Jour 5 : Monument Valley , rouler sur la scenic drive et s’arrêter aux différents points de vus, coucher de soleil et nuit sur place à l’hotel The View situé dans le parc (cabines ou camping). Trajet = 93 miles, 1h35.
- Jour 6 : Canyonlands National Park (Island in the Sky) une journée pour découvrir les points de vues et courtes randonnées du parc, nuit sur Moab. Trajet = 138 miles, 2h30.
- Jour 7 : Arches National Park , pour cette première journée vous pouvez choisir de faire les randonnées faciles et de voir certains points de vues, nuit sur Moab.
- Jour 8 : Arches National Park , pour cette deuxième journée, vous pouvez prévoir une petite randonnée difficile la matinée et terminé de voir quelques points de vue si le temps le permet, nuit sur Moab.
- Jour 9 : Partez tôt pour arriver à Antelope Canyon avant midi, puis après avoir visité le canyon allez à Horseshoe Bend , et passez la nuit sur Page ou Kanab . Trajet = 273 miles, 4h30 ; et à peine 10 miles entre Antelope et Horseshoe Bend, Page se situant entre les deux.
- Jour 10 : Départ de Page ou Kanab pour vous rendre à Zion National Park , nuit sur place dans un lodge ou en camping. Cette première journée vous permettra de voir quelques points de vues, de faire une courte randonnée et de vous familiariser avec le parc et ses navettes. Trajet = 104 miles, 1h45 (depuis Page) 30 miles, 34 min (depuis Kanab).
- Jour 11 : Zion National Park , vous pouvez prévoir une randonnée plus longue et continuer l’exploration du parc si vous n’êtes pas trop fatigué après, nuit sur place.
- Jour 12 : Départ tôt le matin pour Las Vegas , sur la route arrêtez vous au Valley of Fire State Park et passez y l’après midi et partez à la recherche de ses arches et points de vues à couper le souffle, nuit à Las Vegas. Trajet = 159 miles, 2h35.
- Jour 13 : Las Vegas, on vous conseille de jouer au Mirage (les meilleurs cocktails) et de ne pas rater le vieux Vegas, nuit sur place.
- Jour 14 : Départ tôt de Las Vegas pour le Death Valley National Park , vous pourrez loger dans le parc soit dans les différents camping (certains sont gratuits mais fermés durant la haute saison) soit dans un lodge. Trajet = 131 miles, 2h26 par la NV 160 ou 149 miles pour 2h20 par la US 95.
- Jour 15 : Death Valley National Park , nuit sur place.
- Jour 16 : Départ tôt pour le Grand Canyon National Park, nuit sur place dans le parc, soit camping soit hôtel/lodge. Pour le reste de l’après midi vous pouvez apprécier les premiers look out à l’entrée du parc. Trajet = 256 miles, 4h39.
- Jour 17 : Grand Canyon , pour cette première journée vous pouvez prendre le bus et faire les autres points de vues sur le parc, nuit sur place.
- Jour 18 : Grand Canyon , pour ce dernier jour pourquoi ne pas descendre un peu dans le Grand Canyon ? Vous pouvez faire l’aller-retour jusqu’à Plateau point, par exemple, dans la journée, nuit sur place.
- Jour 19 : Départ tôt pour Flagstaff, visite de la ville et nuit sur place. Trajet 214 miles, 3h25.
- Jour 20 : Départ tôt pour Prescott , avec un arrêt à Jerome sur la route. Trajet = 56,6 miles, 1h31 (Jerome se trouvant au milieu). Nuit sur place ou sur Phoenix suivant l’heure de départ. Trajet = Prescott – Phoenix 100 miles, 1h54.
- Jour 21 : Phoenix – départ
Pour alléger le circuit vous pouvez enlever l’étape Death Valley et ainsi avoir plus de temps pour explorer l’Utah, notamment la portion de route pour aller à Arches qui est assez longue. Et pourquoi pas rajouter Bryce Canyon depuis Zion ? Comme déjà dit cet itinéraire n’est qu’une idée.
Version 2 – Arrivée San Francisco et départ de Los Angeles – Le classique de l’Ouest
Ce second itinéraire reprend également les incontournables de l’Ouest, il est peut-être un peu plus léger que le premier et vous permet de vous rendre au parc Yosemite que je n’ai pas inclus dans le premier parcours car cela faisait un aller-retour trop conséquent déjà que Death Valley fait faire un bon détour. Si vous restez une semaine de plus vous pouvez par exemple rajouter Kings Canyon et Sequoia National Park lors de votre passage à Yosemite et pourquoi pas quelques jours à Los Angeles sur la fin. Notez que la Tioga Road qui permet de traverser le parc Yosemite pour se rendre du côté de Death Valley, par exemple, est ouverte seulement à partir du mois de mai, voir plus tard suivant la fonte des neiges. Renseignez vous bien sur les conditions de circulation.
- Jour 1 : Arrivée San Fransisco (admettons dans la matinée), découverte de la ville, nuit sur place.
- Jour 2 : San Francisco , nuit sur place.
- Jour 3 : Soit vous restez une journée de plus à San Francisco soit vous décidez de la passer à Yosemite ou de la garder en battement pour plus tard, pour un autre parc national par exemple.
- Jour 4 : Départ dans la matinée pour Yosemite National Park si cela n’a pas été fait la veille, nuit dans le parc dans un camping ou un lodge, réservez bien en avance. Vous pouvez faire les petites randonnées accessibles et quelques points de vues. Trajet = 200 miles, environ 4h de route.
- Jour 5 : Yosemite National Park , prévoyez de faire une grande randonnée ce deuxième jour, comme Half Dome (attention il vous faut un permis) ou Yosemite Falls, nuit sur place.
- Jour 6 : Départ tôt pour Death Valley National Park , via la Tiago Road vous pouvez en profiter pour vous arrêter au Mono Lake puis à Mammoth Lake, nuit au parc en camping ou dans un hôtel à Furnace Creek . Trajet = 294 miles, 5h34.
- Jour 7 : Death Valley National Park , nuit sur place.
- Jour 8 : Départ le matin pour Las Vegas . Nuit sur place. Trajet = 130 miles, 2h30.
- Jour 9 : Las Vegas , nuit sur place.
- Jour 10 : Départ tôt de Las Vegas , arrêt la matinée au Valley of Fire State Park , après mide et nuit sur place au Zion National Park . Trajet = Las Vegas – Valley of Fire 53 miles, 1h ; Valley of Fire – Zion 139 miles, 2h27.
- Jour 11 : Zion National Park , nuit sur place dans un camping, dans le parc ou à l’extérieur du parc à Springdale .
- Jour 12 : Départ pour Bryce Canyon National Park très tôt, nuit sur place. Trajet = 75 miles, 1h25.
- Jour 13 : Départ tôt de Bryce Canyon National Park pour Arches National Park, nuit dans la ville de Moab . Trajet = 247 miles, 4h10.
- Jour 14 : Randonnées et points de vues Arches National Park et points de vues Canyonland National Park . Nuit à Moab .
- Jour 15 : Départ tôt pour Monument Valley , nuit sur place à l’hotel The View dans le parc, camping ou cabane. Trajet = 146 miles, 2h30.
- Jour 16 : Départ dans la matinée pour Antelope Canyon (essayez de le visiter vers 11h/12h pour voir les rayons du soleil pénétrer dans le canyon) puis passage à Horseshoe Bent. Nuit à Page ou au Grand Canyon. Trajet = Monument – Antelope 116 miles, 1h51 ; Horseshoe Bend – Grand Canyon Village 135 miles, 2h20
- Jour 17 : Grand Canyon National Park , nuit sur place.
- Jour 18 : Grand Canyon National Park , nuit sur place.
- Jour 19 : Départ pour Joshua Tree National Park , arrêt sur la route pour faire une pause ou avaler les miles d’une traite cela dépend si rouler vous dérange ou pas. Trajet = 372 miles, 5h44.
- Jour 20 : Joshua Tree National Park découverte du parc et de ses lookouts, route jusqu’à Los Angeles. Trajet = 128 miles, 2h11.
- Jour 21 : Départ de Los Angeles .
Si 3 semaines de road trip aux USA vous semblent trop court, n’hésitez pas à partir un mois si vous en avez la possibilité ! Cet article est bien évidement un exemple d’itinéraire et ne détaille pas les activités à faire sur chaque lieu de visite. Pour cela nous vous renvoyons sur les articles associés à chaque lieu. Le point positif est que pour chacun de ces itinéraires vous n’aurez pas à payer de frais d’abandon pour la voiture de location. Ces frais peuvent grimper parfois jusqu’à 500$ lorsque l’on loue une voiture dans une ville pour la rendre dans une autre (sauf pour la Californie). Nous ferons de notre mieux pour vous livrer nos conseils et avis le plus rapidement possible sur toutes les merveilles que nous avons découvert aux USA. Si vous avez des questions précises n’hésitez pas à nous contacter.
Que vous soyez plutôt villes ou plutôt grands espaces les Etats-Unis semblent être toujours une bonne réponse. Nous n’avons jamais été aussi bluffé par la beauté des paysages qui nous aient été donné de voir. Alors prêt pour un road trip ?
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Retrouvez nos articles pour préparer au mieux votre road trip aux USA
- Road Trip aux USA – Le Guide | Tout ce qu’il faut savoir pour préparer son road trip aux Etats-Unis.
- Faire du camping aux USA | Tous les conseils pour faire du camping aux Etats-Unis…
- Camping aux USA – Liste des campgrounds testés | Retrouvez le détail de tous les campings que nous avons essayé lors de notre road trip aux USA.
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18 Comments
Merci beaucoup @stephanie hâte de te suivre dans un road trip aux USA ! Nous sommes pareil nous avons déjà plein d’itinéraires en tête. Nous ne savons pas encore quand sera le prochain… Peut-être 2018 qui sait ?
Merci beaucoup @lauriane nous avons essayé de proposer deux parcours un peu différents, mais conciliant des points forts de l’Ouest ! En fait je voulais qu’il y en ait au moins un qui comporte Yosemite ! Comme tu dis il faut faire des choix et honnêtement si nous avions dû en faire je ne sais pas lesquels nous aurions fait !
Le 2 rassemble plus d’incontournables j’ai l’impression et permet de ne pas passer à côté de San Francisco notamment <3 Le 1er est par contre plus Far West je trouve, avec des villes qui sonnent CowBoy comme Phoenix et des arrêts un peu moins courrus. Deux chouettes itinéraires dans tous les cas ! Il faut faire des choix 🙂
Je suis amoureuse de vos photos ! Le roadtrip aux USA c’est vraiment mon dada, et si j’en ai des dizaines de prêts dans ma tête, un semble se détacher récemment… peut être pour 2018 ???
Merci beaucoup @kiki j’espère en tout cas que le moment venu nos écrits pourront t’aider ! En tout cas tu n’hésites pas à nous poser des questions quand tu auras décidé de te lancer 😉 on y répondra avec grand plaisir ! Et pourquoi pas autour d’un verre, voisine ? 😉
Merci beaucoup @aurelia-tripinthecity j’espère que ces idées d’itinéraires pourront t’aider un peu ! N’hésites pas à jeter un œil à nos différents guides sur le road trip et l’ouest peut être que ça pourra te permettre d’y voir plus clair ! Mais le mieux c’est de te lancer tu ne le regretteras pas !
Merci beaucoup Vanessa @le-blog-cashpistache ! Ah oui la photo de Vegas c’était depuis la chambre du Bellagio ! Une folie mais ça en valait vraiment la peine, la vue était magique sur les fontaines et la tour Eiffel !
Merci beaucoup Camille @camille-oh-cest-ca ! Je suis contente que l’idée de cet article te plaise. Je me dis que ça pourra peut-être aider quelques personnes, c’est vrai que pour la première fois ce n’est jamais évident. Je pense que pour nous c’était différent vu que l’on restait là bas 3 mois je pense qu’on a pu être un peu plus « cool » qui si nous n’avions eu que 3 semaines ou un mois de road trip ! Je sais déjà que pour le second on sera encore moins précis. Juste un délais, une voiture et hop la route devant nous 😉 (moi aussi j’ai envie d’y retourner !)
Ah oui c’est les Etats-Unis @sarah tout est beau là bas ! On a envie de photographier à chaque instant, et avec les nuages je trouve que ces paysages semblent encore plus mystérieux ! 🙂
Merci merci @itinera-magica ! Tu vois je n’avais pas relevé l’Apache Trail lors de notre road trip, mais je le note pour la prochaine fois ça a l’air superbe ! Et puis c’est obligé nous devons retourner en Arizona, tellement beau cet état ! Et comme toi nous avons encore beaucoup de road trip de prévus dans ce beau pays 😉
Merci beaucoup @melanie j’espère que tu pourras réaliser ce voyage un jour ou l’autre, c’est un pays que nous avons adoré ! Et surtout n’hésites pas quand tu seras dans tes préparatifs si tu as des questions à nous poser 😉
il est vrai que pour l’instant je n’ai pas ce projet en tête mais si un jour je prévois une telle aventure, je n’hésiterais pas à piquer tous les conseils que vous donné. C’est vraiment super clair et bien raconter 🙂
Merci beaucoup pour ces itinéraires ! J’avoue que l’Ouest Américain fait partie de mes rêves, mais difficile de savoir par où commencer
Cette alternance entre ville et grands espaces, avec en prime la puissance et la qualité de vos photos. Je suis conquise ! la photo de la chambre d’hôtel de Vegas est géniale 🙂
Si je devais repartir là maintenant tout de suite, je te dirais que mon cœur balance pour le 1er itinéraire ❤ Cette article est top, j’aime beaucoup l’idée de proposer plusieurs road trip en fonction des goûts plutôt »nature » ou »ville » ! Parce-que c’est vrai que ça peut paraître parfois compliqué d’organiser un tel voyage … Notre 2eme road trip n’a pas du tout été organisé de la même façon que le 1er ! Je crois qu’une fois que tu as compris comment fonctionne les USA (pour la location de voiture, les campings, motels, tips…) tout paraît tellement plus simple ! En tout cas c’est ce qu’on a ressenti. Bon bah voilà, j’ai envie d’y retourner !
(Je ne parle même plus des photos, parce que de toute évidence, elles sont au top. Comme toujours 😍)
Même avec des nuages, les paysages sont fous !
Vraiment bravo pour le super article, j’adore tes deux boucles et je suis presque d’accord à 100% ! Super bien pensées et tres proches de mon propre idéal. A rajouter selon moi : l’Apache Trail sur ta boucle 1. Mon meilleur souvenir d’Arizona et dieu sait que ce voyage était fou. Y a un article sur mon blog si tu veux voir. Lac Tahoé et Mammoth (que tu mentionnes) sur ta boucle 2. Je trouve ça trop beau. J’ai fait à peu près tes 2 boucles. Maintenant j’ai d’autres idées en tête, pour dans 4 ans après Trump 😉 je rêve de l’Oregon, de la Louisiane, du Colorado, de Yellowstone, des grands lacs… à suivre !
Merci pour cette article et les photos, c´est un voyage que je rêve vraiment de realiser! Je note tout tes conseils (je garde ta page en favori) Bisous
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L’oeil d’Eos est un duo de photographes et vidéastes français dont le leitmotiv est de découvrir le monde et ses merveilles. Fascinés par les images, qu’elles soient mouvantes ou fixes, Eloïse & Luc ont su créer un univers envoûtant, poétique, visant à promouvoir la diversité du monde dans ce qu’elle a de plus beau.
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Circuit De New York À Key West
Meilleur prix : Le 3 mai 2025 : 3459€ de Paris 11 nuits
Votre sélection
Vous avez sélectionné votre voyage pour 2 adultes et 2 enfants au départ de Paris le samedi 18 janvier 2019 pour une durée de 9 jours / 8 nuits .
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Le prix indiqué correspond au prix par adulte sur la base d'une réservation pour 2 adultes partageant le même hébergement. Réduction : pourcentage de réduction maximum proposé pour la date, réduction et promotion déjà appliquées au prix affiché.
Description
- Inclus Non inclus
Destination
Ce circuit combine, de façon originale, les grandes villes de l'Est avec le meilleur de la Floride. Différents paysages défilent devant vos yeux, de la splendide vue sur Manhattan depuis les hauteurs de l'Empire State Building au spectacle naturel qu'offre le parc des Everglades... après ce voyage, l'Est américain n'aura plus de secret pour vous !
Vous aimerez :
- Assister à une messe gospel dans Harlem, au milieu des fidèles - Savannah et son charme sudiste - Plonger dans la conquête de l’espace au Kennedy Space Center - La nuit à Key West, pour une pause détente et farniente - La balade en hydroglisseur au parc des Everglades
Jour 1 : FRANCE > NEW YORK
Envol à destination de New York. Transfert à l’hôtel et installation pour 2 nuits. Dîner libre. Nuit.
Jour 2 : NEW YORK
Partez à la découverte de Harlem, berceau de la culture afro-américaine. Street art, jazz, gospel et soul food, ce quartier possède un patrimoine historique et culturel riche et fascinant. Lors de la visite, admirez notamment la magnifique cathédrale Saint John the Divine et l’illustre Apollo Theater. Vous assistez ensuite à une messe gospel. Vivez un moment intense et privilégié, avec les fidèles, au son des chants du chœur. Restez dans l’ambiance typique d’un dimanche new-yorkais en savourant votre brunch. Montée en haut de l’emblématique Empire State Building qui offre une vue époustouflante, de jour comme de nuit. Votre dîner est libre. Nuit.
Jour 3 : NEW YORK > PHILADELPHIE (env. 155 km, 2h)
Tour d’orientation de Manhattan : découvrez Times Square et ses immenses panneaux publicitaires, la 5e Avenue, Rockfeller Center, le Flatiron Building, Grand Central Station, Greenwich Village, Soho et vous terminez à Chinatown pour le déjeuner. Poursuivez votre visite par Wall Street dans le quartier financier et arrêt au Mémorial du 11/9. Vous empruntez ensuite le ferry de Staten Island pour traverser la Hudson River et admirer la Statue de la Liberté. Route vers Philadelphie. Diner libre. Nuit.
Jour 4 : PHILADELPHIE > PAYS AMISH > WASHINGTON (env. 330 km, 3h45)
Tour d’orientation de Philadelphie. Déambulez à pied dans le centre historique et voyez la célèbre Liberty Bell symbole de liberté pour le peuple américain, le parc national historique de l’indépendance où a eu lieu la signature de la déclaration d’indépendance, etc... Votre journée se poursuit dans la campagne de Pennsylvanie, vers le pays Amish, dans un monde à part et hors du temps. Déjeuner libre. Visite guidée d’une ferme Amish reconstituée qui vous donnera un aperçu de leur mode de vie. Continuation vers Washington, capitale fédérale des Etats-Unis. Dîner. Nuit.
Jour 5 : WASHINGTON > RALEIGH (env. 450 km, 5h)
Visite guidée de Washington, voyez la Maison Blanche, le Capitol, la Cour Suprême, le quartier historique de Georgetown, les monuments et mémoriaux de Lincoln, Washington, Jefferson, Roosevelt et Martin Luther King et le cimetière d’Arlington où John F. Kennedy est enterré. Déjeuner burger dans un « 50’s diner ». Route jusqu’à Raleigh en Caroline du Nord. Dîner libre. Nuit.
Jour 6 : RALEIGH > CHARLESTON (env. 450 km, 4h30)
Tour d’orientation de Raleigh où se mêlent tradition, histoire et modernité. Direction Charleston et déjeuner en cours de route. Tour d'orientation du centre historique de la charmante ville côtière de Caroline du Sud. Diner libre. Nuit.
Jour 7 : CHARLESTON > SAVANNAH > SAINT AUGUSTINE (env. 500 km, 5h)
Direction Savannah, cette ville sudiste à l’atmosphère mystique. Tombez sous le charme de son quartier historique. Sur le front de mer, découvrez les belles rues pavées de Factor’s Walk et River Street où les anciens entrepôts de coton ont été transformés en magasins, tavernes et restaurants. Déjeuner libre puis route vers Saint Augustine. Diner libre. Nuit.
Jour 8 : SAINT AUGUSTINE > KENNEDY SPACE CENTER > ORLANDO (env. 270 km, 3h)
Visitez les principaux attraits de la ville la plus vieille des États-Unis : Saint Augustine. Votre découverte se termine au musée d’histoire. Direction Cape Canaveral, au Kennedy Space Center. Déjeuner libre. Visionnez d’abord le film Imax de la Nasa (en anglais) et assistez ensuite à une rétrospective de la conquête spatiale américaine... fascinant ! Poursuivez jusqu’à Orlando. Dîner. Nuit.
Jour 9 : ORLANDO > MIAMI (env. 390 km, 3h45)
Route vers Miami. Déjeuner à l’arrivée. Tour d’orientation de la ville : découvrez son quartier Art Deco qui compte plus de 800 bâtiments historiques, South Beach et son style méditerranéen, Miami Beach qui s’étire entre terre et océan avec ses kilomètres de plage. Continuation vers downtown avec Bayside, remontez par la fameuse Brickel Avenue puis arrêt à Coral Gables avec ses boulevards des années 20 et ses canaux. Terminez par Coconut Grove, le quartier historique de la ville. Dîner libre. Nuit.
Jour 10 : MIAMI > KEY WEST (env. 270 km, 3h45)
Empruntez la fameuse route Overseas Highway, construite sur l’océan, et découvrez les nombreux îlots ainsi reliés les uns aux autres, aux noms aussi chantant que Key Largo, Plantation Key, Big Pine Key. Déjeuner libre à Key West. Dans un décor de carte postale, cette charmante petite ville se visite aisément à pied. Votre dîner est libre. Pourquoi ne pas goûter aux « conch fritters », une spécialité venue des Bahamas? Nuit.
Jour 11 : KEY WEST > EVERGLADES > MIAMI BEACH (env. 300 km, 4h15)
Direction les Everglades. A votre arrivée, déjeuner libre. Cette vaste plaine marécageuse est l’un des parcs nationaux les plus originaux au monde. Formé d´une flore et d’une faune exceptionnelles, il sert de refuge à nombres d´oiseaux, d´alligators, de tortues et de lamantins. Vous vivrez ensuite l´expérience d´une promenade grisante en hydroglisseur dans ce labyrinthe de voies d´eau qui sillonnent les marais. Poursuite vers Miami Beach. Diner cubain. Nuit.
Jour 12 : MIAMI BEACH > MIAMI > FRANCE
Selon votre horaire de vol, matinée et déjeuner libres. Transfert à l’aéroport et envol à destination de la France.
Jour 13 : FRANCE
Arrivée en France.
Hôtels sélectionnés (ou similaires) :
New York : Fairfield Inn & Suites Newark Liberty Airport Philadelphie : Comfort Inn Trevose Washington : Comfort Inn Oxon Hill Raleigh : La Quinta Inn & Suites Research Durham Charleston : La Quinta Inn & Suites Saint Augustine : Days Inn Orlando : Ramada Kissimmee Gateway Miami : Clarion Inn & Suites Airport Key West : Fairfield Inn & Suites at the Keys Collection Miami Beach : Oceanside Hotel
Conditions d'annulation
Frais de modifications / annulation : A plus de 30 jours : 35% du prix global De 30 A 15 jours : 85 % du prix global A moins de 15 jours : 100 % de frais Attention, l’ajout de bagage optionnel est non remboursable. Pour les ventes escapades, Travel Explorer et package dynamique (vols secs, hôtels sec ou package dynamique vol + hôtel) : 100 % du montant de la réservation pour toute modification ou annulation, sous réserve de conditions plus favorables appliquées par le/les prestataire(s) concerné(s). Pour toute annulation ou modification de vol de la part de la compagnie aérienne RYANAIR, le voyageur / passager devra faire sa demande de remboursement de façon autonome directement sur le site de la compagnie aérienne. S'agissant d'une exigence de gestion de RYANAIR, Voyamar ne pourra pas être tenu pour responsable à la fois de ce process et des délais de traitement de la compagnie aérienne, ainsi que des remboursements émis. Nos circuits et croisières fluviales ne sont pas recommandés aux enfants et aux personnes à mobilité réduite. Les maximums de participants sur nos circuits sont garantis avec une flexibilité de + ou – 10 %. Les déjeuners ou dîners du 1er et dernier jours sont en fonction de l’heure d’arrivée de l’avion : soit pris dans l’avion soit à destination.
Règles sanitaires :
Vaccinations à jour. Aucune vaccination obligatoire (Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales).
Modalités d’entrée :
- Formulaire en ligne ESTA obligatoire pour toute arrivée par voie terrestre, aérienne ou maritime et pour tout séjour inférieur à 90 jours et taxe à payer en ligne (21 USD à ce jour). Une application mobile nommée "ESTA Mobile" existe en plus du site internet ( https://esta.cbp.dhs.gov/ ). - Formulaire en ligne AVE en cas de vol via le Canada. Pour le passage de la frontière américaine par voie terrestre uniquement, en plus de l'ESTA, un montant de 6 dollars USD sera demandé. Tous les voyageurs devront être en possession des documents obligatoires et nécessaires à l’entrée dans le pays ou au passage dans le ou les pays d’escale éventuelle : passeport biométrique ou électronique en cours de validité et valable 6 mois après la date de retour, autorisation parentale et livret de famille pour les enfants mineurs, etc…pour les ressortissants français. Merci de nous faire parvenir la copie des passeports 45 jours avant le départ. Nom de jeune fille : Les autorités américaines demandent aux ressortissants français d’utiliser leur nom tel qu’il figure sur leur passeport français. Si vous scannez un passeport sur le site internet officiel de l’ESTA, c’est le nom de jeune fille qui sera priorisé sur le document final. Dans ce cas, nous vous recommandons fortement de faire votre demande de billets d’avion et d’ESTA sous le nom de jeune fille également pour que tous les documents coïncident. Les 2 noms séparés par un espace fonctionnent aussi très bien. Il est en revanche déconseillé d’utiliser le nom marital seul sur le billet d’avion avec un ESTA au nom de jeune fille. Si vous vous êtes rendus à Cuba depuis le 12 janvier 2021, les autorités américaines ne vous permettent plus de faire une demande d'ESTA pour aller aux USA. Vous devez désormais faire impérativement une demande de visa auprès de l'ambassade des Etats-Unis en France : https://ais.usvisa-info.com/fr-fr/niv et ce, même si vous bénéficiez d'un ESTA précédemment approuvé, sous peine de voir celui-ci annulé par les agents de la police aux frontières (Customs and Border Protection) lors de votre entrée sur le sol américain, ou de faire l'objet une décision de refus d'embarquement. Pour plus d'informations, consulter la FAQ sur le site de l'agence fédérale Customs and Border Protection : https://esta.cbp.dhs.gov/faq?lang=en Nous vous invitons à vous tenir informé des dernières réglementations en vigueur en consultant le site suivant : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination Pourquoi inscrire son voyage sur le site officiel du gouvernement français « Ariane » ? Au cours de votre voyage, et si la situation du pays le justifie : Vous recevrez par e-mail ou SMS des informations et des consignes de sécurité. La personne de contact désignée sur votre compte pourra également être prévenue le cas échéant. https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane/dyn/public/login.html Ces informations sont données à titre indicatif, sont susceptibles de modification sans préavis et ne concernent que les ressortissants français. Les ressortissants d'autres nationalités sont invités à se renseigner auprès des autorités consulaires.
Décalage horaire
Le décalage horaire est de 6 heures entre la France et la côte Est des Etats-Unis, de 9 heures avec la côte Ouest. Lorsqu'il est midi à Paris, il est 6 heures du matin à New York et 3 heures du matin à Los Angeles. Les Etats-Unis continentaux sont répartis sur quatre fuseaux horaires : Eastern, Central, Mountain et Pacific Time. Il y a 3 heures de différence entre la côte Atlantique et la côte Pacifique.
L'anglais est la langue officielle
Le taux de change pour les Etats-Unis est : 1 euro = 1.06 dollar US (à date du 26/04/2024).
Le climat varie en fonction des états. Au Nord-Est climat continental humide, au Sud-Est climat chaud et humide, sur la côte Ouest climat méditerranéen et au Sud-Ouest climat désertique.
Infos pratiques
Pour des raisons de contraintes sanitaires liées au COVID-19, le service de petit-déjeuner n'est plus possible dans certains hôtels de votre circuit. De ce fait, il est remplacé par une " breakfast box " (boîte à petit-déjeuner) à consommer dans votre chambre ou dans une salle dédiée. Durant les extensions, vous voyagez de façon individuelle, sans guide-accompagnateur. Les autocars américains ne peuvent en aucun cas rivaliser avec le confort de leurs semblables européens et ne possèdent qu'une seule porte à l'avant. Pendant votre circuit, vous logerez dans des hôtels de première catégorie. La catégorie des hôtels est exprimée en norme locale. Aux Etats-Unis et au Canada, les chambres triple et quadruple sont en général équipées de 2 lits. Le courant électrique est en 110/115 volts et 60 périodes. Les prises de courant américaines ont des fiches plates, il est nécessaire de se munir d'un adaptateur.
Option Facultative : Assistance VIP Aéroport
Cette option est valable UNIQUEMENT au départ des aéroports suivants : PARIS /LYON / NANTES / MARSEILLE / NICE / TOULOUSE ET BORDEAUX Ce service inclus les éléments suivants : -Accueil du client en dehors de l'aéroport ou dans l'aéroport selon son mode d'arrivée (taxi ou autre) -Aide à l'enregistrement des bagages, vérification, édition des cartes d'embarquement et bagages sans faire la queue -Fast track (donc coupe file) pour aller au contrôle de police (accompagnement d'un staff pendant toute la durée du cheminement vers la salle d'embarquement ou le salon) -Gestion de n'importe quel imprévu avec le client
Compagnies aériennes
Air France, Air Tahiti Nui, Lufthansa, British Airways, Américan Airlines ou autres ....
Organisateur technique : Voyamar Flex
Inclus / Non inclus
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Sciences lues
Un podcast original du Palais de la découverte pour découvrir la culture scientifique à travers la lecture de textes inspirants comme inspirés.
Sciences lues vous embarque dans la découverte d’un extrait de roman, d’essai, de correspondances ou tout autre texte qui nourrit la culture scientifique au sens large. Soigneusement sélectionnés par l’équipe de la médiation, les extraits de textes viennent de tout horizon et sont contextualisés par la médiatrice ou le médiateur qui les ont choisis au travers d’une interview menée par la journaliste Léa Minod.
Dix nouveaux épisodes
Sciences lues revient avec 10 épisodes inédits. De Vitruve à Erwin Schrödinger en passant par Marcel Proust et les travaux d'Helen O'Connell sur le clitoris, les médiateurs et médiatrices scientifiques du Palais de la découverte vous présentent une nouvelle sélection de textes.
Bande-annonce de « Sciences lues » – saison 2
Voix off : Le Palais de la Découverte présente « Sciences lues », un podcast pour s'immerger dans la culture scientifique de Démocrite à nos jours.
Médiateur 1 : Ce roman-là, rocambolesque, un vrai feuilleton, en fait, parle de physique.
Journaliste : Pourquoi vous avez choisi ce texte ?
Médiateur 2 : Quand on m'a demandé « Sciences lues », ce passage-là m'est venu immédiatement en tête.
Journaliste : Allez, on va écouter maintenant la deuxième partie du texte. On remonte le temps et on se faufile dans le laboratoire de Newton.
Lecteur 1 : « Seulement parce qu'il reste encore certaines choses que vous n'avez pas expliquées par une preuve géométrique. »
Lecteur 2 : « Comme je vous l’ai dit, je cherche Dieu là où la géométrie fait défaut. »
Médiateur 2 : Mais lisez au moins le début du tome un, c'est une merveille, ça se lit très bien.
Journaliste : Soyez rassurés, si quelqu'un vous dit qu'il a tout compris de la physique quantique, c'est qu'il vous ment.
Médiateur 3 : C'est comme ça que j'ai lu quelques-uns de ses textes…
Journaliste : En latin ?
Médiateur 3 : …et que je suis tombé sur cette machine. Ah non ! pas en latin ! (rire) Non.
Journaliste : C'est ce que vous faites, vous, dans votre métier de médiateur ?
Médiateur 4 : C'est ce qu'on fait. C'est trouver des formes, des dispositifs pour faire passer des idées.
Journaliste : Pour d'autres plongées dans les « Sciences lues », c'est le nom de cette série, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcast.
Les épisodes
Vitruve - « de l'architecture ».
Liste des intervenants : Alexandre Héraud (Voix off) Léa Minod (Journaliste) Stéphane Fay (Médiateur) Audrey Stupovski (Lecture)
Léa Minod : Et si les romains avaient eu l'intuition de l'informatique ? C'est en tout cas ce dont va nous parler Stéphane Fay, ancien astronome et médiateur en informatique du Palais de la découverte. Bonjour Stéphane. Stéphane Fay : Bonjour Léa. Léa Minod : Vous avez choisi un texte très descriptif de l'architecte Romain Vitruve, surtout connu pour son traité d'architecture en dix volumes. Dans ce texte, il détaille un odomètre, c’est une machine pour compter les mètres, que l'on appellerait aujourd'hui “compteur kilométrique”. Pourtant loin d'être unique, cette invention a été découverte pour la première fois par le grec Archimède, c'était au troisième siècle avant Jésus-Christ et plus tard en Chine par Zhang Heng. Il s'agit à chaque fois d'un chariot disposant d'un mécanisme de démultiplication permettant de totaliser le nombre de tours effectués par les roues. On écoute sa description avec les mots de Vitruve.
Audrey Stupovski (Lecture) : « Les roues du char doivent avoir chacune quatre pieds de diamètre, de manière que si la roue porte un repère, marquant le point où elle commence sa rotation, en avançant sur la surface de la route, elle ait exactement parcouru une distance de douze pieds et demi quand revient la marque à partir de laquelle elle a commencé à tourner. Une fois ces dispositions prises, on doit alors emboîter et ajuster au moyeu de la roue, du côté intérieur, un tambour qui porte en saillie, à sa circonférence, une seule petite dent. Plus haut d'autre part, contre la caisse du char, on doit fixer solidement un châssis, ayant un tambour mobile, placé de chant et monté sur un axe ; à la circonférence de ce tambour, on doit avoir des dents, distribuées régulièrement et au nombre de quatre cents, qui s'engrènent avec la dent du tambour d'en dessous. Sur le côté, en outre, du tambour supérieur on doit fixer aussi une dent qui s'avance au-delà des autres. On placera encore au-dessus, horizontalement, dans un autre châssis, un tambour denté de la même manière et dont les dents s'engrènent avec la dent que l'on aura fixée sur le côté du second tambour ; et l'on doit y faire un nombre d'ouvertures équivalent à celui des milles qu'un char peut parcourir en un trajet d'une journée. Qu'il y en ait plus ou moins est sans importance. Mais l'on placera des cailloux ronds dans chacune de ces ouvertures, et l'on doit avoir dans le compartiment, ou châssis, du tambour une ouverture unique, avec un petit conduit, par où les cailloux qui auront été introduits dans ce tambour puissent, arrivés là, tomber un à un dans un récipient en bronze placé au-dessous, dans la caisse du char. Ainsi quand la roue, en avançant, fait aller avec elle le tambour inférieur, et que la dent de ce tambour entraîne et fait passer, à chaque tour, les dents du tambour du haut, le résultat sera que, lorsque le tambour inférieur aura tourné quatre cents fois, le tambour du haut n'aura accompli qu'une seule révolution, et que la dent fixée sur son côté n'aura fait avancer qu'une seule dent du tambour horizontal. Donc si pour quatre cents tours du tambour inférieur, celui du haut ne tourne qu'une seule fois, la distance couverte sera de cinq mille pieds, c'est-à-dire mille pas. Ainsi chaque caillou qui tombe signalera, par le bruit qu'il fait, chacun des milles parcourus. Et le nombre total des cailloux ramassés au bas indiquera le nombre de milles d'une journée de route. »
Léa Minod : Stéphane Fay, pourquoi avez-vous choisi ce texte en particulier ?
Stéphane Fay : En informatique, ce qu'on fait, ce sont des calculs en binaire, avec des 0 et des 1, et des machines, donc j'ai choisi ce texte parce que j'ai longtemps cherché une machine qui fasse également du calcul mais avec des cailloux, parce que, oui, le mot calcul vient du latin calculus, qui veut dire « petit caillou ». C'était intéressant d'avoir une machine antique qui fasse des calculs avec des cailloux, alors pas comme de l'informatique moderne, évidemment, cela n’a rien à voir, mais d’avoir une machine qui fasse des calculs avec des cailloux, sachant que calcul vient de petit caillou, calculus.
Léa Minod : Mais là, où sont-ils les 0 et les 1 dans le texte que l’on vient d’entendre ?
Stéphane Fay : Alors non, là dans le texte, il n'y a pas de 0 ni de 1. Il y a juste des cailloux qui tombent dans un seau, donc ce n'est pas du binaire. Le binaire, cela se fera bien plus tard, mais à l'époque on n'est pas encore dans le binaire. Ceci dit, il y a eu des machines qui faisaient tourner un programme en binaire bien avant l'invention du binaire par les Leibniz. C'était par exemple les carillons du Moyen Âge.
Léa Minod : Les carillons ?
Stéphane Fay : Oui, les carillons du Moyen Âge. Je ne sais pas si vous voyez ces petits jouets où on tourne une manivelle ? On avait des carillons ou on avait une sorte de gros tambour, comme un tambour de machine à laver, dans lequel il y a des trous. On fixait des petits picots dans certains de ces trous et dans certains autres, non, ce sont des 0 ou des 1. Et lorsque le tambour tournait, les picots venaient percuter des cloches et jouer une mélodie. On a là un bon exemple, une sorte de mémoire avec picots ou pas picots, dans lequel on enregistre des 0 ou des 1 qui correspondent à une mélodie que l'on joue sur une machine.
Léa Minod : Donc là, il y a caillou ou pas caillou ? Est-ce que cela relève de l'informatique ?
Stéphane Fay : Alors non, non, là il n'y a pas de 0 ou de 1, vraiment pas. C'est juste une simple machine qui fait du calcul avec des cailloux, on n'est pas encore dans le binaire. On aura d'autres machines qui font les calculs sans le binaire, par exemple la Pascaline, qui est la première machine à calculer mécanique. Elle tourne, elle fait que du décimal, elle ne fait pas de binaire.
Léa Minod : Cela veut dire quoi ?
Stéphane Fay : Cela veut dire qu'on va compter avec les nombres de 0 à 9. Elle ne compte pas avec des 0 et des 1.
Léa Minod : Et à quoi servait-il cet odomètre ?
Stéphane Fay : Cet odomètre servait à mesurer des distances. Le but, c'était de pouvoir probablement déposer des bornes kilométriques. Tout comme on a des bornes kilométriques sur nos routes, à l'époque romaine, il y avait aussi des bornes donc probablement que cela a pu servir à déposer régulièrement des bornes kilométriques sur les voies romaines.
Léa Minod : Si on essaye de résumer un peu le principe qui est décrit ici dans maints détails, est-ce que vous pouvez le faire ?
Stéphane Fay : Oui, je vais essayer : chaque fois que la roue du chariot tourne, cela fait avancer d'un cran une grande roue qui est, plus ou moins, dans le même plan. Quand la roue du chariot a tourné quatre cents fois, la grande roue a tourné une fois. Elle fait alors tourner d'un cran une roue horizontale qui est placée sur le chariot. Dans cette roue horizontale, on a des petits trous dans lesquels sont disposés des pierres. Chaque fois que cette petite roue horizontale tourne d'un cran, le trou de la roue vient se superposer à un trou traversant dans lequel la pierre va tomber dans un seau.
Léa Minod : C'est comme un mécanisme de roues enchâssées les unes dans les autres, plus ou moins ?
Stéphane Fay : C'est cela. On a trois roues enchâssées les unes dans les autres, deux qui sont verticales, une qui est horizontale, et quand la roue du bas, une des roues du chariot, a fait quatre cents tours, on a un caillou qui va se déposer dans le seau.
Léa Minod : Finalement, le lien n'est pas très étroit entre l'informatique et l'odomètre. Pourquoi vous, qui êtes informaticien, avez vraiment voulu ce texte-là ?
Stéphane Fay : Le lien entre l'informatique et l'odomètre c'est le fait qu'en informatique on ait des machines qui font les calculs. D'ailleurs, c'est cela que veut dire le mot informatique. Informatique, c'est la contraction de « information » et « automatique », c'est le traitement automatique par des machines de l'information, c'est-à-dire des 0 et des 1. On a un mélange de mathématiques et de physique, un calcul réalisé par un objet physique qui est une machine. L'odomètre est aussi un calcul qui est réalisé par un objet physique, en l’occurrence l'odomètre de Vitruve.
Léa Minod : D'accord. Quand on ouvre un ordinateur en informatique, ce ne sont que des calculs ?
Stéphane Fay : Quand on ouvre un ordinateur, effectivement, l'informatique, la machine, calcule. Elle calcule avec des 0 et des 1. En fait, l'informatique c'est toujours un mélange de mathématiques et de physique. C'est pour ça que, parfois, on est un peu perdu. Souvent, à l'école, on apprend que l'informatique ce n’est que du binaire, des 0 et des 1. Mais quand vous avez un smartphone entre les mains, c'est une machine que vous avez entre les mains. Cette machine va faire des calculs avec des 0 et des 1 qui vont être représentés physiquement par des tensions électriques hautes et basses qui vont circuler à travers des petits composants électroniques que l'on appelle des transistors. Entre autres, sur un smartphone, vous pouvez avoir plusieurs milliards de transistors qui vont s'échanger des courants électriques qui sont autant de 0 et de 1 qui permettent à la machine de faire un calcul.
Léa Minod: Ce que vous voulez nous dire, c'est que l'odomètre c'est un peu l'ancêtre de ce qui se passe dans un smartphone ?
Stéphane Fay: C'est une première machine qui fait du calcul. Une machine qui fait du calcul, c'est quand même incroyable ! Cela fait du calcul quasiment automatiquement. Alors évidemment, si vous parcourez une grande distance, il va surement falloir rajouter des cailloux à la main, dans la roue du haut, mais c'est quand même une machine qui fait du calcul et cela est vraiment remarquable.
Léa Minod: Pourquoi cela est remarquable, pour vous ? Vous avez l'œil qui pétille !
Stéphane Fay: (rires) Léa Minod: Non mais c’est vrai ! Stéphane Fay: Parce que c'est une première automatisation du calcul. En fait, faire des calculs, ce n’est pas simple. L'humain a toujours cherché à rendre les choses plus simples, en mécanisant les choses. Ici, c'est une mécanisation d'un processus intellectuel qui est le calcul. C'est vraiment remarquable. Il y avait d'autres manières de faire des calculs avec des cailloux. Comme je vous le disais, calcul, ça vient de calculus, « petit caillou », en latin mais une autre manière de faire des calculs avec des cailloux, c'étaient évidemment les bouliers, qui existaient même déjà à l'époque. Enfin pour être tout à fait précis, à l'époque romaine, on n’avait pas des bouliers, on avait des abaques, c'est-à-dire qu’on avait des sortes de planches avec des colonnes, chacune représentait les unités, les multiples de cinq, de dix etc, et dessus on bougeait, on déplaçait des cailloux pour faire des additions et des soustractions. C'était un exemple pour faire des calculs avec des cailloux, calculus donc. Mais par contre, ce n’était pas une machine, ce n'était pas mécanique. La machine de Vitruve, elle, elle fait des calculs avec des cailloux.
Léa Minod: Et la première calculatrice qui ait existée ?
Stéphane Fay: La première calculatrice mécanique de l'histoire était la Pascaline, la machine de Pascal.
Léa Minod: Que Pascal a inventée ?
Stéphane Fay: Que Pascal a inventée au début du 17ème siècle.
Léa Minod: Vous me la décrivez ?
Stéphane Fay: Oui, alors…comment décrire la machine de Pascal… ? D'abord, qu'est-ce qu'elle fait ? Elle fait des additions et des soustractions. Vous avez devant vous trois roues, comme des cadrans de téléphone et, de l'autre côté, trois roues avec, là aussi, comme sur les cadrans de téléphone, les chiffres gravés de 0 à 9. Imaginons que vous voulez faire 7 + 4, vous mettez un doigt sur le chiffre 7 du cadran, vous tournez jusqu'à un taquet, vous mettez le doigt sur le chiffre 4 du cadran, vous tournez également jusqu'à un taquet. En face de vous, la roue qui est juste en face, tourne elle aussi en même temps que vous tournez la roue de votre cadran téléphonique, en quelque sorte. Et petit à petit, vous allez voir le chiffre défiler devant vos yeux. Quand le cadran du téléphone, si j'ose dire, a fait un tour complet, c'est comme une retenue. De l'autre côté, il y a la roue qui va également augmenter d'un cran, et donc 7 + 4, égal 11. Vous allez voir le chiffre 1 qui est en face de votre roue, comme le cadran de téléphone, et un autre chiffre 1 sur la roue qui est à gauche. C'est un peu compliqué dit comme cela…
Léa Minod: Mais pour mieux comprendre, il faut aller au Palais de la découverte alors ?
Stéphane Fay: Ah oui, pour mieux comprendre, il vaut mieux aller au Palais de la découverte, puisqu'on peut voir le mécanisme d'une Pascaline en transparence. On l'a faite fabriquer donc on comprend parfaitement comment cela fonctionne. En fait, ce n’est pas difficile du tout, bien que Pascal ait dû s’y reprendre plusieurs dizaines de fois avant de faire un prototype qui marche. On est toujours étonné quand on voit la simplicité du mécanisme. Mais la science, c'est ça. Ce qui est difficile, c'est de chercher, puis après, quand on a la solution, on se demande pourquoi on ne l'a pas trouvé tout de suite ! (rires) C'est un peu ce que fait le public, on lui montre cette Pascaline et puis, quand il la voit et que je leur dis: « Pascal, il a fait plusieurs dizaines d'essais pour arriver à trouver cet enchaînement d'engrenages », le public est toujours surpris, et je lui dis « oui, mais la recherche, c'est ça ». C'est difficile de chercher et quand on a la réponse, ça paraît si évident.
Léa Minod: C'est cela d'ailleurs qui est étonnant dans le texte de Vitruve que vous avez choisi qui décrit cet odomètre, c'est que, finalement, on arrive très bien à se représenter cet odomètre. Ça semble très simple comme machine, juste trois roues qui tournent sur elles-mêmes, qui font tomber un caillou et qui permettent de mesurer la distance. Et pourtant, ça arrive tard dans l'histoire de l'humanité.
Stéphane Fay: Oui, mais il faut y réfléchir. Ce n’est pas si simple que ça, parce que, mécaniquement, ce n’est pas facile à fabriquer toutes ces roues pour qu'elles s'emboîtent bien les unes dans les autres. Il faut se dire qu'on a une grande roue à quatre cents dents qui doit se tourner cran après cran, si j'ose dire, grâce à la roue du chariot, ce n’est pas évident du tout ! D'ailleurs, le texte de Vitruve a plusieurs interprétations, il y a toujours des recherches là-dessus pour essayer de voir vraiment comment était cet odomètre de Vitruve.
Léa Minod: Est-ce qu'on a des représentations ? Est-ce qu'on a recréé cet odomètre de Vitruve ?
Stéphane Fay: On a recréé des maquettes. C'est toujours pareil la recherche, c’est toujours très long. Mais oui, il y a plusieurs versions de cet odomètre de Vitruve et celle dont je vous parle est, je dirais, l'avant-dernière version. Il y a encore une autre version qui vient de sortir là, il y a quelques mois, mais que je ne la connais pas très bien.
Léa Minod : Comment ça ? Une autre version du texte ou une autre version de l’odomètre ?
Stéphane Fay : Non, une autre version du mécanisme, pas du texte. C'est à dire que quand on lit le texte de Vitruve, après on va interpréter ce que Vitruve nous dit. On cherche à disposer les engrenages tel qu'on pense qu'il le dit dans son texte et puis, parfois, quand on veut réaliser l'engrenage on se dit "ah quand même, c'est difficile ! Ça paraît bizarre que ce soit vraiment monté comme ça." Et du coup, on cherche une autre manière, toujours avec le même texte de Vitruve, de réinterpréter ses mots pour trouver un mécanisme qui, peut-être, marchera mieux ou sera plus simple à fabriquer avec les outils de l'époque de Vitruve.
Léa Minod : Est-ce que c'est aussi cela, un peu, la recherche en informatique: essayer de toujours trouver le meilleur chemin, pour faire simple ?
Stéphane Fay : En fait, en science, de manière générale, il faut souvent privilégier ce qu'on appelle le rasoir d'Ockham, c'est-à-dire que parmi toutes les hypothèses, c'est toujours mieux de prendre généralement la plus simple, mais on ne tombe pas forcément sur la plus simple des hypothèses tout de suite. En informatique, par exemple, si vous prenez un algorithme, plus l'algorithme sera simple, plus vous pouvez avoir de facilité à le coder et plus vite il peut tourner. Mais effectivement, en ce qui concerne la recherche des algorithmes, c'est toujours mieux de trouver le plus simple plutôt que de garder le plus complexe. Après, est-ce que, de manière générale, le plus simple est toujours la meilleure solution ? Pas forcément. En informatique, c'est une science particulière parce que dans les autres sciences, on est souvent confrontés aux observations. Il y a toujours ce trio: la théorie, l'expérience et l'observation. En informatique, l'observation n’est pas forcément toujours là, puisqu'on invente des machines. Donc on va observer leur fonctionnement, oui peut-être, mais c'est particulier.
Léa Minod: Et comment êtes-vous tombé sur ce texte la première fois que vous l'avez lu ?
Stéphane Fay: C'était par curiosité. Cela faisait longtemps que j'avais entendu parler de Vitruve. Je voulais savoir ce qu'il avait écrit, c'est comme cela que j'ai lu quelques-uns de ses textes et que je suis tombé sur cette machine.
Léa Minod: En latin ?
Stéphane Fay: Ah Non, (Rires) en latin ? Non ! (rires) Mais oui, c'est comme cela que je suis tombé sur ce texte et j'étais content parce que je cherchais depuis longtemps une machine qui calculait avec des cailloux pour pouvoir donner quelque chose de visuel à notre public. Parce qu’il faut le savoir, en médiation de l’informatique, c'est difficile de montrer des choses qui soient visuelles. On est souvent avec du powerpoint, donc on essaie quand même de montrer des objets ou des choses qui vont frapper le public plus qu'un simple powerpoint. Dans d'autres sciences, on a des images qui frappent, on a des expériences qui frappent. En informatique pour arriver à frapper le public, ce n’est pas facile donc trouver des objets c'est important. C’est pour cela que j'étais super content d'avoir trouvé cet objet même si, pour l'instant, on ne l'a pas en vrai, mais au moins, cela permet de frapper le public pour lui expliquer ce qu’est vraiment le mot calcul, et ce que cela fait.
Léa Minod: Et vous ne vous êtes pas mis au défi de le réaliser, cet objet ?
Stéphane Fay: Si, j'ai demandé à une société de me le réaliser. Pour l'instant, on va voir, parce que ce n'est pas gratuit...(rires) On verra cela l'an prochain peut-être.
Léa Minod: A quoi vous servirait-il cet objet si vous l'aviez ?
Stéphane Fay: Cela permettrait de le montrer au public, parce que, comme je le disais, montrer au public quelque chose de physique, c'est important.
Léa Minod: En informatique, qu'est-ce que cela va vous aider à démontrer ?
Stéphane Fay: Cela ne va pas forcément m'aider à démontrer quelque chose. Cela va m'aider à expliquer aux gens que l'informatique c'est à la fois du calcul, c'est à dire des mathématiques et de la physique. Parce que l'informatique, si vous avez juste du binaire, juste des calculs, ça ne vous donne pas un ordinateur. Un ordinateur, c'est un objet physique. Ce qui est important et ce qui est intéressant avec l'odomètre de Vitruve, c'est qu'on a là un objet physique, simple à comprendre, qui fait des mathématiques et qu'on peut montrer au public. Parce qu’avec les ordinateurs d'aujourd'hui, quand vous dites que votre smartphone est en train de faire des calculs, et bien le public vous regarde avec des yeux tout ronds parce que, évidemment, ce n’est pas possible, un smartphone c'est une boîte noire. Et si je me mets à faire des calculs en binaire au tableau et que je leur dis qu’il y a des objets physiques qui font la même chose, c'est pareil, les gens ne comprennent pas. C'est bien d'avoir des objets qui puissent montrer un calcul qui soit physiquement visible. Et l'odomètre de Vitruve, c'est un de ces objets qui permet de montrer une machine en train de calculer vraiment physiquement, qui fait cette association entre les mathématiques et la physique, ce qui constitue l'informatique.
Léa Minod: (CONCLUSION) Et il paraît que Léonard de Vinci a essayé de construire une version de cet odomètre, avant plutôt de s'inspirer des écrits de Vitruve pour une toute autre affaire : l'homme de Vitruve, vous connaissez ?
Stéphane Fay: Oui.
Léa Minod: …parfaitement proportionné, les bras levés, nu dans un cercle. Mais fort heureusement, l'odomètre a continué son chemin sans Léonard de Vinci et jusqu'à nous, ou plutôt jusqu'à nos voitures. Est-ce qu'on en a un d'odomètre dans nos voitures ?
Stéphane Fay: Oui, effectivement, c'est le compteur kilométrique qui est donc un odomètre moderne.
Léa Minod: Il est même si important qu'il a une journée nationale dédiée: le 12 mai, c'est la journée nationale de l'odomètre.
Stéphane Fay: Ça alors ! Je n’en reviens pas ! (rires)
Léa Minod: Pour d'autres plongées dans les "Sciences lues", c'est le nom de cette série, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcasts. Merci à vous, Stéphane Fay, médiateur en informatique du Palais de la découverte.
Stéphane Fay: Merci à vous.
Anton Tchekhov – « Oncle Vania »
Liste des intervenants : Alexandre Héraud (Voix off) Léa Minod (Journaliste) Soufian Henchiri (Médiateur) Greg Germain et Audrey Stupovski (Lecture)
Léa Minod : Anton Tchekhov, dramaturge russe de la fin du XIX e siècle, est né avant le mot écologie et, pourtant, en relisant son œuvre aujourd'hui, le concept d'écologie semble s'y être partout niché, et particulièrement dans sa pièce Oncle Vania, paru en 1897. C'est donc à la rencontre d'Oncle Vania, ou plutôt d'Astrov, médecin de campagne, que nous entraîne aujourd'hui Soufian Henchiri, médiateur en géosciences du Palais de la découverte et grand amateur de théâtre. Bonjour Soufian.
Soufian Henchiri: Bonjour Léa.
Léa Minod: Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez lu Oncle Vania ?
Soufian Henchiri: Oui, je pense que je l'ai lu pour la première fois il y a une dizaine d'années et le souvenir que j'en garde de cette première lecture, c'est que je l'ai lu d'une traite, dans un même mouvement. Ce qui m'a évidemment intéressé d'emblée, ce sont les grands thèmes chers à Tchekhov: l'ennui, la solitude, comment vivre, comment survivre dans un monde qui nous étouffe. D'ailleurs, le terme "étouffer" revient très souvent dans le texte d'Oncle Vania, il est souvent associé à la question météorologique puisqu'il fait chaud, mais on peut le transposer dans plein d’autres domaines.
Léa Minod: Sur l'écologie, quand est-ce que vous est apparu cette thématique de l'écologie ?
Soufian Henchiri: La dimension écologique n'est pas celle qui m'a intéressé d'emblée dans ce texte, mais c'est quand je me suis posé la question d'essayer de faire résonner un texte, et en particulier un texte de théâtre, avec notre monde contemporain que j'y ai vu un intérêt. Ce qui m'a intéressé notamment, c'est que j'ai vu dans l'état du monde tel que décrit par Astrov à la fin du 19ème siècle, des signes avant-coureurs de ce qu'on appelle aujourd'hui l'anthropocène.
Léa Minod: L'anthropocène, c'est-à-dire ?
Soufian Henchiri: L'anthropocène est une manière de considérer l'époque actuelle durant laquelle l'humain est devenu une véritable force géologique. C'est l'idée que l'histoire humaine rencontre l'histoire géologique, que les activités humaines sont en capacité de transformer profondément la Terre, et en particulier les enveloppes superficielles de la Terre, et ce, avec une intensité, une ampleur, une vitesse sans équivalent dans l'histoire de nos sociétés. Donc certains scientifiques sont allés jusqu'à proposer de définir une nouvelle époque géologique pour désigner le moment que nous vivons actuellement. Et pour certains scientifiques, cette époque a commencé au milieu du 20ème siècle, à partir de 1950, c'est ce qu'on appelle la grande accélération des changements environnementaux.
Léa Minod: Pour en revenir au texte, pouvez-vous nous dire à-peu-près où on en est dans la pièce lorsque la scène que vous avez choisie commence ? Du moins pour la première scène, parce que vous avez choisi deux scènes.
Soufian Henchiri: On est à la fin du premier acte, qui est un acte d'exposition. Un valet de ferme vient chercher le docteur Astrov pour qu'il aille s'occuper d'un malade et Astrov, avant de partir, rend hommage aux forêts. Il nous parle de son travail, il nous parle de ce qui l’affecte, de ce qui l'inquiète, de sa passion, de son amour pour la nature et les forêts.
Léa Minod: Pourquoi avez-vous choisi ce moment et cet extrait en particulier ?
Soufian Henchiri: Ce qui m'intéresse, je l'ai dit, c'est qu'on entende dans cette description de l'état de l'environnement les signes avant-coureurs de l'anthropocène. Cela me plaît de voir dans Astrov, plutôt qu'un écologiste avant l'heure, un solastalgiste avant l'heure.
Léa Minod: Solastalgiste ? Expliquez-moi.
Soufian Henchiri: La solastalgie est un concept qui a été imaginé au début des années 2000 par un philosophe qui s'appelle Glenn Albrecht. La solastalgie est un concept qui qualifie l'état de souffrance psychologique, voire de dépression, que certaines personnes éprouvent face aux métamorphoses de l'environnement, face à des environnements que ces personnes ne reconnaissent plus, qui les réconfortaient, mais qui ont été transformés par les changements environnementaux globaux contemporains.
Léa Minod: Alors on écoute Astrov, ce solastalgique avant l'heure.
Greg Germain (Lecture) « Astrov : Soit, je veux bien qu’on abatte les forêts par nécessité, mais pourquoi les exterminer ? Les forêts russes craquent sous la hache, des milliards d’arbres sont tués, on change en désert les habitations des animaux et des oiseaux, les rivières baissent et tarissent, des paysages merveilleux disparaissent sans retour, tout ça parce que l’homme, dans sa paresse, n’a pas le bon sens de se baisser pour prendre son combustible dans la terre. N’est-ce pas que c’est vrai, madame ? Il faut être un barbare sans conscience pour brûler dans son poêle toute cette beauté, pour détruire ce que nous ne pouvons pas créer. L’homme a été doué de raison et de force créatrice pour multiplier ce qui lui était donné, mais, jusqu’à présent, il n’a pas créé, il a détruit. Les forêts, il y en a de moins en moins, les rivières tarissent, le gibier a disparu, le climat est détraqué, et, chaque jour, la terre devient plus pauvre et laide. Tu me regardes d’un air ironique, là, et rien de ce que je dis ne te paraît sérieux… et… peut-être que, pour de bon, c’est des histoires de toqué, mais quand je passe devant les bois des paysans que j’ai sauvés de la hache, ou quand j’entends bruire ma jeune forêt, plantée de mes propres mains, j’ai conscience de ce que le climat, lui aussi, est un tant soit peu en mon pouvoir, et que si, dans mille ans, les hommes sont heureux, eh bien, ça sera aussi, un tant soit peu, à cause de moi. Quand je plante un jeune bouleau, que je le vois se couvrir de feuilles et se balancer dans le vent, mon âme s’emplit de fierté, et je… N’empêche… il est temps que j’y aille. Tout ça, sans doute, c’est des histoires de toqué, en fin de compte. J’ai bien l’honneur de vous saluer ! »
Léa Minod: Si on se remet un peu dans le contexte de l'époque de Tchekhov, quelle était la première cause de déforestation ? Quel était ce pour quoi il luttait ou s'énervait Astrov ?
Soufian Henchiri: Je n'ai pas le recul de l'historien, mais probablement que la principale cause de déforestation à l'époque d'Astrov et à l’époque de Tchekhov, donc à la fin du 19ème siècle, c’est essentiellement la coupe pour le bois de chauffe, le bois dit énergétique et le bois de construction.
Léa Minod: Et aujourd'hui, si on transfère cette problématique à l'heure actuelle, quelle est notre principal souci en termes de déforestation ?
Soufian Henchiri: Aujourd'hui, la déforestation affecte essentiellement les régions tropicales. Ce sont les forêts tropicales qui sont massivement menacées par l'abattage, et les causes sont multiples. On a toujours, évidemment, la coupe pour le bois énergétique et le bois de construction, mais il y a également l'agriculture intensive, qui est une des menaces majeures sur les forêts. L'idée c'est qu'on va transformer des surfaces forestières en surfaces agricoles soit, et tout est lié, pour étendre les pâturages qui servent à l'élevage d'animaux élevés en conditions industrielles, soit pour la culture intensive du soja. C'est lié à l'agriculture et à l'élevage puisque l'essentiel de la production de soja sert ensuite à nourrir les animaux, notamment bovins, qui sont élevés dans des conditions intensives. Donc il y a l'agriculture mais pas que. Astrov l’évoque dans son discours: si on abat des forêts aujourd'hui, c'est aussi pour construire des routes, pour construire des infrastructures de différentes natures, pour ouvrir des mines, notamment au Brésil par exemple. Si l'ensemble des causes qu'on vient d'évoquer sont, aux yeux d'Astrov, une nécessité, probablement que Astrov n'est pas véritablement un écologiste.
Léa Minod: Oui, c'est cela, parce qu'il ne remet pas en cause le fait qu'on abatte des arbres pour construire des routes, des ponts, des usines, et pour lui, cela va dans une logique d'améliorer la vie humaine ?
Soufian Henchiri: Exactement, d'ailleurs il semble regretter que l'humain ne construise pas assez. Évidemment, l'humain détruit. Astrov le dit, on détruit, on abat les forêts, et on parlera peut-être tout à l'heure de l'effondrement de la biodiversité, qui est aussi évoqué par Astrov dans le 2ème extrait. On n'a aucun respect pour nos sols, on détruit nos sols, donc oui on détruit, ça c’est clair, mais l'humain construit aussi énormément. D'ailleurs, pour donner un ordre de grandeur des constructions humaines, en 2020, donc c'était hier, on estime que la masse totale des constructions humaines, des infrastructures humaines, c'est-à-dire graviers, sables, plastiques, métaux, tous les matériaux...cette masse-là des constructions humaines a atteint en 2020 la masse totale des êtres vivants sur Terre. C'est énorme. Et depuis, cette masse totale des constructions humaines ne fait qu'augmenter. On estime que ce flux de matériaux mobilisés par l'humain pour ses constructions chaque année augmente environ de 29 milliards de tonnes. Donc c'est énorme. Essayez de vous rendre compte de ce que ce chiffre représente. En gros, cela représente trois fois la masse de lave crachée par les volcans chaque année, ou encore environ deux fois la masse de matière, donc de sédiments, apportée par les fleuves à l'océan. Donc on voit bien que ce chiffre-là, c'est un symbole de l'anthropocène.
Léa Minod: Et aussi de l'épuisement de ces matières qu'on vient tirer ?
Soufian Henchiri: Épuisement et puis, le problème également, c'est qu'évidemment on construit très rapidement. On apporte à la surface de la Terre, dans notre pellicule habitable, énormément de matériaux qui ont des temps de dégradation qui ne sont pas forcément compatibles avec nos échelles de temps.
Léa Minod: Mais cela pour Astrov, à l'époque, ça ne pose pas de problème ?
Soufian Henchiri: Oui pour Astrov, apparemment, cela ne lui pose pas de problème.
Léa Minod: Il s’agit de quoi alors ? Ce serait plutôt qu’Astrov s'insurge contre l'inutilité de la dégradation de la forêt, en quelque sorte. Mais s’il y avait un rapport utile à cette déforestation, alors lui ne se pose pas en opposant ?
Soufian Henchiri: C'est cela, mais il est dans une logique qui est la logique productiviste. On sait que, de toute façon, pour faire face à l'anthropocène on devra passer par la sobriété, par un changement de nos modes de vie. Clairement, il y a une urgence à ralentir. Mais là, Astrov se situe avant la fameuse grande accélération qui marque le milieu du 20ème siècle et qui est un symbole de l'anthropocène. Ce sont des questions qu’il ne se pose pas.
Léa Minod: Astrov dit aussi à plusieurs reprises, comme s'il n'était pas pris au sérieux par son auditoire: « rien de ce que je te dis ne te paraît sérieux et plus tard, ce sont des histoires de toqués ». On a l'impression qu'il estime que la cause pour laquelle il se bat, fait aussi écho au regard critique que peut poser la société sur les gens qui défendent l'environnement et la cause écologique aujourd'hui. C'est cela pour vous ?
Soufian Henchiri: Oui, j'ai vu récemment une étude menée par l’Ipsos en 2022. Si on regarde les résultats de cette étude, en France, environ un tiers des français peuvent être considérés comme climato-sceptiques. Le chiffre est énorme, c'est-à-dire qu'on a à-peu-près un tiers de la population française, d'après ces études, pour qui les changements climatiques que nous connaissons aujourd'hui, ne sont pas attribués aux activités humaines et, globalement, à l'échelle mondiale, c'est à-peu-près ce chiffre-là. Donc effectivement, ce que nous raconte Astrov ici, c'est toujours une histoire de toqués du point de vue des climato-sceptiques, mais en même temps, on pourrait dire que ce qui nous a conduit à la situation d'urgence environnementale actuelle pourrait être aussi vu comme le résultat d'une histoire de toqués.
Léa Minod: Qui est le fou de qui.
Soufian Henchiri: Exactement. Mais cette situation n'est pas une histoire de toqués, c'est factuel, on a des données, on a des faits scientifiques, des études qui nous montrent qu'on est face à une urgence environnementale.
Léa Minod: On va écouter à présent un deuxième extrait d’Oncle Vania. Un peu plus loin dans la pièce, avec de nouveaux personnages, il y a notamment Éléna Andréievna.
Greg Germain et Audrey Stupovski (Lecture)
« ASTROV : Bonjour ! Vous vouliez voir mes barbouillages ?
ELENA ANDREIEVNA : Hier, vous avez promis de me montrer vos travaux… Vous êtes libre ?
ASTROV : Oui, bien sûr. Où êtes-vous née ?
ELENA ANDREIEVNA : A Pétersbourg.
ASTROV : Et où avez-vous fait vos études ?
ELENA ANDREIEVNA : Au Conservatoire.
ASTROV : Ça n’aura aucun intérêt pour vous, à mon avis.
ELENA ANDREIEVNA : Pourquoi ? Je ne connais rien à la campagne, c’est vrai, mais j’ai beaucoup lu.
ASTROV : Ici, dans cette maison, j’ai ma table à moi… Dans la chambre d’Ivan Pétrovitch. Quand je suis à bout de fatigue, proche de l’abrutissement complet, j’abandonne tout, j’accours ici, et je m’amuse avec ce machin-là, pendant une heure ou deux. Ivan Pétrovitch et Sofia Alexandrovna font claquer leur boulier, moi je suis assis auprès d’eux à ma table, je barbouille – je me sens au chaud, tranquille, et le grillon crie. Mais, ce plaisir, je ne me l’accord pas souvent, une fois par mois… Maintenant, regardez ici. L’image de notre district, tel qu’il était il y a cinquante ans. Le vert sombre et le vert clair indiquent les forêts ; la moitié de toute la surface est occupée par la forêt. Là où le vert est hachuré de rouge, il y avait des élans, des chevreuils… Je montre en même temps la flore et la faune. Sur ce lac, il y avait des cygnes, des oies, des canards, et, comme disent les vieux, force oiseaux de toute plume, il y en avait à perte de vue ; ils volaient par nuées. En dehors des bourgs et des villages, vous voyez, çà et là, épars, des hameaux, des petites fermes, des ermitages de vieux-croyants, des moulins à eau… Les bêtes à cornes et les chevaux étaient nombreux. C’est ce que montre le bleu clair. Par exemple, dans ce canton, le bleu clair est très présent ; il y avait là de véritables hordes, et chaque ferme possédait trois chevaux.
Maintenant, regardons plus bas. Comment c’était il y a vingt-cinq ans. Cette fois, la forêt n’occupe plus qu’un tiers de toute la superficie. Les chevreuils ont disparu, les élans pas encore. Le vert et le bleu sont déjà plus rares. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Passons à la troisième partie : l’image du district à l’heure actuelle. Il y a encore du vert çà et là, mais sans continuité – par taches ; les élans, les cygnes, les coqs de bruyère, tout ça a disparu… les hameaux, les fermes isolées, les ermitages, les moulins – plus trace. Bref, l’image d’une dégénérescence graduelle, incontestable, qui ne demandera manifestement pas plus de dix à quinze ans pour devenir totale.
Vous direz qu’il y a là des facteurs culturels, que la vie ancienne devait naturellement faire place à une vie nouvelle. Oui, j’entends bien, si à la place de ces forêts exterminées on avait tracé des routes, des chemins de fer, s’il y avait là des usines, des fabriques, des écoles – les gens seraient en meilleure santé, ils seraient plus riches, plus intelligents – mais, là, rien de semblable ! Dans le district, ce sont les mêmes marais, les moustiques, le même manque de routes, la misère, le typhus, la diphtérie, les incendies… Nous avons affaire à une dégénérescence résultant d’une lutte inhumaine pour la vie ; une dégénérescence provenant de la routine, de l’ignorance, de la plus totale absence de conscience de soi, quand l’homme transi, affamé, malade, pour sauver ce qui lui reste de vie, pour préserver ses enfants, instinctivement, inconsciemment, se jette sur tout ce qui peut le rassasier, le réchauffer, et qu’il détruit tout, sans penser au lendemain... Tout, déjà, presque, est détruit, mais, en retour, rien n’est encore créé. Je vois à votre visage que ça ne vous intéresse pas.
ELENA ANDREIEVNA : Mais je m’y entends si peu, à ces choses-là…
ASTROV : Ce n’est même pas une question de s’y entendre ; simplement, ça ne vous intéresse pas.
ELENA ANDREIEVNA : A parler franc, mes pensées sont ailleurs. »
Léa Minod: Dans ce deuxième extrait, c'est la description de cette destruction qui prend toute la place, avec au centre un cartogramme. À quoi cela sert-il de passer par une approche conceptuelle comme le cartogramme pour rendre compte de la destruction de la forêt ?
Soufian Henchiri: Je ne sais pas si c'est vraiment une approche conceptuelle, mais en tout cas, c'est important d'imaginer des dispositifs, et notamment des nouveaux modes de représentation, pour se rendre sensibles aux questions écologiques, pour se rendre sensibles aux enjeux environnementaux. En sciences, c’est ce qu'on fait souvent. C'est toujours la question de comment on représente des données, comment on communique, comment on transmet, comment on transforme ces données à travers la représentation pour faire parler les données.
Léa Minod: C'est ce que vous faites, vous, dans votre métier de médiateur ?
Soufian Henchiri: C'est ce qu'on fait dans notre métier de médiateur, c'est trouver des formes, des dispositifs pour faire passer des idées.
Léa Minod: Vous vous en servez, vous, de cartogramme dans votre métier ?
Soufian Henchiri: Je pense qu'on s'en sert sans savoir qu'il s'agit de cartogrammes, c'est tout simplement des données qui sont représentées sous forme de cartes, par exemple des planisphères, sur lesquels on va avoir le taux de déforestation qui sera indiqué, ou le taux de CO2 émis par les différents pays, ou les flux de sédiments apportés par les différents fleuves. Donc, je pense qu'on voit des cartogrammes et qu’on se sert de cartogrammes sans le savoir.
Léa Minod: Et ici, dans cet extrait, on entend bien qu'il parle de la disparition de la faune notamment.
Soufian Henchiri: Il parle des vertébrés. Astrov ne le sait pas encore, évidemment, mais cette pression, notamment sur les vertébrés, ne va faire que s’accroître. Selon les relevés de naturalistes, entre 1970 et 2014, en 44 ans, on considère que la taille des populations de vertébrés, c’est-à-dire l’effectif des vertébrés, a chuté d'environ 60 %, donc cela ne fait que s'accélérer. Par contre, Astrov semble peu affecté et pas inquiet par le sort réservé aux insectes, or, on vivrait aujourd'hui une apocalypse des insectes. On en parle peut-être peu, mais la masse totale des insectes chute fortement. En Allemagne, une étude a été menée dans les réserves naturelles, débutée en 1989, elle a duré à-peu-près 27 ans. Et ce qu'on constate, c'est que la masse totale des insectes a chuté d'environ 75 %. Cela veut dire qu'en 27 ans, trois-quarts des populations d'insectes ont disparu.
Léa Minod: Qu'est-ce que cette baisse de la biodiversité à ce point-là veut dire ?
Soufian Henchiri: Cette baisse de la biodiversité, elle est causée par les activités humaines et cela nous laisserait penser qu'on se dirige tout droit vers probablement une sixième extinction biologique de masse. La Terre a connu cinq grandes crises biologiques. La dernière, c'était il y a 65 millions d'années. On en parle beaucoup de cette dernière crise, parce que c'est celle qui est associée à la disparition des dinosaures. Mais en tout cas oui, si rien n'est fait, probablement qu’on se dirigerait vers la sixième extinction biologique.
Léa Minod: Est-ce que c'est quelque chose qui vous inquiète, vous, au quotidien ? Est-ce que vous êtes solastalgique ?
Soufian Henchiri: Est-ce que je suis solastalgique ? Je ne sais pas. Je suis bouleversé par plein de choses dans la vie, disons que c'est une des causes supplémentaires à ma solastalgie.
Léa Minod: Nous, on vit sur une Terre. On vit dans un espace qui serait malade et dans une biodiversité en voie d'extinction, il faut donc en prendre particulièrement soin, comme d'un médecin qui prendrait soin de ses patients. Peut-on faire aussi un parallèle dans la médecine avec Astrov ?
Soufian Henchiri: Exactement, et d'ailleurs c'est intéressant parce que, dans un livre qui vient d'être publié, écrit par Jérôme Gaillardet, qui s'appelle "La Terre habitable ou l'épopée de la zone critique", Jérôme Gaillardet nous propose justement d'inventer les conditions d'émergence d'une véritable médecine de la Terre dont l'histoire des humains et des non humains participerait à la construction de cette médecine de la Terre.
Journaliste Léa Minod: Et la zone critique alors ?
Soufian Henchiri: Alors la zone critique, c'est un concept, c'est même plus qu'un concept d'ailleurs, mais disons que c'est un concept qui a été inventé en 2001 aux États-Unis, à Washington, et cela désigne notre pellicule habitable. Cela désigne la zone dans laquelle on vit, qui est en gros la peau de la Terre, la surface de la Terre, c’est à dire la zone qui s'étend de la roche au sommet de la canopée végétale, à la basse atmosphère. Cette zone est critique pour plein de raisons, notamment parce que c'est une des interfaces fondamentales à la régulation des grands cycles qui sont à l'origine du maintien de l'habitabilité sur Terre, en tout cas qui maintiennent les conditions d'habitabilité de la Terre. Et le mot critique a été choisie pour montrer que cette zone est une zone dont il faut prendre soin. Il y a cette question du care, du soin. Je trouve que cela fait écho au texte, dans le sens où j'aurais envie de penser que le fait qu’Astrov soit un médecin pour Tchekhov, ce n'est pas un hasard. Il y a cette idée-là que c'est un médecin qui prend soin de la Terre.
Léa Minod: (CONCLUSION) Bien plus qu'une "simple scène de vie à la campagne", c'est le sous-titre de la pièce, Oncle Vania interroge le monde et ce que l'homme en fait au tournant du 19ème siècle. "L'homme a été doué de raison et de force créatrice pour multiplier ce qui lui était donné, mais jusqu'à présent, il n'a pas créé, il a détruit", assène encore Astrov un peu plus loin. La destructivité de l'homme, voilà peut-être le véritable sujet d'Oncle Vania. Alors, un petit effort d'imagination pour finir: dans cent ans, cette pièce sera-t-elle encore tristement visionnaire ou dépassée ? Pour d'autres plongées dans les "Sciences lues", c'est le nom de cette série, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcasts. Merci à Soufian Henchiri, médiateur en géosciences au Palais de la découverte.
Edwin Abbott Abbott – « Flatland »
Liste des intervenants : Alexandre Héraud (Voix off) Léa Minod (Journaliste) Guillaume Reuiller (Médiateur) Greg Germain (Lecture)
Léa Minod : Et si nous n'avions qu'un œil, là, perché au milieu du front ? Tous et toutes des cyclopes ? Et si nous regardions le monde avec cet œil, mais à hauteur de fourmi ? Et si le monde était dessiné sur une feuille de papier avec des formes simplifiées, géométriques ? C'est à peu près le pari de Flatland, petit ouvrage renversant où le principal personnage, un carré, découvre l'existence de la troisième dimension grâce à une sphère. Publié en 1884 en pleine ère victorienne en Angleterre, Flatland sous-titré " a romance of many dimensions by a square », « une aventure en plusieurs dimensions par un carré », est-il une critique de la société à l'époque d'Edwin Abbott Abbott ? Une invitation à philosopher pour revoir le monde ? La suggestion de l'existence d'une quatrième dimension spatiale ? Ou bien tout cela à la fois ? Pour nous éclairer et nous guider dans cet univers aussi étrange que déstabilisant on fait appel à Guillaume Reuilller, médiateur en mathématiques du Palais de la découverte. Bonjour Guillaume !
Guillaume Reuiller: Bonjour.
Léa Minod: Vous souvenez-vous quand avez-vous eu ce livre étrange, qui n'est pas plat, pour la première fois entre les mains ?
Guillaume Reuiller: Cela fait plusieurs années. C'est un de mes collègues, malheureusement disparu aujourd'hui, qui s'appelle Pierre Audin, qui l’avait dans sa bibliothèque et qui m'avait conseillé de le lire. Je l'ai lu finalement relativement tardivement, mais j'ai fini par le lire parce qu'il y a vraiment beaucoup de personnes qui m'en avaient parlé.
Léa Minod: Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Guillaume Reuiller: J'ai pensé que c'était un livre dingue, un livre complètement fou ! L'histoire est complètement étonnante et c'est un livre qui ne ressemble à rien.
Léa Minod: Mais qui ressemble à plein de choses en même temps ?
Guillaume Reuiller: Oui, c'est cela, c'est à la fois un conte philosophique, comme vous le disiez, je trouve que c'est aussi un bon livre de vulgarisation sur le concept...
Léa Minod: C’est pour cela que vous l’avez choisi ?
Guillaume Reuiller: Oui, je trouve qu’on peut en trouver plusieurs intérêts, mais c'est un vrai bon livre de vulgarisation sur la notion de dimension.
Léa Minod: Cela fait quand même un drôle d'effet de lire un livre où on nous force à imaginer un monde qui n'est pas du tout le nôtre, et avec des dimensions qui ne sont pas les nôtres. Quel effet cela a eu sur vous cette lecture?
Guillaume Reuiller: J'avoue qu'en étudiant pas mal les mathématiques, j'avais l'habitude d'imaginer des mondes qui ne correspondent pas à celui que je vois.
Léa Minod: Et donc ?
Guillaume Reuiller: Un des intérêts du livre, c'est notamment d'initier à un univers en quatre dimensions et j'avais déjà eu l'habitude par avance, d'explorer ce genre d'univers.
Léa Minod: Qui a été Edwin Abbot Abbot ? Oui, parce qu'il a deux fois le même nom de famille ce personnage.
Guillaume Reuiller: Oui, on ne sait pas grand-chose sur lui. Je me suis renseigné mais je n’ai pas trouvé grand-chose, à part que c'était un théologien, un philosophe, un professeur. En tout cas, il n'est pas du tout estampillé comme mathématicien, ni même comme auteur de science-fiction. Il est plutôt tourné vers la théologie, c'est vraiment cela plutôt son domaine et il a fait aussi un certain nombre de biographies, je crois.
Léa Minod: Finalement, son livre Flatland est plus connu que son auteur ?
Guillaume Reuiller: Oui, cela a l'air d'être une œuvre assez atypique dans la carrière de Abbot.
Léa Minod: Est-ce que si on n'y comprend rien en maths, on peut le lire quand même ?
Guillaume Reuiller: Oui, je crois même que si on ne connaît rien à la notion de dimension, on la comprend mieux en ayant lu le livre.
Léa Minod: D'accord. Alors quel extrait avez-vous choisi ?
Guillaume Reuiller: C'est le tout début du livre, le premier chapitre qui plante le décor, qui donne les premiers éléments de l'histoire.
Greg Germain (Lecture) : « Prenez patience, car le monde est vaste et large. J'appelle notre monde Flatland (le Plat Pays), non point parce que nous le nommons ainsi, mais pour vous aider à mieux en saisir la nature, vous, mes heureux lecteurs, qui avez le privilège de vivre dans l'Espace.
Imaginez une immense feuille de papier sur laquelle des Lignes droites, des Triangles, des Carrés, des Pentagones, des Hexagones et d'autres Figures, au lieu de rester fixes à leur place, se déplacent librement sur ou à la surface, mais sans avoir la faculté de s'élever au-dessus ou de s'enfoncer au-dessous de cette surface, tout à fait comme des ombres – à cela près qu'elles sont dures et ont des bords lumineux – et vous aurez une idée assez exacte de mon pays et de mes compatriotes. Hélas, il y a quelques années encore, j'aurais dit « de mon univers » : mais à présent mon esprit s'est ouvert à une conception plus haute des choses.
Vous vous rendrez compte immédiatement que, dans un pays semblable, il ne peut exister rien de ce que vous appelez « solide » ; toutefois vous supposerez, me semble-t-il, que nous sommes au moins à même d'opérer visuellement une distinction entre ces Triangles, ces Carrés et ces autres Figures qui s'y déplacent, comme je vous l'ai décrit. Au contraire, nous ne pouvons rien percevoir de tel, au moins avec une netteté suffisante pour nous permettre de distinguer une Figure d'une autre. Nous ne voyons, nous ne pouvons voir que des Lignes Droites ; et je vais vous en démontrer sur-le-champ la raison. »
Léa Minod: Guillaume ReuiIler, dans la première phrase, Edwin Abott Abott parle à ses lecteurs et dit: « mais pour vous aider à mieux en saisir la nature, vous, mes heureux lecteurs », à qui s'adresse-t-il ce texte?
Guillaume Reuiller: Il s'adresse à nous, c'est-à-dire vivants de Spaceland, qui vivons dans un monde à trois dimensions.
Léa Minod: Donc nous, vous et moi, là autour d'un micro, on habite Spaceland, c'est cela ? Guillaume Reuiller: Oui. Léa Minod: D'accord. S’agissant du narrateur, qui est ce narrateur qui parle ?
Guillaume Reuiller: Le narrateur, c'est cela qui est une des bizarreries du livre: c'est un carré.
Léa Minod: Donc le narrateur, qui vit à Flatland, s'adresse à nous qui vivons dans cette troisième dimension.
Guillaume Reuiller: Oui, et il peut s'adresser à nous parce qu'il connaît notre existence, parce qu'une sphère l'a initié aux fantaisies de notre monde.
Léa Minod: D'ailleurs il en parle. Il dit: « j'aurais dit de "mon" univers, mais à présent que mon esprit s'est ouvert à une conception plus haute des choses, c'est-à-dire à cette troisième dimension », là il y a la question du réel et de la réalité, un peu comme le mythe de la caverne de Platon, où les gens de la caverne ne voient le réel qu'à travers les ombres ?
Guillaume Reuiller: Oui, le mythe de la caverne, c'est une très bonne allégorie pour comprendre ce qui se passe dans Flatland, puisque dans le mythe de la caverne, vous avez des personnes en trois dimensions dont on voit que les ombres, et les ombres sont sur une surface, c'est quelque chose en deux dimensions. Ceux qui sont enfermés dans la caverne de Platon ne voient que des ombres, donc des images en deux dimensions d'objets en trois dimensions, et c'est ce qui se passe dans le livre à différents niveaux de dimension.
Léa Minod: Et là, il parle de formes différentes. Il me semble aussi qu'il y a les inégalités sociales qui sont reproduites dans ce livre ?
Guillaume Reuiller: Oui, c'est très, très, très marqué. Il y a une inégalité sociale extrême et qui dépend du nombre de côtés que vous possédez. Les habitants de Flatland sont des polygones, des figures avec des segments, fermées sur elles-mêmes et, en fonction du nombre de côtés que vous possédez, vous êtes dans une classe sociale différente.
Léa Minod: Par exemple, si on est un triangle, on est quoi ?
Guillaume Reuiller: Cela dépend si vous êtes régulier ou pas. Si vous êtes un triangle équilatéral les trois côtés sont les mêmes, les trois angles sont les mêmes, là, vous êtes à-peu-près dans la classe moyenne.
Léa Minod: Et si on est irrégulier ?
Guillaume Reuiller: Alors là, c'est terrible. Vous êtes un soldat ou vous êtes un ouvrier.
Léa Minod: Et les femmes, elles ont quelle forme là-dedans?
Guillaume Reuiller: C'est d'une misogynie extraordinaire, parce que les femmes ne sont même pas des polygones, ce sont juste des segments.
Léa Minod: Des segments, mais comment c'est possible cela ?
Guillaume Reuiller: Ce n’est pas expliqué dans le livre et je ne sais pas quoi en tirer... Je ne sais pas si c'est de l'ironie si c'est...
Léa Minod: Vous ne savez pas ?
Guillaume Reuiller: Non, je n’ai pas réussi à trouver si…
Léa Minod: …si c'était au premier ou deuxième degré ?
Guillaume Reuiller: Oui, si c'était de la misogynie pure ou si c'était pour dénoncer la place des femmes dans la société dans laquelle vivait Abott. Par contre, il peut y avoir un peu d'ascension sociale, parce qu'un carré va avoir comme enfant un pentagone. Donc, de génération en génération, vous montez dans les classes sociales.
Léa Minod: On a de plus en plus de côtés, c'est cela ?
Guillaume Reuiller: Oui, et les êtres suprêmes, ceux qui sont les prêtres, ceux qui dirigent la société, ce sont des cercles.
Léa Minod: D’accord, donc ils ont une infinité de côtés ? Guillaume Reuiller: Exactement, ils ont une infinité de côtés, c'est un point de vue très mathématique. Archimède, notamment, voyait les cercles comme des polygones réguliers qui avaient une infinité de côtés.
Léa Minod: Et vous, vous seriez quoi dans Flatland ?
Guillaume Reuiller: Je serais quoi ? Ah... Je pense que je serai dans la classe moyenne. Je serais… un triangle équilatéral.
Léa Minod: Un triangle équilatéral ? Bon et bien moi, je serais un segment… Alors c'est un livre qui nous demande d'imaginer, un livre qui crée des images et qui fait en permanence appel à l'imaginaire du lecteur pour se figurer le monde. D'ailleurs, il y a beaucoup de schémas qui sont dessinés pour aider à cette visualisation. Est-ce que cela vous a aidé, vous, en lisant le texte ?
Guillaume Reuiller: Je pense que pour les schémas, c'est une preuve de ce que je disais tout à l'heure, c'est aussi un livre de vulgarisation et que, pour expliquer les concepts de dimension, il y a un moment où il faut dessiner des choses. De manière générale, quand on explique des maths, c'est idéal de faire des dessins et c'est pour cela que je trouve qu'il y a vraiment une véritable volonté de l'auteur de faire comprendre la notion de dimension en illustrant par des dessins pour mieux comprendre son propos.
Léa Minod: Mais il se passe quelque chose dans ce livre ou c'est juste une description d'un monde ?
Guillaume Reuiller: Ah oui, oui, il se passe plein de choses ! D'abord le carré décrit son monde aux habitants de Spaceland dont nous sommes, puis il est attiré par une sphère dans un monde à dimension trois. Ensuite, par le moyen de rêves, il se balade dans un monde d'une seule dimension, une ligne droite, et il va même dans un espace à zéro dimension, c'est-à-dire un point. Donc oui, il se passe plein de choses, je ne vais pas divulgâcher la fin, mais il essaye de convaincre les habitants de son monde qu'un autre univers est possible que la simple feuille de papier dans lequel il se trouve.
Léa Minod: Donc il y a plusieurs univers. Il y a non seulement Flatland, mais il y a aussi Pointland, c’est cela ?
Guillaume Reuiller: Oui, c'est cela, Pointland. Et il y a aussi Lineland.
Léa Minod: D’accord. Alors on continue la plongée dans ce texte renversant par une expérience de pensée.
Greg Germain (Lecture): « Placez une pièce de monnaie sur l'une de vos tables dans l'Espace; et, en vous penchant dessus, observez-la. Elle vous apparaîtra sous la forme d'un cercle.
Mais, à présent, reculez vers le bord de la table en vous baissant progressivement (ce qui vous rapprochera de plus en plus des conditions dans lesquelles vivent les habitants de Flatland) et vous constaterez que, sous votre regard, la pièce devient ovale ; enfin, quand vous aurez placé votre œil exactement au bord de la table (ce qui fera réellement de vous, pour ainsi dire, l'un de mes compatriotes), vous verrez que la pièce a complètement cessé de vous paraître ovale et qu'elle est devenue, à votre connaissance, une ligne droite.
Il en serait de même si vous preniez pour objet de vos observations un Triangle, un Carré ou toute autre Figure découpée dans du carton. Regardez-la en vous plaçant de manière que votre œil soit au bord de la table : vous verrez qu'elle cesse de vous apparaître sous la forme d'une Figure et qu'elle devient en apparence une Ligne Droite.
Pendant mon séjour à Spaceland, j'ai ouï dire que vos marins connaissaient des expériences très semblables lorsqu'ils traversaient vos océans et discernaient à l'horizon quelque île ou rivage éloigné. Des baies, des promontoires, des angles nombreux et de toutes dimensions peuvent découper cette terre lointaine ; à une certaine distance, néanmoins, vous n'en voyez rien (sauf, il est vrai, si votre soleil brille sur elle et révèle les parties en saillie ou en retrait grâce au jeu de la lumière et des ombres), rien qu'une ligne uniforme et grisâtre sur la mer.
Eh bien, voilà tout justement ce que nous voyons quand une de nos connaissances triangulaires ou autres s'approche de nous à Flatland. Comme il n'y a chez nous ni soleil ni lumière de nature à produire des ombres, nous ne disposons d'aucun de ces adjuvants qui viennent au secours de votre vue, chez vous, à Spaceland. Si notre ami s'avance, nous voyons sa ligne s'élargir ; s'il s'éloigne, elle diminue ; mais il est toujours à nos yeux une Ligne Droite ; qu'il soit Triangle, Carré, Pentagone, Hexagone, Cercle ou ce que vous voudrez, il n'est pour nous qu'une Ligne Droite et rien d'autre.
Vous vous demandez peut-être comment, dans des circonstances si désavantageuses, nous parvenons à distinguer nos amis les uns des autres ; mais il sera à la fois plus judicieux et plus facile de répondre à cette question bien naturelle quand nous en arriverons à la description des habitants de Flatland. Permettez-moi, pour l'instant, de reporter ce sujet à plus tard et de vous dire un mot du climat et des maisons de notre pays. »
Léa Minod: Pouvez-vous nous dire comment ils font pour se distinguer tous ces habitants de Flatland qui n'ont l'air d'être que des lignes ?
Guillaume Reuiller: Ce qui les sauvent, c'est leur côté lumineux.
Léa Minod: C'est-à-dire ?
Guillaume Reuiller: Ils ont des côtés qui sont éclairés. Ce sont des polygones, mais des polygones qui émettent de la lumière. Alors c'est très difficile, cela demande un apprentissage très compliqué qui est décrit dans le livre, mais ils arrivent à déterminer les points qui sont un peu plus loin que les autres, justement parce qu'ils sont allumés.
Léa Minod: Donc ce sont les différences de luminosité qui nous fait voir quelle forme a un habitant ?
Guillaume Reuiller: Exactement. Le sommet qui va être plus près de nous va être plus lumineux que celui qui est à l'arrière, donc ça va permettre de distinguer les différents polygones, mais cela est très compliqué. Il le décrit très longuement et il explique que ce n’est pas du tout inné.
Léa Minod: Comment fait-on pour lire un livre de ce type, où on nous demande en permanence un effort de représentation ? Est-ce que ce n’est pas trop difficile ?
Guillaume Reuiller: Non, je trouve que c'est pareil dans beaucoup de livres de science-fiction, où on vous dit: on va changer telle règle du jeu et on imagine le monde qui va avec. Et sans arrêt, il faut s'imaginer le monde que l'auteur a inventé. Comme lorsque Wells nous dit: « on a inventé une machine qui peut voyager dans le temps », il faut alors s'imaginer ce que cela peut donner. Donc, pour moi, ce n’est pas plus compliqué que cela, c'est la même démarche.
Léa Minod: Et qu'est-ce que c'est pour vous, ce livre ? C'est un livre expérience ?
Guillaume Reuiller: Moi, je pense vraiment que c'est un livre de vulgarisation. Alors au départ, ce n'était peut-être pas l'intention de l'auteur parce qu'il n'est pas mathématicien et il n'est même pas scientifique. Mais vraiment, je le conseillerais à quelqu'un qui veut comprendre la notion de dimension.
Léa Minod: Est-ce que, pour vous, c'est aussi une introduction à d'autres dimensions possibles ? Puisque nous, nous vivons dans la troisième dimension, mais il pourrait y avoir une quatrième, une cinquième...
Guillaume Reuiller: C'est un des trucs qui est le plus bluffant dans ce livre, c'est qu'il parle de la quatrième dimension. Le carré, une fois qu'il a compris qu'il vivait dans un monde à deux dimensions, qui était plongé dans un monde à trois dimensions, il dit à la sphère: « mais on pourrait imaginer que cela continue ». Et peut-être que vous imaginez être dans un monde à trois dimensions qui en fait est plongé lui-même dans un monde à quatre dimensions.
Léa Minod: Et ce serait quoi la quatrième dimension ?
Guillaume Reuiller: Ah. Alors le problème c'est que, exactement comme le carré a du mal à visualiser un monde à trois dimensions, nous, pauvres habitants d'un monde à trois dimensions, avons du mal à nous imaginer la quatrième dimension.
Léa Minod: Mais il y a des conjectures qui sont faites ?
Guillaume Reuiller: Il y a surtout des mathématiciens qui arrivent à travailler sur des objets en quatre dimensions. Ce qui est étonnant dans ce livre, c'est que le concept de quatrième dimension était vraiment très peu répandu encore dans la communauté scientifique, puisqu'on est à la fin du 19ème siècle et que c'est plutôt au début du 20ème siècle que la quatrième dimension va apparaître en physique. L'astuce qu'ont trouvé les physiciens, c'est que la quatrième dimension, c'est le temps.
Léa Minod: Et aujourd'hui, pour nous, dans notre monde, c'est aussi le temps la quatrième dimension ?
Guillaume Reuiller: Dans le monde décrit par les physiciens, le temps est une composante importante, oui, et c’est la quatrième par rapport aux trois dimensions physiques.
Léa Minod: Je vois que vous aviez plein de notes, que vous aviez préparé plein de choses. Est-ce qu'il y a des questions que je n’ai pas abordées ? Parce qu’il est vrai que cela demande un effort d'imagination ce texte, est-ce que vous avez des choses que vous vouliez nous partager ?
Guillaume Reuiller: Il y a une expérience qui peut aider un peu à comprendre ce qui est décrit dans le bouquin, c'est que si vous prenez un cube et que vous le tendez à bout de bras, que vous vous débrouillez pour qu'une des diagonales du cube vous arrive dans l'œil…
Léa Minod: Comment ça, elle nous arrive dans l'œil ?
Guillaume Reuiller: Et bien vous mettez votre œil dans le prolongement de la diagonale.
Léa Minod: D'accord… mais alors c'est un cube transparent ?
Guillaume Reuiller: Non, non, c'est un cube normal, c'est-à-dire que vous n'êtes pas face à la face, en quelque sorte, vous l'incliner pour que la diagonale vous arrive virtuellement dans l'œil. Et là, on fait ce que vous avez décrit au début, on ferme un œil, donc on imagine qu'on a qu'un œil au milieu du front.
Léa Minod: Ah, on est en deux dimensions maintenant.
Guillaume Reuiller: Voilà ! Là, vous n'allez plus voir le monde en trois dimensions, vous allez le voir en seulement deux dimensions et vous pouvez voir un hexagone si vous faites ça, un hexagone régulier. Donc pour un habitant de Flatland, la différence entre un cube et un hexagone régulier, elle est impossible à faire, puisqu'il n'a pas cette vision. Lui ne peut pas ouvrir le deuxième œil et constater qu'il y a du volume là où il n'en voyait pas.
Léa Minod: Mais comment il fait, ce carré, pour justement voir cette troisième dimension ?
Guillaume Reuiller: Il la comprend plus qu'il ne la voit. Toute l'idée c'est que la sphère passe à travers le plan et quand elle passe à travers le plan, elle commence par être un tout petit point, parce qu'elle est tangente au plan. Ensuite, elle devient un disque de plus en plus grand, jusqu'à un maximum, puis après, elle diminue pour redevenir un point. Il imagine ce qui se passe, en fait, en regardant des sections de la sphère. Et ça, c'est exactement ce que font les mathématiciens, c'est-à-dire que, pour visualiser ou se représenter des objets en quatre dimensions, ils les coupent en morceaux, qui sont des morceaux en trois dimensions, ou alors ils les projettent exactement comme lorsqu’on prend un cube en fil de fer, qu’on met une lampe et qu’on le projette sur un plan. Ce que je trouve le plus étonnant c'est que, effectivement, le livre ne parle rien d'autre que de la méthode mathématique, c'est-à-dire qu'en maths, on n'arrête pas d'imaginer des mondes où la géométrie classique, par exemple, est un petit peu tordue. On change une des règles du jeu et on regarde ce qui se passe. La démarche qui est développée dans le livre, effectivement, est très proche de la démarche de recherche en mathématiques, parce que les mathématiques sont beaucoup fondées sur l'imagination. Souvent, on en a une vision assez stricte, on applique des règles, etc, mais on oublie que les mathématiciens passent leur temps à regarder ce qui se passe quand on change les règles et à imaginer des univers qui sont différents et qui sont même parfois éloignés de la réalité concrète dans laquelle on vit.
Léa Minod: Et combien, aujourd'hui, avons-nous pu imaginer de dimensions ? Parce que là, on s'est arrêté à la troisième dimension, on sait qu'on peut imaginer éventuellement une quatrième dimension, qui serait donc le temps, mais jusqu'où on peut aller en termes de dimension ?
Guillaume Reuiller: En mathématiques, il n'y a strictement aucune limite. On peut imaginer un monde de dimension "n" où "n" est un nombre quelconque. Par contre, en physique, dans la théorie des cordes, on s'est arrêté à onze dimensions, c'est-à-dire qu'on estime qu'il faut onze dimensions pour décrire le monde dans lequel on vit. Léa Minod: (CONCLUSION ) Devenue une référence geek par excellence, adaptée au cinéma - on se demande comment - et même citée dans la série à succès The Big Bang Theory, Flatland est un texte ébouriffant où les mathématiques sont aussi là pour interroger le réel et la question abyssale des limites de notre perception. Car oui, après cette lecture, pouvons-nous raisonnablement affirmer sans le moindre doute, qu'il n'existe pas de quatrième, de cinquième, voire même de onzième dimension ? Pour d'autres plongées dans les "Sciences lues", c'est le nom de cette série, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcast. Merci à Guillaume Reuiller, médiateur en mathématiques du Palais de la découverte.
Neal Stephenson – « Quicksilver »
Liste des intervenants : Alexandre Héraud (Voix off) Léa Minod (Journaliste) Emmanuel Sidot (Médiateur) Greg Germain, Audrey Stupovski et Alexandre Héraud (Lecture)
Léa Minod : Morceau instrumental des Pink Floyd, marque de vêtements de montagne, super-héros de chez Marvel, ancien nom donné au mercure, en anglais Quicksilver c'est aussi un livre, et pas n'importe lequel: le premier tome d'une trilogie de neuf mille pages au total, imaginé par le très, très, très prolifique Neal Stephenson en 2003, et d'ailleurs qu'aucun éditeur français n'a encore eu le courage de traduire. Cet auteur américain, physicien et géographe de formation, est sans doute aujourd'hui reconnu comme l'un des écrivains les plus importants de science-fiction. C'est lui que vous avez choisi de nous faire découvrir aujourd'hui, Emmanuel Sidot, médiateur en physique du Palais de la découverte, bonjour !
Emmanuel Sidot : Bonjour.
Léa Minod : Quand avez-vous lu pour la première fois ce livre Quicksilver ?
Emmanuel Sidot : Quicksilver , dès qu'il est sorti en 2003, cela a été un délice, parce que, comme chaque œuvre de l'auteur que je lisais avec assiduité déjà depuis peut-être une petite dizaine d'années, j'ai trouvé cela très, très long. J'ai lu le premier tome, puis j'ai fait une pause, j'ai lu les deux autres tomes dans la décennie qui ont suivi.
Léa Minod: Très très long, c'est-à-dire que vous vous êtes ennuyé un peu ?
Emmanuel Sidot: Non, c'est juste que pour se goinfrer trois mille pages, aussi excellentes, truculentes et succulentes soient-elles, il faut du temps et à un moment, la vie quotidienne fait qu’on va passer à autre chose.
Léa Minod: Et vous l'avez lu en anglais, donc ?
Emmanuel Sidot: Oui. Léa Minod: Comment avez-vous découvert Neal Stephenson ?
Emmanuel Sidot: Comme beaucoup de garçons des années 80-90, j'ai grandi en lisant de la science-fiction, genre cyber punk, et ses premières œuvres ouvraient là-dedans.
Léa Minod: C'est un genre cyber punk.
Emmanuel Sidot: C'est un genre de science-fiction. C'était la pointe de la science-fiction dans les années 80, le début de l'informatique, le Reganisme , le Thatcherisme politique poussé à son extrême, une dystopie informatique et ultra libérale qui est moins à la mode aujourd'hui, puisque, apparemment, les prédictions se sont en grande partie réalisées, dira-t-on.
Léa Minod: Et pourquoi avez-vous choisi ce texte de Quicksilver en rapport avec la physique ?
Emmanuel Sidot: Parce que justement, ce texte-là de Stephenson parle des grands noms de la physique de ses débuts : Samuel Hook, Leibniz, Newton en particulier. Ce roman-là, qui est une grande fresque historique, rocambolesque, un vrai feuilleton façon Dumas, parle de physique, d'Isaac Newton, du personnage et de ses premiers travaux. Il le met en scène et c'est de la science-fiction qui rejoint ce que je fais tous les jours: parler de médiation scientifique en physique.
Léa Minod: Donc c'est un livre de médiation ?
Emmanuel Sidot: J'aurais tendance à dire que tous les livres de Stephenson sont des livres de médiation. C'est un monsieur extrêmement cultivé, un gros geek comme on dirait aujourd'hui, c'est-à-dire qu'il va s'intéresser à tout de près. Lorsqu'il fait des recherches documentaires pour faire un livre, il les fait vraiment, il va chercher des sujets qui flattent son esprit curieux, compliqués, scientifiques, complexes, techniques, économiques et il va expliquer toutes ces choses-là pour donner une toile de fond à ces romans. En général, il explique extrêmement bien, c'est vraiment un médiateur dans l'âme. C'est quelqu'un qui m'inspire dans mon métier.
Léa Minod: C'est vrai ?
Emmanuel Sidot: Oui !
Léa Minod: Vous vous êtes inspiré de lui ?
Emmanuel Sidot: J'essaye. Je le regarde un petit peu de bas. Je le trouve extrêmement brillant et je ne suis pas encore assez satisfait de mes compétences face aux siennes. Je le trouve extrêmement brillant et écrasant.
Léa Minod: Vous êtes fan !
Emmanuel Sidot: Je suis un grand fan !
Léa Minod: Qui sont les personnages dans l'extrait que l'on va entendre ? Il y a par exemple Daniel Waterhouse, qui est-ce lui ?
Emmanuel Sidot: C'est un personnage fictif. C'est un autre étudiant de Cambridge, du Trinity College, où travaille à ce moment-là Isaac Newton. Il est devenu son assistant pour l'aider dans ses recherches, voire l'assister dans sa vie de tous les jours. Isaac Newton y est présenté comme quelqu'un d'assez détaché de la vie quotidienne, un petit peu perdu dans la vie quotidienne, ce qui doit être relativement vrai historiquement. Il est en tout cas traité comme un profil de geek complet. Il est traité de manière assez brutale, de manière très caricaturale. Il est un peu perdu, il n'est pas sûr qu'il sache toujours s'habiller tout seul. Et Daniel Waterhouse est son assistant, aussi bien son partenaire de réflexion intellectuelle, parce que Daniel est assez éduqué lui-même, il est quand même élève du brillant Trinity College, que son assistant de vie tous les jours.
Léa Minod: Il y a aussi quelqu'un dont il est fait référence, c'est John Flamsteed. Qui est-ce John Flamsteed ?
Emmanuel Sidot: C'est un astronome qui avait, un peu avant Newton, produit les calculs de position des astres, des planètes notamment, les plus précis de l'époque. C'est l'astronome qui a donné les données de référence pour que Newton établisse la loi de la gravitation universelle.
Léa Minod: ll est question de John Flamsteed et de Isaac Newton: est-ce qu'ils étaient contemporains tous les deux ?
Emmanuel Sidot: Ils ont dû se côtoyer. Mais Flamsteed, c'était lui qui avait fait les données les plus précis sur les mouvements des planètes, sur lesquelles Newton s'est basé pour faire ses propres travaux.
Léa Minod: Pourtant, on a vraiment une sensation d'animosité entre les deux quand il est fait référence de Flamsteed.
Emmanuel Sidot: Ah non ! Ce n’est pas une animosité, je ne crois pas. Je crois que c'est un vrai respect pour la qualité de son travail, non pas de théoricien, mais d'astronome de terrain qui a donné des mesures précises. Justement, c'est une référence dont il faut se garder. Newton craint que ses réflexions, sa théorie, rentre en contradiction un jour avec ce que John Flamsteed pourrait observer. Donc ce n’est pas de l'animosité, c'est une crainte respectueuse pour la qualité de l'observation du réel qu'apporte un grand astronome comme Flamsteed.
Léa Minod: Alors, où on en est dans l'histoire au moment où vous avez choisi cet extrait ? On rappelle: il y a Daniel Waterhouse qui vient voir Isaac Newton dans son laboratoire au Trinity College, c'est cela ? Et que va-t-il se passer ou que s’est-il passé ?
Emmanuel Sidot: On est vers la fin du premier acte de cette grande fresque, le moment où la situation va changer. Elle n'a pas encore changé, mais elle va changer. Ce qui se passe, c'est que Daniel entretient avec Newton une relation confuse, on va dire, c'est une véritable romance platonique, mais...
Léa Minod: Ils sont amoureux ?
Emmanuel Sidot: Daniel Waterhouse est complètement amoureux d'Isaac Newton. C'est un amour intellectuel. Il n'y a pas de sexualité en jeu du côté de Daniel, pas du tout. Daniel est très attiré par un autre personnage de l'histoire, la véritable « Angélique Marquise des anges de l'histoire », une femme incroyable qui s'appelle Elisa. Mais sinon oui, il a une amitié, un amour profond, intellectuel, une admiration sans bornes pour Isaac Newton, et il se rend compte qu'il ne peut pas exister à côté de lui. Il va falloir qu'il change de vie, qu'il s'éloigne de lui, bref, qu'il rompe avec lui…
Léa Minod: Il quitte le père ?
Emmanuel Sidot: Il quitte le père, il quitte son amant écrasant, intellectuel, et il a du mal à lui dire, parce qu'il est dans la confusion des sentiments. Cette scène est l'une des scènes qui amène à son départ. Il va aller plus tard en Amérique, aller participer à la fondation d'une université qu'on imagine tout à fait être l'université d'Harvard.
Léa Minod: Alors on remonte le temps et on se faufile dans le laboratoire de Newton.
Lecture : « Daniel Waterhouse est un personnage fictif, étudiant à Trinity College, témoin pas si naïf des œuvres des grands noms de l'histoire des sciences de cette fin du 17ème siècle européen. On le découvre ici rendant visite à Isaac Newton dans son laboratoire.
Daniel Whaterhouse : Mais il semblerait que vous ayez tout expliqué.
Isaac Newton : Je n'ai pas expliqué la loi des carrés inverses.
Daniel Whaterhouse : Vous avez une preuve juste là, disant que si la gravité suit une loi des carrés inverses, les satellites se meuvent sur des sections coniques .
Isaac Newton : Et Flamsteed dit qu'elles le font.
Isaac répondit en tirant le feuillet de note de la poche de Daniel. Ignorant la lettre d'introduction il tira le ruban du paquet et se mit à parcourir les pages.
Isaac Newton: Donc la gravité suit effectivement une loi des carrés inverses. Si ce soir Flamsteed repère une comète se mouvant en spirale, cela prouvera que tout mon travail est faux.
Daniel Whaterhouse: Ce que vous dites, c’est : pourquoi avons-nous besoin de Flamsteed ? Isaac Newton: Je dis que le fait que nous ayons besoin de lui prouve que dieu fait des choix. Daniel Whaterhouse: Seulement parce qu'il reste encore certaines choses que vous n'avez pas expliqué par une preuve géométrique. Isaac Newton: Comme je vous l'ai dit, je cherche Dieu là où la géométrie fait défaut. »
Léa Minod: Emmanuel Sidot, on a beaucoup de chance d'entendre ce texte en français. C'est vous qui l'avez traduit?
Emmanuel Sidot: En l'occurrence oui, j'ai été obligé, puisqu'il n'est pas traduit. Les éditeurs ont reculé devant la masse de travail que cela imposait. 3000 et quelques pages en anglais, ça veut dire au moins 4500 en français, c'est un challenge éditorial.
Léa Minod: Qu'est-ce qui est dit précisément dans cet extrait ? On parle des lois, de la loi des carrés inverses et aussi du mouvement des satellites. De quoi s’agit-il ?
Emmanuel Sidot: Il s'agit de ce pourquoi Newton est célèbre en physique et de sa contribution majeure, qui a inspiré tout le reste de la physique. Son travail consistait à reprendre les travaux de Galilée et des autres mécaniciens ainsi que les données des astronomes pour essayer de comprendre, trouver les lois générales qui expliquaient le mouvement dans le système solaire, les mouvements astronomiques. A partir des calculs astronomiques et de ce qui a été fait avant, il a réussi en définissant les forces, en définissant l'accélération, en reprenant le concept de l'inertie, à fabriquer un système qui démontrait par des raisonnements mathématiques - c'est ce qu'on entend par "géométrie" dans le texte à l'époque - que la force qui interagissait entre le soleil et les planètes ou entre une planète et ses satellites, était une force qui diminuait en raison non pas de la distance, mais de la distance fois la distance, c'est-à-dire la distance au carré.
Léa Minod: C'est ça, la loi des carrés inverses ?
Emmanuel Sidot: C'est cela, c'est-à-dire que dans une équation mathématique, quelque part, il y aura un facteur qui sera en un sur la distance au carré, la distance au carré au dénominateur.
Léa Minod: À la fin du texte, il est fait référence à Dieu. Qu'est-ce qu'il vient faire dans l'histoire Dieu ?
Emmanuel Sidot: On est à une époque, en cette fin du 17ème siècle, où le monde reste croyant. En tout cas, tous les scientifiques le sont au moins ouvertement, parce qu'il serait totalement impossible de s'opposer à l'église et espérer être publié. Newton, en l'occurrence, était probablement lui-même croyant, un croyant étrange, issu du protestantisme, mais pas vraiment protestant. C’était assez compliqué chez-lui. Mais en tout cas, l'idée de Dieu comme raison première des choses reste dans l'esprit des scientifiques qui cherchent à comprendre, en philosophes de la nature, quelles sont les lois de la nature. Ces premiers scientifiques sont tous croyants. Newton est comme ça, enfin je pense que c'est une réalité historique. Il cherchait à trouver Dieu par la science, il cherchait à trouver où et comment il faisait des choix pour avoir déterminé que l'univers était tel qu'il était. Il cherchait à aller plus loin que la seule raison représentée par la géométrie et par les mathématiques, et au-delà de ce que la seule raison humaine pouvait comprendre. Il cherchait où était la preuve du doigt de Dieu, dans quel sens Dieu avait poussé les choses. C'était sa quête. Il y avait un sentiment religieux qui animait beaucoup de ces scientifiques. Maintenant beaucoup de la science moderne qui, vous le savez sans doute, s’est laïcisée dirons--nous, a choisi de séparer le religieux de la recherche scientifique, a rendu la recherche scientifique matérialiste, à ne chercher des preuves que dans la matière. On pourrait moderniser Dieu pour une pensée de maintenant en le remplaçant par "la vérité scientifique".
Léa Minod: Cela, c'est vous qui le dites !
Emmanuel Sidot: Oui, cela, c'est moi qui le dis, c'est ma façon de le comprendre.
Léa Minod: Et avez-vous fait l'expérience de remplacer dans ce texte Dieu par "la vérité scientifique" ?
Emmanuel Sidot: Oui, je trouve que ça représente assez bien les bases de ce que sont la physique moderne que de dire "je cherche la vérité là où la géométrie et les mathématiques font défaut". Une fois qu'on a réussi, par les mathématiques, à démontrer quelque chose, on se demande toujours: mais comment aller plus loin ? Qu'est-ce qui se passe en dessous ? Pourquoi je m'explique ces choses-là en ces termes: pourquoi c'est comme ça ? On cherche à trouver une explication, éventuellement religieuse si on veut, ou en général matérialiste, pour expliquer pourquoi les forces sont comme ça. Par exemple, les forces de gravité aujourd'hui, toute la physique, jusqu'au 21ème siècle, a cherché à s'expliquer d'où provenait cette force de gravité. Aujourd'hui, on en est à l'idée que la gravité, sans qu'on sache encore exactement pourquoi, affecte l'espace-temps, le courbe, et cette courbe donne l'illusion d'une force. Une force non pas d'interaction entre les objets, comme pourrait être la force électrique, mais une force de l'ordre des forces d'inertie, le même genre de force que celle qu'est l'élan, par exemple. Vous courez, vous gagnez de l'élan et si vous ne vous freiner pas, vous continuez en ligne droite à la même vitesse. L'élan est une chose qui est une raison du mouvement, une force, et la gravité serait quelque chose comme cela. On a cherché à chaque fois à aller trouver des raisons sous-jacentes. On a remplacé Dieu comme raison première. On l'a oublié. On ne cherche plus la raison première, on cherche des raisons sous-jacentes, et c'est comme cela que la physique avance.
Léa Minod: Mais ce que vous dites aussi, c'est qu'il y a une vraie interdisciplinarité entre les mathématiques, le langage mathématique et la physique, que l'un sans l'autre ne peut pas exister.
Emmanuel Sidot: Oui. À l'époque de Newton, ça faisait très longtemps qu'on avait prouvé qu'en astronomie, notamment, puisque son sujet touche l'astronomie, les mathématiques étaient indispensables. En philosophie, il y a même une très vieille école athénienne qui dit qu'on ne pouvait pas rentrer à l'académie si on n'était pas géomètre. Les mathématiques sont l'apprentissage du raisonnement logique et de la rigueur logique pour Platon, les mathématiques jouent toujours un rôle essentiel en science. Dans toutes les sciences, y compris en économie et en sociologie, les mathématiques ont une importance. C'est un outil extrêmement important de la pensée logique. Donc bien sûr qu'il y a des mathématiques en physique et, suite à l'exemple excellent de Newton, la physique a utilisé les mathématiques à outrance puisque cela marchait très bien.
Léa Minod: Comment pourrait-on définir ce livre ? C'est un livre de physique ? Un roman historique ? Qu'est-ce que c'est vraiment pour vous qui l’avez lu en entier?
Emmanuel Sidot: Sans divulgâcher, c’est avant tout un roman-feuilleton rocambolesque. Prenez Angélique, Marquise des anges.
Léa Minod: Le film ?
Emmanuel Sidot: Ou les livres d’Anne Golon, c'est encore mieux, Le bossu de Paul Féval ou Scaramouche, Mon Oncle Benjamin, si vous voulez, bref, roman picaresque de capes et d'épées, d'aventures, de pirates, les Amériques, le protestantisme, Louis XIV, les grandes guerres qui lui sont associées, le tout avec beaucoup d'aventures, de personnages incroyables et de situations rocambolesques. C'est avant tout ça le style de Quicksilver.
Léa Minod: Un roman d'aventures.
Emmanuel Sidot: C'est un roman d'aventures feuilletonnesque. C'est pour cela qu'il fait trois mille pages.
Léa Minod: Et est-ce qu'on peut le lire si on n'y comprend rien à la physique ?
Emmanuel Sidot: Oui, puisque l'auteur se chargera notamment à longueur de pages, de vous expliquer au fur et à mesure quelle est la pensée d'Isaac Newton. Vous ne comprendrez pas la physique actuelle, vous comprendrez en quels termes Isaac Newton pensait, quels étaient les débats qu'il avait avec les autres, ce qu'il y avait à redire de sa personnalité. C'est une œuvre de médiation qui vise à bien comprendre ce personnage-là, entre autres.
Léa Minod: (CONCLUSION) Ainsi, ce court extrait de Quicksilver parvient à soulever les frontières entre physique et mathématique, rappelant les réflexions du physicien Richard Feynman, pour qui la physique est mathématisée, non pas parce que nous en savons beaucoup sur le monde physique, mais au contraire parce que nous en savons fort peu. Et comme un pied donné à cette révolution scientifique en mouvement que décrit Neal Stephenson dans son livre, celui que l'on compare souvent à un « Umberto Eco high-tech », voire un « Umberto Eco sans le charme », ça, c'est un critique qui le dit, celui-là même se tient loin d'internet, et vous savez quoi ? Il rédige tous ces textes à la plume comme Isaac Newton. Pour d'autres plongées dans "Sciences lues", c'est le titre de cette série, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcast. Merci à Emmanuel Sidot, médiateur en physique du Palais de la découverte.
Marcel Proust – « A la recherche du temps perdu »
Liste des intervenants : Alexandre Héraud (Voix off) Léa Minod (Journaliste) Robin Jamet (Médiateur) Greg Germain (Lecture)
Léa Minod : On pourrait écrire sur la couverture de son œuvre: nul n'entre ici s'il n'est géomètre, fameuse formule gravée sur le fronton de l'académie de Platon. Il faudrait alors relire Proust et sa recherche du temps perdu à la lumière des mathématiques comme une sorte d'architecture sous-jacente au texte. Marcel Proust, un écrivain qui fait des maths avec la langue française, c'est à-peu-près ce que s'est dit le médiateur en mathématiques, Robin Jamet, lorsqu'il a ouvert le deuxième tome de la recherche A l'ombre des jeunes filles en fleur. Bonjour Robin.
Robin Jamet: Bonjour.
Léa Minod: Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez lu ce texte A l'ombre des jeunes filles en fleurs ?
Robin Jamet: C'est une bonne question. Je ne me rappelle pas de la première fois que je l’ai lu. Je l'ai lu qu'une fois, soyons honnête. Après, j'ai beaucoup relu le passage dont on va parler aujourd'hui. Mais non, je n’ai pas de souvenirs spécifiques de l'endroit où j'étais ou quoi, je sais que j'ai pris beaucoup de temps, je ne me suis pas pressé. Léa Minod: Pour lire ce texte ?
Robin Jamet: Oui, oui…
Léa Minod: …qui est pourtant assez court quand même !
Robin Jamet: Non, non, non je parle du roman en entier, du deuxième tome.
Léa Minod: …de la Recherche.
Robin Jamet: Oui. Le deuxième tome est quand même assez conséquent. Proust ça ne se lit pas non plus comme un polar. Cela m'a pris un certain temps, mais je ne suis jamais pressé pour lire des bouquins, surtout du Proust, cela supporte très bien d'être lu sur plusieurs mois.
Léa Minod: Et pourquoi vous avez voulu vous lancer dans cette lecture de La recherche du temps perdu ?
Robin Jamet: Par curiosité. C'est quand même un nom qui est très connu, je me suis dit que si c'était très connu, il devait y avoir des raisons. Et puis, je n’aime pas bien rester impressionné devant un nom. Il y a beaucoup de gens qui ont peur de lire Proust. J’en faisais un peu partie, probablement parce qu'on en fait tellement un monument disant que les phrases sont interminables, que ce n’est pas facile à lire etc. Je me suis dit, il faut que j'essaye. Donc j'ai essayé et la conclusion a été que pour le début, je conseille à tout le monde vraiment de lire au moins juste le début. Après, si ça vous embête, arrêtez mais lisez au moins le début du Tome 1. C'est une merveille. Cela se lit très bien. Pour vous dire, et je sais que ça fait très snob de dire ça, mais j'ai même trouvé cela très drôle. J'ai vraiment rigolé en lisant Proust. Enfin rigoler… disons plutôt que j’ai beaucoup souri. Je trouve que cela se lit relativement bien. Après, sur la longueur, effectivement, il y a des phrases alambiquées, on va en entendre aujourd'hui. Il faut un peu se concentrer par moment, il y a évidemment des longueurs. C'est une œuvre extrêmement longue, mais le début se lit vraiment super bien et je pense que cela parle vraiment à tout le monde. Cela parle des souvenirs d'enfance, cela parle d'émotions vraiment très intimes. Ce que je trouve fabuleux avec Proust, c'est qu'il arrive à exprimer des choses dont on ne savait même pas qu'on pouvait les exprimer. On n'aurait jamais eu idée de vouloir parler de cela et il nous parle d'un truc, voilà.
Léa Minod: En l'occurrence de quoi, de sensations, d’émotions ?
Robin Jamet: Oui de sensations, d'émotions. Dans le tout début, il est dans sa chambre. Et je pense que beaucoup d'enfants ont vécu cela, le moment où, enfant, on s'endort et on entend les adultes qui parlent en bas.
Léa Minod: "Longtemps, je me suis couché de bonne heure".
Robin Jamet: Exactement, et il faut juste lire la suite en fait, la phrase du début, on s'en fiche un peu, lisez la suite et cela se passe bien. Il ne faut pas se laisser impressionner.
Léa Minod: Dans le tome 2, est-ce que vous pouvez nous rappeler où nous en sommes au moment de cet extrait que vous avez choisi ? On est un peu au moment de l'adolescence.
Robin Jamet: Oui, ce qui est clair, c’est qu’il raconte globalement sa vie quand même. Donc effectivement, le premier tome est très axé sur l'enfance et là, il est adolescent. Il a des admirations, il est très admiratif de beaucoup d'artistes, il a envie d'admirer, il a envie de comprendre. Des fois, il a du mal à comprendre. Il y a quelque chose qui est assez extraordinaire, notamment quand il va voir celle qui est une grande actrice de théâtre, il est tellement impressionné à l'idée d'aller la voir que, tout d'un coup, il sait qu'il va aller la voir, mais une fois sur place, il n'arrive pas à apprécier, tellement il s'en est fait une montagne avant et sur le moment il est complètement ailleurs. Cela aussi il faut le lire, c'est un truc que, je pense, beaucoup de gens ont vécu. On s'attend à vivre un truc extraordinaire, et le moment où on y est, on arrive même plus à le vivre, tellement on se dit « oh ça y est j'y suis, il faut que j'en profite, il faut que j'en profite ! ». Et en fait on n'arrive pas du tout à en profiter, on n'arrive pas du tout à rentrer dedans et là c’est pareil, il n'arrive pas à comprendre ce que cette actrice a d'extraordinaire. Sur le moment, il est complètement à côté.
Léa Minod: Et là, il y a un autre personnage qu’il admire profondément, c'est...
Robin Jamet: …c'est l'écrivain Bergotte. Il y a une grande vogue de l'écrivain Bergotte, qui a énormément de succès, qu'il admire beaucoup. Évidemment, il a aussi des détracteurs, mais globalement, c'est un écrivain à succès et il est particulièrement doué. On va écouter le texte, Proust le raconte mieux que moi. Attention, il faut quand même s'accrocher dans ce texte, qui n'est pas évident à comprendre. Cela fait partie des passages à lire très, très lentement. Mais il est particulièrement doué. Il a une façon de faire, il a un style Bergotte, il a une capacité à capter des choses du monde environnant, et justement à remarquer des petites choses à côté desquelles on peut passer et à en faire des petites merveilles comme cela, qui émaillent ses récits. Par exemple, le coup de la madeleine, que tout le monde connaît, c'est au tout début du premier Tome d'ailleurs. Lisez-le comme cela vous pourrez dire que vous avez lu la madeleine, cela fait très chic en société.
Léa Minod: La madeleine de Proust c'est quand on mange une madeleine, il a tout plein de souvenirs qui lui remontent.
Robin Jamet: Exactement, et il décrit ce qui se passe à ce moment, à cette seconde où il sent la madeleine, c'est extraordinaire tous les souvenirs qui lui reviennent à ce moment-là.
Léa Minod: Donc cela, c'est du Proust. Robin Jamet: Cela, c’est du Proust. Il fait cela régulièrement et il en fait des tartines parce qu'il essaye de comprendre ce qui se passe. C'est une démarche quasi scientifique. Il essaye de décrire tout ce qui se passe. C'est un truc qui m'a surpris. J'ai appris que Proust avait hésité entre écrire un essai ou écrire un roman. Il ne savait pas sous quelle forme écrire tout ce qu'il avait en tête.
Léa Minod: Un essai philosophique ?
Robin Jamet: C'est sûr qu'on sent qu'il y a presque toute une théorie, oui, des perceptions de la mémoire. Son histoire n'est qu'un prétexte pratiquement pour, justement, mettre en valeur tout ce qu'il a compris sur "comment on se souvient", donc le coup de la madeleine, "comment on est ému," "comment on anticipe des choses", "comment on se fait des représentations des rêves, de choses qu'on n'a pas encore vues"... et "comment on perçoit les gens la première fois", "comment, petit à petit, on les perçoit autrement à force de les connaître", etc et cela, c'est l'essentiel dans ce que j'ai lu. Je viens de finir le Tome 3. Dans les trois premiers, je trouve que cela prend une place vraiment énorme.
Léa Minod: Et pourquoi vous avez choisi cet extrait en particulier, qui parle de Bergotte et de son style ?
Robin Jamet: Le passage qui m'a vraiment fait un déclic, ce n’est pas le passage qui parle de Bergotte. J'ai gardé le passage qui parle de Bergotte, parce que cela permet de mettre un petit peu en perspective, puis c'est intéressant, il est chouette en soi. Mais c'est vraiment la toute fin de l'extrait qu'on va entendre qui m'a vraiment déclenché, c'est-à-dire que j'ai eu l'impression d'entendre un truc que je pourrais faire, c'est-à-dire une image qui permet d'exprimer un fait mathématique. C'est le coup de la haie avec les fleurs. J'ai lu ça et je me souviens très bien, vous pouvez en parler avec mes collègues, Guillaume, qui fait un autre "Sciences lues", je lui ai montré, je lui ai fait lire le passage. Je le faisais lire à tous les matheux de mon entourage, en me disant: regarde, c'est quand même incroyable ! On a l'impression de nous entendre, on a l'impression d'avoir une formulation beaucoup plus jolie que ce qu'on a l'habitude de faire, de quelque chose qu'on essaye de faire passer, qui est assez important quant à notre perception du hasard. C'est vraiment ce passage-là, les quelques dernières lignes de ce qu'on va entendre qui m'ont déclenché. Quand on m'a demandé de participer à Sciences Lues, ce passage-là m'est venu immédiatement en tête.
Léa Minod: On écoute justement ce déclic.
Greg Germain (Lecture): “ [...] ce qu'il disait à ces moments-là, précisément parce que c'était vraiment de Bergotte n'avait pas l'air d'être du Bergotte. C'était un foisonnement d'idées précises, non incluses dans ce « genre Bergotte » que beaucoup de chroniqueurs s'étaient approprié ; et cette dissemblance était probablement – vu d'une façon trouble à travers la conversation, comme une image derrière un verre fumé – un autre aspect de ce fait que quand on lisait une page de Bergotte, elle n'était jamais ce qu'aurait écrit n'importe lequel de ces plats imitateurs qui pourtant, dans le journal et dans le livre, ornaient leur prose de tant d'images et de pensées « à la Bergotte ». Cette différence dans le style venait de ce que « le Bergotte » était avant tout quelque élément précieux et vrai, caché au coeur de chaque chose, puis extrait d'elle par ce grand écrivain grâce à son génie, extraction qui était le but du doux Chantre et non pas de faire du Bergotte. À vrai dire il en faisait malgré lui puisqu'il était Bergotte, et qu'en ce sens chaque nouvelle beauté de son oeuvre était la petite quantité de Bergotte enfouie dans une chose et qu'il en avait tirée. Mais si par là chacune de ces beautés était apparentée avec les autres et reconnaissable, elle restait cependant particulière, comme la découverte qui l'avait mise à jour ; nouvelle, par conséquent différente de ce qu'on appelait le genre Bergotte qui était une vague synthèse des Bergotte déjà trouvés et rédigés par lui, lesquels ne permettaient nullement à des hommes sans génie d'augurer ce qu'il découvrirait ailleurs. Il en est ainsi pour tous les grands écrivains, la beauté de leurs phrases est imprévisible, comme est celle d'une femme qu'on ne connaît pas encore ; elle est création puisqu'elle s'applique à un objet extérieur auquel ils pensent – et non à soi – et qu'ils n'ont pas encore exprimé. Un auteur de Mémoires d'aujourd'hui, voulant sans trop en avoir l'air, faire du Saint-Simon, pourra à la rigueur écrire la première ligne du portrait de Villars : « C'était un assez grand homme brun… avec une physionomie vive, ouverte, sortante », mais quel déterminisme pourra lui faire trouver la seconde ligne qui commence par : « et véritablement un peu folle » ? La vraie variété est dans cette plénitude d'éléments réels et inattendus, dans le rameau chargé de fleurs bleues qui s'élance contre toute attente, de la haie printanière qui semblait déjà comble, tandis que l'imitation purement formelle de la variété (et on pourrait raisonner de même pour toutes les autres qualités du style) n'est que vide et uniformité, c'est-à-dire ce qui est le plus opposé à la variété, et ne peut chez les imitateurs en donner l'illusion et en rappeler le souvenir que pour celui qui ne l'a pas comprise chez les maîtres. »
Léa Minod: Quelle est la thèse du texte que l'on vient d'entendre ?
Robin Jamet: D'abord avant toute chose, je tiens à féliciter le comédien. C'est un métier, vous avez le droit de réécouter l’extrait une deuxième fois. Moi, je l'ai déjà lu dix fois, mais il le lit extrêmement bien, parce que ce n’est vraiment pas facile. Quelle est la thèse ? En gros, l'idée c'est de dire que ce n’est pas la même chose de regarder le réel et de partir du réel, de copier quelqu'un qui s'est déjà inspiré du réel et d'essayer de faire comme lui. Cela me fait beaucoup penser à quelque chose que j'avais vu, je ne sais pas si vous connaissez le dessinateur Boulet, qui avait très bien parlé de cela. Il y a plusieurs autres dessinateurs qui ont parlé de cela, je l’avais lu à plusieurs endroits, mais il dit en gros que si on veut trouver son style en dessin, il ne faut pas copier les dessins des autres, il faut s'inspirer du vrai, parce que sinon, un dessin, ou un texte ça va être la même chose, c'est une façon de réduire le monde, de le capter avec une certaine manière, de trouver ses codes pour essayer d'encoder un peu le réel, les choses qui nous importent, etc, et si on parle de quelque chose qui est déjà encodé, on va le réduire à nouveau et ça va s'appauvrir. Et c'est vrai que, dans les dessins, je trouve que c'est très parlant. On voit très bien qu'il y a des dessins qui sont extrêmement formatés, qui sont les mêmes pour tout le monde, qui sont très pauvres, qui ne donnent pas l'impression d'aller dans l'univers de quelqu'un, qui sont juste une espèce de copie. Les mangas, ça peut être merveilleux, mais ça peut être le truc le plus formaté du monde, les dessins façon comics américaine, les cartoons aussi. S'il n'y a pas quelqu'un qui, à un moment donné, a aussi regardé le réel, même si on peut bien sûr s'inspirer de ce qu'on fait les autres, cela s'appauvrit et la thèse là-dessus, c'est cela, c'est de dire: si on essaye de faire à la manière de quelqu'un et si on n'est pas en train de s’écouter soi-même et de regarder vraiment le réel, on fait quelque chose de vide, de creux. Le réel sera toujours une meilleure source d'inspiration car extrêmement plus riche, extrêmement plus varié que ce qui en a été fait par quelqu'un. Même si c'est quelqu'un qui a du génie, on ne peut pas le copier. Ce n’est pas la même chose de copier quelqu'un et de capter le réel.
Léa Minod: Parce que à chaque fois cela passe à travers le prisme d'une subjectivité qui n'est pas sa propre subjectivité, nécessairement.
Robin Jamet: Voilà.
Léa Minod: Quel est le rapport avec les mathématiques ?
Robin Jamet: Alors les mathématiques ont pour objectif, entre autres, de fournir une description, de fournir des outils pour décrire le réel. Les formes géométriques de base, quand vous regardez autour de vous, le cercle, la droite, qui sont les outils et les objets les plus anciens en mathématiques, avec les nombres d'un autre côté, ce sont des choses qui partent de la description du monde autour de nous. Cela part de l'observation du réel.
Léa Minod: Par exemple, le cercle, qu'est-ce que ce serait dans notre réel ?
Robin Jamet: Vous jetez un caillou dans l'eau et cela fait des ronds. Vous observez un tronc d'arbre, et bien c'est globalement grossièrement un cylindre. Vous observez un fruit, il y en a plein qui sont de forme globalement sphérique. Ce sont des formes qu'on voit partout autour de nous, qui sont plus simples à tracer, parce que, physiquement, si vous prenez une ficelle et vous plantez un piquet, si vous tendez la ficelle, cela fait un cercle. Si vous tendez la ficelle, cela fait une droite. L'horizon c'est une droite, un arbre qui pousse, il pousse en angle droit avec l'horizon donc l'angle droit est aussi extrait du réel. Toutes ces formes viennent beaucoup d'observations et on essaye de partir du plus simple. Les mathématiques essayent de décrire tout ce qui peut arriver, tout ce qui peut exister. Et régulièrement, les mathématiques partent aussi dans des choses qui, pour arriver dans nos têtes et dans notre imagination, ne partent pas forcément que de l'observation mais ça part beaucoup de cela, et les sciences se servent de ça. On ne peut pas faire de science sans mathématiques, parce que c'est ce qui nous permet d'avoir un langage, qui permet d'appréhender le réel.
Léa Minod: Oui, sauf que dans les mathématiques, la simplification, elle ne passe pas à travers le prisme d'une subjectivité ou alors c'est quelque chose qui est universel en quelque sorte.
Robin Jamet: C'est discutable. Oui, mais… bon, je ne vais pas trop en rajouter sur l'aspect « les matheux sont des poètes »,
Léa Minod: (sourire)
Robin Jamet: …mais face à un phénomène, il y a quand même plusieurs façons de le décrire. Il peut y avoir des goûts, il peut y avoir des choix en mathématiques sur comment décrire un objet. Effectivement, le but c'est d'arriver à quelque chose qui soit relativement objectif, où tout le monde est d'accord sur une façon de faire, mais on peut observer les choses de plusieurs façons, vraiment. Je peux donner un exemple: une foule qui se déplace. On peut essayer de modéliser cela comme étant des petits points. Chaque point correspond à une personne, les petits points essayent de ne pas trop se coller les uns les autres, et puis ils ont une direction dans laquelle ils ont envie d'aller, des choses comme cela, c'est une façon de décrire la foule. On peut dire aussi qu'une foule, finalement, vu de loin, ça ressemble à un liquide qui coule. Là, c’est un choix de la manière dont on décrit les choses. On se sert des deux. Quand il n'y a pas trop de monde, on se sert de la première description, quand c'est une grosse foule bien compacte, on se sert de la deuxième. Voilà, il y a plusieurs façons de décrire. Oui, il n'y a pas la subjectivité, mais en tout cas, cela vient de là. C'est à cela que ça me fait penser. Et, quand on cherche comment décrire des formes, il y a des objets qui apparaissent. Par exemple, la fractale est un objet qui est arrivé bien plus récemment.
Léa Minod: Rappelez-nous ce qu’est la fractale… ?
Robin Jamet: Ok, j'en parle. Alors la fractale, les exemples qui sont donnés...
Léa Minod: …c'est le chou romanesco ?
Robin Jamet: Voilà, le chou romanesco, le chou-fleur, le brocoli, vous pouvez prendre tout ce genre de forme, vous pouvez prendre aussi les fougères qui sont souvent des exemples qui sont donnés, la côte bretonne, bref, je dis ce que c'est avant de continuer à donner des exemples. En gros, l'idée c'est que si vous prenez un objet standard, je parlais du cercle ou de la sphère, des choses comme cela. Si vous zoomez dessus, si vous le regardez de plus en plus prêt, ça va vous apparaître lisse, ça va vous apparaître plat. Nous, on est sur la terre qui est quand même très grossièrement une sphère, mais dans la vie de tous les jours, si on regarde autour de nous, c'est plat, parce qu'on en voit qu'un tout petit, tout petit, tout petit morceau, en tout cas, ce sont des objets qui sont lisses. Une fractale, on peut zoomer dessus autant qu'on veut. En théorie, mathématiquement, cela reste toujours aussi complexe. L'exemple c'est : si je prends un tout petit morceau de brocoli, si on le voit mathématiquement comme un truc qui se poursuit comme cela vers des tailles de plus en plus petites, le tout petit morceau de brocoli, c'est un brocoli miniature. Évidemment, ça marche avec le chou-fleur, le chou romanesco, ça marche avec les arbres aussi. Si on prend une branche d'arbre, cela a une tête d'arbre, c'est un tronc principal avec des branches plus petites qui sont branchées dessus et des branches encore plus petites qui sont dessus.
Léa Minod: Mais pour autant, si on essaye de reproduire un arbre de manière artificielle, là cela ne va pas ressembler à un arbre.
Robin Jamet: Il y a une façon de faire faire un arbre par un ordinateur, qui est de lui dire: un arbre, c'est un tronc, puis deux ou trois branches, avec certains angles, qu'on va coller sur ce tronc. Ensuite, on dit à l'ordinateur : maintenant, chacune des branches, c'est elle-même un arbre. Donc automatiquement l'ordinateur va dessiner sur les trois branches qu'on a dessinées, trois nouvelles branches plus petites, adaptées à la taille de la branche. Puis après, chacune des branches plus petites à nouveau, va accueillir trois branches plus petites, etc. Et en finalité, on va obtenir quelque chose qui, franchement, ressemble pas mal à un arbre.
Léa Minod: Mais il y a quelque chose qui cloche.
Robin Jamet: Mais il y a quelque chose qui cloche: si on fait une forêt comme cela, tous les arbres vont avoir exactement la même tête, et cela ne ressemble pas du tout à la vraie vie. Puis même, c'est trop régulier.
Léa Minod: C'est ce qu'il dit là : « Il en est ainsi pour tous les grands écrivains. La beauté de leur phrase est imprévisible. »
Robin Jamet: C'est cela !
Léa Minod: Lorsque Proust parle d'imprévisibilité, qu'est-ce qu'il fait advenir ?
Robin Jamet: Il ne faut pas faire des choses trop régulières si on veut faire quelque chose qui ressemble au réel.
Léa Minod: Donc c'est du hasard.
Robin Jamet: Voilà. Le grand truc de toutes les personnes qui font de la modélisation, c'est d'introduire du hasard. De tous les gens qui veulent vous faire croire que le dessin, le décor de votre dessin animé ou de votre jeu vidéo est réaliste, c'est qu'ils vont introduire du hasard. Ce que j'ai décrit pour l'arbre là, il suffit juste de dire, au lieu de faire quelque chose d'aussi bête que chaque branche est un arbre exactement identique à l'arbre principal, on va plutôt dire: il y a trois branches à mettre sur le tronc, mais l'angle qu'elles font avec le tronc est compris entre telle et telle valeur. On tire au hasard la valeur de l'angle et la longueur de la branche. Pareil entre des longueurs extrêmes, on va tirer au hasard la longueur de la branche. En faisant ça, l'arbre qu'on va générer est un peu plus réaliste, il est moins régulier et surtout, si on fait plein d'arbres ils vont tous avoir une tête différente tout en appartenant à la même espèce, parce qu'on a donné quand même le même schéma principal.
Léa Minod: Si on revient au texte de Proust, c'est un peu cela le problème des imitateurs de Bergotte ?
Robin Jamet: C'est très difficile de générer du hasard. L'humain est très mauvais pour générer du hasard.
Léa Minod: Tous ses imitateurs veulent faire exactement comme lui, à tel point que ça ne ressemble pas à du Bergotte ?
Robin Jamet: C'est cela. Cela ne ressemble pas à du Bergotte et c'est trop attendu. Encore une fois, ça me fait vraiment penser aux choses très formatées en dessin, en écriture, où l’on n'a aucune surprise. C'est quelque chose qu'on peut ressentir. Et mathématiquement, c'est vrai que lorsqu’on se fait des modèles comme cela, très simplistes, cela va être trop simple et cela va être trop lisse, trop homogène pour ressembler à la réalité qui, elle, a des variantes. Il y a des variantes tout le temps, il y a toujours quelque chose de surprenant quand on regarde la nature, et c'est ce que Proust décrit dans cette haie. C'est cela qui m'a marqué énormément, c'est la vraie diversité.
Léa Minod: Il parle de variétés, « la vraie variété est dans cette haie ».
Robin Jamet: Voilà, la vraie variété, c'est qu’on a l'impression que la haie est pleine alors que non, il y a la place pour un truc qu'on n'aurait pas du tout attendu. C'est notre perception du hasard, c'est un truc très connu. On a un gros problème, c’est qu’on a tendance à trop étaler, c'est-à-dire que si je vous dis que je lance une pièce, et que je joue à pile ou face.
Léa Minod: On va s'attendre à ce que cela fasse pile, face, pile, face...
Robin Jamet: Alors pas exactement, on a compris que c'était du hasard, pile, face, pile, face... Cela serait trop régulier.
Léa Minod: Et là si on jouait à chifoumi par exemple ? (sourire)
Robin Jamet: Oui, chifoumi je peux en parler aussi. Mais avec pile, face, pile, face, il y a un truc très rigolo à faire, c'est demander à quelqu'un d'écrire quelque chose qui ressemble à une série de 20 "pile ou face", au hasard. Cette personne va avoir énormément de mal à le faire, parce qu’on commence par écrire pile, puis face. Déjà, commencer par pile, c'est un peu dur, c'est du hasard. Je fais déjà l'un des deux, après, si je refais pile, cela va être trop régulier, je vais réécrire un face, mais bon là j'ai déjà fait deux faces, il faut quand même que je mette un pile pour compenser. Bref, on est hyper prévisible. On veut garder le contrôle, or le hasard ne garde pas le contrôle ! On est trop raisonnable. Et par exemple, sur 20 « pile ou face », on ne va jamais oser faire quatre piles ou quatre faces de suite. Un humain non prévenu n’y penserait jamais, alors que le hasard le fait. Je ne sais plus précisément, mais de mémoire, c'est quelque chose comme 75 ou 80 pour cent de chances d'apparaître sur 20 lancers de pile ou face.
Léa Minod: C'est pour cela que, quand on lance un dé, on a l'impression qu'on est super fort quand on fait six, six, six.
Robin Jamet: Exactement, on ne remarque que les choses extraordinaires, cela aussi c'est une catastrophe, et c'est là qu'il y a les gros titres: loi des séries, tant d'accidents d'avions dans le mois, etc. Mais le plus attendu, c'est qu'il y ait des paquets, c'est qu'il y ait des soi-disant séries qui ne nécessitent pas d'explication. Le truc, c'est que notre cerveau a tellement de mal à repérer le hasard et à repérer ce qui est normal et ce qui ne l'est pas, que quand on voit un paquet comme ça, on cherche une explication. Parfois, c'est bien, il faut chercher une explication parce que, effectivement, si un truc tombe en panne tous les jours, peut être quand même qu’il faut s'en occuper, mais parfois, juste ce n’est pas de pot.
Léa Minod: Et si on en revient au texte, que dit cette fleur qui jaillit de la haie ?
Robin Jamet: Cette fleur, c'est pour moi justement le truc réaliste. Si on veut décrire une haie comme ça, sauvage, que ce soit en peinture, en texte ou comme on veut, le risque est que, si on n'a pas un modèle sous les yeux, on fasse quelque chose de trop attendu. On va dire exactement tous les noms de fleurs qu'on connaît, on va dire que dans une haie, normalement, il y a ça, il y a ça. Si on va avoir une vraie haie, il y a un truc qu'on a dit qu'il y aurait, qu'il n’y a pas, il y a un truc qui est en surplus, et puis il y a une fleur inattendue en plein milieu. Et c'est ça qui va faire que c'est réaliste. Si on se place du point de vue matheux, un modèle de haie, si on dit juste: « oui, dans les haies en moyenne, il y a tel type de plante, tel type de plante qui sont là à telle fréquence, on va avoir des haies qui sont beaucoup trop homogènes. Il y a aucune haie qui va ressembler à cela. C'est un peu comme la personne moyenne en France, qui est moitié homme, moitié femme, qui a une taille que personne n'a, qui a un poids que personne n’a, parce que si on prend la personne moyenne, cela n'existe pas.
Léa Minod: Est-ce que les mathématiques peuvent nous aider à reproduire le réel ?
Robin Jamet: C'est l'un de leurs objectifs. Encore une fois, l’un des objectifs, c'est de fournir des objets qui permettent de modéliser, de faire des choses qui ressemblent au réel, bien sûr.
Léa Minod: Est-ce qu'on peut confondre réel et imitation ?
Robin Jamet: C'est plein de questions qui sont en train de se poser, avec notamment toutes les images générées par intelligence artificielle, où on a des visages générés. On se dit que c'est quelqu'un en fait mais on ne sait plus, justement, dire si c'est quelqu'un ou si c'est vraiment irréel...
Léa Minod: Mais on y arrive quand même encore un peu ?
Robin Jamet: A les distinguer ?
Léa Minod: Oui, à les distinguer.
Robin Jamet: A titre personnel, j'ai déjà fait l'expérience avec des images et je me suis planté à-peu-près à chaque fois. Ce qui est certain, c'est que dans ces modèles-là, il y a de l'aléatoire justement, on est obligé de faire cela, on est obligé de rajouter des trucs. Il y a aussi le fait qu'on parte d'une banque de données énorme, et c'est une autre façon de contourner le problème, c'est de partir avec beaucoup de visages qu'on mélange avec de l’aléatoire. On prend un peu de ci, un peu de cela, de façon un peu aléatoire. Si on prenait 1000 visages et qu'on faisait une moyenne de ces 1000 visages, ça ne marcherait pas. Ça ferait un truc, encore une fois, trop étrange.
Léa Minod: Là, en l'occurrence dans le texte, pour vraiment faire du Bergotte, il aurait fallu à tous ses imitateurs introduire beaucoup, beaucoup plus d'aléatoire. C'est à-peu-près ce que dit le texte.
Robin Jamet: Ce n’est pas ce que dit le texte, c'est ce que je dis moi du texte. C'est que, d'une certaine manière, pour faire du Bergotte, il faut être Bergotte, sinon on peut faire un autre auteur, et c'est très bien, c'est-à-dire qu'on part du réel et on décrit à notre manière. Peut-être qu'aujourd'hui si on voulait faire du Bergotte, on pourrait prendre plein de textes de Bergotte, puis avec l'intelligence artificielle, avec des algorithmes bien fait et avec de l'aléatoire dedans, on pourrait mélanger un peu plein de trucs, et on obtiendrait probablement quelque chose d'assez réaliste.
Léa Minod: (CONCLUSION) En 1987, le célèbre critique littéraire et théoricien Gérard Genette affirme qu'on aurait retrouvé une page relatant la mort de Marcel Proust dans une langue proche de celle de Proust lui-même, si proche qu'il a fallu étudier de près le manuscrit pour en déterminer l'auteur: Bergotte. Je le cite Gérard Genette, « une page qui évoque, non seulement par son style mais par bien des aspects thématiques et jusque dans le détail, la célèbre page de la prisonnière, où Proust raconte la mort de Bergotte ». De cette constatation, Gérard Genette fait alors une supposition, et non des moindres: l'auteur de la recherche ne peut être dès lors, comme on l'a cru si longtemps, Marcel Proust, mais bien Bergotte lui-même, écrivain génial mais timide, qui sera pendant des années dissimulé derrière la personnalité plus voyante de Proust. Qui est donc le vrai auteur de la Recherche ? Proust ? Bergotte ? Qui imite qui? Et si l'imitation était en fait le réel ? Et si le réel était en fait une imitation ? Voilà une supercherie qui renverse nos croyances et notre perception de la réalité car oui, rien de tout cela n'est vrai. Pour d'autres plongées dans les "Sciences lues", c'est le nom de cette série, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcast. Merci à Robin Jamet, médiateur en mathématiques du Palais de la découverte.
Helen O’Connell – Publication scientifique sur le clitoris
Liste des intervenants : Alexandre Héraud (Voix off) Léa Minod (Journaliste) Elodie Touzé (Médiatrice) Audrey Stupovski (Lecture)
Léa Minod : On a longtemps cru qu'il n'était que la partie émergée de l'iceberg: le clitoris ! Seul organe dédié au plaisir dans le corps humain, il a été réduit comme peau de chagrin à un petit gland à partir du XIX e siècle, jusqu'à même disparaître. Helen O'Connell, urologue australienne, peut le confirmer. Son manuel scolaire faisait la part belle à l'anatomie et à l'alimentation vasculaire du pénis, sans jamais mentionner le clitoris. Voilà qui n'est vraiment pas juste, car beaucoup de femmes ont longtemps ignoré ce qu'il y avait entre leurs jambes et cela vaut le coup de l'étudier. C'est pourquoi, au tournant du 21ème siècle, Hélène O'connell publie une série d'articles scientifiques restituant les recherches qu'elle a menées sur l'anatomie du clitoris. Et c'est donc dans ces découvertes clitoridiennes que nous propose de plonger aujourd'hui Elodie Touzé, médiatrice en Science de la Vie du Palais de la découverte. Bonjour Elodie
Elodie Touzé: Bonjour Léa.
Léa Minod: On a dit que Hélène O'Connell était une urologue, mais qui était-elle exactement à part une urologue ? Vous le savez ou pas ?
Elodie Touzé: Hélène O'Connell, de ce que je sais et c’est ce que j'aime dans cette histoire, c'est la première femme urologue australienne.
Léa Minod: C’est-à-dire qu’il n'existait pas de femmes qui faisaient ce métier ?
Elodie Touzé: C'est la première femme à être urologue en Australie.
Léa Minod: Pourquoi ?
Elodie Touzé: Alors ça, je ne sais pas. Il faudrait aller chercher dans les études sociologiques. Une femme chirurgienne, peut-être que ça peut avoir une influence. Ce que j'aimerais raconter d'elle aussi c'est qu'elle a déjà une conscience politique, un regard assez aigu et critique de l'ensemble des travaux qui sont déjà présents à son regard. Elle a quelque chose d'assez ancré et d'assez combatif, déjà, à la base, voilà ce que je peux dire de la présentation de cette femme, qui est complètement ancrée dans sa société et dans l'état actuel des connaissances au moment où elle fait ses études.
Léa Minod: A qui s'adresse le texte que vous avez choisi, qui s'appelle "Clitoral anatomy in nulliparous, Healthy, premenopausal volunteers using unenhanced magnetic resonance imaging ". Pouvez-vous déjà me traduire ce titre-là ?
Elodie Touzé: Alors «Clitoral anatomy in nulliparous » cela veut dire « l'anatomie clitoridienne chez les femmes nullipares », c'est-à-dire les femmes qui n'ont jamais eu d'enfants, « healthy » qui sont en bonne santé, « premenopausal » qui n'ont pas encore été en état de ménopause, volontaires, et en utilisant l'imagerie par résonance magnétique, c'est-à-dire l'IRM. C'est un article qui, comme on peut s'en douter, est dirigé vers une communauté scientifique et médicale qui est extrêmement restreinte, ce n’est pas un article qui est dédié à une vulgarisation quelconque.
Léa Minod: Et vous, comment êtes-vous tombée dessus ?
Elodie Touzé: Je suis tombée dessus un petit peu par militantisme et par positionnement, parce que, dans notre métier, on est aussi des humains qui faisons des choix. Je suis tombée dessus en travaillant sur l'exposition "De l'amour" qui a été accueillie au Palais de la découverte et en étant impliquée dans l'équipe de conception. Pendant ce moment-là, on sonde l'ensemble des sujets qui peuvent être potentiellement intéressants dans une exposition et, en parallèle, je vais à un spectacle. Je vais voir une artiste féministe qui s'appelle Noémie Delattre et qui présente l'anatomie du clitoris en 3D. C'est la première fois que je vois ça de ma vie.
Léa Minod: Comment ça ? vous n'aviez pas conscience de la taille réelle du clitoris ?
Elodie Touzé: C'est la première fois que je vois un clitoris, alors que je suis médiatrice en biologie, que j'ai fait des études de biologie, j'ai fait deux ans de médecine et je n’ai jamais vu ça. Puis il y a quelque chose qui se coordonne à ce moment-là dans ma tête et je me dis: c'est ton métier et tu dois le faire !
Léa Minod: Oui, parce que de quand date l'apparition du clitoris dans les manuels scolaires en France ?
Elodie Touzé: Le premier manuel scolaire à publier le clitoris c'est en 2017.
Léa Minod: Donc c'était il n’y a pas longtemps.
Elodie Touzé: Oui, c'était il y a six ans ! Il y en a un seul qui publie, et aujourd'hui, en 2023, il y en a deux.
Léa Minod: D'accord. Et quand vous dites "qui publie l'anatomie du clitoris", on est d'accord que c'est dans sa partie émergée comme dans sa partie immergée ?
Elodie Touzé: Voilà, et qui publie l'anatomie du clitoris dans sa version correcte, scientifiquement correcte.
Léa Minod: Peut-on rappeler ce qu’est cet organe, le clitoris ?
Elodie Touzé: Le clitoris, c'est un organe qui a, en effet, une partie immergée et émergée. La partie émergée, c'est-à-dire visible, c'est ce qu'on appelle le gland, qui va être situé à l'intersection des petites lèvres de l'appareil génital féminin. Et puis, il y a une grande, grande, grande partie immergée, qui était jusqu'alors inconnue et qui commencent à être vulgarisée aujourd'hui, qui est constituée de plusieurs sous-unités, mais qui sont extrêmement importantes, qui sont constituées de piliers, de bulbes et qui vont s'enchevêtrer comme un cheval au niveau de l'orifice du vagin.
Léa Minod: De quoi est constitué le clitoris ? Est-ce que c'est comme le pénis, des corps caverneux qui se gorgent de sang ?
Elodie Touzé: Absolument, les travaux d'Hélène O'Connell vont faire un peu office d'une revue de ce qui a déjà été découvert, mais vont aussi se centrer sur un certain nombre de découvertes et d'études notamment des études histologiques, c'est-à-dire l'étude de la nature des tissus. Elle va mettre en évidence que le clitoris est fait aussi de corps caverneux, aussi de corps spongieux, tout comme le pénis. Elle va mettre en évidence qu'on a une analogie de structures de tissus qui va faire référence au fait qu’il y a aussi une analogie dans le développement embryonnaire.
Léa Minod: C'est-à-dire que même à un stade précoce, on ne peut pas distinguer les organes génitaux féminins et masculins ?
Elodie Touzé: Si on regarde une échographie d'un fœtus à deux mois, on va se rendre compte que l'appareil génital n’est pas du tout différencié. On ne va pas pouvoir faire la différence entre un garçon et une fille parce que l'appareil génital va vraiment pas du tout être différencié, c'est-à-dire pas du tout être "spécialisé".
Léa Minod: Et pourtant, on demande de plus en plus tôt à connaître le sexe de l'enfant... comment fait-on ?
Elodie Touzé: Et bien on le fait à partir de cinq mois, là où les tissus commencent à se "spécialiser" et où on va avoir des structures. Les structures communes vont commencer à se développer et à se différencier du côté garçon ou du côté fille. Ce qu'il faut savoir aussi, c'est qu'en biologie, comme dans tous les organes qui sont développés, on a une certaine diversité, une certaine multiplication des possibilités. Nous, on connaît, en tant qu’humain social, deux sexes, mais en fait en biologie, il y a beaucoup plus de sexes que ce qu'on croit. Dans le développement de l'appareil génital, on a une sorte de panel qui va aller du complètement fille au complètement garçon, et avec une palette de possibilités entre les deux.
Léa Minod: En quoi ce texte, plus que n'importe quelle autre publication d'Hélène O'Connell, vous a attiré ?
Elodie Touzé: Il y a plusieurs raisons pour lesquelles j'ai choisi ce texte, mais la toute première, c'est que, moi, j'ai l'habitude de lire un certain nombre de publications scientifiques en anglais et c'est souvent très technique, ça va souvent se cibler sur le sujet. On va vraiment avoir un ton qui va seulement se restreindre à des données scientifiques. Ce que j'aime beaucoup dans cette publication c'est que dans la conclusion, dans la discussion, Hélène O'Connell va vraiment parler d'un positionnement politique, social et historique qui va être aussi le fruit de ses recherches. Si elle s'intéresse à l'anatomie du clitoris, elle va évidemment aller chercher dans l'ensemble des travaux précédents et cela va lui permettre de se plonger dans l'histoire des sciences, dans l'histoire politique et sociale des travaux qui ont été faits précédemment. Cela va lui donner aussi cette conscience politique et sociale qui lui permet de se positionner par rapport à ces travaux, de façon extrêmement puissante.
Léa Minod: On écoute justement ce positionnement d'Hélène O'Connell dans cet article au sujet du clitoris.
Audrey Stupovski (Lecture): « Les études IRM du clitoris complètent les études précédemment effectuées sur des cadavres et révèlent l’anatomie de femmes nullipares en bonne santé, avant la ménopause. Aucune différence majeure apparente n’a été notée entre les données issues des cadavres et celles obtenues par IRM, bien que pour celles issues des cadavres les structures semblaient être atrophiées, comme on pourrait s’y attendre en raison de l’âge avancé de la plupart des spécimens et pour d’autres raisons.
Les facteurs historiques, sociaux et scientifiques semblent être responsables de la mauvaise présentation anatomique clitoridienne, même dans les manuels scolaires actuels. La suppression active du clitoris comme une structure étiquetée d’une version antérieure du Gray’s Anatomy comparée aux versions suivantes indique l’influence des facteurs sociaux sur la science.
La profession médicale a également eu une influence majeure sur la sexualité féminine tout au long de l’histoire, en particulier au XIXe siècle. La pratique généralisée en médecine occidentale de la clitoridectomie pour des indications aussi diverses que l’épilepsie, l’hystérie et la catalepsie est relativement récente. En plus de ces facteurs, les anatomistes ont aggravé le mauvais étiquetage de l’anatomie clitoridienne en ne le représentant que sur un plan. Alors que le plan sagittal peut convenir à la représentation d’une structure essentiellement linéaire telle que le pénis, le clitoris n’est pas correctement représenté dans ce plan. Le plan axial est le plus approprié. Grâce à son mode multiplanaire, l’IRM révèle chaque composant du clitoris et complète les informations obtenues lors de la dissection. »
Léa Minod: Elodie Touzé, si on revient au premier paragraphe, il s'agit d'études IRM du clitoris. En quoi cette imagerie médicale permet une vision globale du clitoris, alors qu'avant ce n'était pas possible ?
Elodie Touzé: L'IRM va travailler sur l'image comme si on coupait, alors évidemment on ne coupe pas, mais comme si on coupait la personne sur un certain plan. On va pouvoir superposer l'ensemble de ces images de façon à restituer une image en 3 dimensions. Quand on fait une dissection, ce sont des travaux qui vont pouvoir se compléter. Quand on fait une dissection, on va pouvoir avoir cette image globale, extérieure et quand on va faire un IRM, on va pouvoir voir l'intérieur et l'extérieur de cet organe. Ce que cela donne aussi comme information, c'est que, en 2005, il y a zéro "vraie" image du clitoris. On est sur une technique de pointe qui va permettre aussi de donner une certaine puissance à l'ensemble de ces travaux et de revendiquer sa présence, pas seulement sur une question d'image. En fait, Hélène O'Connell va travailler à la fois sur une question de vulgarisation, sur une question d'objectivité et aussi sur une question technique qui lui permet d'être vraiment présente sur la scène scientifique.
Léa Minod: On se rend compte de la taille du clitoris à ce moment-là, peut-être ?
Elodie Touzé: On se rend compte de la taille du clitoris, peut-être un peu avant, mais la vraie différence ici, c'est qu'on va travailler sur des personnes vivantes. C'est ça la grande nouveauté, c'est qu'avec les dissections, évidemment, on va travailler sur des cadavres. L'IRM permet d'observer un organe qui est en train de vivre sur des vrais gens, d'avoir une étude réelle du fonctionnement d'un organe actif sur une population qui est visible, vivante, où l'organe est un petit peu en plein essor de sa vie.
Léa Minod: Quelle est la taille du clitoris ? À-peu-près ?
Elodie Touzé: En moyenne, on est à douze centimètres, qui va de l'extrémité du gland jusqu'à l'extrémité du pilier. Si on fait un grand chemin...
Léa Minod: le pilier ?
Elodie Touzé: Alors pour le clitoris, on peut s'imaginer un peu un papillon ou une sauterelle, c'est comme vous voulez, ah non tiens , une mante religieuse ! La tête de la mante religieuse, c'est le gland. Et puis on va imaginer que les ailes, les pattes de la mante religieuse peuvent former le pilier. Et puis la mante s'assoit sur l'orifice du vagin.
Léa Minod: Les deux ailes de chaque côté sont les piliers ?
Elodie Touzé: Exactement.
Léa Minod: et qui entoure quoi ?
Elodie Touzé: …qui entoure les bulbes qui lui-même, chevauche le vagin. On est à douze centimètres si on fait tout le tour, de haut en bas
Léa Minod: Et cela varie selon les femmes ?
Elodie Touzé: Evidemment, cela varie selon les femmes, comme les hommes ont des pénis de tailles et de formes différentes, les femmes vont avoir des clitoris de formes et de tailles différentes, avec évidemment des structures similaires.
Léa Minod: Et que se passe-t-il quand, justement, cet organe vivant qu'on peut étudier grâce à l'IRM, on vient le stimuler ?
Elodie Touzé: Quand on vient stimuler le clitoris, il se passe à-peu-près la même chose que chez les hommes, puisque on s'est bien rendu compte, en effet, qu'il était constitué de corps spongieux, corps caverneux qui sont des corps et des tissus érectiles. Le clitoris va rentrer en érection, non pas en s'élevant mais en se gonflant de sang. Les bulbes vont se gonfler, augmenter beaucoup de volumes, les piliers également, et le gland également. Ils sont tous constitués de corps érectiles. Le clitoris va se mettre à basculer. Ce basculement va générer une espèce de réactions en chaîne, de cascades en chaîne, et va générer un basculement aussi des organes qui sont proches, par exemple l'utérus.
Léa Minod: A quoi ça sert ?
Elodie Touzé: Au plaisir féminin.
Léa Minod: C'est tout ?
Elodie Touzé: Voilà ! D'où aussi l'observation qu'on a des contractions de l'utérus pendant l'orgasme et tout cela est généré par cette réaction en chaîne dont la source est le clitoris.
Léa Minod: La deuxième partie du texte, elle, est beaucoup plus historique, sociale. Elle parle notamment de suppression active du clitoris et l'influence des facteurs sociaux sur la science, comme s’il y a vraiment eu une pratique d'effacement un peu de tout ce qui concerne le plaisir sexuel des femmes, et cela, curieusement, non pas depuis le début, mais à partir du 19ème siècle.
Elodie Touzé: Absolument !
Léa Minod: Pouvez-vous nous en dire plus Elodie ?
Elodie Touzé: Je vais vous en dire plus. A partir du 19ème siècle, il y a une série de découvertes médicales et scientifiques qui sont liées à la reproduction. Avant le 19ème siècle, on pense que pour pouvoir avoir un enfant, pour pouvoir être fertile, une femme doit avoir un orgasme. On sait déjà que le clitoris est lié au plaisir. On sait déjà que le clitoris est constitué d'une partie immergée et émergée. Mais on suppose qu'il faut absolument un orgasme pour pouvoir se reproduire. À ce moment-là, il y a des découvertes scientifiques qui sont centrales, qui permettent d'observer que les femmes ont un cycle menstruel, qu'il y a des ovules qui sont produits, ça on le sait depuis longtemps, mais que l'ovulation, elle est générée par un cycle, et que l'orgasme ne génère absolument pas la production des ovules. À partir de ce moment-là, la population médicale et scientifique,
Léa Minod: …des hommes..
Elodie Touzé: Oui, des hommes ! La profession médicale est interdite aux femmes à ce moment-là au 19ème siècle, elles n’ont pas accès à toutes les professions, elles ont le statut d'enfant d'ailleurs. Pour en revenir à ce que je disais, à partir de ce moment-là, puisque le clitoris n'est pas impliqué dans la reproduction…
Léa Minod: …Alors il ne sert à rien...
Elodie Touzé: Exactement ! Il est décrété comme inutile, mais vraiment décrété comme "inutile", c'est écrit. Dans l'ensemble des recueils de science et de médecine de l'époque, c'est bien écrit "inutile". Quand elle parle d'effacement, c'est vraiment un effacement. Si on regarde l'ensemble des planches anatomiques des manuels de médecine, elle parle du Gray's anatomy. Le Gray's anatomy ce n’est pas seulement la série qu'on connaît, c'est la référence médicale anatomique de l'ensemble des étudiants en médecine. Ce qu'on observe, c'est qu'au début du 20ème, 1918, on regarde une planche anatomique d'une coupe d'appareil génital féminin, on a des étiquetages, elle parle d'étiquetages, c'est-à-dire qu’on a des légendes qui vont faire référence au clitoris. Pas de problème. Puis on voit que dans les années 50, c'est extrêmement étonnant, la même planche, il y a plein d'étiquettes, il y a plein de légendes, mais le clitoris a disparu.
Léa Minod: Ce qui signifie beaucoup !
Elodie Touzé: Le clitoris n'existe plus.
Léa Minod: Et quand est-il réapparu, ce clitoris ? Est-ce avec Hélène O'Connell ou un petit peu avant ?
Elodie Touzé: Il y a eu plusieurs choses qui se sont passées, notamment lors de la révolution sexuelle. Ce qui est assez rigolo à observer, c'est qu'on est face à deux extrêmes: on est face à l'effacement complet du clitoris et on est face aussi à des mouvements féministes qui sont extrêmement présents. On a des études de référence qui s'intéressent à la santé sexuelle et qui, vraiment, s’intéressent à la fonction et à l'anatomie du clitoris. On a un mouvement qui, je trouve, est complètement passionnant, qui est un mouvement féministe qui va s'intéresser à la santé des femmes, qui va s'intéresser à un protocole de ressenti, d'observation anatomique, je crois qu'il parle de self help...
Léa Minod: Donc pour qu’elles puissent faire elles-mêmes leurs examens gynécologiques ?
Elodie Touzé: Exactement, il y a une espèce d'étude généraliste, statistique, faite par des profanes qui vont reconstituer, simplement par ces études, la structure du clitoris, en travaillant à la fois sur les fonctions, sur la structure de l'organe et qui vont faire appel d'ailleurs à une artiste pour représenter le schéma du clitoris avec ses bulbes, ses piliers, son gland, en travaillant sur ces fonctions par des examens gynécologiques généralisés et en étudiant aussi ce qui a été produit auparavant. Cela, c'est dans les années 70, Hélène O'Connell va d'ailleurs faire référence à ce travail-là, qui est un travail de profanes, mais qui est un travail militant et qui est un travail qui fait référence à un désert de connaissance.
Léa Minod: Vous dites un travail de profanes, cela veut dire qu'elles ne sont pas scientifiques ?
Elodie Touzé: Elles ne sont pas scientifiques, elles ne publient pas. Elles font de la vulgarisation.
Léa Minod: Dans ce qui est écrit aussi au niveau du texte, on en a parlé, mais elle parle aussi d'une sorte de paresse des scientifiques à ne pas vouloir utiliser le meilleur plan pour étudier le clitoris, alors que le pénis, on a tout de suite trouvé quel était le meilleur plan pour l'étudier. C'est vraiment ce qu'on peut dire: une production de savoirs médicaux qui est biaisé en fonction du genre, c'est-à-dire qu'on ne va pas étudier l'homme de la même manière qu'on va étudier la femme ?
Elodie Touzé: Oui, alors là c'est... comment je pourrais expliquer cela. J'aurais presque une explication historique de base, c'est-à-dire qu'on a toujours comparé l'anatomie de la femme par rapport à l'homme. Il y a quelque chose de la culture générale, il y a quelque chose de la comparaison anatomique qui est très puissante, qui date même d'Hippocrate qui compare l'homme et la femme comme deux produits complémentaires, mais complémentaires aussi anatomiquement. Les femmes vont toujours avoir une morphologie qui va compléter l'homme et toujours en infériorité. On va aussi comparer la taille du pénis et du clitoris par exemple, ce que je vous disais tout à l'heure c'est qu'on va pouvoir observer chez les humains, et n'importe quel animal, une certaine diversité. Il y a certaines femmes qui ont un grand clitoris. Au 17ème siècle, quand on va observer que le clitoris est trop grand par rapport à la normale…
Léa Minod: Quand vous parlez du clitoris, c'est juste du gland en fait ?
Léa Minod: Voilà. Quand on observe un gland un peu plus grand que la normale, on va essayer de le "moyenner" pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de compétition entre un pénis et un clitoris. On a peur de la sodomie, on a peur que madame puisse opérer une sodomie chez monsieur, et du coup on va couper le gland du clitoris de sorte qu'il se rapproche de "la norme" entre guillemets. On va toujours comparer ça, ça va toujours être la référence. Ça pourrait expliquer le fait que, que ce soit dans le manuel de médecine comme la façon dont on représente le clitoris, on va toujours le faire par rapport à la représentation des mâles.
Léa Minod: Et ce qui est paradoxal, c'est que, avant tout ça, ceux qui en parlait le mieux du clitoris, c'était l'Eglise n'est-ce pas ?
Elodie Touzé: Ce qui est rigolo c'est que l'Eglise, les sciences et la médecine vont travailler un petit peu de concert, c'est-à-dire que, à partir du moment où on pense que l'orgasme est lié à la reproduction, l'Eglise va être militante dans l'idée de se reproduire. Elle va proposer des manuels d'arrivée à l'orgasme pour mesdames, c'est-à-dire que si monsieur a eu son orgasme, il va falloir qu'il travaille pour madame pour qu'elles puissent se reproduire. Donc on va lier l'orgasme à la fertilité et donc donner une espèce de guide, de manuel d'arrivée à l'orgasme pour mesdames. On va proposer aux maris de s'enduire le doigt d'huile parfumée et de faire des « tournicotis tournicotas » autour du gland dans le sens des aiguilles d'une montre, pour permettre à madame d'atteindre l'orgasme. Et ça, c'est l'Eglise qui le fait.
Léa Minod: C'est fou cela ! Au Moyen Âge, c'est pareil. Le plaisir féminin était aussi encouragé ?
Elodie Touzé: Absolument, le plaisir féminin est encouragé quasiment jusqu'au au milieu du 18ème siècle. Et à partir du milieu du 18ème siècle, il y a une très grosse régression du droit des femmes, qui va directement être liée aussi à leur propriété de corps. Il va y avoir aussi des très grosses campagnes contre la masturbation, qui va être considérée comme une épidémie, comme une maladie et comme quelque chose d'extrêmement dangereux.
Léa Minod: …mais chez les hommes comme chez les femmes ?
Elodie Touzé: Oui, chez les hommes comme chez les femmes. Mais ce qui va être intéressant, c'est que la propriété du corps des femmes, elle est vouée à l'homme. Du coup ça va être une espèce de double effet « kiss cool », c'est-à-dire que la masturbation est interdite, le plaisir devient inutile et petit à petit, vraiment petit à petit, entre des facteurs politiques, de droit des femmes, des facteurs sociaux et des facteurs scientifiques, le clitoris disparaît.
Léa Minod: Et qu'est-ce que le clitoris doit à Hélène O'Connell ? Est-ce qu'il y a eu une portée de ses publications ?
Elodie Touzé: Absolument, il y a une portée scientifique, une sorte d'ouragan dans l'ensemble de la communauté, parce que, grosso modo, les connaissances sur le clitoris, à ce moment-là, dans les manuels médicaux et scientifiques, sont nulles. Elle apporte de façon non négociable des connaissances qui sont puissantes et extrêmement solides. Elle va aussi travailler de façon politique et sociale, c'est-à-dire que si elle se positionne ici, dans cet article, comme une critique de l'ensemble des connaissances, elle va aussi militer de façon active pour vulgariser l'ensemble de ses connaissances. Elle travaille avec la photographie, elle travaille avec l'IRM, elle travaille avec les représentations, quelque chose de très clair qui permet aussi à l'ensemble de la population de se saisir de cette connaissance. Elle va vraiment avoir un travail de vulgarisation et de diffusion de ses savoirs dans un objectif de santé sexuelle.
Léa Minod: (CONCLUSION) Si le clitoris existe depuis la nuit des temps, on peut qualifier les écrits d'Hélène O'Connell de véritables découvertes, ou plutôt redécouverte scientifiques, permettant de relever l'inédit du clitoris. Grâce à elle, les chercheurs, hommes ou femmes, se sont de nouveau emparés de ce sujet d'étude dont la dernière publiée date de 2021. Plus la fréquence de stimulation du clitoris est grande et plus la zone du cerveau qui lui est dédiée s'agrandit, preuve s'il en est de la puissance de cet organe capable de modifier la plasticité de notre cerveau et que l'homme et la société ont trop longtemps cadenassé. D'ailleurs en grec ancien, clitoris signifie « la clé ». Pour d'autres plongées dans les "Sciences lues", c'est le nom de cette série, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcasts. Merci à Elodie Touzé, médiatrice en sciences de la vie au Palais de la découverte.
Evelyne Heyer – « L’odyssée des gènes »
Liste des intervenants : Alexandre Héraud (Voix off) Léa Minod (Journaliste) Olivier Coulon (Médiateur) Claire Almayrac (Lecture)
Léa Minod: Arpenteuse du monde et détective de l'humanité, elle en a parcouru des kilomètres, à la recherche d'un trésor infime. Ni épices, ni traditions, ni langues. Il s'agit de nos gènes. Et oui, c'est leur histoire que cherche à rembobiner l'anthropologue généticienne Evelyne Heyer, et c'est elle, ou plutôt son travail, qu'a choisi aujourd'hui de nous faire découvrir Olivier Coulon, médiateur en Science de la Terre au Palais de la découverte. Bonjour Olivier !
Olivier Coulon: Bonjour.
Léa Minod: De quel livre est extrait le texte que vous avez choisi d'Evelyne Heyer ?
Olivier Coulon: C'est un livre qui s'appelle "L'odyssée des gènes".
Léa Minod: Et pourquoi vous l'avez choisi ?
Olivier Coulon: Parce que, pour avoir l'habitude des fois de parler de l'évolution dans le cadre des exposés du Palais, quand j'en ai entendu parler, je me suis dit: ça va m'apporter des billes sur des points de détail, et en fait ça m'a ouvert tout un champ. C'est toute une partie que l'on traite peu, parce que c'est la partie la plus récente et c'est passionnant, vraiment. Le terme d'odyssée porte bien son nom.
Léa Minod: C'est-à-dire qu’elle s'étend sur quelle période cet odyssée ?
Olivier Coulon: Le livre commence par raconter un peu les débuts de ce qu'on pourrait appeler, peut-être plus que l'humanité, c'est un groupe qu'on appelle les hominines, où il y a la fameuse Lucy qui est australopithèque, il y a toutes les histoires. Cela, elle l'évoque quand même assez rapidement, parce que là, justement, on n'a pas vraiment les gênes. Elle montre comment, à partir des gènes, on peut essayer d'imaginer quand différents groupes s'individualisent, ce qu'ils appellent l'horloge moléculaire, et qu'il y a des limites. L'histoire qu'elle raconte après, je dirais qu’elle commence il y a 300 000 ans, à partir du moment de l'émergence de notre espèce, l'espèce Sapiens. Elle parle aussi beaucoup des néandertaliens, qui sont à peine plus anciens, 400 000 ans.
Léa Minod: Dans cet extrait, on s'arrête sur le néolithique. Est-ce que vous pouvez nous rappeler ce qu’est cette période révolutionnaire du néolithique ?
Olivier Coulon: Disons que le néolithique avait été établi comme le moment où l'agriculture va se propager, va se développer, et peu à peu, on peut imaginer que les populations humaines, avant, étaient plutôt de type chasseurs cueilleurs
Léa Minod: et nomades ?
Olivier Coulon: Et nomades, tout à fait, même s'il n'y avait pas forcément un immense territoire. Elle montre bien, d'ailleurs, pour d'autres histoires de colonisation, que des fois, les enfants vont partir un tout petit peu à côté, mais ils étendent leur territoire avec chacun qui bougent comme cela. Et avec l'agriculture il y aura la sédentarisation, puis l'élevage, et on peut imaginer beaucoup de bouleversements dans les sociétés humaines.
Léa Minod: Pas seulement dans les gènes, mais aussi dans notre alimentation ?
Olivier Coulon: Tout à fait, puis les chasseurs cueilleurs ont clairement un mode de vie sociale qui est pas développé. Je ne connais pas trop, mais disons que la sédentarisation va sans doute aussi modifier les relations entre les populations et énormément. C'est vrai que, à de nombreux points de vue, c'est un grand bouleversement. Je sais même que, actuellement, quand il y a des grands débats, pour dire quand commence l'anthropocène…
Léa Minod: L'anthropocène, vous nous rappelez ?
Olivier Coulon: L'anthropocène c'est l'idée qu'on marquerait une période géologique pendant laquelle l'influence de l'homme est prégnante, qu’elle va modifier notamment le climat, mais pas seulement, qu’elle va laisser des traces dans le futur. Cela est très discuté. Mais surtout ce qui est amusant, c'est que personne n'est totalement d'accord sur quand l'affaire a commencé ? Est-ce que c'est la révolution industrielle, etc ? Et pour certains philosophes, cela pourrait être le néolithique...
Léa Minod: Donc c'est quand le néolithique ?
Olivier Coulon: -6000 à -2200 dans les découpages qui ont été établis. En plus, au départ, anciennement, c'est lié aux outils, à des tas de découvertes que j'appellerais purement archéologiques et d'ailleurs Evelyne Heyer ne donne pas une date qui serait génétique, mais disons qu'elle montre plutôt comment l'agriculture va se répandre dans toutes les régions où il y avait des populations humaines, alors qu'avant elle a dû commencer dans des lieux précis, peut-être à plusieurs endroits. On voit que c'est loin d'être simple. Et c'est cela qui est passionnant, je trouve, dans ce livre, c'est que, à chaque fois, on ouvre une porte, on a des réponses à une petite question qu'on se posait, mais ça en pose plein d'autres c'est-à-dire que ce n’est jamais définitif. En plus, c'est à prendre avec des pincettes, il y a toujours des parts d'erreurs, des choses comme ça, qui font qu'on ne peut pas affirmer que c'est exactement comme cela que ça s'est passé. Mais disons qu'elle illustre très bien comment la recherche, la science en général, permet des fois de répondre partiellement à des questions, en compliquant presque le problème, en ouvrant plein d'autres questions et il y a un petit côté comme cela assez fascinant dans cette histoire.
Léa Minod: Elle a plusieurs casquettes, Evelyne Heyer : elle est anthropologue, elle est biologiste, elle est généticienne. En quoi est-ce que cette interdisciplinarité lui permet d'aller creuser justement dans l'odyssée de nos gènes ?
Olivier Coulon: C'est-à-dire que ce qui va réellement être un atout, je pense, c'est que si elle ne travaillait que sur la génétique, elle pourrait comparer des séquences ADN, en déduire des choses assez intéressantes, mais là effectivement, le fait qu’elle soit anthropologue, je crois qu'elle a commencé par travailler beaucoup sur des populations de pygmées en Afrique, elle va pouvoir très vite mieux comprendre. Si on parle de transmission de gênes, comment les gens se rencontrent, échangent des gênes ? Généralement c’est en se reproduisant. Cela lui permet, avec cette approche-là, de voir quelles sont les contraintes sociales ou les habitudes des groupes. C'est déjà quelque chose de très intéressant. Ensuite, elle peut replacer cela dans un cadre plus général et ciblé. Pour avoir la réponse à telle question, il faudrait peut-être aller chercher dans telle région où là, il semble qu'on ait des traces assez anciennes, etc, c'est-à-dire que c'est vraiment l'idée d’une pluridisciplinarité qui permet d'assez vite cerner l'objet de la recherche de manière plus précise. Ensuite, elle le dit, elle collabore beaucoup avec des tas de spécialistes qui, après, vont affiner. Puis, au niveau du livre, c'est ce qui permet de voyager un peu, de rendre la lecture très agréable, parce qu'il n'y a pas une chronologie qui dit: à tel moment il se passe telle chose, etc.
Léa Minod: Le voyage donc.
Claire Almayrac (Lecture): « Une bonne façon de se convaincre aujourd'hui de la tempête culturelle qu'a représentée le Néolithique est de voyager à At'Bashi, une bourgade du Kirghizistan perchée à 2 000 m d'altitude dans le nord de l'Himalaya. Mon équipe et moi y sommes allés pour une mission sur laquelle je reviendrai. C'est le jour du marché quand nous arrivons. Les sommets qui nous dominent au sud s'élèvent à plus de 7 000 m. De l'autre côté, c'est la Chine. La foule est dense, les échoppes pullulent. Le boulanger fait son pain en forme de galette dans le four en pierre : à peine cuit, il le marque de son sceau avec son numéro de téléphone ! Les bêlements des moutons et des chèvres prêts à être vendus fusent de toute part. Autant les stands de boucherie, de produits laitiers sont fréquents, autant les fruits et légumes frais se font rares.
Le décor se métamorphose littéralement quand, une semaine plus tard, nous poussons en Ouzbékistan à quelques centaines de kilomètres de là, jusqu'à la vallée de Ferghana _ à Andijan précisément. Le changement d'ambiance prend directement ses racines au Néolithique, et, quand j'avance entre les étals du marché, j'ai presque l'impression de revivre en accéléré la révolution qui a remodelé la face de la planète il y a 10 000 ans... Ici, c'est à l'inverse l'extraordinaire foisonnement des stands de fruits qui attire l'œil. Les plus flamboyants sont les abricots. Nous sommes en effet dans la zone d'origine des abricotiers, avant qu'ils ne diffusent dans le monde entier. En Asie centrale, la diversité de ces fruits est incroyable, des blancs, juteux comme des pêches, aux oranges, plus classiques, que nous connaissons.
Ce contraste avec le marché aux chevaux d'At'Bashi m'emplit d'un sentiment diffus : comment expliquer que des populations qui se côtoient aient des modes de vie si distincts ? Surtout, la généticienne que je suis ne peut s'empêcher de se poser la question : ces différences culturelles se lisent-elles dans l'ADN des populations ? »
Léa Minod: On a voyagé au Kirghizistan dans ce premier extrait. Pourquoi est-ce qu'elle a choisi le Kirghizistan ?
Olivier Coulon: Parce que, clairement, cette région de toute l'Asie centrale, telle que le Kirghizistan, Turkménistan, Kazakhstan, etc, c'est un peu un foyer de diversité, comme c'est très bien décrit, où on va retrouver à la fois des populations qui ont une tradition assez ancienne de vie plutôt nomade, avec des éleveurs de chevaux, et, en même temps, d'autres populations, avec un développement d'agriculture et de sédentarité, même encore aujourd'hui. C’est cela qui est fascinant d'ailleurs parce que des fois, on a une image un peu d'un monde mondialisé, uniforme, et j'avoue que je connais pas du tout ces régions, mais ça m'a fait voyager, cela donne envie d'y aller et je pense effectivement qu’il y a une géologie particulière dans le coin. On est au contrefort de l'Himalaya et du Tibet donc je pense que les reliefs aussi isolent énormément des vallées et des zones. Cela peut expliquer aussi qu'il y ait cette grande diversité. Puis, après, elle raconte tout au long de ces chapitres comment elle va aller de tribus en petits villages pour essayer d'analyser les gènes, de retracer un peu une histoire de ce qui s'est passé dans cette région qui, en plus, elle le révèle plus tard, est vraiment un point névralgique, puisque on n'est pas loin de l'endroit où, peu à peu, d'autres populations bien avant, sont arrivées en Europe et dont on garderait des traces dans notre génome d'européen.
Léa Minod: C'est curieux, parce qu'elle fait une description qui est presque intemporelle, voire même qu'on pourrait imaginer complètement passée. Et tout d'un coup surgit un détail: le boulanger qui impose le sceau de son numéro de téléphone. C'est un peu comme dans l'histoire de ces gènes en fait, qu'on porte à l’intérieur de nous pendant toute une histoire puis, finalement, on est ce mélange entre passé et présent ?
Olivier Coulon: Tout à fait oui, ce passage est très marquant. On imagine qu'il imprime son 06, donc on voit la modernité, forcément, elle est partout et régulièrement comme cela, elle nous emporte avec des petits détails de ses missions, des petites anecdotes, sans pour autant perdre le fil de ce qu'elle cherche à expliquer.
Léa Minod: Donc c'est un texte hybride finalement, c'est à la fois un récit de voyage et, en même temps, un compte-rendu de ses découvertes sur la génétique.
Olivier Coulon: Oui, tout à fait, c'est même en plus un voyage dans le temps. Il y a un voyage géographique dans le temps, qui rend la lecture très agréable. Il y a vraiment une facilité de lecture par cette mise en contexte que j'ai trouvée vraiment réussie.
Léa Minod: Et la dernière phrase, qui est une interrogation: « ces différences culturelles se lisent-elles dans l'ADN de la population ? » Qu'est-ce qu'elle résume cette dernière phrase ?
Olivier Coulon: Elle résume quand même un petit peu cette quête ! C'est-à-dire qu’à aucun moment elle laisse entendre que les gènes décideraient, si j'ose dire, à notre place, mais elle montre comment, en analysant la dispersion du génome entre différentes populations, cela raconte des modifications, dans certaines régions, de comportements culturels. C'est-à-dire qu’elle se pose régulièrement la question, mais elle montre bien, par d'autres exemples, que ce n’est pas aussi simple que cela en a l'air. Des fois, elle s'amuse un peu à poser la question: est-ce que la dispersion des gènes précède une dispersion de faits culturels, par exemple, ou l'inverse ? Et en fait c'est très entremêlé, ça dépend des contextes, mais c'est effectivement un peu l'objet de sa quête. L'idée c'est qu'en repérant dans des populations actuelles des traces de génomes anciens dont on sait qu'ils proviennent d'autres régions que celles où on les trouve aujourd'hui, on va pouvoir en déduire qu’il y a eu des phénomènes de migrations et de mélanges, et elle essaye un peu de comprendre comment tout cela s'est passé dans une période finalement assez brève par rapport aux échelles géologiques auxquelles je suis habitué. Pour l'histoire de l'humanité, cela reste quand même assez court, même si ça nous parait bien long dès qu'on parle en milliers d'années. Moi, j'étais assez fasciné de voir qu'on arrivait vraiment à retracer des grandes phases de nouveaux peuplements dans des régions entières. Je ne pensais pas qu'on pourrait avoir ce détail-là. Et clairement, avec les gènes, on arrive à avoir ces informations et elle essaie de démêler tout ça, mais en même temps, il reste beaucoup de questions, c'est cela qui est passionnant.
Léa Minod: On va écouter maintenant la deuxième partie du texte, qui révèle bien davantage la quête d'Evelyne Heyer.
Claire Almayrac (Lecture): « Concentrons-nous sur l'Eurasie, où l'arrivée de ce nouveau mode de vie est bien documentée. L’agriculture et l'élevage, alliés à la poterie, émergent au Moyen-Orient, dans le Croissant fertile, il y a au moins 10 000 ans. Mais comment ce nouveau mode de vie s'est-il diffusé ?
Deux hypothèses sont envisageables : une diffusion culturelle ou une diffusion dite « démique ». Dans la première option, seules les nouvelles techniques se diffusent : les chasseurs-cueilleurs locaux se mettent à l'agriculture et adoptent de nouvelles technologies. Autrement dit, seule la poterie voyage, pas les gens. Dans la seconde, il y a bel et bien migration humaine : les agriculteurs arrivent, s'installent en Europe et remplacent les populations de chasseurs-cueilleurs locaux. Cette fois, l'agriculture, la poterie et les peuples se déplacent.
La génétique conforte-t-elle cette piste? L’idée est de mesurer s'il y a une continuité génétique des populations avant et après l'arrivée du Néolithique. S'il existe une continuité génétique, cela signifie sans l'ombre d'un doute que ce sont les chasseurs-cueilleurs qui ont adopté un nouveau mode de vie. Si, au contraire, il n'y a pas de continuité, alors on a eu affaire au remplacement des populations.
Que nous ont appris les études d'ADN ? Que les Européens chasseurs-cueilleurs du Mésolithique sont génétiquement différents des premiers agriculteurs européens. Or les premiers agriculteurs européens sont génétiquement très similaires aux agriculteurs d'Anatolie, en Turquie. Autrement dit, il y a eu une arrivée de nouveaux individus en même temps que de nouvelles techniques venues d'Anatolie. En définitive, la génétique étaye l'hypothèse dite « démique » favorisée par l'archéologie.
Que deviennent les chasseurs-cueilleurs à l'arrivée des agriculteurs ? Ils ne disparaissent pas ! L’ADN des populations du Néolithique en Europe a permis de les retrouver : les restes humains du Néolithique plus récent sont plus proches génétiquement des chasseurs-cueilleurs que les premiers agriculteurs arrivés du Moyen-Orient. Autrement dit, il y a eu au fil du temps des mélanges entre ces Néolithiques arrivés du Moyen-Orient et les chasseurs cueilleurs européens. Et, selon toute vraisemblance, certains chasseurs-cueilleurs sont devenus agriculteurs à leur tour.
Un aspect intéressant de ces rencontres a été apporté par l'ADN ancien : les populations de chasseurscueilleurs de l'Ouest européen étaient majoritairement de couleur de peau noire avec les yeux bleus, tandis que les nouveaux arrivants avaient la peau plus claire. Cette époque est en quelque sorte le miroir de la période actuelle, avec des autochtones européens de l'Ouest noirs qui se retrouvent en contact avec des individus plus clairs venus du Moyen-Orient.
Voilà pour l'Europe, qu'en est-il de l'est du MoyenOrient ? Dans l'est du Croissant fertile, quatre individus exhumés de la chaîne montagneuse du Zagros, au centre de l’Iran, et datant de 10 000 ans ont pu être analysés. Ils se sont révélés génétiquement différent des agriculteurs de l'Anatolie. La diffusion de l'agriculture plus loin vers l'est, vers le Pakistan, l'Afghanistan et l'Inde, porte en revanche des traces génétiques des populations du Zagros. Cette pratique a donc voyagé vers l'est en même temps que des populations, de la même manière qu'à l'ouest ce sont des populations qui sont venues d'Anatolie vers l'Europe avec leurs nouvelles techniques. »
Léa Minod: Cette deuxième partie, elle est beaucoup plus didactique. On sent qu'elle a à cœur d'expliquer soigneusement son hypothèse, qu'elle dit demique. Est-ce qu'on peut revenir dessus ? Qu'est-ce que c'est que l'hypothèse démique ?
Olivier Coulon: C'est l'idée que les nouvelles pratiques culturelles, et aussi agriculturel, sont arrivées avec les populations qui les avaient développées, c'est-à-dire que ce n'est pas juste un échange culturel, par des échanges commerciaux ou autres, on donne des objets ou des méthodes, des outils à des populations locales, mais là c'est vraiment le côté endémique.
Léa Minod: Du mélange, c'est ça ?
Olivier Coulon: Oui, voilà. Ce que j'aime beaucoup dans cette découverte, ces explications, c'est vraiment l'idée qu'il y a régulièrement des échanges. Il y a peut-être des populations, comme elle le dit bien, qui s'installent avec leurs méthodes d'agriculture donc on pourrait imaginer au départ que dans ces régions, cela repousse les chasseurs cueilleurs un petit peu plus loin, puisqu’ils prennent un peu possession d'une partie du territoire en quelque sorte. Mais elle montre bien que, peu à peu, les échanges se font, les contacts se font et que potentiellement, effectivement, des chasseurs cueilleurs se sont mis à l'agriculture. En tout cas, il n'y a pas de disparition, il n'y a pas de remplacement, mais plutôt à chaque fois des contacts qui, peut-être au début, ne sont pas très bien acceptés. Cela, on ne peut pas savoir, mais on voit bien que, peu à peu, les choses se passent, il y a un peu l'idée de créolisation ou de mélange qui va peu à peu s'imposer, au moins à ces époques-là, puisqu'on n'est pas encore à l'époque où on développe des Etats, des notions plus complexes sans doute.
Léa Minod: Des frontières ! Il n'y a pas de frontières à l'époque. Il y a donc cette idée de mélange et c'est cela qui est assez surprenant. On pouvait s'imaginer qu'à l'époque deux populations qui cohabitent chercheraient plutôt à s'exterminer entre elles, en tout cas à faire disparaître, comme cela a peut-être été le cas pour Neandertal. Et là, non, on voit que l'homme se mélange et n'est que le fruit de mélange.
Olivier Coulon: Oui, tout à fait. Disons qu'effectivement par rapport à l'histoire moderne, on a envie de dire: "oh mon dieu, ça a dû être des fois assez violent". Mais en fait qu'en était-il vraiment dans le passé ? C'est compliqué à dire. Je sais que des fois, les archéologues ou les paléoanthropologues trouvent des décors où on peut imaginer qu'il y a eu des blessures qui pouvaient être liées quand même à des phénomènes plutôt d'agressions que d'accidents, mais ce qui est clairement documenté, c'est que jamais il n’y a eu effectivement de massacre, de violence systématique. C'est ça aussi qui interroge, qui nous ramène à un passé, où je ne sais pas à quel point on peut le calquer sur nos mauvais penchants plus ou moins actuels, on va dire.
Léa Minod: D'ailleurs, en parlant de mauvais penchants, elle dit aussi qu'à l'époque, nous, européens, on avait la peau noire, les yeux bleus, et elle remet en cause complètement les catégorisations raciales qui ont pu être fait ultérieurement ? Olivier Coulon: Tout à fait, d'ailleurs je n’ai pas choisi ce passage, mais elle consacre un chapitre pour expliquer qu'il n'y a pas de race humaine. C'est ce qui est fascinant avec Sapiens, c'est qu'il est très ubiquiste. Le crâne déjà, cela, les paléoanthropologues l’avaient repéré. Malgré l'énorme diversité d'apparence qu'on peut avoir entre tous les humains actuels, le crâne est vraiment systématiquement pratiquement le même, même si après, il y en a qui se sont amusés à les mesurer mais, on voit qu'ils tordent pas mal la réalité pour arriver à leur fin. On ne peut pas du tout voir cela sous cet angle, elle l'explique bien. Pour cette idée de diversité, elle montre juste la plasticité du Sapiens alors qu'au niveau génétique, nous sommes apparemment extrêmement proches les uns des autres. Il y a très peu de variations. Apparemment, il y a plus de variations entre les différents individus chimpanzés qui ont pourtant un génome de chimpanzés, qu’entre homosapiens. Il y a vraiment, au contraire, une sorte d'uniformité étonnante, même si, elle, après, va aller traquer les moindres petites différences pour tracer des rapports dans le passé, entre des migrations, etc. C'est très complexe et ce que j'apprécie assez, à mon échelle, c'est qu’elle ne rentre pas dans des détails trop techniques. Et j'avoue que moi, dans ma lecture, ce qui m'a apporté, c'est d'avoir l'histoire, le résultat qu'elle propose, bien que c'est son interprétation qui, globalement, est partagée quand même, mais elle ne rentre pas dans des détails trop techniques qui pourraient, au bout d'un moment, nous perdre, je pense.
Léa Minod: Pourquoi, vous l'avez choisi ce texte, vous qui êtes médiateur en Science de la Terre ? Elle est où la Science de la Terre là-dedans ?
Olivier Coulon: La Science de la Terre, mais on pourrait mettre "Sciences de la Vie", au niveau scolaire on mélange Science de la Vie et de la Terre, ce qu’on appelle nous les géosciences dans notre département, c'est parce qu'on traite aussi bien du climat que de la géologie, les roches, mais aussi énormément les fossiles, donc tout ce qui va être paléontologie. Cela peut être les premiers insectes, les dinosaures, mais c'est aussi l'histoire humaine. Très vite, on a développé tout un pan d'exposés consacrés à l'histoire du genre humain, et ça m'a fait énormément plaisir de me plonger un peu là-dedans. Pour l'instant je l'évoque pas trop en exposé, parce que c'est presque trop récent par rapport à l'histoire qu'on raconte, mais c'est plus parce qu'on...
Léa Minod: …on parle de la géologie là c’est ça ?
Olivier Coulon: Oui, parce qu'en plus, on fait des exposés d'une heure. Dès qu'on touche à ce sujet, on pourrait faire deux heures. Les gens ont plein de questions parce qu'on a découvert des nouvelles espèces humaines avec la génétique qui a tout modifié. Avant, on avait des crânes, exclusivement ou presque, puis des outils... Maintenant on a des traces d'hybridation entre Sapiens et Neandertal, plein de nouveaux concepts qui sont passionnants.
Léa Minod: Est-ce que Evelyne Heyer serait une bonne médiatrice, selon vous ?
Olivier Coulon: En tout cas, à la lecture de son livre, c'est pour ça que je l'ai choisi, oui. Elle explique quand même assez clairement comment elle arrive à ces déductions, c'est-à-dire à expliquer comment. Elle sait parler des types d'ADN, ce qui est assez connu dès qu'on est un peu là-dedans. Il y a l'ADN nucléaire dans le noyau des cellules et puis l'ADN mitochondrial, qui appartient à ces espèces de petites usines qui permettent la respiration dans nos cellules. L'ADN mitochondrial n'est transmis que par la mère à l'enfant, donc on trace une lignée qui est seulement une lignée féminine, alors que l'ADN nucléaire s’est transmis par le père et par la mère. On voit qu'il ne donne pas tout le temps les mêmes informations et elle explique bien, des fois pourquoi il y a eu des conflits d'interprétation. Cela peut devenir très vite technique, mais c'est toujours quand même vraiment facile à lire et à comprendre. Pour moi, oui, c'est un livre de médiation, que je trouve vraiment réussi.
Léa Minod: (CONCLUSION) L'histoire de nos gènes est donc liée à notre statut d'animal social, pour reprendre la fameuse citation d'Aristote car oui, ce que l'on apprend ici, en regardant nos gènes à la loupe, c'est que l'Homme loin d'être un loup pour l'Homme a su se mélanger, de gré ou de force parfois, pour permettre l'émergence de nouvelles pratiques et de nouveaux savoirs. Une thèse qui a forcément fait bondir les milieux identitaires et néonazis en France à la sortie du livre, avec plusieurs articles parus en réaction au livre d'Evelyne Heyer. Pour d'autres plongées dans les "Sciences lues", c'est le nom de cette série, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcasts. Merci à Olivier Coulon, médiateur en Sciences de la Terre au Palais de la découverte.
Olivier Coulon: Merci à vous, au revoir.
Erwin Schrödinger – « Qu’est-ce que la vie ? »
Liste des intervenants : Alexandre Héraud (Voix off) Léa Minod (Journaliste) Mélanie Vennin (Médiatrice) Greg Germain et Audrey Stupovski (Lecture)
Léa Minod : Il est connu pour avoir imaginé un chat enfermé dans une boîte avec un atome radioactif et une fiole de poison. Il est connu aussi pour avoir, en 1925, conçu une équation fondamentale de la mécanique quantique ondulatoire portant son nom et commençant par psy. Mais il est surtout connu pour son livre, qu'on pourrait prendre pour un traité de biologie, voire une réflexion philosophique ou théologique: "Qu'est-ce que la vie?" paru alors que le vivant était particulièrement mal mené à la fin de la seconde guerre mondiale. Erwin Schrödinger, grand physicien, autrichien et prix nobel en 1933 pour sa fameuse équation, relie dans ce livre la physique à la biologie et donc, à la vie. Un pari ardu que nous propose de relever Mélanie Vennin, médiatrice en physique, du Palais de la découverte. Bonjour Mélanie.
Mélanie Vennin: Bonjour Léa.
Léa Minod: Avant de plonger dans l'extrait que vous avez choisi, pouvez-vous nous rappeler ce qu'est la mécanique quantique ?
Mélanie Vennin: La mécanique quantique, c'est une théorie de la physique qui tente d'expliquer ce qui se passe lorsqu'on regarde le tout-petit, lorsqu'on regarde la matière à l'échelle des atomes.
Léa Minod: Peut-on vraiment voir cette matière ?
Mélanie Vennin: On arrive à photographier maintenant, d'une certaine manière, jusqu'à des atomes d'hydrogène mais ça, c'est tout récent, à l'époque où Erwin Schrödinger parlait, non, on ne pouvait pas la voir. On pouvait peut-être commencer à la voir indirectement.
Léa Minod: La mécanique quantique, c'est une œuvre d'imagination en quelque sorte ?
Mélanie Vennin: C'est une théorie, une conceptualisation qui nous permet de tenter d'appréhender ce que l'on “voit”, entre gros guillemets, parce que c'est souvent par méthode très indirecte, au niveau de la structure vraiment atomique des choses.
Léa Minod: Pourquoi est-ce que vous avez choisi ce livre “Qu'est-ce que la vie ?” d'Erwin Schrödinger ?
Mélanie Vennin: Je l'ai choisi parce que, comme vous l'évoquiez un peu dans le chapeau, ce qui m'a particulièrement intéressée, c'est que ce physicien s'intéresse aussi au vivant. Il y a ici un physicien qui tente de regarder le vivant et de chercher à comprendre pourquoi est-ce qu'on est animé, et je trouvais ça assez intéressant.
Léa Minod: Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez lu ce livre ?
Mélanie Vennin: Oui, mais c'était il y a peu, c'était il y a moins d'un an.
Léa Minod: Mais pourquoi êtes-vous tombée dessus ?
Mélanie Vennin: Je suis tombée dessus parce que moi je suis arrivée au Palais de la découverte il y a 18 mois et que, m'intéressant à la physique, ce livre là d'Erwin Schrödinger est un peu un livre de référence quand on parle d'interdisciplinarité, de discussions entre différentes disciplines. Ce livre-là arrive assez vite.
Léa Minod: De quoi parle l'extrait que vous avez choisi ?
Mélanie Vennin: D'une tentative d'explication d'Erwin Schrödinger, à une époque où on commençait à comprendre le rôle de l'ADN dans le mécanisme héréditaire de la vie. Rosalind Franklin n'avait pas encore fait ces images aux rayons X qui ont permis de définir que la structure de l'ADN était en forme d'hélice, de double hélice même, et la discipline de la biologie quantique, ou biologie moléculaire, n'existait pas encore. Mais on avait compris que, fort probablement, l'ADN était impliqué dans l'hérédité. Et lui, ce qu’il tente là, c'est d'expliquer ces mutations en utilisant les outils de la mecanique quantique.
Léa Minod: On plonge maintenant dans l'infiniment petit et on écoute Schrödinger.
Greg Germain et Audrey Stupovski (Lecture): “Explication par la théorie des quanta.
A la lumière de nos connaissances actuelles, le mécanisme de l’hérédité est intimement apparenté à – ou plutôt basé sur – le principe même de la théorie des quanta. Cette théorie fut proposée par Max Planck en 1900. (…)
Théorie des quanta – états discontinus – sauts quantiques.
La grande révélation de la théorie des quanta fut que des caractères de discontinuité furent découverts dans le Livre de la Nature, dans un contexte où toute autre chose que la continuité apparaissait comme absurde d’après les vues admises jusqu’à ce moment.
Le premier cas de ce genre était relatif à l’énergie. Un corps à grande échelle change son énergie d’une manière continue. Un pendule, par exemple, auquel on imprime un mouvement d’oscillation, est graduellement ralenti par la résistance de l’air. Quelque étrange que cela puisse paraître, il s’est avéré nécessaire d’admettre qu’un système à l’échelle atomique se comporte différemment. Pour des raisons que nous ne pouvons développer ici, il nous faut admettre qu’un système très petit ne peut, de par sa nature même, posséder que certaines quantités discontinues d’énergie, appelées ses niveaux énergétiques particuliers. La transition d’un état à un autre est un évènement plutôt mystérieux, qu’on appelle habituellement un « saut quantique ».
Pour des systèmes à petite échelle, la plupart de ces caractéristiques ou d’autres similaires changent d’une manière discontinue. Elles sont « quantifiées » exactement comme l’est l’énergie.
Le passage de l’une de ces configurations à une autre est un saut quantique. Si la seconde possède la plus grande énergie (ou « est à un niveau supérieur »), le système doit recevoir du milieu environnant au minimum la différence entre les deux énergies pour que la transition soit possible. Mais il peut passer spontanément à un niveau inférieur en dépensant le surplus d’énergie sous forme de radiations.”
Léa Minod: Dans ce texte que l'on vient d'entendre, Mélanie Vennin, il est fait référence à Max Planck et à sa théorie des quanta. Pouvez-vous nous rappeler ce qu'est la théorie des quanta ?
Mélanie Vennin: Oui, la théorie des quanta, c'est vraiment l'origine de la mécanique quantique. Max Planck, en 1900, émet l'hypothèse que l'énergie est discontinue et qu'elle ne peut être transmise que de manière discontinue par des petits paquets d'énergie et la taille de ces paquets d'énergie va être dépendante de la longueur d'onde ou de la fréquence du rayonnement qu'on envoie.
Léa Minod: Dans le texte également, il dit: "le passage de l'une de ces configurations à une autre est un saut quantique". A quoi il est fait référence quand il parle de ces configurations ?
Mélanie Vennin: Oui, effectivement, il y a des petites césures dans le texte, mais en fait à chaque niveau énergétique, on va d’ailleurs dire un "état énergétique" plutôt qu’un niveau énergétique, on peut considérer qu'un état va représenter une configuration de l'ensemble des corpuscules du système de l'atome.
Léa Minod: Ce qui signifie ?
Mélanie Vennin: Ce qui signifie que, pour un état d'énergie, les corpuscules ou les atomes du système, l'ensemble des éléments du système, vont être dans une configuration donnée. En partant du principe que quand on passe d'un état à un autre, la configuration change.
Mélanie Vennin: C'est tout.
Léa Minod: C'est aussi simple que cela ! Et quelle est, vous, votre définition du saut quantique ?
Mélanie Vennin: Ma définition du saut quantique ? Alors là, mystère. Même Erwin Schrödinger ne s'aventure pas dans ce livre à aller le définir, parce que ça va être le passage d'un état à un autre, soit par un apport d'énergie, soit par d'autres effets. Mais en tout cas, on constate qu'il y a certains effets, comme "l'effet tunnel", par exemple, qui permettent à la matière de passer d'un état à un autre sans qu'on lui apporte nécessairement de l'énergie par l'extérieur.
Léa Minod: C'est quoi cet effet tunnel ?
Mélanie Vennin: Admettons, imaginons: vous avez deux vallées et une montagne entre les deux vallées. Soit, pour passer d'une vallée à une autre, vous déployer l'énergie nécessaire à monter au sommet de la montagne et redescendre de l'autre côté. La descente est un peu plus facile en général. Cela, c'est une première solution: vous apportez de l'énergie, vous passez au sommet de la montagne et vous redescendez. Deuxième solution: et là, allez savoir pourquoi, vous passez au travers de la montagne par un “tunnel” entre guillemets.
Léa Minod: Et si on met ça à l'échelle des molécules, cela donne quoi ?
Mélanie Vennin: Si on met cela à l'échelle les molécules, alors là je vais commencer à utiliser des jargons. Les deux vallées sont deux puits de potentiel et pour passer de l'un à l'autre de ces puits, soit il faut apporter de l'énergie et puis on peut espérer que la particule redescende dans l'autre vallée, soit, il peut y avoir des effets, comme l'effet tunnel, que je maîtrise vraiment très mal, mais où la particule va passer d'une vallée à l'autre sans apport d'énergie extérieure.
Léa Minod: Et l'effet tunnel permet un saut quantique ?
Mélanie Vennin: ... le saut quantique, c'est le passage de la vallée à l'autre
Léa Minod: Ah d'accord !
Mélanie Vennin: Et la vallée, dans certains cas, peut être à un niveau un peu supérieur, pas forcément au même niveau par rapport à la mer. Une des deux vallées peut être un état énergétique superieur à l'autre.
Léa Minod: Et par deux fois dans son texte, Erwin Schrödinger precise "pour des raisons que nous ne pouvons pas développer"... A qui s'adresse ce texte ? Parce qu'il est quand même assez difficile à comprendre quand on n'a pas le vocabulaire de physiciens et quand on ne connaît pas tout ce langage là.
Mélanie Vennin: En fait ce livre est issu d'une série de conférences qu’il a réalisé en 1943, je crois, devant un auditoire de plusieurs centaines de personnes, quatre cents personnes de mémoire, où il était précisé que son intention était de vulgariser certaines notions de la physique pour pouvoir s'adresser à un public scientifique éclairé un minimum, je pense, mais qui soit dans une logique de transversalité. Évidemment, il n'y avait pas forcément que des physiciens dans son auditoire, mais les personnes qui venaient savaient en amont que le sujet était assez costaud.
Léa Minod: On continue dans ce sujet costaud notre plongée sonore au niveau des molecules.
Greg Germain et Audrey Stupovski (Lecture): “Molécules.
Parmi les séries discontinues d’états correspondant à une certaine sélection d’atomes, il n’est pas nécessaire mais il est possible qu’il y ait un niveau inférieur : ceci implique un proche voisinage des noyaux les uns par rapport aux autres. Des atomes dans un tel état constituent une molécule. Ici, le point saillant est que la molécule devra nécessairement posséder une certaine stabilité. La configuration ne peut changer sans qu’au minimum la différence d’énergie requise pour l’« élever » au niveau immédiatement supérieur soit fournie de l’extérieur.
Leur stabilité dépend de la température
Pour l’élever à l’état ou niveau immédiatement supérieur, il faut suppléer une quantité définie d’énergie. La façon la plus simple d’essayer de faire cet apport, c’est de chauffer notre molécule. (…) A toute température (autre que le zéro absolu) il y a une certaine chance, plus ou moins grande, pour que cette élévation se produise, cette chance augmentant bien entendu avec la température du bain de chaleur. La meilleure façon d’exprimer cette chance est d’indiquer le « temps d’attente », c’est-à-dire, le temps moyen qu’il faudra attendre pour que cette élévation se produise.
Premier amendement.
En exposant ces considérations comme une théorie de la stabilité de la molécule, il a été admis tacitement que le saut quantique que nous avons dénommé l’ « élévation » mène, sinon à une désintégration complète, tout au moins à une configuration essentiellement différente des mêmes atomes ou, comme l’appellerait le chimiste, à une molécule isomère, c’est-à-dire une molécule composée des mêmes atomes mais arrangés d’une manière différente. Dans l’application à la biologie, ceci correspondra à un allélomorphe différent dans le même « locus », et le saut quantique représentera une mutation.”
00:12:36 Léa Minod: Mélanie Vennin, depuis tout à l'heure on parle de molécules et là aussi, il y est fait référence "des atomes dans un tel état constitue une molécule". Est-ce qu'on peut revenir à la base, pouvez-vous nous rappeler ce qu’est une molecule ?
00:12:59 Mélanie Vennin: Je ne suis pas chimiste, mais une molécule, on peut considérer que c'est un agencement d'atomes liés entre eux.
00:13:08 Léa Minod: Et quel est cet état dont parle Schrödinger ici dans ce texte, "pour l'élever à l'état au niveau immédiatement supérieur" ?
00:13:18 Mélanie Vennin: Il reparle des états énergétiques de la première partie du texte. Quel est l'état exact ? On ne sait pas. Ce qu'il dit après, c'est qu'une molécule, si elle existe, les atomes sont liés et restent lié entre eux. Cela veut dire que cet état est stable. Reprenons nos vallées. Il y a deux vallées. Si la molécule est dans la première vallée, elle est stable. Si on ne lui apporte pas d'énergie elle ne va pas aller monter toute seule en haut de la montagne. Si la deuxième vallée est cent metres plus haut que la vallée dans laquelle est la molécule, et bien cette deuxième vallée va être à un niveau supérieur. Mais on pourrait imaginer que la molecule a d'autres niveaux énergétique possibles. Alors soyez rassuré, si quelqu’un vous dit qu'il a tout compris de la physique quantique, c'est qu'il vous ment (RIRES). Mais en tout cas, la base de la mécanique quantique ou de la physique quantique, je fais un amalgame entre les deux, c'est se dire qu'une molécule, comme n'importe quelle particule, a plusieurs niveaux d'énergie possible et que, si on prend le niveau le plus bas, il reste d'autres niveaux encore à atteindre, et si on lui apporte de l'énergie peut-être qu'elle va changer de niveau. Elle va comme monter un escalier énergétique, elle va passer du palier un au palier deux, par exemple.
00:14:38 Léa Minod: Cette énergie, on lui apporte en la chauffant ?
00:14:41 Mélanie Vennin: Là, dans cette expérience de pensée d'Erwin Schrödinger, oui, c'est en la chauffant, c'est un moyen assez simple d'apporter de l'énergie.
00:14:49 Léa Minod: Mais à quoi cela sert de la faire chauffer cette molecule ?
00:14:52 Mélanie Vennin: Cela va lui apporter de l'énergie d'agitation qui va éventuellement lui apporter de l'énergie suffisante pour pouvoir effectuer le saut quantique qui est le passage du palier 1 au palier 2. Il va falloir lui apporter l'énergie nécessaire: passer d'un palier à un autre. En chauffant, on peut apporter cette énergie.
Léa Minod: Et ce qu’il dit aussi, c'est que le passage de cette énergie correspond, en biologie, à ce qu'on appelle une mutation ?
Mélanie Vennin: Alors à l’origine, Erwin Schrödinger a en tout cas inspiré les biologistes qui ont créé la discipline de la biologie quantique, la biologie moléculaire. Mais en fait son hypothèse sur la manière dont l'ADN est structuré et comment se passe le mécanisme héréditaire est d'une certaine manière, assez juste, en ce sens qu'il considère la molécule d'ADN comme une suite d'atomes qui définissent un code.
Léa Minod: Le code génétique ?
Mélanie Vennin: Ce qu'il supposait être le code génétique, oui. Finalement, la molécule d'ADN est un petit peu plus complexe que ça, c'est une suite de base aminées. Alors là vraiment, je m'aventure sur un terrain qui n'est pas le mien, mais qui doit en plus être décodé d'une certaine manière pour créer de l'ARN messager. C'est un petit peu plus complexe que ce qu'il expliquait. Mais pour lui, en tout cas là dans ce livre, il va considérer la molécule d'ADN comme un cristal. Un cristal, c'est un agencement d'atomes normalement organisé de manière régulière dans l'espace. Là, il va considérer que c'est un agencement d'atomes de manière irrégulière qui compose un code, un peu comme du morse. C’est à dire que, je vais vraiment dire des bêtises, mais disons qu’on va avoir un atome d'oxygène, un atome de carbone, de l'hydrogène donc on va avoir OCH et puis après, si on met un autre carbone, ça va générer un code. Bon, ce n’est pas exactement comme cela que ça se passe, finalement. Mais, en tout cas, lui, il considère ainsi la molécule comme un cristal, qu’il va même appeler cristal apériodique, dans le sens où ce code ne se répète pas indéfiniment dans l'espace. Cela est la base. Ensuite une mutation serait, dans son hypothèse, l'échange entre deux atomes. Par exemple, l'atome de carbone et l'atome d'oxygène vont changer de place, vont s'intervertir.
Léa Minod: Du fait d'un saut quantique ?
Mélanie Vennin: Oui, du fait d'un saut quantique. Parce que, au départ, la molécule, avec son code dans l'ordre initial, est stable. Elle est dans une vallée.
Léa Minod: mais si on la chauffe ?
Mélanie Vennin: Mais si on la chauffe, il y a statistiquement une chance d'apporter l'énergie suffisante pour passer à un autre état énergétique qui serait celui où deux atomes ont changé de place, se sont intervertis, parce que ce n'est pas le même état, ce n'est pas la même configuration. Si l'oxygène et le carbone se sont intervertis, ce n'est plus le même. Dans l’ensemble, on a les mêmes atomes…
Léa Minod: mais ce n’est plus la même molecule, c'est cela ?
Mélanie Vennin: C'est une molécule isomère, si je ne me trompe pas. Il emploie ce mot, une molécule isomère, c'est-à-dire qu'elle a les mêmes composants, sauf qu'ils ont changé de place. Donc, elle n'est pas organisée dans l'espace de la même manière.
Léa Minod: Et ce changement correspond à une mutation, comme on appelle cela en biologie ?
Mélanie Vennin: Voilà, alors c'est là qu'il faut prendre avec des pincettes, parce qu'en fait, en biologie, si on regarde la structure de l'ADN, ce n'est pas aussi simple que cela, entre guillemets. L'ADN n'est pas une longue ligne d'atomes qui se suivent les uns les autres, qui s'intervertissent comme ça, deux à deux.
Léa Minod: Peut-on quand même préciser quelles sont les répercussions de ce livre, "Qu'est-ce que la vie ?", Mélanie Vennin, pour la recherche scientifique ? Qu'est-ce qu’il a permis d'ouvrir comme portes ce livre ?
Mélanie Vennin: Ce livre, il a ouvert la porte de la biologie quantique. Je vais reprendre le livre.
Léa Minod: Vous avez le livre en édition de poche.
Mélanie Vennin: Oui, j'ai là le livre en édition de poche, et il y a une petite préface d'Antoine Danchin qui précise que les pères de la biologie moléculaire ou biologie quantique, Monsieur Crick et Monsieur Wilkins, se sont inspirés fortement de ce livre. Cette intuition que la physique quantique permettrait d'expliquer des mécanismes biologiques de mutation leur a permis d'aller développer leurs recherches, localiser les gènes et de préciser cela. On a évoqué l'effet tunnel, aujourd'hui, en 2023, et je laisserai mes collègues préciser, mais il y a certaines explications de nos mutations qui peuvent être dues à des effets tunnel, qui est un mécanisme que l'on observe à l'échelle de la mécanique quantique, c'est-à-dire l'échelle des atomes.
Léa Minod: (CONCLUSION ) "Qu'est-ce que la vie?" fait donc date dans la littérature scientifique en ouvrant les perspectives d'une compréhension nouvelle de notre monde et des formes de vie. Mais si l'on ne renie pas les talents de l'homme de science qu'il était, Erwin Schrödinger, difficile aujourd'hui de taire son passé d'homme pédophile amoureux de trop jeunes filles dont il consignait les enquêtes dans son journal intime aux accents misogynes, si bien qu'un bâtiment du Trinity College de Dublin, qui portait son nom, a été débaptisé en 2021. Et c'est peut être là finalement, le paradoxe intime de Schrödinger. Comment peut-on à ce point-là, chercher à comprendre la vie tout en dénigrant une partie de l'humanité ? Pour plonger encore dans cette série "Sciences lues”, rendez-vous sur le site du Palais de la découverte et sur les plateformes de podcast. Merci à Mélanie Vennin, médiatrice en physique du Palais de la découverte, d'être venue à ce micro.
René d’Anjou – Véga La Magicienne
Liste des intervenants : Léa Minod (Journaliste) Elise Schubert (Médiatrice) Laurent Blanpain (Lecture)
Léa Minod : Imaginez-vous, au tout début du XXᵉ siècle, une soirée pétillante dans un cabaret parisien des Champs-Elysées, l'Alcazar d'été. Là, une femme fait des cabrioles dans les airs, juste sous vos yeux. On l'appelle l’Aérogyne. Un peu plus loin, on joue au cinéma La Femme Volante, un court métrage réalisé par Georges Méliès. Car oui, il fut un temps où le spectacle d'une femme, pas d'un homme ou d'une femme déviant la gravitation, déplaçait les foules.
Et c'est dans cette fascination générale que s'engouffre l'écrivaine Renée Gouraud, double en cours, dite René d'Anjou. En imaginant dès 1909 une femme oiseau capable de piloter un équipement ailé pour s'envoler. Vega de Ortega, alias Lady Bird ou l’Oiselle, devient ainsi la première super héroïne française. Et c'est à sa rencontre que nous entraîne aujourd'hui Tanguy Schindler, médiateur en biologie.
Bonjour Tanguy,
Tanguy Schindler
Bonjour Léa.
Alors pourquoi est-ce que vous avez choisi ce texte qui est assez rare et qu'on ne connaît pas du tout ?
Tanguy Schindler
Ah bah déjà j'ai choisi pour ça parce qu'il était rare et peu connu. Il a été réédité par une petite maison d'édition d’Anger. Et je trouve le texte intéressant parce que c'est un des tout premiers textes qu'on a écrit par une femme qui nous parle.
En fait à la fois de science et de science-fiction. Donc c'était très intéressant pour moi. J'ai découvert par hasard dans mes dans mes lectures et je me suis dit ça pourrait faire un support intéressant pour ça, pour en parler ensemble aujourd'hui.
Et comment On tombe par hasard sur Loisel, Ce que c'est ? Il n'y a pas de hasard en fait, il faut le trouver ce texte.
Non, en fait, quand le texte a été réédité,
Donc en 2020 ou 2022,
2022 et quand ce texte a été réédité, ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu un article, y a eu des articles dans la presse qui sont passés pour plein de gens inaperçus et pas pour moi. Et j'ai trouvé ça intéressant parce que c'est à une époque où moi je m'intéressais beaucoup au merveilleux scientifique donc qui est le courant duquel est issu le texte et je me suis dit ça pourrait faire quelque chose de bien aujourd'hui à partager ensemble.
Et c'est quoi le merveilleux scientifique ?
En gros, c'est ce qui existe en France avant l'avènement du terme science-fiction qui sera fondé un peu plus tard par les courants de littérature américaine. Et donc en France, on a des auteurs comme ça qui vont commencer à écrire des textes qui sont des textes à la fois d'anticipation, de fiction, de science-fiction, vraiment, au sens où on l'entend aujourd'hui et qui vont nous emmener dans des univers un peu dystopiques, utopiques...
Et alors ? Il a été publié en 1909, Est ce que vous pouvez me dire ou est ce qu'il a été publié d'abord ou sous quelle forme ?
Alors, c'était un feuilleton dans la mode du Petit Journal, qui était un supplément féminin. Et du coup on a ce texte qui va être après repris et recompilé sous forme d'un seul et unique roman.
Et qui sont autrice ? Est-ce que vous êtes un peu renseigné sur Renée d’Ablancourt ?
Alors c'est une écrivaine, donc, qui a écrit beaucoup de textes. Elle a été assez prolifique, qui a surtout écrit sous son sous son nom Renée d'Anjou.
Léa Minod
C'est son nom d'emprunt ?
C'est son nom d'emprunt, oui. Alors ce qui n'est pas clair, quand moi j'ai parcouru sa bio qui est rarement très épaisse, si elle l'a écrit parce qu'elle n'arrivait pas à publier sous son nom de femme ou si simplement elle avait choisi ça parce qu'assez rapidement, elle a été identifiée. Dans les années 1900, on savait déjà qui elle était puisqu'il y a eu des événements qui sont relatés dans la presse où elle est associée déjà à son auteur.
Donc on sait que c'est une femme déjà.
En fait, je pense que, au moment où Vega est publiée, en fait, on sait que c'est une femme. Donc c'est là où c'est ce n’est pas clair car elle n'a pas de biographe officiel. Voilà, c'est une autrice du début du 20ᵉ, angevine, donc on peut dire qu'elle n'a sans doute pas intéressé un grand nombre d'universitaires. Peut-être qu'elle le sera un jour. Mais voilà, elle a écrit pas mal de documents de tourisme, elle a quelques ouvrages de fiction ou plus littéraires que je n'ai pas lus, donc je ne pourrais absolument pas en parler, mais ça peut être intéressant de creuser sa biographie et une bibliographie pour en savoir un peu plus sur elle.
Et alors ? Est-ce que vous pouvez nous résumer rapidement l'intrigue de Vega la magicienne ?
Alors l'intrigue, je ne vais pas vous résumer toute l'intrigue parce que l'objectif c'est aussi que vous lisiez le livre, donc je ne vais pas vous révéler la fin, mais Vega la magicienne. On tourne autour d'un personnage donc qui est Vega de Ortega. Qui est donc Loiselle. Qui est une jeune femme qui a été élevée sur une île mystique qui s'appelle l'Étoile Noire.
Stella Negra ?
Stella Negra, c’est le nom de l'île. Donc il ne faut pas la confondre avec l'étoile noire qui sera chère à Lucas plus tard.
Mais ce qui est assez amusant, c'est que c’est une petite ile et ce sont des gens qui sont des utopistes, qui veulent promouvoir la science par tous les moyens et un monde plus juste. On prônait même parfois la violence pour arriver à leurs fins, ce qui n'est pas du tout le personnage de Vega qui est beaucoup plus positive, beaucoup plus posé.
Donc Vega, c'est une jeune femme,
C'est une jeune femme...
Qui a quel âge ?
Elle a 18 ans au début de l'aventure...
Et elle arrive comme ça ? Elle débarque sur cette île mystérieuse...
Alors elle ne débarque pas sur cette ile ... C'est aussi un des enjeux de l'ouvrage de connaître son histoire personnelle. Mais elle, elle va être abandonnée et elle va être recueilli sur cette île élevée par ces utopistes qui sont de sortes de moines et qui vont du coup l'élever d'une certaine manière et qui va lui permettre de développer les capacités qui lui permettront de devenir Loisel.
Et c'est quoi ses capacités ?
Alors ça, ça se sait dans l'extrait normalement, mais c'est quelqu'un qui va être affranchi de ses émotions et principalement de la peur.
Alors on ferme les yeux et on imagine la femme oiseau s'élancer dans le vide.
Laurent Blanpain
Monsieur le président, Messieurs les ministres, Messieurs et mesdames, dit aussitôt l'Italien en un pur Français. Je suis aussi flatté que heureux de vous amener ici, mademoiselle Vega et Ortega, la femme oiseau. L'art qu'elle pratique et que seule au monde elle peut pratiquer est une révélation que la nature hostile se refuse à admettre.
La science elle-même n'a pu triompher de toutes les difficultés. Elle a créé jadis la montgolfière, puis le ballon, puis l'aéroplane, bref, toutes les merveilles de nos jours. Mais depuis les temps antiques où, à Rome, un magicien nommé Simon essaya de voltiger, nul être humain n'y pu parvenir.
La jeune fille que j'ai le très grand honneur d'accompagner et à laquelle je vous présente Messieurs, n'inventa pas son appareil. Elle sait seulement s'en servir. Cette carcasse légère est le résultat de nos passions, des longues études à mes compagnons et à moi. Mais sans la bienveillance et l'adresse de notre charmante compagne, nous n'aurions jamais pu voir triompher notre découverte. La cause de ce succès, Messieurs et Mesdames, réside en ce fait. Il est unique. Mademoiselle Vega ignore le trac.
Elle a une assurance et une sûreté absolue. Sa confiance en elle est sans bornes. Ne prenez pas ces mots au sens qu'on leur donne dans le monde, mais au sens juste et naturel. Vega ignore la crainte, la peur, le doute par le fait d'une éducation spéciale, d'un entraînement particulier qui modifia en quelque sorte l'arrangement et le développement de certaines cellules cérébrales.
Cet enfant, elle n'a pas encore 18 ans, a perdu totalement le sentiment de la peur. Voyez par là même quelle force morale lui est acquise, ce qui paralyse, ce qui fait hésiter au bord du succès. Elle ne le conçoit pas. Ce qui intimide, ce qui fait trembler. Elle ne le perçoit jamais. La foi absolue peut transporter des monts, faire marcher sur les flots comme saint Pierre, alors que le doute entrave et annule tout effort.
Ladybird n'hésite pas, ne se trouble pas, ne perd aucune de ses facultés. Ses mouvements précis restent parfaits, soumis à son vouloir. Je ne veux pas m'étendre davantage sur un sujet que chacun peut continuer par la réflexion et juger dans son immense étendue. Je vais prier ma jeune compagne de vouloir bien vous montrer une petite expérience.
Alors voilà l'expérience de Loisel qui va s'apprêter à voler.
Où est ce qu'on est dans cet extrait ?
Alors on est sous une nef d'un bâtiment que j'imagine être la nef du Grand Palais, et c'est vraiment un endroit suffisamment majestueux. Ça se situe sur une exposition universelle. C’est un ancien lieu où se tenaient les expositions universelles. Et donc, effectivement, on va avoir une grande nef sous laquelle Loisel peut s'élancer.
Et on en est où dans le roman au moment de l'extrait ?
C'est le tout début du roman. C'est la deuxième page du premier chapitre. Donc on est vraiment sur la phase d'exposition de l'héroïne. Ce qui me permettait aussi pour moi de ne pas entrer plus dans l'ouvrage et dans ce qui allait se passer. Et ça nous permet aussi de nous poser et de rencontrer vraiment ce personnage dans toute sa splendeur.
Alors, au début du texte, le présentateur qu'on entend, il s'adresse au président, aux ministres... Pourquoi est-ce qu'il y a des hommes d'État qui sont venus voir cette oiselle ? Qu'est-ce qu'il y a de si important à voir une femme volée ?
Si on se place dans le contexte, là aujourd'hui, peut être que pour nous, le e vol est quelque chose d'assez banalisé par la présence de l'aviation ou tout autre système qui permet de voler.
Mais tout au début du 20ᵉ, on ne vole pas. Et donc dans ce contexte,
Avec des montgolfières,
Des montgolfières ... Et donc le vol individuel qui reste quand même un fantasme humain assez important, attirait les foules. Même si aujourd'hui quelqu'un était capable de réaliser un vol plané individuel autonome, alors je pense que ça déplacerait les foules et ça attire. Et d'ailleurs c'est l'enjeu de pas mal de fantasmes encore aujourd'hui.
D'ailleurs, est ce que vous savez où on en est en termes d'aviation, en 1909 ?
Tanguy Schindler On est tout au début de l'aviation, c'est à dire qu'on commence à voler, on ne va pas très loin. Donc dès 1909, il y a la traversée de la Manche par Louis Blériot, qui va donc être un point de départ de l'aviation. Elle va se construire un petit à petit dans la foulée. Avant ça, Adler qui avait essayé avec vol 1, vol deux de s'envoler, mais à la manière de l'oiseau. Ce qui est intéressant aussi dans le personnage de Vega de l’Ortega, de Loisel, c'est d'avoir un vol qui est similaire à celui de l'oiseau puisqu'elle va avoir des ailes.
On imagine aisément une machine qui battrait des ailes, exactement comme le fait un oiseau aujourd'hui et qui lui permettrait de s'envoler, pas juste de planer.
Parce que qu'on comprenne bien, en fait, elle n'a pas de super pouvoir, elle a un super outillage, si on peut dire ça,
C’est ça. Si on la rapproche, si on fait une comparaison très pop culture actuelle en termes de personnages super héros, elle est plus proche d'un personnage que serait Batman qui lui va planer avec sa cape que d'un personnage comme Superman qui vole grâce à un pouvoir qu’il détient, par ses origines extraterrestres
Et donc elle doit son pouvoir de voler grâce à des supers ingénieurs.
En fait c'est ça, c'est que les moines de la Stella Negra ont construit un appareil qui lui permet de voler, mais ce qui leur manque en fait, c'est le pilote.
Pourquoi il leur manque un pilote ?
C'est ce qui est dit dans le texte en substance, c'est que, a priori, l'altitude, le vol fait peur. Et en tout cas, quelqu'un qui aurait peur n'a pas les capacités mentales pour réussir le vol. Or Vega, elle, a été complètement élevée et conditionnée pour ne plus ressentir la peur.
Donc c'est ça son superpouvoir
Donc son super pouvoir, c'est de ne pas ressentir la peur et donc de n'avoir aucun contrôle sur ses émotions.
Et alors, pourquoi est-ce qu'on a ce rapport-là, au début du XXᵉ siècle, à vouloir absolument contrôler les émotions pour faire un peu de l'homme une machine quelque part ?
Alors ce n'est pas vraiment de faire de l'homme une machine. Alors si on situe vraiment sur le début du XXᵉ siècle, là on va parler deux secondes du cerveau. Donc le cerveau, on commence à s'y intéresser. On s'y intéresse depuis très longtemps, historiquement, mais on commence à voir des choses qui nous permettent de savoir comment c'est fait.
Tout au début, il y a Golgi et Ramón y Cajal qui vont identifier les premières cellules cérébrales. C'est environ 1901, 1902. Ils auront un prix Nobel para par la suite.
Vous parlez des neurones. C'est ça ?
Exactement. Ils vont identifier les cellules cérébrales que sont les neurones. Donc ce sont les premiers à les montrer sous microscope. Et donc on va vraiment avoir le début du substrat biologique qui compose le cerveau.
Si on place un tout petit peu plus tard, en 1912, on a un monsieur qui s'appelle Hans Berger qui va lui commencer à mettre en place des choses qu'on appelle les électro encéphalogramme qui permettent d'enregistrer l'activité électrique du cerveau. Donc finalement, aujourd'hui, le roman se situe tout au début des investigations et des outils qui commencent à s'intéresser au l’objet cérébrale.
Donc il est très contemporain parce qu'il se situe entre les débuts de l'aviation et entre les débuts exactement du cerveau.
Exactement. Donc ça dit deux choses : c'est la découverte de notre capacité à voler et d'un autre côté, nait des interrogations qu'on a sur le fonctionnement du cerveau.
Parce que là est ce qu'il est question de plasticité du cerveau quand elle dit, l'auteur, dit un entraînement particulier qui modifia en quelque sorte l'arrangement et le développement de certaines cellules cérébrales.
C'est une intuition qu'a l'auteur ou c'est déjà quelque chose de montrer cette plasticité ?
Alors elle n'est pas montrée biologiquement parlant. Ce qui est intéressant, c'est que je pense que ça veut dire que l'auteur a dû lire ou doit s'intéresser à des choses, peut être des revues de vulgarisation, etc. Parce que c'est une notion qui est assez présente déjà sur la capacité du cerveau de s'organiser.
Typiquement, l'apprentissage est quelque chose qui commence à être vu comme étant une réorganisation du cerveau. Donc je pense qu'on n'est pas face à un auteur qui et qui va au hasard. Pour moi, il y a quelque chose, il y a une culture derrière.
Oui, parce qu'on n'utilise pas cellules cérébrales à tout va, j'imagine au début du XXᵉ siècle ?
Bah en tout cas, on va on peut l'utiliser. Je pense qu'on l'utilise beaucoup dans des dans des cercles, on va dire cultivé. Le grand public n'utilise pas. Alors il faudrait aussi se situer à l'époque sur les revues et les ouvrages de vulgarisation qui sont présents. Mais Jules Verne aussi est passé par là un peu avant et donc à vulgariser beaucoup de choses.
C'est pareil Jules Verne n'est pas très loin en termes d'ouvrages. On est vraiment sur les débuts, donc je pense qu'on a une auteure pour moi qui est cultivée, une auteure qui s'intéresse... Alors on pourrait même imaginer qu'elle fait des dîners mondains où on parle aussi d'hypnose, de psychanalyse, parce que c'est aussi ça le début du 20ᵉ, c'est la période, on parle, on a de l'hypnose, on a la psychanalyse ...
Même du spiritisme...
Alors c'est intéressant, c'est dans l'ouvrage. Et comme dans la société à l'époque, c'est à dire que le spiritisme et la science qu'on appelle aujourd'hui dure se mélangent. D'ailleurs Hans Berger que j'évoquais, qui a fait des premiers électroencéphalogrammes, en gros, on cite souvent parce qu'il va enregistrer en fait une petite variation d'électro encéphalogramme, une petite sous activité électrique dedans, qui lui va considérer comme étant des ondes télépathiques.
Et ce qu'on lui reprochera, ce n'est pas d'avoir imaginé qu'il y a des ondes télépathiques parce que clairement, c'est quelque chose qui est dans l'air du temps. Il sera aussi présent dans l'ouvrage. Et L’Oiselle possède aussi un pouvoir télépathique qui lui permet de de communiquer à distance avec son mentor ou avec d'autres personnages du roman. Et donc la télépathie est quelque chose qui serait une capacité cérébrale et qui est du domaine de la recherche. Aujourd'hui, clairement, si on posait la question à un chercheur en neurosciences, il vous dirait c'est de l'ésotérisme, ce n'est pas un fondement de science.
Et A l'époque, oui,
Et à l'époque, oui, c'est un enjeu. On pense qu'on est capable de communiquer à distance, de communiquer aussi avec les morts, qu'il en reste une partie matérielle. Alors ce qui est intéressant parce que la science, c'est un objet qui est matériel, si on s'intéresse aux choses qui sont, qui sont dures, qui sont expérimentales.
Et là, quand on parle des morts ou du spiritisme à l'époque, on considère qu'il reste quelque chose de matériel. On est, on ne parle pas forcément d'âme, mais on parle de quelque chose, une trace matérielle, une trace électromagnétique. C'est d'ailleurs pour ça que dans beaucoup, beaucoup, beaucoup d'ouvrages, on voit aussi par exemple dans les gosses boosters, les fantômes laissent toujours derrière eux une trace électromagnétique parce que je pense que c'est complètement issu de ça, où il devait rester une trace dans le monde réel.
L’Oiselle, elle peut s'élancer, elle peut voler grâce à son appareillage, mais aussi grâce à son absence de peur. Est-ce qu'aujourd'hui, l'absence de peur nous permettrait, avec le regard qu'on a sur la science, sur le cerveau, nous permettrait de faire des choses extraordinaires aussi ?
Alors ce que l’on sait aujourd'hui, c'est à dire que les données que donnent des neurosciences actuelles vont montrer que cette façon de concevoir le cerveau et les émotions, c'est quelque chose de dépassé.
Si on situe, on a d'abord Descartes qui, lui, va considérer que la pensée formelle est quelque chose qui doit être complètement en dehors du cadre émotif.
Donc qui est pour un rationalisme
C'est une pensée brute, sans émotion. Et finalement, les émotions sont des pollutions qui vont vous empêcher de réfléchir, de trouver la logique, vont troubler le raisonnement.
Et donc c'est ce qu'on retrouve dans le roman, c'est à dire que la présence d'une émotion va l'empêcher d'aller à l'essentiel qui va être de voler et d'accomplir ce qui doit être. Aujourd'hui, des données commencent à être solide. Dans les années 20-90 début 2000, où vraiment les émotions sont considérées comme quelque chose qui vont être extrêmement importantes.
C'est à dire qu'il faut avoir peur pour pouvoir voler,
Il faudrait avoir peur pour pouvoir voler. Parce que, en fait, il y a un auteur qui s'est vraiment intéressé à ça. Son livre le plus célèbre, c'est L'Erreur de Descartes, c'est Antoine Damasio. Je vous invite à lire son livre. Antonio Damasio, si on est précis, puisqu'il est d'origine italienne et c'est un auteur américain. Il va vraiment dans cet ouvrage-là, il va vraiment décortiquer l'ensemble des arguments qui permettent de dire que les émotions sont des choses qui sont extrêmement importantes dans notre dans notre pensée.
Et donc ce qu'on pourrait prendre si on prend de manière caricaturale, si on prend L’Oiselle, L’Oiselle, elle vole parce qu'elle n'a pas peur. Mais en vrai, si elle n'avait pas peur, elle se comporterait sans doute comme Icare, c'est à dire qu'elle irait très haut. Elle n'aurait aucune limite, aucun contrôle et donc brûlerait les ailes. Alors est ce qu'elle se brûler les ailes comme Icare ?
Mais c'est aussi la symbolique d'Icare. C'est à dire qu'il faut se contrôler et contrôler les contrôles, les choses et pas les vouloir aller trop loin. Eh bien la peur, c'est Ça va être, ça va nous servir. Ça c'est des garde fous, c'est un garde-fou. Donc si on n'avait pas la peur qui venait en fait interférer avec notre système de pensée, on passerait notre temps à prendre des risques, qui seraient des risques infondés.
Donc ça permet de maintenir la conscience ?
Alors est ce que ça permet de maintenir la conscience ? Ça c'est une vaste question à laquelle je ne répondrais pas, mais en tout cas, ça permet de maintenir une certaine limite. Et là c'est pour une émotion, mais toutes les émotions vont jouer et vont être importantes.
Donc avoir la présence des émotions, ce n'est pas quelque chose qui va freiner notre pensée, qui va freiner notre capacité à être logique, à raisonner.
Et ça a été prouvé scientifiquement ou c'est une hypothèse ?
Non, il y a des données, il y a un certain nombre d'expériences qui vont permettre de conclure et de de dire que les émotions sont importantes.
Et alors vous, en tant que biologiste spécialiste du cerveau, qu'est-ce qui vous a particulièrement intéressé là-dedans ?
C'est ça, C'est. C'est de voir que, en fait, ce passage-là, c'est un témoignage pour moi de comment on considère le cerveau et la pensée à l'époque. C'est à dire que ce n'est pas important que ça ne soit pas juste au regard des neurosciences actuelles.
Ce qui est important, c'est ce que ça nous dit, historiquement sur la façon dont ça s'est construit. Parce que forcément, il faut bien partir de quelque part. Et donc il a bien fallu se poser une question. C'est à dire est ce que la logique s'oppose aux émotions ? Aujourd'hui, logique et émotions vont de pair, mais c'est quelque chose auquel il a fallu aboutir.
Voilà, c'est vraiment pour moi un témoignage un peu historique, une sorte d'état des lieux très sommaire où elle esquisse en fait la façon dont on conçoit le cerveau à l'époque.
Qu'est-ce que ça change que L'Oiselle soit une femme et pas un homme ?
Je pense que ça ne change rien dans l'absolu si ce n'est de se dire que on est au début du XXᵉ siècle, on a une femme qui est héroïne d’un roman d'aventure, ce qui est quelque chose qui va être très peu le cas jusqu'à aujourd'hui.
Même aujourd'hui, je pense que les films de super héros avec des femmes font moins recette qu'avec des hommes. Donc ça, cette valeur-là d'avoir quelque chose qui est sans porter de nom, de revendications féministes, mais qu'il y a un ouvrage qui est ouvertement féministe.
Est-ce que ce n'est pas aussi parce qu'à l'époque il y a tous les travaux sur l'hystérie et qu'on montre que l'hystérie est une émotion féminine, qu'elle s'emporte beaucoup plus facilement, etc.
Ça a été invalidé, mais est-ce que ce n'est pas aussi pour montrer qu'une femme est capable de maîtriser ses émotions et donc son hystérie ?
C'est en ça que moi j'aimerais discuter avec l'auteur, mais ce n'est plus possible aujourd'hui. Est ce qu'elle, elle veut dénoncer cette idée reçue à l'époque ou simplement elle a envie d'avoir une femme comme héroïne ?
En tout cas, ce qui est, ce qui est sûr, c'est que ce texte est un texte qui est ouvertement un texte féministe, même si on est loin des revendications de Margaret Atwood sur le positionnement des femmes, on a une autrice qui prend une femme qui en fait une héroïne qui va être plus forte que les hommes, qui va à même puisqu'un peu plus tard elle va sauver un homme.
C'est une femme qui porte des choses sur ses épaules, et ça, c'est quelque chose qu'on aimerait voir beaucoup plus souvent à travers la littérature. Est-ce que c'est une revendication ? Est ce qu'on peut se dire aussi peut être que les femmes étaient paradoxalement plus libres au début du 20ᵉ, même si elles n'avaient pas le droit de vote, mais peut être qu'elles avaient une plus grande liberté d'expression, peut-être qu'on leur donnait, plus de choses. On n'est pas loin des années folles donc peut-être qu'il y a déjà une forme d'émancipation qui s'est perdue à un moment donné dans notre société. On peut s’interroger sur ça aussi.
Merci Tanguy Schindler.
Merci Léa.
Suspectée de donner aux femmes le goût de l'aventure. Vega, la magicienne, est tombée dans l'oubli pendant plus d'un siècle et il faudra attendre le confinement de 2020 et sans doute l'envie de se voir pousser des ailes pour qu'une femme angevine, Françoise Nicolas de la Vigne, professeur de français et passionnée de généalogie, en redécouvre l'auteur. Et ce grâce à un défi lancé sur Internet pour rendre visibles les femmes de lettres #JeLaLis. Françoise Nicolas de la Vigne a pour cela retrouver et recopier, épisode après épisode les aventures de L’Oiselle que l'on peut désormais lire en ligne sur Wiki source et même sur papier grâce à une maison d'édition angevine, Banquises et Comètes.
Il semble même que la Ladybird ai rejoint pour de bon la bande des super héros des comics comme on dit, puisqu'une bd est parue outre-Atlantique en 2023.
Xavier-Laurent Petit – « Marie Curie »
Liste des intervenants : Léa Minod (Journaliste) Elise Schubert (Médiatrice) Pauline Ziadé (Lecture) Laurent Blanpain (Lecture) Alexandre Héraud (Lecture)
Léa Minod : Elle a été première en beaucoup de choses. Première au certificat de fin d'études secondaires en Pologne, première à l'agrégation de physique en France. Première femme docteur ès sciences physiques à la Sorbonne. Première lauréate de la médaille Davy. Première prix Nobel. Première femme à entrer à l'Académie de médecine et première femme radiologue sur le front de la Première Guerre mondiale à l'aide de son bataillon d'ambulance qu'elle a conçu pour l'occasion et qui seront baptisées du nom de son mari les Petites Curies.
Son prénom ? Marie. Son nom de naissance ? Je vous laisse le prononcer, Élise Schubert, médiatrice en physique.
Élise Schubert :
Sklodowska.
Léa Minod :
Plus connu sous le nom de Marie Curie. C'est son histoire que vous nous invitez à reparcourir aujourd'hui.
Bonjour Élise Schubert.
Élise Schubert : Bonjour.
Léa Minod : Alors, est ce que vous pouvez nous rappeler pourquoi Marie Curie est célèbre aujourd'hui ?
Alors dans l'imaginaire des gens, elle est célèbre parce que c'est la première femme à avoir obtenu le prix Nobel avant le prix Nobel tout court d'ailleurs.
Alors dans l'imaginaire des gens, elle est célèbre parce que c'est la première femme à avoir obtenu le prix Nobel, le prix Nobel tout court d'ailleurs.
Mais dans son cas, le prix Nobel en physique et elle a, elle a été très connue du grand public justement à cause des petites Curie, les petites unités mobiles de radiologie qui allaient sur le front pendant la Première guerre mondiale. Alors ces petites unités de radiologie, elles sont au nom d'elle et de son mari.
Ce n'est pas plus l'un que l'autre et ce n'est pas elle qui les a inventés, mais ils ont pris leur nom parce qu'elle a vraiment donné beaucoup, beaucoup, beaucoup de son âme et de son énergie pour faire fonctionner ces unités mobiles et essayer de sauver un maximum de personnes durant la guerre.
Et qu'est-ce qu'elle a découvert Marie Curie ?
Marie Curie elle a découvert le radium. Et son travail, en tant que chercheuse, c'est pas du tout autour de la radiologie en tant que telle. Elle, elle était bien avant ça. Elle est dans les premières personnes à avoir parlé de radioactivité. C'est elle qui a inventé ce mot d'ailleurs, et son travail de thèse de doctorat, une des grandes choses qu'elle a réussi à faire durant sa thèse, c'est de purifier d'autres éléments radioactifs que l'uranium.
L'uranium. C'était déjà connu. C'est ça ?
Voilà. L'uranium était déjà connu parce qu'on en trouve dans la nature relativement facilement. Donc il y avait déjà un certain Henri Becquerel qui avait découvert que cet uranium émettait quelque chose qu'il a appelé des rayons uraniques.
Et toute la question c'était y a t-il d'autres éléments, d'autres matériaux, qui émettent aussi ces rayons ? Et donc, durant sa thèse, Marie Curie, elle a purifié du radium pour réussir à obtenir du radium pur. Et ils ont aussi découvert du polonium avec son mari.
Léa Minod : Le nom de polonium vient d'où.
Élise Schubert : Le nom polonium, il a été donné en l'honneur de Marie qui est polonaise avant d'être française. Donc elle a la nationalité française aussi, mais au départ elle est polonaise et donc en l'honneur de son pays d'origine, ils ont appelé cet élément du polonium.
Alors qu'est-ce qui différencie le radium du polonium, par exemple ?
Sa radioactivité. Le radium, c'est un élément extrêmement radioactif, beaucoup plus que le polonium encore.
Et alors ? Quelles ont été les applications de ses découvertes ? Et quelles sont toujours les applications aujourd'hui ?
Les applications des découvertes de Marie Curie, comme souvent en science, elles ne sont pas directes, même si elles, ils ont pu très vite appliquer ses découvertes en médecine parce qu'ils se sont très vite rendu compte que les éléments radioactifs, si on les mettait sur de la peau par exemple, ils pouvaient brûler la peau de la personne.
Alors d'ailleurs, Pierre Curie a fait des expériences directement sur sa peau. Il s'est enduit la peau d'éléments radioactifs pour voir ce qui se passait et il s'est rendu compte qu'il se faisait littéralement brûler les bras avec ces éléments. Et ils se sont rendu compte que si ça pouvait brûler n'importe quel tissu, ça pouvait notamment brûler les tumeurs cancéreuses.
Et donc ça a très vite été utilisé pour soigner les cancers.
Alors vous avez choisi un livre qui s'appelle Marie Curie. Elle a découvert l'énergie nucléaire, qui est un livre à destination des adolescents, paru à l'École des loisirs. Comment est-ce que vous êtes tombée sur ce livre ?
Bien, je suis tombée dessus à l'adolescence. En fait, c'est un bouquin qui m'a suivi depuis l'adolescence parce que quand je lisais, comme je lisais beaucoup, quand j'allais à la bibliothèque, je lisais tous les bouquins d'un auteur que j'appréciais. Et là, j'avais déjà lu d'autres livres de Xavier Laurent Petit et comme ce livre, dans ma bibliothèque, était rangé dans les romans et pas dans les biographies avec les documentaires, et bien je me suis retrouvée à le lire comme les autres et c'est une des raisons pour lesquelles je suis partie à faire de la physique après, durant mes études.
Avant, vous ne vous intéressiez pas aux sciences ?
Bah moi j'ai fait. J'ai fait du latin et du grec en fait, avant de faire de la physique à l'université. Donc j'ai un bac totalement littéraire, donc clairement c'est ce genre de biographies que j'ai pu lire durant mon adolescence qui m'ont poussée à aller voir autre chose. Oui.
Léa Minod :
Et qu'est ce qui vous a fasciné dans cette vie ?
C'est assez incroyable tout ce qu'elle a pu faire. Elle part de sa curiosité sur comment ça marche le monde, puis en fait, elle fait les choses et puis, et puis elle arrive à découvrir des trucs assez incroyables, juste parce qu'elle est curieuse et qu'elle se demande ce qui se passe autour d'elle, et puis pourquoi ça se passe comme ça, etc.
Et. Et moi je trouve ça assez inspirant en fait, l'idée que. Ben en fait, si on est juste simplement curieux du monde autour de soi, en fait, on peut, on peut en découvrir vraiment beaucoup et on peut aller très loin dans la compréhension du monde qui nous entoure.
Léa Minod : Est-ce que ça vous a donné envie d'être curieuse aussi ?
Oui ben oui, ça fait partie de ce qui fait que justement, je me suis mise à m'intéresser à des choses qui ne m'avaient pas du tout posé des questions jusque-là.
Léa Minod : Alors dans le sous-titre, Marie-Claire rit donc le sous-titre, c'est Elle a découvert l'énergie nucléaire. Il y a déjà une imprécision, c'est ça ?
Élise Schubert : Oui, tout à fait.
Elle n'a pas du tout découvert l'énergie nucléaire. A cette époque-là, on ne savait même pas d'où venaient les rayons qui émanaient de la matière. On savait qu’il y avait quelque chose qui, à cette époque-là, s'appelait même des rayons uraniques. C'est elle qui a inventé le mot radioactivité quand elle s'est rendu compte que ce n'était pas que l'uranium qui émettait ses rayons, mais aussi d'autres matériaux.
Mais elle n'a pas du tout découvert l'énergie nucléaire. En fait, c'est difficile de dire que quelqu'un en particulier aurait découvert cette énergie. Et si quelqu'un l'a découvert, il faut attendre le moment où il construit une bombe atomique pour commencer à parler d'énergie nucléaire, véritablement. Et là, ça, c'est dans les années 1937. Sauf erreur,
Oppenheimer ?
Alors, c'est même après ça encore, c'est Enrico Fermi et un autre monsieur dont je ne me rappelle plus du nom, qui ont vraiment réussi à gérer cette énergie pour créer une bombe parce que tout le problème c'est de réussir à faire en sorte que la bombe ne vous explose pas dans les mains et donc pouvoir parler d'énergie nucléaire. Ben c'est beaucoup trop tôt et en tout cas, elle a pas du tout travaillé là-dessus.
Léa Minod : Alors où est ce qu'on en est dans le livre et dans sa vie au moment de l'extrait que vous avez choisi ?
Élise Schubert : Alors l'extrait se passe au moment où elle a fini de purifier son radium. Elle a réussi à obtenir du radium pur pour la première fois comme elle le faisait alors c'est du gros œuvre. Vous prenez des tonnes de cailloux, vous les concassez en petits bouts, en poussière. Et ensuite ? Et elle devait dissoudre ces poudres de cailloux jusqu'à réussir à obtenir le radium pur.
Donc c'est principalement de la chimie, en fait, plus que de la physique. Et donc elle a elle a réussi à isoler son radium et au début de l'extrait, elle défend sa thèse de doctorat sur les recherches sur les éléments radioactifs.
Léa Minod : Alors on plonge dans la vie de celle qui en a eu 1000
Pauline Ziadé :
25 juin 1903
A la Sorbonne, la « salle des étudiants » est pleine à craquer. Au point qu’il faut rajouter des chaises ! Pour la première fois, une femme va devenir docteur ès science. Cette femme, c’est Marie. Ou plutôt Marie Slodowska-Curie, comme elle signe sa thèse.
Il y a là des scientifiques, des étudiantes de l’Ecole normale, des amis, sa sœur Bronia et quelques curieux venus assister à « l’événement ».
Marie s’avance, un peu raide. Pour l’occasion, elle s’est même acheté une robe neuve, ce qui est déjà une petite révolution. La voix tendue, elle expose ses « Recherches sur les substances radioactives », explique ses travaux, parle de ses résultats et répond qux questions des trois examinateurs. Il n’y a aucun doute : dans le domaine de la radioactivité, Marie en sait largement plus qu’eux ! Après une courte délibération, le président du jury se lève.
Laurent Blanpain :
Madame, l’Université de Paris vous accorde le titre de docteur ès sciences physiques, avec la mention « très honorable ».
Marie est parvenue au but qu’elle s’était fixé.
Le soir même, les Curie invitent chez eux quelques amis. La petite Irène en profite pour se glisser sur les genoux de sa mère. Elle a cinq ans et, depuis qu’elle est née, Marie a accordé plus de temps au radium qu’à sa fille. Heureusement, le père de Pierre, le vieux docteur Curie, veille au grain. Depuis la mort de sa femme, quelques jours à peine après la naissance d’Irène, il consacre tout son temps à sa petite-fille.
Un dernier invité arrive, un peu essouflé et plutôt en retard. Il n’a pas pu assister à la cérémonie, mais il vient de si loin qu’on lui pardonne. C’est Ernest Rutherford qui déboule de son lointain Canada. « Un garçon du tonnerre ! » assurent ses amis. Et aussitôt la discussion s’engage sur la radioactivité…
La nuit tombe, il fait très doux.
Et si nous allions dans le jardin, propose Marie.
Pierre n’attendait que cela. Il sort de sa poche un petit tube empli d’une solution de radium qui, au cœur de l’obscurité, lui doucement de son éclat bleuté. Chacun regarde en silence.
Alexandre Héraud
C’est la lumière du futur, murmure Pierre au bout d’un moment.
Dans ce premier extrait, on entend qu'il y a l'idée répandue que c'est la première femme docteur ès sciences. Est ce que c'est vraiment le cas ?
Alors, ce n'est pas la première femme docteur ès sciences en France. Il y a déjà beaucoup d'autres femmes qui ont eu un doctorat en science avant, notamment énormément de femmes médecins.
Mais c'est la première docteur ès sciences physiques en France, ça oui. C'est la première à avoir un doctorat en physique à la Sorbonne.
L'auteur écrit aussi qu'elle insiste pour signer sa thèse avec son nom de naissance apposé à son nom de mariage. Pourquoi est ce que c'était important pour elle de conserver son nom de jeune fille ?
Alors ça, je ne peux pas répondre précisément parce que je n'ai pas la réponse véritable. Pourquoi elle l'a fait ? Mais elle, elle est polonaise avant d'être française. C'est important pour elle cette double nationalité et elle travaille tout le temps main dans la main avec Pierre Curie, son mari. Ils travaillent vraiment en collaboration tous les deux. Mais là, c'est son travail de doctorat, c'est sa thèse de doctorat à elle et je pense que ça fait partie de pourquoi c'est important pour elle d'être, d'être avec son nom à elle complet. Mais je ne peux pas m'avancer trop loin là-dessus. C'est plus une interprétation qu'une vérité scientifique.
Parce que quelle relation elle entretient avec son mari dans le travail ? Est-ce que c'est une relation vraiment de collaboration ? Est ce qu'il y a de la compétition entre eux ?
Élise Schubert : Non, ils ne sont pas du tout dans un système de compétition. Ils sont vraiment deux collaborateurs. Alors, Pierre, il est un peu plus âgé qu'elle. C'est lui qui a inventé les instruments de mesure qui vont utiliser notamment qu'elle va utiliser durant sa thèse. Mais en fait, ils travaillent vraiment main dans la main. Quand on regarde les notes de laboratoire qu'ils ont, qu'ils ont laissé derrière eux, les deux écritures se mêlent tout le temps, y travaillent vraiment ensemble et tout le laboratoire vraiment fonctionne avec les deux en même temps. Donc ils ont vraiment une place autant importante l'un que l'autre et c'est quelque chose qui ressort régulièrement, qui est souvent mis un peu sous le tapis parce que Marie Curie, en tant que première femme, prix Nobel française, tout ça, elle est souvent mise en héroïne de la science. Et il y a souvent tendance dans les biographies à ce que Pierre Curie soit un peu effacé pour laisser la place à la grande Marie Curie. On ne peut vraiment pas le faire en fait, parce qu'ils ont vraiment collaboré d'égal à égal.
Oui, sauf que lui et meurt accidentellement, tragiquement peu de temps après.
En fait, ils ont quand même eu le temps d'avoir un prix Nobel ensemble, Ils ont quand même eu le temps de faire quand même bien des choses intéressantes. Pierre Curie a bien participé aussi. Après, c'est sûr que sur la suite de ses recherches, Marie Curie travaille sans son mari. Donc elle a elle a d'autres personnes avec qui elle va collaborer. Et là c'est sûr que le deuxième prix Nobel qui est là, il est en son nom propre. Mais c'est important quand même de redonner une place à Pierre parce qu’il la mérite aussi.
Donc Pierre meurt, je précise, écrasé par une calèche à Paris.
Alors on entend ici le style de l'auteur qui est assez direct, assez franc. Il ne sait pas sur les sentiments. Est-ce que cette manière d'écrire ressemble ou pourrait ressembler aux caractères de Marie Curie ?
Alors Marie Curie, On a peu d'informations sur comment elle se comportait ou autre, parce que dans tous les écrits qu'on a, ce sont des écrits, des discours publics, des notes de laboratoire, pas des endroits où on va mettre de l'émotion ou quoi que ce soit.
Mais par contre, c'était quelqu'un qui était très tendre et aimé. En fait, autour d'elle, les lettres qu'elle écrit à ses filles sont vraiment... Enfin, ce n'est pas un robot, c’est une femme qui est normale quoi. Absolument normale sur la façon de vivre, etc.
Pourtant, il paraît qu'elle notait dans son journal intime les progrès très factuels de sa fille qui se met à marcher, qui perd une dent, etc. Sans s'étaler sur ses sentiments.
Oui, mais ça, c'était dans un sens un cahier de laboratoire comme un autre. C'était une femme assez discrète, mais on ne peut pas dire grand-chose en fait sur la façon dont elle se comportait. Sauf que clairement, elle était vraiment appréciée des gens de son laboratoire. Elle était vraiment appréciée dans sa famille, elle avait un grand et elle avait un grand cercle social.
En fait, ce n'est pas une antisociale quoi.
Et on entend aussi qu'elle accorde plus de plus de temps au radium qu'à sa fille. Elle fait défaut à sa fille, elle manque à sa fille sa première fille donc Irène.
Et oui, ben alors ça oui, elle et son mari ont passé un temps incroyable à travailler effectivement, et peut être moins de temps à certaines périodes de leur vie à s'occuper de leurs enfants. Ce qui ne veut pas dire qu'ils aient eu de mauvaises relations, au contraire. D'ailleurs, Irène va prendre la suite de Marie, elle, elles vont travailler, elles vont collaborer ensemble dans leur laboratoire.
Elle a aussi reçu un prix Nobel en 1935 la fille, Irene.
Tout à fait, tout à fait avec, sauf erreur, avec son mari Frédéric Joliot, Irène Joliot Curie et Frédéric Joliot vont recevoir un prix Nobel aussi.
Donc elle va prendre le flambeau de ses parents.
Alors on entend et vous en avez parlé, Ernest Joseph Ford Rutherford, comme on peut le prononcer, qui déboule de son lointain Canada. Qu'est-ce que c'est comme symbolique qu'a un personnage aussi éminent, un chercheur aussi savant viennent voir Marie Curie au moment au moment de sa thèse ?
En fait, Rutherford, c'est la grosse tête de la radioactivité à cette période-là.
Il est extrêmement connu, il vient du Canada. Pour l'écouter à l'arrivée, trop tard pour l'écouter. Il arrive trop tard, malheureusement. Mais le fait qu'il vienne enfin, ça montre combien les travaux de Marie Curie sont importants et combien ce qu'elle est, ce qu'elle a fait dans sa thèse de doctorat est important. Lui, trois ans plus tard, il va avoir le prix Nobel pour justement avoir compris, Qu'est ce qui se passe quand on a le prix Nobel de chimie pour expliquer comment il y a les désintégrations radioactives se passe au niveau chimique. Donc c'est vraiment une grosse tête de l'époque.
Si on se penche un peu plus sur la thèse qu'elle expose, son titre est indiqué, c’est Recherches sur les Substances Radioactives. Quelles sont les principales découvertes de cette thèse là en particulier ?
Alors, elle va principalement s'attacher, dans sa thèse, à décrire, à purifier plusieurs éléments, dont notamment principalement le radium, à décrire ce radium, décrire ses propriétés physiques et ses propriétés radioactives. Donc ça va être ça le gros point de sa thèse.
À la fin de l'extrait, Pierre tient à un morceau de radium dans sa main qui écrit, qui luit doucement de son éclat bleu bleuté dans l'obscurité.
Il y a quelque chose quand même de vertigineux de tenir une matière aussi radioactive, sans peur, sans précaution. Où est ce qu'on en est à l'époque de ...
Ben, justement, justement, tout le point, c'est qu'à cette époque-là, on ne sait pas que c'est dangereux. En fait, à l'époque, on en est au stade où on voit que ça a des propriétés étonnantes. Il commence à se rendre compte que ça peut avoir des effets sur le corps. Ils se rendent compte, ils sont très fatigués. C'est une période où ils sont extrêmement fatigués. Ils tombent tout le temps malade, Pierre et Marie. A cette époque, Pierre va se mettre à faire des expériences bizarres où il va s'enduire de substances radioactives pour voir quel est l'effet sur sa peau. Il va se rendre compte que ça le brûle littéralement et il se fait brûler par les substances radioactives. Donc il commence à voir qu’il y a quelque chose de pas tout à fait anodin sur ces substances radioactives, mais en fait, on ne sait pas encore quels sont les dangers. Et en fait, on va se rendre compte que ça peut permettre de guérir des tumeurs avant de se rendre compte que ça peut aussi tuer. Donc on va d'abord commencer à trouver les côtés curatifs de la radioactivité avant de trouver les côtés néfastes. D'où la grosse mode qui va arriver de mettre des éléments radioactifs dans plein de produits de tous les jours.
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Dans du rouge à lèvres, tout ça dans l'idée de vous donner plus d'énergie pour être plus radieux, pour irradier, pour irradier de bonne santé, etc.
Exactement.
Et ça marche ou pas ? Est ce qu'on irradie quand on se met des produits comme ça ?
Non, on n'irradie pas. Par contre, typiquement le rouge à lèvres au radium va irriter la peau et donc on va avoir les lèvres plus rouges parce qu'elles sont iritées. Par contre très très très très mauvaise idée. On en meurt. Il ne faut pas faire ça.
Alors on poursuit la lecture. Cinq mois après la soutenance de sa thèse.
Une quarantaine d’années plus tôt, en 1866, un chimiste suédois, Alfred Nobel, a inventé une substance qui est aussitôt devenue indispensable : la dynamite. Qu’il s’agisse de bâtir des routes, de percer des tunnels, de creuser des canaux ou d’exploiter des mines, partout on utilise la dynamite. Et en quelques années, monsieur Nobel est devenu riche. Très riche ! Propriétaire d’une soixantaine d’entreprises, actionnaire de puits de pétrole en Russie, il était à la tête d’une immense fortune. A sa mort, en 1896, il a exigé dans son testament que tous ses biens soient consacrés à récompenser chaque année les auteurs d’importantes découvertes en médecine, physique et chimie, mais également les auteurs d’une œuvre littéraire remarquable et les personnalités qui auront contribué à l’établissement de la paix. Ce sont les prix Nobel. Les tous premiers seront décernés en 1901.
Novembre 1903
Le télégraphiste sonne à la porte de la petite maison de Marie et Pierre, 108, boulevard Kellermann.
Alexandre Héraud :
Monsieur Curie ?
Pierre hoche la tête. L’homme fouille dans sa sacoche.
Un télégramme pour vous.
Pierre lui glisse une pièce et, intrigué, regarde le nom de l’expéditeur : Académie suédoise des Sciences. Stockholm.
AI HONNEUR DE VOUS COMMUNIQUER ACADEMIE DES SCIENCES DÉCERNE PRIX NOBEL PHYSIQUE À VOUS ET MADAME CURIE POUR MOITIÉ AVEC H. BECQUEREL. LETTRE SUIT. FÉLICITATIONS.
PROF. AURIVILLIUS. SECRÉTAIRE PERPÉTUEL.
Dans l'extrait qu'on vient d'entendre, l'auteur fait un petit détour pour expliquer l'origine du prix Nobel et est assez étonnant parce que la dynamite, c'est un peu comme le radium, c'est à double tranchant, c'est à dire que ça peut permettre de creuser des tunnels, mais ça peut aussi détruire des vies et quantité de vies. Est ce qu'il y a souvent cette dichotomie dans les découvertes scientifiques qu'on fait ?
C'est une question vache. Ben oui et non. Non, pas forcément. Je pense que sur la quantité et sur la somme de découvertes, non. En moyenne, la majeure partie des découvertes n'est pas autant mauvaise que bonne. Mais. Mais c'est sûr que toute chose, toute découverte qui a un lien avec de l'énergie, de la puissance peut être autant utilisée pour un côté positif que négatif.
Et c'est le cas pour autant la dynamite que les éléments radioactifs effectivement pour ça.
Dans le paragraphe qui parle un de monsieur Nobel, l'auteur dit qu'il est devenu riche, très riche. Est-ce que Marie Curie, elle est devenue riche, très riche ?
Pas du tout. Parce que Alfred Nobel, il a déposé un brevet pour sa dynamite et donc toute personne produisant de la dynamite lui devait des royalties. Donc il est devenu riche grâce à ça. Alors que Pierre et Marie Curie voulaient que leurs découvertes restent dans le bien commun et donc ils n'ont pas posé de brevet pour faire le radium. S'ils avaient déposé un brevet pour faire le radium, ils seraient devenus multimillionnaire au moins autant qu'Alfred Nobel. Parce que réussir à extraire du radium ce qu'elle a fait pendant sa thèse, c'est un travail de titan et c'est extrêmement compliqué.
C'est hyper dur à faire. Donc en fait, après tout ce qu'elle va faire comme recherche plus tard, si elle va beaucoup s'intéresser à tout le côté des applications médicales du radium, c'est notamment pour pouvoir financer le reste de ses recherches parce que ça lui permet d'obtenir des fonds. Et en fait, réussir à obtenir quelques grammes de radium, c'est extrêmement compliqué à cause du prix. Et donc elle va vraiment utiliser et elle va utiliser les côtés positifs de ses découvertes pour pouvoir récupérer les sous qu'elle n'a pas parce qu'elle n'a pas posé de brevet pour ça.
Mais pourquoi ? C'est par pure philanthropie ? Ces découvertes ne servaient que la science.
Oui je crois que c'est vraiment par pure philanthropie. C'est vraiment parce qu'ils n'étaient pas dans une démarche pour faire des sous. Ils étaient vraiment dans une démarche de science et de recherche fondamentale et leur but, c'était de faire que la connaissance puisse s'augmenter le plus possible. Et bien si vous mettez un brevet, vous empêchez des gens de pouvoir travailler. Donc en fait, si vous voulez pouvoir avoir un maximum d'avancées scientifiques, vous ne mettez pas de brevets sur vos inventions, sur vos découvertes.
Alors Mr Nobel, il a été quand même sympathique puisque cet argent, il a redonné ensuite à travers des prix en 1901 et là on est en 1903, donc à peine deux années après l'invention du prix Nobel. Aujourd'hui, quand on dit prix Nobel, ça a une certaine notoriété mondiale. Mais est-ce qu'à l'époque c'était quelque chose de recevoir un prix Nobel ?
Oui, c'était déjà une vraiment grande distinction. C'était déjà vraiment quelque chose de très très, très positif. Donc oui, ils ont été très flattés de l'obtenir
il y avait très peu de scientifiques qu'ils avaient reçu ce prix Nobel ?
Oui, c'est vrai, mais le prix était non négligeable. C'était beaucoup d'argent, c'était beaucoup d'argent et ils cherchent toujours à valoriser des découvertes majeures de personnes encore en vie. Et en fait, il a assez bien réussi à choisir. Enfin, les personnes qui ont qui font partie de la Fondation Nobel ont assez bien choisi leur prix pour que la notoriété était immédiate. Et donc oui, même en 1903, avoir le prix Nobel, c'est vraiment quelque chose d'assez extraordinaire.
Et on peut entendre là le télégramme "Ai l'honneur de vous communiquer, Académie des sciences...”, il est adressé à Pierre Curie “vous et Madame Curie”. Il est aussi partagé avec Henri Becquerel. Pourquoi est-ce qu'on a fait un prix Nobel à trois ?
Alors c'est régulièrement le cas que les prix Nobel ne sont pas pour une seule personne. En général, on le partage entre des personnes qui ont des rapports à peu près égaux sur plusieurs sujets connexes. Typiquement ici, Henri Becquerel a découvert les rayons uranien et donc c'est lui qui a qui a commencé la découverte de la radioactivité. Et Pierre et Marie Curie ont identifié ce que c'était que cette radioactivité identifiée, qu'il n'y avait pas que l'uranium qui émettait ces rayons. Et inventé ce mot de radioactivité. Donc c'est pour ça qu'ils ont le prix Nobel commun, les trois.
Et ce n'est pas le seul prix Nobel que Marie Curie recevra ?
Non, elle va en recevoir un deuxième plus tard à son nom propre en chimie.
En 1911.
Oui, c'est tout à fait
En 1911, cette fois ci, c'est à titre individuel qu'elle reçoit ce prix Nobel, ce qui est aussi une première. C'est la première femme à recevoir le prix.
Tout à fait. Et sauf erreur, la seule personne à avoir reçu deux prix Nobel en physique et en chimie. Elle a quand même fait de grosses avancées en physique, donc ce n'est pas pour rien qu'elle est connue.
Ça aurait été un rêve pour vous d'avoir un prix Nobel ?
Non. Ah non, absolument pas.
Pourquoi ?
Parce que je n'aime pas assez la recherche pour ça. Je préfère diffuser la recherche que la faire moi-même.
Léa Minod : Et bien c'est ce que vous avez parfaitement fait aujourd'hui. Merci beaucoup. Elise Schubert.
Élise Schubert : Merci.
Léa Minod : Après la Première Guerre mondiale, en 1921 à New York, Marie Curie recevra dans ses mains un gramme de radium pur de la part du président Hoover, suite à une souscription lancée parmi les femmes américaines. Des mains qui, à la fin de sa vie, paraît-il, brillaient dans le noir à force d'avoir manipulé la matière radioactive. Marie Curie s'éteindra, si l'on peut dire, en 1934, à l'âge de 66 ans, atteinte d'une leucémie. En 1995, son corps est transféré au Panthéon et inhumé dans une sépulture plombée pour éviter tout risque de radiation résiduelle. Elle y est une fois encore la première : première femme à y être honorée pour ses propres mérites.
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