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Théâtre Michel

Le Tour du Monde en 80 jours

De sébastien azzopardi et sacha danino.

Le Tour du monde en 80 jours - Théâtre Michel

Dernières définitives !

La fin d’une aventure extraordinaire : 15 ans de succès et 3500 représentations au compteur !

Une pièce de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino.

D’après l’œuvre de jules verne..

Le spectacle Culte enfin de retour à Paris !

Le tour du monde en 80 jours, c’est une comédie en 80 fous rires. C’est le mariage fou entre OSS117 et les Monty Python. C’est la traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde. Ce sont 5 acteurs complètement cinglés.

C’est le premier spectacle flashé à 210 sur l’autoroute. Et c’est surtout 10 ans de succès et plus de 3 000 représentations.

  • Carré OR (Rangs 2 à 10) : 44€
  • Catégorie 1 : 35€
  • Catégorie 2 : 28€

Le spectacle commençant à l’heure, il est conseillé de se présenter 20 mn à l’avance. Les places numérotées ne sont plus garanties après l’horaire indiqué sur vos billets. Le Théâtre ne peut pas accepter les sacs volumineux et les valises pour des raisons de sécurité. Merci de votre compréhension. 

Distribution

Pierre Hélie

Pierre Hélie

Benoit Tachoires

Benoit Tachoires

Erwan Creignou

Erwan Creignou

Déborah Leclercq

Déborah Leclercq

Nicolas Martinez

Nicolas Martinez

Equipe artistique.

  • Mise en scène : Sébastien AZZOPARDI
  • Assistante mise en scène : Salomé TALABOULMA et Guillaume RUBEAUD
  • Décor : Olivier PROST
  • Costumes : Pauline YAOUA ZURINI
  • Lumières : Philippe LACOMBE
  • Chorégraphie : Cathy ARONDEL

Ce qu’en dit la presse

  • Musique : Sylvain MEYNIAC
  • Vidéo : Mathias DELFAU
  • Sculpteur marionnette : Jean GODEMENT
  • Accessoiristes : Pauline GALLOT et Adèle PIGNIER
  • Effet spécial : Père Alex

Un goûteux plaisir et des acteurs survoltés.

Une comédie en 80 fous rires !

80 minutes de bonheur.

Le Tour du monde en 80 jours - Théâtre Michel

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Théâtre 100 Noms

Au Hangar à Bananes

21 Quai des Antilles

44200 Nantes

Le tour du monde en 80 jours

Jusqu'au 15 janvier

le tour du monde en 80 jours theatre

Cliquez sur RÉSERVER pour accéder aux meilleures places, aux meilleurs prix

ABONNEMENTS  /  TARIFS RÉDUITS  /  PACK  FAMILLE …

Placement Numéroté

Les dernières dates jusqu’au 15 janvier 2023 .

Bonnes places en catégorie 1 encore disponible les 4 et 5 janvier 2023

Retrouvez Philéas Fogg et ses complices dans une traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde!

5 artistes complètement cinglés interprètent 39 personnages dans un spectacle rythmé et déjanté.

Le mariage fou entre 0SS 117 et les Monty Python, le tout en 1872; un pari insensé !

Une version revue et corrigée de l’oeuvre de Jules Verne qui fera voyager tous les spectateurs.

De 9 à 99 ans: attachez vos ceintures, ça va secouer !

Réveillonnons ensemble !

Le Tour du Monde en 80 Jours jouera pendant les fêtes de fin d’année !

Réservez dès maintenant vos places !

24 décembre 2022 – 19h00

31 décembre 2022 – 22h15

On en parle

Retrouvez 2 des 5 comédiens sur le plateau de Télénantes

Un goûteux plaisir et des acteurs survoltés Télérama

Une comédie en 80 fous rires ! Le Canard Enchainé

80 minutes de bonheur Marianne

Hilarant et délirant… Courez-y ! Pariscope

DISTRIBUTION

Avec Mickaël BOULE, Julien BOURDEL, Arnaud COMINASSI, Stéphane EVANS et Philippe TALAUD

De Sébastien AZZOPARDI et Sacha DANINO d’après l’oeuvre de Jules VERNE

Mise en scène Sébastien AZZOPARDI

Le Tour du Monde en 80 Jours

Le Tour du monde en 80 jours est certainement le roman de Jules Verne le plus connu et le plus lu grâce à son action passionnante.

Ce roman d’aventures fait partie du cycle Les Voyages extraordinaires.

L’histoire commence le 2 octobre 1872 à Londres très simplement : Phileas Fogg, gentleman anglais solitaire et fortuné, parie avec ses amis du Reform Club de faire le tour du monde en 80 jours.

Il part le soir même, accompagné de son serviteur Passepartout, de Londres pour la France. Mais tous les deux n’ont aucune idée qu’ils sont suivis par un policier de Scotland Yard, Monsieur Fix ; Philéas Fogg étant suspecté d’avoir commis un vol d’argent.

Les personnages

Philéas Fogg  : Le héros du roman a la particulariré, en tant que « vrai gentleman » de ne jamais visiter les villes qu’il traverse. Il est très attaché à la Science et aux mathématiques, qui lui permettront de gagner son pari.

Passepartout :  Il est le serviteur de Philéas Fogg. Il est Français. Malheureusement, il ne cause que des ennuis à son Maître. Il entre dans la Mosquée interdite, fume de l’Opium à n’en plus se relever… Il représente à lui seul plus de la moitié des péripéties de l’histoire.

Princesse Aouda :  Jeune veuve indienne, destinée à être brulée vive en même temps que son mari, le Rajah. Philéas et Passepartout décident de la sauver et elle les accompagnera jusqu’à la fin de leur périple.

Monsieur Fix :  Agent de Scotland Yard. Il suit Philéas Fogg tout au long de son voyage en essayant de l’arrêter mais n’y parvient pas à cause du Mandat qui n’arrive pas. Il l’arrête enfin en Angleterre, quelques minutes avant le dernier train qui aurait permi à Philéas Fogg de gagner son pari.

📸 Sli-k / BK Sine Photo

un très beau spectacle qui reprend à sa manière le roman de Jules Verne avec une touche d'humour sur notre société ! un moment de détente, de rires dans une très belle salle on recommande ... à découvrir en famille ou entre amis

Beaucoup de rires pour ma part et sur scène également. Quel bonheur de vous voir jouer avec tant de plaisir . Je reviendrai Merci

Un vrai régal avec un humour juste de bout en bout. Nous étions 6 et nous avons tous passé un excellent moment avec des acteurs au top. Un grand bravo à eux et Merci !

Nous avons adoré cette adaptation moderne de Jules Verne ! Très bon choix de mise en scène, bons acteurs et bons jeux de mots. À voir !

Je connaissais déjà cette pièce mais quel bonheur de la revoir. D'autant plus que nous avons eu le droit à la comédie musicale du Policeman :) Difficile de retenir les rires, ce ne sont pas les acteurs qui diront le contraire!! Ahahah C'était une sortie entre collègues plus ou moins fan de théâtre mais ce spectacle a fait l'unanimité. Bravo!!!

Des amis nous avaient conseillé ce spectacle, nous n'avons pas été déçus. Science du déguisement, jeux d'acteur exceptionnel, un spectacle collant à l'actualité, un dynamisme permanent,arrêtons d'être dithyrambique, déplacez vous et jugez par vous mêmes.

Nous avons passé une super moment. Nous avons découvert un très joli théâtre d'abord, et un spectacle vivant, dynamique et très drôle, servi par des comédiens pêchus et créatifs. Nous vous souhaitons plein de nouveaux projets à créer. Merci à tous pour cette belle soirée, nous reviendrons vous voir. Cordialement. Denis MARY

Que cela fait du bien de rire autant. Un excellent moment de comédie servie par une comédienne et des comédiens excellents. Les textes sont également savoureux. Un grand merci pr ce moment qui m'a fait oublié mon quotidien. Bravo !

D abord c est une comédie musicale hilarante, seuls les présents à cette soirée du jeudi 12 comprendront. Complètement bien déjanté et rythmé à 100 à l heure pas étonnant que Phileas a réussi le tour du monde en 80 jours Merci encore et à très vite

Offert à mes parents, Pièce très appréciée… un très bon jeu d’acteur Ils ont passé un excellent moment « exceptionnel , drôle et loufoque »!

Super soirée (12/01/2023),

On rêve de ne tomber que sur des policemen pareils !

Encore bravo à tous

C'était très drôle. Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre mais nous avons tous les 4 passé un très bon moment et avons bien rigolé! Aussi bien nos enfants de 8 et 13 ans que nous deux (un peu plus vieux;)). C'était la première fois que nous venions au théâtre 100 noms et la salle est très agréable. En résumé, un excellent dimanche après-midi grâce à vous!

Il y a longtemps que je n'avais pas ri comme çà, Par ces temps moroses cela fait vraiment du bien,

Une pièce à voir : des artistes au top, un texte drôle, une histoire dont on ne se lasse pas..

On s'ennuie pas !

j 'ai assisté à ce spectacle le 12 janv et j'en suis ressorti emerveillé vraiment. les acteurs à fond dans leur role, spectacle déjanté, qui colle à l'actualité un pur moment de bonheur. bravo à vous pour cette superbe soirée. bernard de laval .

Divinement bien joué et délicieusement drôle ! Avec en prime une impro géniale en mode « comédie musicale » ! Je recommande vivement!

Quand 5 acteurs font partir une salle entière en fou rire, il n'y a pas grand chose de plus à ajouter ! 80 Merci pour cette comédie musicale ! ;)

Je crois que je n'avais pas autant ri depuis longtemps. N'oublions pas les acteurs brillants qui arrivent à tenir la cadence pendant toute la pièce, et quand on voit la mise en scène à 200 à l'heure, ce n'est pas une mince affaire ! Bravo à toute l'équipe !

Un très grand merci à toute la troupe qui nous à regalé. C'était un cadeau pour les 10 ans de ma fille et elle a A-DO-RE! Nous recommandons chaudement

Nous étions 6 à venir vous voir le mercredi 4 Janvier, et les avis sont unanimes. Quel plaisir nous avons pris à vous voir évoluer sur scène. Merci pour cette représentation pleine d'humour, de péripéties, etc... nous sommes sorti de la salle, des étoiles pleins les yeux...

Le texte original est respecté à la lettre….enfin presque. Big Ben, le Taj Mahal, les Pyramides comme si vous étiez…enfin presque. A voir absolument !

Un vrai bonheur d'avoir découvert cette adaptation ! Les personnages sont attachants, la mise en scène moderne et pleine de bonnes idées. Bravo à toute l'équipe !

mes parents ont été enchantés par la pièce jouée (c'était leur cadeau de noël) : humour, rythme, surprises, tout pour passer une belle soirée ils ont aussi apprécié le confort du théâtre un grand merci

Superbe spectacle hilarant et très bien rythmé Un tourbillon de gages

La pièce est bien écrite, très rythmée,... et très bien jouée ! Vous avons vraiment beaucoup ri. Bref, en un mot comme en 100 : un excellent spectacle !

Tout simplement excellent ! J'étais venu pour un moment de détente, de légèreté et j'ai ri de la première à la dernière minute. J'accorde volontier que je suis bon public mais tous les ingrédients sont réunis pour satisfaire petits et grands.

Pièce très bien écrite et des acteurs au top .

Merci a toute l'équipe du théâtre.

Les acteurs se donnent à 200% pour nous emmener dans leur univers ! Nous avons beaucoup ri, un super moment de détente et de théâtre :) merci!

Merci aux acteurs pour leur superbe prestation ! On a beaucoup rit ! Vous nous avez emmené avec vous dans ce tour du monde rocambolesque ! Merci encore !

Superbe interpretation d'un grand classique Beaucoup d'humour Rythme soutenu! Merci pour cette belle soiree

Je cherchais une idée de sortie qui plaise à mes enfants et à mes parents : pas simple sur le papier mais c'est chose faite avec ce spectacle !! Tout le monde a bien rigolé, avait le smile à la sortie et c'est le principal.

Excellent spectacle. Les comédiens toujours au top. Humour et jeux de mots toujours présents. Mais même si ce n'est pas comparable, j'ai préféré et de loin le malade imaginaire. Pour moi au top du top.

Magnifique soirée les acteurs sont excellents nous avons vraiment eu un moment de détente entre amis comme pour le malade imaginaire que nous avons tous adoré Merci pour ce bon moment

Ce spectacle, je l'ai offert à mes enfants et petits enfants. ils ont été ravis, de ce spectacle oû ils ont bcp ri. Spectacle a recommander.

Une de mes meilleures experiences au théatre, nous avons tellement rigolé !! A offrir pour soit ou les autres sans hésiation ;)

Dommage que l'humour soit basé principalement sur des blagues sexistes, racistes, homophobes...

Réponse à Benjamin Dans ce spectacle, l'absurde et les caricatures sont assumées par les auteurs. Vous goûterez peut etre plus facilement sur l'humour délicat de UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE, l'univers musical et décalé de LA FAMILLE BIJOUX ou encore la chasse au trésor haletante du PORTEUR D'HISTOIRE ! A bientôt au théâtre!

J'aime beaucoup le théâtre d'une manière générale et ai vu pas mal de pièces différentes mais celle-ci, que je me suis offerte pour le nouvel an, est sans conteste une de mes préférées. Très bien écrite et superbement interprétée, elle est pleine d'humour et les comédiens plein d'énergie!... Remarquable en somme.

Superbe, hilarant. Nous avons passé une excellente soirée. Un super jeu d acteurs. A voir et a revoir Bravo à vous 5 Merci encore

Excellente pièce, acteurs formidables, très professionnels. Beaucoup d’humour et d’interactions avec le public! Nous avons tous passé une soirée formidable, continuez ainsi !! Merci à vous!

C'est la 2eme fois que je vois cette pièce au théâtre 100 noms, j'ai plus apprécié la seconde fois car la 1ere fois je ne m'attendais pas à ce genre de spectacle. super soirée, même les enfants de 10 et 12 ans ont bien aimé. malheureusement j'ai réservé un peu tard donc au fond de la salle mais il y a avait des rehausseurs de disponible, ouf. beau travail d'acteur et d'actrice, merci pour cette soirée-réveillon

Quelle soirée incroyable!! On rit sans cesse. Les acteurs sont vraiment très bons et semblent également beaucoup s'amuser. Et cerise sur le gâteau, cela se passe dans le superbe écrin du Théatre 100 noms!!

Excellente piéce de théatre, les acteurs sont excellent, communique bien avec le public. Et quelle chanteuse !!!

Des acteurs excellents, un rythme soutenue pour nous raconter en 1h15 le tour du monde en 80 jours ! Très belle performance Très drôle !

Des acteurs au top : changement de tenues, de voix et interprétations !! Beaucoup d’humour et d’interactions avec le public! Nous avons passé un réveillon au top!!! Merci à vous!

Un bon moment passé avec des acteurs pleins d humour et avec beaucoup de talent.

Très belle soirée dans un théâtre plein de charme, les comédiens sont au top, un régal de rires, on ne s'ennuie pas ! Courrez la voir !

Très belle surprise avec ce spectacle, tout à fait mon type d'humour dans l'absurde mais bien dosé!

Cette pièce est un vrai régal, hilarante. Nous avons passé une très belle soirée. Que du bonheur.

Extra , nous avons passé un excellent moment Je recommande chaudement

Comme d'habitude, une soirée de rires, avec des acteurs on ne peut plus professionnels, sympas, communicatifs avec le public, C'est toujours un régal de venir au théâtre sans nom, et cette pièce avec références, humour, bien menée, on n'en dit pas plus, allez la voir!! Merci pour ce bon moment.

Une belle soirée passée avec nos enfants. Un enchaînement de scènes et des rires tout du long !... Bravo aux acteurs !

un vrai bijou cette adaptation, qu'elle rythme des personnages haut en couleurs on est pret pour un nouveau voyage a bientot au theatre

bonne année 2023 a toute l'équipe

Une pièce de théatre où l'on ne fait que rire ! Des petits aux grands tout le monde s'amuse et apprécie le jeux des acteurs. De savoureuses répliques qui collent à l'actualité politique, cinématographique ou littéraire que du bonheur !

Des jeux de mots et de scène à n'en plus finir, pour le plus grand plaisir des petits et des grands ! Merci pour cette belle soirée !

nous sommes venus avec nos 2 enfants de 22 et 19 ans et nous avons tous passés une superbe soirée. Rires, rires et rires assurés. Les comédiens étaient au top et donnaient un rythme endiablé à cette comédie. Merci et bravo à tous

Nous avons passé une soirée vraiment très agréable avec nos 2 enfants de 8 et 12 ans . Ce fut pour eux une très belle découverte culturelle dans le monde du théâtre. Enfants comme parents ont pu prendre du plaisir , tant par l’écriture de la pièce qui revisite une œuvre classique que par le jeu des acteurs . A recommander sans hésiter ! Vivement la prochaine pièce !

Super soirée effectivement "déjantée" mais quel plaisir. J'avais choisi celà comme cadeau de noël familial, et le spectacle a plu a tout le monde. Merci à vous

Une écriture et adaptation excellentissible et irrisistitibable, n'est il pas ? Yes it is !! Les acteurs nous embarquent dans une mise en scène incroyabledibale N'hésitez pas ! Allez y !!! Super moment

Pièce vue le 29 décembre avec ma fille de 10 ans : c'était sa première fois au théâtre, elle a adoré. La pièce est drôle, rythmée, on passe un super moment et les acteurs sont au top !

Nous avons passé une excellente soirée grâce à vous ! Du rire du rire et du rire ! Mille mercis ! Tiffany

Excellente pièce. Très très bien joué. Nous avons beaucoup rire grâce à un humour complètement déjanté. Nous avon tellement aimé que nous avons vu la pièce 2 fois !

Pièce dont le rythme est bluffant, le jeu des acteurs très bon ! Les rires s'enchaînent ! Nous avons adoré !

Nous avons passé un excellent moment entre rire et admiration d'adaptation des artistes à nous faire voyager sur un espace réduit !.Je recommande vraiment d'aller voir cette pièce pour tout âges ! Le petit bémol serait peut être la vision de la scène assez loin et les places pas assez surélevées pour les spectateurs du fond ! Mais allez y quand même !!!

Je suis venue voir la pièce sur les conseils d amis avec mon compagnon et nous n avons pas été déçu. Nous avons ri du début à la fin, super acteurs, génial les références actuelle, je conseille à tous le monde d aller voir cette pièce.

Excellente soirée...décalage, humour, bons mots, performance des acteurs... Ça n'arrête pas..un vrai tourbillon de bonne humeur..je vous conseille cette pièce, remède a la morosité !

Super pièce familiale ! On a adoré le jeu d'acteur, les références et la bonne humeur de cette histoire !!

Nous sommes venus en famille avec nos deux enfants de 6 et 11 ans. Ce fût un moment de rire partagés. Si certaines références passent au-dessus des bambins, elles ont le don d'amuser les parents. Tellement de "strates" dans l'écriture de la pièce, que chacun y trouve son bonheur. Bravo aussi aux acteurs, qui s'imposent un rythme endiablé qui nous transporte (quel voyage!!!) tout au long du spectacle.

Nous avons passé un très bon moment avec beaucoup de rigolade. Très bons acteurs

C'est la 2ème fois que je vois cette pièce. Décalée, hilarante,, des personnages bien campés et une mise en scène de folie. Une excellente soirée. Merci à vous tous. Au plaisir de vous revoir, Céline

Quelle soirée délirante, hilarante, bravo à toute la troupe !!! Changer à tout moment de costume et donc de personnage, quelle performance. Mais ça va quelquefois trop vite pour l’un d’entre vous 😉. Nous sommes sortis du Hangar avec la banane et nous sommes bien rentrés chez nous. Il y avait des grèves à la Scnf, alors nous avons essayé d’emprunter l’éléphant d’à côté, mais nous n’avons pas pu le démarrer.

Bravo aux acteurs qui nous font faire le tour du monde en 80 jours avec bonne humeur, rigolade et dynamisme. une belle performance avec des références bien trouvées. Je recommande vivement ce spectacle.

Nous avons passé une très bonne soirée avec cette pièce pleine d’humour emmenée par une équipe d’acteurs au top.

Spectacle dynamique, inventif, avec de réelles performances d'acteur, un vrai plaisir. On ressort avec le sourire, et ça fait du bien !

Un classique réadapté en une pièce hilarante et so british plaît il ? Quel bon moment partagé avec cette troupe qui interagit avec le public . A voir impérativement !!!

Un très bon moment en famille, nous avons beaucoup rit Un grand moment de détente. Merci

Mes filles et moi avons adoré la pièce. Il y a des références dont je me suis régalé qu’elles n’ont pas compris mais on a toutes bien rit. Les acteurs sont géniaux. Je recommande a 3000%

Une excellente soirée avec nos quatre petits enfants, tous enchantés par ce spectacle. Félicitations à toute l'équipe et un grand merci pour cette joyeuse soirée tous ensemble. Je recommande vivement ce spectacle.

Superbe soirée en famille remplie de fous rires 😀. A consommer sans modération de 7 à 99 ans et plus !

Un voyage autour du monde qui nous a rempli de gaieté grâce au talent des comédiens. Rythme, humour et joie… un décor minimaliste et pourtant nous avons fait le tour du monde ! Nous avons passé une excellente soirée.

Un spectacle frais, drôle à souhait, servi par d'excellents acteurs, tous plus amusants les uns que les autres... nous avons aimé le jeu d'acteurs ! et quel mémoire pour ces textes ! un tour du monde revisité d'où on est ressorti avec une banane d'enfer ! et bien sûr, on est bien rentré...

Nous avons découvert le théatre des 100 noms a cette occasion, nous y reviendrons ! Le tour du monde en 80 jours revisité est rafraichissant. Jeux de mots à la pelle pour toutes les générations. Les comédiens sont parfaits. Merci a eux et au théâtres de les avoir accueillis. Henri

Spectacle extraordinaire d’humour et de drôlerie, devrait être remboursé par la sécurité sociale. Les acteurs sont excellents tant dans leur jeu, leur texte que dans les improvisations . Bravo et félicitations

De très bons moments avec de l'humour so british. Je recommande pour petits et grands.

Un spectacle qui a fait rire toute la famille. Merci pour cette superbe soirée !

Voyage plaisant légèrement décalé ravis de cette soirée Bravo aux acteurs

Nous avons adoré ce spectacle ! Un rythme d'enfer avec des comédiens tous excellents . Je recommande sans hésitation . Bonne continuation à la troupe et au théatre 100 noms .

Très bon spectacle, de l'humour qui réjouis simplement et efficacement. Bonne route

J'ai adoré votre spectacle, nous avons bien rigolé, j'ai bien profité. Merci beaucoup. Inès 9 ans

Un si bon moment, une comédie entraînante, des comédiens pétillants, la joie en partage, un très bon moment. Allez-y le sourire aux lèvres et sortez-en les yeux brillants

Un rythme endiablé ! Des comédiens performants ! Des dialogues drôles et enlevés boirres de référence à la vie publique, politique et culturelle du moment ! Une mise en scène moderne et efficace ! Courrez courrez au théâtre 100 Noms applaudir et rire !

Excellent moment passé lors de cette représentation. Les acteurs sont tous excellents. le texte drôle. A ne rater sous aucun prétexte pour changer de la sinistrose ambiante.

Avons passé un agréable tour du monde en une soirée ! Voyage dépaysant tout en humour !

Le rire s'installe doucement mais surement au rythme d'une mise en scène rocambolesque et farfelue qui a donné des crampes à mes p'tits zygomatiques en manque d'entrainement. Depuis, j’arbore un sourire béat de gratitude.Merci à toute la troupe!

Très sympa, on a beaucoup ris. Pièces pleine d'humour avec un très beau décor.

Merci pour cette fantastique soirée ! Les acteurs étaient excellents, drôles et inspirés. Les dialogues n'étaient pas en reste. La mise en scène déjantée nous a ravi Nous avons ri sans retenue et nous sommes ainsi rentrés chez nous joyeux et légers. C'est notre 2ème fois au théâtre 100 noms et une fois de plus la qualité est au rendez-vous. Nous reviendrons le mois prochain avec hâte.

Excellente comédie, très rythmée, on ne s'ennuie pas un seul moment. Je conseille pour les plus de 10 ans. J'y suis allée avec mes enfants de 8 et 9 ans, ils ont apprécié mais non pas compris toutes les blagues.

Une pièce dynamique avec une troupe d'acteurs de qualité. Les adultes comme les enfants y trouvent leur plaisir. Une belle soirée de franche rigolade avec des clins d'oeil locaux!

Très bon moment plein de rires et de surprises... On ne voit pas passer le temps... Pas une minute de repos pour les Acteurs qui enchaînent les personnages... Belle adaptation locale et moderne

Une super troupe de théâtre pour cette prestation où on a rigolé du début jusqu'à la fin

Un bon moment, on sort heureux

Très belle pièce bien jouée par des acteurs remarquables. Un très bon moment que j'ai partagé avec un ami qui a comme moi adoré. Je conseille vivement à ceux qui hésite, vous ne serez pas déçu!

Merci pour cette belle soirée avec en guise le petit mot de mon jeune petit fils : « trop bien et en plus il n’y a pas de pub…. Vive le théâtre

Très belle soirée, encore merci aux acteurs.

Un super moment! Drole, inventif et fidèle à l'histoire. J ai adoré !

J'ai adoré la pièce, c'est une très bonne surprise, la mise en scène très dynamique nous fait voyager, j'ai eu mal aux joues en partant, je recommande 3000

On a passé un super moment, la pièce est revisitée en version 2022, une bonne dose d'humour et de bonne humeur, je recommande !!

Spectacle très drôle mené à toute allure par des comédiens au top. Nous avons passé une très bonne soirée.

On m'a offert une carte cadeau, et j'ai choisi Le Tour du monde en 80 jours. Super idée ! Magnifique soirée. Mise en scène, acteurs géniaux, tout est réuni pour passer une soirée hilarante. Bravo à tous. Je recommande 100 modération 😉

Des comédiens qui s'amusent sur scène, de la musique, des blagues et du loufoque! Un mélange original et fort distrayant.

Merci pour ce très bon moment! nous n'étions pas allé au théâtre depuis longtemps, et ce moment à été exquis beaucoup de mouvement et d'humour pour un décor sommaire. On nous l'avait conseillé et nous la conseillons à notre tour et allons l'offrir à Noël

Merci encore et très bonne continuation!

Vraiment très drôle. Nous avons passé un super moment ! Et on est bien rentrés !!!

Une heure trente de rire avec des comédiens de talent, des dialogues déjantés, le tout servi par une super mise en scène. Bravo à tous

"Les tempêtes se succèdent, la durée du jour diminue, vous sombrez dans la mélancolie… J’ai ce qu’il vous faut : une soirée dépaysante, décoiffante et surtout hilarante au Théâtre 100 noms !

D’un bout à l’autre du périple, les blagues s’enchaînent à une vitesse incroyable. Toutes les formes d’humour sont représentées : comique de répétition, jeux de mots, caricatures, surnoms cocasses, humour absurde, détournement de chansons. Difficile de ne pas y trouver son compte ! D’ailleurs, le public ne s’y trompe pas : les rires sont ininterrompus du lever de rideau au salut final."

Découvrez le reste de ma chronique sur https://atelierdesinitiatives.org/blog-des-spectateurs/un-tour-du-monde-en-80-eclats-de-rire/

De très bons amis de Bordeaux ont vu dans les rues de Nantes l'affiche du spectacle Le tour du monde en 80 jours et nous ont fortement conseillé de venir voir votre pièce. Nous n'avons pas regretté d'avoir suivi leur conseil.... Nous avons passé une soirée mémorable et des plus hilarantes. La pièce est d'une drôlerie et jouée avec beaucoup de talent avec un humour décalé qui au gré des scènes nous sort de l'imaginaire (références locales nantaises entre autres) et nous replonge dans l'imaginaire du voyage exotique. Le tout a un rythme endiablé. Sans compter que certains spectateurs peuvent être pris à parti!

J'ai conseillé un collègue d'aller voir "Le porteur d'histoires". Bien évidemment il a adoré. A son tour, il m'a conseillé d'aller voir "Le tour du monde en 80 jours". Et à votre avis, j'ai adoré ou pas ? Au cas où certains auraient un doute, j'ai... 'bip'. Vous avez un doute à la lecture de l'ensemble des commentaires laissés par ceux qui ont surkiffé la pièce, réservez vite et faites vous votre propre avis. 😉

Ma petite-fille qui a 17 ans et qui fait du théâtre depuis quelques années et moi-même, sa mamie préférée, avons adoré votre prestation ! Oui c' est une pièce de théâtre complètement déjantée, une histoire qui roule à 100 à l' heure, une bonne humeur qui met du baume au coeur et des personnages hilarants !!! Quel dynamisme sur scène ! Des références tellement nombreuses qu' il est presque impossible de toutes les saisir ! Bravo messieurs et ... madame et bien sûr qu' il faut aller vous applaudir !!!!!!!!!!!!!!!!

Quelle soirée ! Grande première pour parents et grands enfants ! Et bien on ne regrette pas notre choix : on se marre encore ! Bravo vraiment à cette belle équipe ! On vous sent heureux, unis et cela se ressent sur la scène, vous êtes au top ! Pas de temps mort, jamais, que du rire et une mise en scène excellente, vraiment ! Merci ! MERCI ! A refaire sans hésiter à l'unanimité ! Bravo à vous tous !

Très divertissant et rafraîchissant. J'ai rit du début à la fin. Pleuré même (de rire). Excellentissime ! A revoir. Peut-être prévoir de refaire tout l'univers Jules Vernes. Merci pour ce merveilleux moment.

Bonne réinterprétation du classique Tour du monde en 80 jours. La pièce de théâtre est adaptée pour tout public, petits et grands, qui peuvent y comprendre différents niveaux de sens. Très rythmé, drôle et bien joué, ma fille de 9 ans et moi n'avons pas vu le temps passer et avons ri à gorges déployées. Allez y sans hésitation !

Merci au Théâtre 100 Noms d'avoir permis le retour de cette belle troupe dynamique, drôle, infatigable et enthousiasmante. On ne voit pas le temps passer, on rit encore et encore... un vrai plaisir!! Merci à tous

J'ai vu pour la 2eme fois le tour du monde en 80 jours, cette pièce m'a fait autant rire que la première fois. Bravo aux acteurs pour leur dynamisme, leur humour et pour leur proximité avec le public.

Nous avons passé un super moment de détente et de rigolade. La pièce est faite pour des jeunes comme des adultes. Chacun saura s'y retrouver. Merci aux comédiens !

A quand un tour du monde en 79 jours ? Le dynamisme infatigable de tous les comédiens au service d'un texte foisonnant et plein d'originalité (n'empechant en rien l'improvisation 👍) et d'une mise en scène très créative laisse à penser qu'ils sauraient le faire 😉 Mille merci pour cette belle soirée qui motive pour retourner au théâtre

Nous avons adoré cette pièce qui nous a vraiment fait beaucoup rire. Nous avons particulièrement aimé l'énergie des comédiens. A refaire !!!

Pièce où le dynamisme des acteurs apportent drôlerie et sujet d actualité sur une pièce écrite depuis plusieurs générations. A voir sans hésiter pour passer un énorme agréable moment.

Agréables subtilités d'humour, voyage à travers les clichés en n'oubliant pas des clins d'oeil sur Nantes. Le jeu est sans éclats de voix forcée et donc l'écoute est plaisante.

Nous avons passé une super soirée ! rire à volonté .... Des comédiens extraordinaire, une mise en scène complètement barré ! Putain.... ça fait du bien !!!!! Merci encore !

Franche Rigolade en famille ! C’était super ! Les gags s’enchaînent avec un rythme extra ! Nous n’avons pas vu passer les deux heures, ni les grands, ni les petits ! Bravo les comédiens ! Allez y les yeux fermés, voyage au bout du monde assuré ! Merci pour ce périple !

Moment hilarant, avec une troupe sérieuse et performante. Leurs jeux nous font vraiment voyager et les personnages deviennent attachants. Merci pour ce délicieux moment

Je pensais qu'il serait compliqué d'adapter ce roman de Jules Verne au théâtre. Je me suis trompé. Les comédiens et la comédienne nous embarquent avec eux du début à la fin, sans aucun temps faible. Même mes deux ados ont ri. C'est pour dire. Merci à toute la troupe qui arrive à maintenir un rythme soutenu. Merci aussi aux choix du metteur en scène.

Quelle rigolade tout au long du spectacle. Première fois au théâtre sans nom mais pas la dernière. Une troupe extraordinaire beaucoup de prestance sur scène. Chacun délirant dans son rôle. Quelle bouffée de joie durant cette triste période. Un grand bravo à toute la troupe

Excellent moment de détente et de rire .A recommander vivement . Acteurs au top.

Une pièce géniale avec des comédiens excellents. La mise en scène est étonnante. Un bon moment passé avec des ami.e.s. ou nous avons voyagé pendant 80 minutes ! Bravo à vous toutes et tous.

L écriture est extraordinairement bien pensée. On ne s ennuie pas une seconde. Les répliques des comédiens nous ramènent régulièrement à aujourd'hui ce qui donne une couleur moderne à cette pièce. On a beaucoup ri. Les comédiens sont épatants de talent et d énergie. Waouh ! Je reviendrai pour voir la piece une seconde fois.

Nous avons encore plus rigolé que la première fois.les acteurs sont fabuleux.Une bonne crise de rire pendant une heure c’est génial Bravo Félicitations Et encore merci pour ce moment

Excellent ! Une histoire revisitée de façon très humoristique et portée par d'excellents comédiens.... bref un super moment merci !

Une pièce loufoque à partir d'un classique, mais qui ne lui fait pas injure. Les allusions à notre époque sont croustillantes et le comique de répétition fait toujours sont effet. A ne pas manquer !

Cette pièce est dynamique déjantée. Les comédiens sont excellents. Nous avons beaucoup ri tellement c'était drôle. Nous avons passé une excellente soirée. C'était notre première visite au théâtre 100 noms et nous y reviendrons sûrement.

Un rythme effréné, des jeux de mots impayable ou pas 😉😂 C'est jubilatoire. Nous avons passé une excellente soirée. Notre petite fille de 11ans 1/2 a rit comme jamais. Merci à cette troupe joyeuse et talentueuse. J'ai recommandé chaudement autour de moi.

Sacrée détente, plaisir du texte, et mise en scène à la folie!

Un excellent moment, très drôle, très bien joué! Super!

Pièce vue avec nos fils de 9 et 7 ans qui, sans avoir toutes les références, ont néanmoins largement trouvé leur compte : ils ont adoré et nous, leurs parents, aussi. Un voyage mené tambour battant par 5 comédien.ne.s dynamiques qui ne s'économisent pas. Bravo et merci !

Première fois au théâtre 100 noms Nous avons passé un super moment. Les acteurs sont géniaux. Quel talent, Merci ,ça fait tellement de bien de rire .Ça change de BFM TV! A bientôt pour d autres spectacles

Spectacle trop drôle pour se rappeler de toutes les blagues de situation, jeux de mots. Les ados comme les adultes ont adoré. Les acteurs sont très bons , ils prouvent que le décor n'est pas utile. De bons costumes et surtout de bons acteurs suffisent. bravo

Une première représentation entre amis le jour de mon anniversaire en juillet dernier m'avait enchantée pour la performance des acteurs, le sens de l'humour, la richesse de la mise en scène. J'avais envie de revoir la pièce et j'ai donc emmené mes deux petits- enfants de 10 et 12 ans enfant les vacances de la Toussaint. Ils ont bien capté les allusions qui leur étaient destinées, Fort Boyard, etc... Nous étions très heureux de ce spectacle si drôle où le rideau rouge joue aussi un rôle capital. Bravo les amis !

Super moment en compagnie de mon fils de 12 ans. Nous avons tous les deux beaucoup ri tout au long de la pièce. Bravo aux acteurs et à l’ensemble de l’équipe.

Spectacle très dynamique, pour tout publics, comédiens au top 👌

Formidable moment en famille : pièce très drôle, comédiens formidables, histoire fidèle au livre de Jules Verne tout en étant remaniée avec humour et modernité. Je recommande vivement.

Tout est réuni dans cette pièce pour que grands et petits passent un très bon moment: rythme, humour, performance des acteurs, clin d'oeil à des références d'hier et d'aujourd'hui, complicité avec le public Adaptation très réussie Bravo et merci

Très Drôle captivant super sympa ! Super effets spéciaux 🤣 Merci on devient accros au théâtre 100 noms !!!!

Rassurez-vous nous sommes bien rentrés grâce à notre briquet !! Merci pour ce spectacle dynamique et drôle! J’ai été épatée par la performance des acteurs, avec une mention spéciale pour le consul /gentleman / capitaine de navire entre autres. À bientôt pour un autre tour de pièce certainement !

Nous avons passé un très bon moment avec nos enfants de 7 et 11 ans qui ont apprécié le spectacle autant que nous ! Des comédiens formidables et très drôles, et des moments surprenants et extrêmement amusants tout au long de la pièce. On aurait envie d'y retourner... À recommander pour les petits et les grands !!!

Quel moment sympa partagé avec mon petit-fils qui a adoré ! Des acteurs juste excellents ! Détourner l histoire en y associant des boutades du contexte actuel et ce en faisant inter agir le public : ça relève du génie ! Merci à vous, rire fait tellement de bien !

Très bonne pièce , rythmée et très drôle, jouée avec brio ! Bonne continuation à vous.

Merci pour ce super moment, on embarque pour un voyage très énergique et bien corsé en humour piquant et bon enfant ! J’ai adoré l’interprétation des comédiens, ils ont une pêche incroyable sur scène, bravo !

J'ai trouvé le spectacle vraiment très drôle et n'ai pas du tout vu le temps passé. Les comédiens sont super! Je recommande : )

Un vrai plaisir a partager, une succession de personnages tous plus déjantés les uns que les autres qui vous emmènent loin du quotidien. Merci

Nous avons passé une super soirée. Les acteurs sont formidables et la pièce pleine d'humour et de jeux de mots. Allez-y. Peut-être allons nous y retourner tellement on a aimé. Bonne continuation.

La pièce est géniale et les comédiens sont tous vraiment très bons. Nos enfants (11 et 13 ans) et nous avons adoré et beaucoup ri. On la conseille vivement. Merci pour cet excellent moment

Une troupe formidable qui m a fait rire et voyager .

Un spectacle très pro, des acteurs au top, des fous rires, nous avons passés un excellent moment du début à la fin. Merci pour ce beau spectacle et bravo !

Un spectacle où se succédent humour, drôlerie, gags en tous genres à tel point que le temps n'existe plus ... Séance excellente pour travailler...ses abdominaux 😄😄😄

Nous sommes allés en famille avec 2 enfants . Très agréable moment les comédiens sont extra ils se donnent à fond et nous font passer un très agréable moment. Nous avons tous beaucoup rit. Un humour ou chacun prend ce qu il peut saisir selon son âge je recommande fortement ce moment de détente.

Soirée du samedi 15 Octobre : Nous avons bien aimé cette " comédie déjantée ", truculente , enlevée , très bien jouée ! avec une petite réserve pour l'allusion au patois vendéen... Bonne continuation

Très belle pièce : pleine d humour et magnifiquement jouée ! Nous avons passé une excellente soirée ; merci 🙏 !

J'avais été emballé avec bonheur dans cette folie autour du monde il y a plus de 10 ans au départ de Paris. Cette fois je suis monté à bord à Nantes, accompagné de 3 passagères, et nous avons tous les 4 joyeusement partagés les tribulations de ces merveilleux et talentueux acteurs. Et en plus, les mises à jour nationale et locale sont excellentes. 80 fois MERCI à toute l'équipe.

Super spectacle où l’humour est présent à chaque réplique et les acteurs au top de leur forme. Je recommande vivement !

Pièce extrêmement drôle avec une histoire d'aventure qui tient en haleine. Les acteurs sont très bons et pleins de dérision. Y aller les yeux fermés

On à passer un bon moment 1h30 de bonheur après une semaine de stress ça ressource je recommande.superb

Première fois au théâtre pour mes deux enfants ! Depuis samedi , ils ne cessent de parler de la pièce et veulent absolument retourner au théâtre. Petits et grands ont vraiment passé un super moment et nous avons bien sûr recommandé votre spectacle autour de nous. Spéciale Petite dédicace à M. le consul qui a bien fait rire les enfants avec ses mimiques et un grand bravo au reste de la troupe dont le talent nous a fait nous évader Merci pour ce moment Et pouf ( votre visa est tamponné !)

Excellent spectacle sans temps mort, des clins d'oeil d'adaptation de la pièce bien sympathique, comédiens au top! On recommande sans hésiter ! Et nous sommes bien rentrées à la maison !

Nous avons bien rigolé avec des comédiens au TOP !

J'ai laissé un commentaire hier mais il a disparu. Les avis négatifs sont censurés ?

Réponse à Jeanne Bonjour Jeanne, absolument pas, tout est publié! Juste le temps pour nous de modérer les commentaires afin de ne pas laisser passer de spams, de propos hors contexte notamment ceux interdits par la loi. A bientôt au théâtre !

J'ai passé un excellent moment au cours de ce spectacle drôle piquant à l'humour ravageur. Les comédiens jouent très bien. C'est une belle adaptation du roman de Jules Vernes. Les costumes sont magnifiques. très bon spectacle !

J’ai trouvé ce spectacle décevant. D’abord pas adapté du tout aux enfants à cause d’un flot de grossièretés tout au long de la pièce et d’allusions sexuelles assez vulgaires. Globalement, on a l’impression que metoo n’est pas vraiment passé par là vu comment les femmes sont traitées dans les dialogues. Sans compter la caricature des homosexuels… Bref, on peut clairement se passer de ce voyage.

Réponse à Jeanne Bonjour Jeanne, Merci pour votre retour.

Tous les goûts sont dans la nature, chacun.e a sa sensibilité quant aux propositions artistiques. Dans cette comédie qui connait le succès depuis 15 ans avec plus d’1 million de spectateurs, le propos farceur voire potache prend toute sa place à différents degrés de lecture selon l'âge des spectateurs, les gags sont assumés, tout comme les personnages, caricaturaux certes, mais dans une direction de jeu décalée et souvent absurde. Pour le reste, les créateurs ont repris fidèlement l’histoire et les personnages du roman de Jules Verne sorti il y a 150 ans… Au plaisir de vous convaincre avec une autre proposition artistique dans les spectacles de cette saison comme Le Porteur d’Histoire , La Famille Bijoux ou encore Un petit jeu sans conséquence ; ou encore les spectacles Jeune Public entièrement dédiés et adaptés aux enfants dès 5 ans. A bientôt au théâtre.

Vous nous avez invité à faire un voyage extraordinaire, beaucoup d'esprit, d'humour et d'actions. C'est un spectacle innovant et très inspirant. Je recommande ce spectacle.

Ce Tour du Monde est très drôle et extrêmement bien interprété par des acteurs très doués ! Remis aux goûts du jour avec des allusions à des faits d'actualité et des clins d'oeil à la vie locale. Le tout très rythmé et entrainant ! Je recommande fortement. Fous rires garantis. Allez-y sans hésiter !

Formidable, la 2ème fois que nous voyons ce spectacle et cela est encore plus formidable ! merci aux acteurs qui nous embarquent vraiment vers une aventure ! A voir absolument****

Magnifique , jamais autant ri .....j'en parle partout autour de moi ......

Un très bon moment passé avec de magnifiques acteurs se transformant en permanence en nous transportant d’un continent à l’autre avec un égal humour… pour le plaisir des plus plus grands et des plus jeunes. Nous recommandons sans hésitation.

Quel décalage entre les critiques et la représentation ! Blagues de mauvais goût, mise en scène incohérente et acteurs, si bons soient ils, peu crédibles... Nous déconseillerons !

Réponse à Emmanuelle Bonjour Emmanuelle, Merci pour votre retour.

Tous les goûts sont dans la nature, chacun.e a sa sensibilité quant aux propositions artistiques.

Dans cette comédie qui connait le succès depuis 15 ans avec plus d’1 million de spectateurs, le propos farceur voire potache prend toute sa place, les gags sont assumés, tout comme les personnages, caricaturaux certes, mais dans une direction de jeu décalée et souvent absurde.

Pour le reste, les créateurs ont repris fidèlement l'histoire et les personnages du roman de Jules Verne sorti il y a 150 ans...

Au plaisir de vous convaincre avec une autre proposition artistique dans les spectacles de cette saison comme Le Porteur d’Histoire , La Famille Bijoux ou encore Un petit jeu sans conséquence . A bientôt au théâtre.

Un spectacle dominical pour nous à la fois dépaysant, humoristique, sarcastique et un peu grinçant bref un délice dont se serait régalé Jules Verne lui-même. Merci aux acteurs énergiques et professionnels.

des acteurs qui s'adaptent avec beaucoup de talents à une multitude de rôles et de costumes et qui jonglent avec l'humour et des scènes ubuesques fou rires garantis !

Allez-y sans reserve Pendant 80 mn vous faites un joyeux voyage sans fatigue Humour, Jeux de mots, il faut bien suivre les dialogues pour en apprecier les references on peut aussi y retourner si on n a pas tout compris PS Bien rentré à la maison en moins de 80 jours!!!

Très bonne soirée autour du monde grâce aux comédiens excellents, comique de répétition, jeux de mots, les enfants 10 et 12 ans ont adoré, tout comme les parents !

Un tour du monde pas du tout fatiguant ... au contraire tout relax et joyeux pour le spectateur ! Sur les rails ou à dos d'éléphant, les comédiens nous font souvent rire de bon coeur. Pas prétentieux mais rafraîchissant. Marlène

Un super voyage autour du monde, avec des blagues à n'en plus finir A voir sans modération !!!!

Nous avons vu le Tour du Monde en 80 jours, ce fut un grand moment de plaisir et d'humour. Bravo aux acteurs pour cette pièce rythmée ou ne s'ennuie pas et où on rigole énormément.

Excellente soirée passée en compagnie de ces comédiens....Eclats de rire ,jeux de mots,références locales...Tous les meilleurs ingrédients ,voyage inclus ! Nous sommes bien arrivés à la maison A recommander +++

Très bonne soirée passez en compagnie des acteurs sur scène, très drôle et pièce modernisée en incluant des actualités tout en gardant bien sûr l'âme de l'histoire originale

Je recommande !

PS : je suis bien rentrée chez moi 😂

Une mise en scène très rythmée, une comédienne et des comédiens excellents. Un très drôle de tour du monde en une heure et demie ! Bravo et merci

Franchement génial ! 1h30 de rire ! PS : nous sommes bien rentrés, merci!

Nous avons passé un excellent moment . Beaucoup d’humour . Le décor est succinct mais cela a finalement peu d’importance , c’est même utilisé de manière dérisoire au cours détour du dialogue . 5 acteurs qui jouent des rôles différents avec brio . A voir sans réserve

Très drôle et une belle performance pour les 4 comédiens et la comédienne. Décor on ne peut plus sobre mais costumes très variés. Je le conseille à mes amis.

très bon moment passé avec une pièce drôle, bien écrite (et réécrite "à la sauce nantaise"), et des comédiens étonnants, vifs, complices avec le public...j'ai déjà commencé à la recommander! et vive le spectacle vivant!

Merci pour ce moment de pur bonheur ! Je recommande mille fois !

Bravo. ! Mise en scène pechue et originale. Jeu des acteurs irréprochable. Pièce revisitée sans fausse note 👋

C était vraiment génial. On a rit du début à la fin. Une troupe au top. 1h30 de pur bonheur Je recommande !!!

Quelle étonnante surprise, dans un décor minimaliste très astucieux la troupe nous embarque dans son délire joyeux. Sacrés comédiens dont Mickaël qui tient un rôle central tonique; Merci pour cette délicieuse soirée pleine de rebonds

Nous avons passé un très bon moment et bien rigolé..bravo aux acteurs bourrés d'énergie avec de nombreux changements de personnages.merci à tous pour cette super soirée

J'y suis allée avec ma fille de 9 ans Elle comme moi avons adoré Après le spectacle elle m'a juste dit Je sais pas ce que je ressens je peux juste dire que j'ai pouffé de rire et il y a de quoi! Le théâtre 100 noms met la barre haute avec ses créations Le tour du monde en 80 jours encore plus grâce à ses comédiens qui tiennent un rythme effréné pendant 1h30 Un grand grand mercii

Je l'avais deja vu a Paris en 2018....j'avais adoré...avec l'equipe dorigine Hier cetait excellent aussi Tous les comediens sont a fond...et ils sont genereux On voit qu'ils s'amusent et prennent bcp de plaisir a nous faire rire

Je le recommande a tous !

Excellente prestation avec une troupe au top. Fou rire garanti!!

Vraiment très drôle, une inspiration de Les Nuls avec un peu de Robin des Bois :D Bravo aux comédien.ne.s !

spectacle décalé excellent, très bons comédiens

J'ai passé un très bon moment à voir cette pièce, très drôle, très bien joué, de jolis clins d'oeil à notre société actuelle. Echauffez vos zygomatiques ;)

Merci pour ce moment fort en rigolade, c'était une régalade!!!

Chapeau la troupe 🤣

Super rigolade Très bien joué Très bonne Équipe A voir et revoir.

Super moment passé en votre compagnie.. Nous avons fais le tour du monde en 80 jours rives sur notre fauteuil avec délectation. A voir et à revoir sans modération ☺️

On rit du début à la fin .... Sur un rythme endiablé, des dialogues loufoques servis par des comédiens hors pair qui enfilent avec bonheur le costume de multiples personnages. Pour combattre la morosité, je recommande vivement de 7 à 99 ans !

Nous sommes ravis de cette soirée. Mal au ventre à force de rire. Merci aux comédiens. Et à bientôt pour d'autres séances

Mais en fait ils sont 5...

Un voyage autour du monde avec 4 comédiens qui se surpassent pour nous surprendre à chaque scène ! Une belle comédie, merci

Une pièce de théâtre complètement modernisée. Les acteurs s’en donnent à cœur joie. Un moment parfait en tout point ! Bravo à eux !!!!

....mais il faut bien que les acteurs reprennent des forces. Extrêmement drôle, dynamique, on ne s'ennuie vraiment pas! les enfants riaient tellement et les grands aussi, ce fut une excellente soirée. Merci beaucoup !!!!

Nous avons passé un super moment, quel beau voyage, des jeux mots à foison, une belle mise en scène, de jolis costumes et des comédiens excellents, bravo à tous !

Pièce hilarante,faisant participer le public...un bon moment qui passe très vite. Merci aux acteurs de nous faire autant rire...on en a besoin....

1 heure 30 de joyeux délires à travers les cinq continents. La pièce revisitée suivant le roman de Jules Verne est un pur délice. Des acteurs fantastiques au sommet de leur art. Courez voir cette pièce, vous passerez un moment hors du temps.

Superbe pièce, jouée avec des comédiens talentueux et une très belle mise en scène. La pièce convient à tous les publics, on ne se s'ennuie pas, on rigole durant tout le spectacle. L'écriture est géniale avec plein de petites références sur Nantes...

Que du bonheur, A voir absolument

Cet enchaînement de blagues qui traverse les époques, tout en nous tenant en haleine sur la réussite ou non de ce pari fou ! Que du bonheur. Merci pour ce bon moment et cette belle énergie partagée. Je vous recommande vivement cette pièce.

Je suis allée voir cette pièce avec mon fils de 12 ans et ma fille de 9 ans, ils ont beaucoup aimé. Même s'ils n'avaient pas toutes les références, le comique de situation et la mise en scène dynamique ont su les captiver. Merci pour cette charmante soirée.

Extra ! Superbe énergie ! Une très belle parenthèse qui nous a fait un bien fou ! MERCI

comédiens époustouflants ! sans temps morts! belle soirée merci à vous

Quel plaisir de retrouver ce spectacle toujours hilarant et déjanté! Avec de nouveaux acteurs mais toujours aussi drôle!

Je recommande.

Soirée surprise pour 4 personnes . 100 % de réussite.

Si le jeu des acteurs n'est pas à remettre en cause, leur choix quant au fait de porter cette pièce l'est sans aucun doute. On peut aujourd'hui faire rire et jouer divers personnages sans avoir à les tourner en ridicule. Certains jeux de mots sont bien trouvés mais les aspects sexistes (l'unique rôle féminin a un seul objectif : choper le héros), racistes (les accents ridicules n'ont vraiment pas besoin d'être là, le costume suffit à nous faire comprendre que nous avons voyagé) et homophobes (évidemment il fallait une grande folle, à croire qu'on ne peut être gay et banal) ont tout gâché selon moi. Il s'agit d'une pièce figée dans les années 80 qui effectivement fait bien rire les quadra mais grincer des dents les plus jeunes car en 2022, on pourrait espérer que le théâtre évolue avec son temps...

Réponse à Fiona Bonjour Fiona, Merci pour votre retour.

Tous les goûts sont dans la nature, chacun.e a sa sensibilité quant aux propositions artistiques. Dans cette comédie qui connait le succès depuis 15 ans avec plus d’1 million de spectateurs, le propos farceur voire potache prend toute sa place, les gags sont assumés, tout comme les personnages, caricaturaux certes, mais dans une direction de jeu décalée et souvent absurde. Pour le reste, les créateurs ont repris fidèlement l’histoire et les personnages du roman de Jules Verne sorti il y a 150 ans… Au plaisir de vous convaincre avec une autre proposition artistique dans les spectacles la saison prochaine comme Le Porteur d’Histoire , La Famille Bijoux ou encore Un petit jeu sans conséquence . A bientôt au théâtre.

Merci pour ce beau moment et nous avoir fait partager ce voyage plein d'humour et de magie. Les clins d’œil nantais et à l'actualité sont délicieusement hilarants et les acteurs au top ! A voir et à revoir

Un cocon bluffant, cette salle mérite le détour. Le spectacle est à la hauteur de nos attentes. Même pour des gens de l'Est de la France, l'humour Nantais est désopilant. À voir absolument. Éliane et Claude Mougel

Formidable !!! Courez-y vite !!! Qu'est ce qu'on a ri ! Quels acteurs ! Quelle énergie ! Quel bon moment !

Nous avons passé un très agréable moment en famille devant cette pièce magnifiquement jouée avec des comédiens dynamiques et des personnages hilarants!

Un voyage déjanté et une prouesse d'acteurs, rire garanti

Spectacle rythmé, plein d'humour qui nous a enchanté. Nous le recommandons vivement !

Mon fils de 11 ans a bien ri, même si pas mal de dialogues et références lui sont passés "au dessus de la tête". Bonne énergie générale et idées de mise en scène.

Pièce drôle et bien rythmée ! Le cadre est super et les acteurs excellents. A voir sans hésitation.

Bravo aux acteurs de nous avoir faire vivre un vrai moment de delire et de rire. J'ai vu la pièce accompagnée de ma fille et son amie, elles ont 10 ans et elles ont adoré aussi ! Je recommande vivement.

Une aventure autour du monde pour le moins dépaysante, exécutée avec talent et humour par 5 comédiens qui manient les changements de rôles et de costumes à la perfection! Une pièce très rythmée et truffée de références célèbres et actuelles. En bref, une bonne dose de rire et de bonne humeur!

Pièce très très drôle, à un rythme effréné. Que de jeux de mots! .La mise en boîte des anglais et de leurs questions tags était incredible !! Pièce à ne pas manquer ! Bravo aux acteurs et au metteur en scène.

Bravo bravo bravo et merci 🙏 . Une soirée de ´ famille vraiment appréciée par tous. De l’énergie, de l’engagement, du partage, tout ce qu’on aime. Le théâtre des 100 noms nous reverra bientôt c’est sur!

Nous avons passé une très bonne soirée, 3 adultes et 1 demoiselle de 11 ans, nous avons tous bien ri, les adjectifs annoncés familial et loufoque sont tout à fait adaptés, on recommande.

Quel voyage...de la pure folie dingue. Des acteurs extra , fous, délirants, explosifs et bien d'autres qualificatifs...on en redemandé.. Continuez , continuez..vous êtes des joyeux dingues

Un bon moment ! Nous avons bien ri … les acteurs sont à 80km à l’heure ;)

Très belle pièce de théâtre, super jeux d acteurs, on a vraiment passé un bon moment, pièce tres drôle, tres rythmée.

Comme annoncé, spectacle délirant, complètement déjanté... Cela nous a fait beaucoup de bien ! Merci

Absolument génial ! Aucun temps mort, des scènes rocambolesques, des références et clin d'œil à gogo, bref un humour plus que décapant ! Je n'ai jamais autant ri au théâtre et j'y retournerai avec grand plaisir ! Un immense bravo aussi aux comédiens qui se donnent à 200 % !

Absolument génial avec des acteurs au top, on a voyagé avec eux et on s'est bien marré. Merci pour cette magnifique représentation, nos n'avons pas regretté nos 80kms pour venir...petit théâtre digne d'un grand...nous recommandons ❤️❤️❤️

Très drôle, parfois piquant, souvent intelligent, plein de trouvailles et de merveilleuse humeur. Et toujours du rythme...et oui 80 jours en 1h30... il faut oser... pari réussi Bravo aux acteurs tellement polyvalents...

Excellente soirée

Un moment génial à partager en famille Qui donne du peps, et de l énergie Je recommande cette pièce qui est un antidépresseur

On savait ce qu'on allait voir mais en fait pas vraiment. Tellement de références qui parleront aux quadra, des personnages hauts en couleurs et surtout très bien joué. Une grosse dose de rigolade qui fait du bien. Les acteurs sont bons et font un marathon de costumes pendant toute la pièce. Je pense qu'il faut y aller 2 fois pour saisir tout ce qui se glisse dans les textes. Vous êtes moroses, allez voir cette pièce!

J avais déjà vu des représentations très réussies à Paris. Malgré certaines ressemblances beaucoup de farces grossières (l imitation de la mama antillaise n avait aucun intérêt par exemple et les blagues has been sur Valls et Macron totalement médiocres…) bref trop d inégalités pour recommander cette pièce, dommage Réponse à Sarah Bonjour Sarah, Merci pour votre retour. Tous les goûts sont dans la nature, chacun.e a sa sensibilité quant aux propositions artistiques. Dans cette comédie qui connait le succès depuis 15 ans avec plus d’1 million de spectateurs, le propos farceur voire potache prend toute sa place, les gags sont assumés, tout comme les personnages, caricaturaux certes, mais dans une direction de jeu décalée et souvent absurde. Pour le reste, les créateurs ont repris fidèlement l’histoire et les personnages du roman de Jules Verne sorti il y a 150 ans… Au plaisir de vous convaincre avec une autre proposition artistique dans les spectacles de la saison prochaine comme Le Porteur d’Histoire , La Famille Bijoux ou encore Un petit jeu sans conséquence . A bientôt au théâtre.

Très très bonne soirée avec l'équipe du Tour du Monde en 80 jours. Nous avions déjà vu la pièce sur Paris en 2015... mais mise au goût du jour c'est parfait! Je recommande vivement

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Vous allez adorer Le Tour du Monde en 80 Jours

5 acteurs incroyables, 10 ans de succès et plus de 3000 représentations - Si vous aimez les Monty Python, alors ce spectacle est fait pour vous !

Sébastien Azzopardi et Sacha Danino adaptent le roman culte de Jules Verne en une comédie merveilleusement folle, mettant en scène des personnages hauts en couleurs, énergiques et extravagants. À votre tour de monter à bord et de rejoindre le voyage de Phileas Fogg et Passepartout allant de l’Egypte au Japon en bateau et à dos d’éléphant. à vous de découvrir si Fogg sera de retour à Londres à temps... Un spectacle aux milles aventures qui charmera toute la famille.

Résumé : Le Tour du Monde en 80 Jours

Le roman d'aventures connu dans le monde entier, transformé en comédie hilarante ! L'histoire d'une course mondiale contre la montre menée par Phileas Fogg, un gentleman anglais, et son valet français Passepartout. Poursuivi par le policier londonien "Detective Fix", qui est persuadé que celui-ci est responsable du braquage de la Banque d'Angleterre, cet aventurier anglais saute du train, au bateau, à l'éléphant traversant l'Egypte, l'Inde, Hong-Kong, le Japon, San Francisco et New York, tout en trouvant le temps de sauver une princesse indienne du nom d'Aouda...

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Théâtre Michel

Ne vous laissez pas avoir par l’extérieur peu imposant du lieu, le charmant auditorium à l’italienne du Théâtre Michel vous séduira au premier coup d’œil ! Bâti au début du XX e siècle, le théâtre fut victime de la grande crue de la Seine de 1910 qui frappa Paris, un an après l’ouverture du théâtre et qui submergea entièrement le premier niveau. Mais le Théâtre Michel n’allait pas s’arrêter là, ces troubles ne furent bientôt plus que de mauvais souvenirs, alors que la renommée du théâtre devenait internationale.

Ce charmant théâtre, surmonté d’un fronton inspiré des temples grecs antiques, est dirigé depuis quelques décennies par la famille Camoletti (Marc puis son fils Jean-Christophe). D’après le Livre Guinness des records, la brillante comédie des erreurs de Camoletti, Boeing Boeing , est la pièce française la plus jouée au monde, avec plus de 18 000 représentations dans plus de 20 pays. Elle fut popularisée dans les années 60 par le film de Tony Curtis. Un théâtre pas si petit que ça après tout !

Le Théâtre Michel est le premier théâtre à avoir proposé une pièce surtitrée avec Theatre in Paris et c’était en 2014.

Infos pratiques Capacité : 350 Accès handicapé : Oui, merci de nous contacter pour vous garantir un placement dans les zones accessibles. Climatisé : Oui Chauffé : Oui Vestiaire : Oui (service gratuit)

Théâtre Michel piece de theatre paris billets

Comment se rendre au Théâtre Michel ?

Le Théâtre Michel est accessible en métro à la station St-Lazare (lignes 3, 12, 13 et 14) et à la station Havre-Caumartin (lignes 3 et 9) et par le RER A à la station Auber. Il est également accessible en bus par les lignes 20, 21, 22, 24, 27, 29, 53, 66, 81, 94 et 95. Notre service client est joignable en cas de difficulté de 10h à 19h du lundi au vendredi. Pour plus d’information, veuillez consulter la carte ci-dessus.

Que dois-je faire lorsque j’arrive sur place ?

Nous vous recommandons d’arriver au moins 15 minutes avant le début du spectacle. Présentez votre billet à l’accueil et le personnel de la salle prendra soin de vous.

Y-a-t-il un code vestimentaire ?

Pour les pièces parisiennes, le code vestimentaire a tendance à être décontracté, alors n'hésitez pas à porter des casquettes et des tongs. Il est courant que les Parisiens arrivent directement du travail, habillés chic-décontracté.

Puis-je prendre des photos pendant la représentation ?

Pour ne pas déranger le travail des artistes et pour le confort des spectateurs, il est interdit de prendre des photos pendant la représentation. Vous pouvez cependant prendre des photos du Théâtre Michel avant et après la représentation, en souvenir de votre soirée !

Est-il obligatoire de donner un pourboire aux ouvreurs ?

Il n'est pas obligatoire de laisser un pourboire. Cependant, les ouvreurs attendent généralement un petit pourboire entre 2 et 5 euros, que vous pouvez donner lorsqu'ils vous accompagneront à votre siège.

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Le Tour du monde en 80 jours

  • Le spectacle

Affiche Le tour du monde en 80 jours - Théâtre Michel

De Jules Verne , et mise en scène Sébastien Azzopardi . Avec Benoît Tachoires , Nicolas Martinez , Erwan Creignou , Déborah Leclercq .

Genre : Théâtre contemporain Lieu : Théâtre Michel , Paris 8e Date de début : 6 janvier 2022 Date de fin : 5 mars 2022 Durée : 1h20 Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé

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Le Tour du monde en 80 jours - Bande-annonce

Présentation

En 1872, le très britannique Phileas Fogg et son valet Passepartout lancent un pari insensé : faire le tour du monde en 80 jours ! Un road-movie où se côtoient une princesse indienne, un Chinois fumeur d'opium, Jack, le plus grand loser de l'Ouest et un inspecteur de police dénué de tous sens policier. Fogg gagnera-t-il son pari ?

Le Tour du monde en 80 jours , c’est une traversée délirante des quatre continents et de tous les océans du monde, portée par cinq comédiens. Et c’est surtout 10 ans de succès et plus de 3 000 représentations !

Le spectacle Le Tour du monde en 80 jours est référencé dans notre rubrique Pièces de théâtre .

Derniers avis sur le spectacle : Le Tour du monde en 80 jours

Avis publié par carole le 27 mars 2024

Nous avons passé une excellente soirée pleine de "fous rires". Pièce irrésistible, trépidante. Une performance de comédien(e)s énergisante ! À voir sans faute en famille.

Avis publié par vio le 27 février 2022

Excellent moment, bravo aux comédiens !

Avis publié par pascale borel le 24 février 2022

Pliée de rire, avec ma fille. Nous avons été surprises par le ton, avons beaucoup ri et remercions l'équipe pour ce chouette moment :)

Avis publié par Nanou le 6 février 2022

C'est très enlevé et le public s'amuse avec les cinq acteurs qui se démultiplient sur scène. Mais il faut prévenir : bien qu'adapté de Jules Verne, ce n'est pas un spectacle pour enfants. Pour l'apprécier dans tous ses aspects, mieux vaut avoir 14 ans et plus.

Avis publié par Thierry le 26 octobre 2019 (Théâtre de la Gaîté-Montparnasse)

Le roman de Jules Verne interprété avec un humour décalé, à un rythme effréné, et un décor minimaliste sans cesse revisité. Quelques longueurs toutefois et des interprétations inégales. Mais nous avons passé un bon moment.

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Principaux artistes liés à l'événement

Sébastien Azzopardi : au théâtre, Sébastien Azzopardi est à l'affiche de  Ma version de l'histoire (texte, mise en scène, interprétation - Théâtre Michel) en 2024, L'Embarras du choix (texte, interprétation - Théâtre de la Gaîté-Montparnasse) en 2022 ou encore Dernier coup de ciseaux (adaptation, mise en scène - Théâtre des Mathurins) en 2021.

Benoît Tachoires : au théâtre, Benoît Tachoires est à l'affiche de  Glenn, naissance d'un prodige (interprétation - Le Splendid) en 2023, Mises en Capsules 2022 (interprétation - Théâtre Lepic) en 2022 ou encore Le Système Ribadier (interprétation - Théâtre de la Michodière) en 2021.

Nicolas Martinez : au théâtre, Nicolas Martinez est à l'affiche de  Une semaine... pas plus ! (Le Splendid) en 2019, Une sombre histoire de girafe (mise en scène - Théâtre des Béliers Parisiens) en 2018 ou encore La Dame blanche (interprétation - Théâtre de la Renaissance) en 2017.

Sacha Danino : au théâtre, Sacha Danino est à l'affiche de  Sacha contre Guitry (tout contre) (texte - Théâtre Michel) en 2023, L'Embarras du choix (texte - Théâtre de la Gaîté-Montparnasse) en 2022 ou encore Drôle d'Histoire (texte - Théâtre L'Essaïon) en 2022.

Erwan Creignou : au théâtre, Erwan Creignou est à l'affiche de  L'Embarras du choix (Théâtre de la Gaîté-Montparnasse) en 2022, Lady Agatha (interprétation - Théâtre Saint-Georges) en 2022 ou encore Main basse sur le magot (interprétation - Le Funambule Montmartre) en 2021.

À voir également...

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Coordonnées du lieu

Théâtre michel, plan d'accès, 5 avis sur le tour du monde en 80 jours.

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LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Une comédie de sébastien azzopardi, et sacha danino, inspiré de l'œuvre de jules verne.

Une mise en scène de Pascal ERDINGER

Régie lumière : Fanny ERDINGER

Avec : Sandrine PELON, Stéphane SCIALOIA, Amy ERDINGER,  Pascal ERDINGER, Gilles KAMMERER

Synopsis                                                                                                  

E n 1872, le très britannique Philéas Fogg et son valet, Passepartout, lancent un pari insensé : faire le tour du monde en  80 jours.

Une fois l’heure du départ scrupuleusement notée, cet homme obsédé par le temps qui passe va entamer une véritable course contre la montre pour relever le défi. Mais ce départ fortuit fait de Phileas le suspect idéal pour le récent braquage de la Banque d’Angleterre…

Une odyssée déjantée où se côtoient une princesse indienne, un Chinois fumeur d’opium, Jack le plus grand looser de l’Ouest ou encore l’inspecteur de police le plus nul de Londres

Attachez vos ceintures, ça va secouer !

r Licence n°

P PLATESV-R-2022-008398 he

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Le Tour Du Monde en 80 Jours

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  • à partir de 29,00 €

Informations sur l'événement

Spectacle 4D : Ventilateurs, Odeur, Lumière Noire, Fumée. Plus de 15 Personnages différents. Inspiré de l'histoire originale de Jules Verne

Venez vivre la course autour du monde d'un gentleman anglais : Phileas Fogg ; qui a fait le pari d'y parvenir en 80 jours.

Il est accompagné par Jean Passepartout, son serviteur français. Phileas Fogg parie 25 000 livres avec ses collègues du Reform-Club qu'il réussira à achever ce tour du monde en temps et en heure ! Mais l'inspecteur Fix est à leurs trousses !

Ce dernier, persuadé que Phileas Fogg est le fameux voleur qui vient de dévaliser la Banque d'Angleterre, va les poursuivre jusqu'à l'autre bout de la Terre.

Parcourez le monde, et accompagnez les deux aventuriers dans ce périple extraordinaire, par train, par bateau... vous vivrez avec eux tempêtes, retards, attaques de sauvages, traversée de la jungle, etc.

Un voyage semé d'embûches les attend.

Enivrez-vous des diverses senteurs des pays traversés, vous serez captivés par des effets spéciaux uniques en leur genre dans cette production en théâtre 4D !

Vivez cette formidable oeuvre de Jules Verne comme vous ne l'avez jamais imaginée. Un spectacle qui émerveillera les plus petits comme les plus grands.

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Le Tour du Monde en 80 jours

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Accueil > Programmation > Scolaire | primaire > Le tour du monde en 80 jours

Le tour du monde en 80 jours

13 $ (primaire) | 17 $ (secondaire), le tour du monde en 80 jours.

D’après l’œuvre de Jules Verne Adaptation et mise en scène : Frédéric Bélanger   Une production du Théâtre Advienne que pourra  

Mardi 11 octobre 2022, 10h et 13h30 Mercredi 12 octobre 2022, 10h et 13h30 (options)

Troisième cycle du primaire | Tous les cycles du secondaire 

Jauge maximale : 350

Théâtre d’aventures

L’amitié, l’écoute, la patience, la confiance et l’engagement sont quelques-uns des thèmes que chérissent Fogg et son fidèle valet dans cet impressionnant périple.

Londres, 1872. Le gentleman Phileas Fogg engage un pari insensé pour l’époque : faire le tour du monde en 80 jours. Commence alors une course folle contre la montre qui va propulser notre héros et son fidèle valet Passepartout aux quatre coins du globe. Persuadé que Fogg est un vulgaire cambrioleur qui fuit la justice, le détective Fix le poursuit dans ses péripéties et tente tout ce qui est possible pour l’arrêter ou le retarder. De Londres à Shanghai, en passant par Bombay et San Francisco, Fogg et Passepartout feront un tour du monde surprenant qui leur apportera bien plus que la victoire d’un pari farfelu.

Crédits :   Comédiens : Alexandre Dubois, Milène Leclerc, Jérémie St-Cyr, Bruno Piccolo, Lamia Benhacine (en alternance avec Catherine Gauthier-Gonzalez) Scénographie : Dominique Pottier   Collaborateur à la scénographie : Francis-Farley-Lemieux   Costumes : Sarah Balleux   Accessoires : Marjolaine Provençal   Musique : Audrey Thériault et Jason Battah   Éclairages : Maxime Clermon-M.   Collaborateur à la musique : Sébastien Watty-Langlois   Chorégraphie: Annie-Claude Coutu-Geoffroy   Direction technique : Daniel Quirion   Régie : Josée Fontaine Rubi  

Site de la compagnie : https://www.theatreaqp.ca/

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Pour de plus amples renseignements, écrivez-nous :

Sylvie Longtin, coordonnatrice aux réservations scolaires [email protected]

Martin Lavigne, agent à la programmation et médiation culturelle [email protected]

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le tour du monde en 80 jours theatre

Le tour du monde en 80 jours

  • Le spectacle
  • De : Jules Verne
  • Adaptation : Béatrice Bonnaudeau
  • Mise en scène : Loïc Fieffé
  • Avec : Béatrice Bonnaudeau, Alexandra Branel, Pierre Serra, Emilien Audibert, Anthony Bechtatou

Une course effrénée à travers le monde, des aventures drôles et exotiques, avec les célèbres personnages du livre de Jules Verne . De 5 à 10 ans.

Le tour du monde en 80 jours : Passepartout et l'inspecteur Fix

De 5 à 10 ans.

  • Un monde masqué

« Le Tour du monde en 80 jours, c'est possible ! » proclame un vendeur de journaux à travers les rues de Londres. A l'ère de la révolution industrielle, cette phrase paraît insensée. Phileas Fogg, gentleman anglais au flegme légendaire, va pourtant relever le pari, accompagné de son fidèle serviteur Passepartout. Tout le monde occidental se prend au jeu des paris. La presse, alors naissante s’empare de l’événement et suit les aventuriers.

Tempêtes, retards, attaques d'indiens, le voyage est semé d'embûches. Et l'inspecteur Fix de Scotland Yard est à leurs trousses… Ce dernier, persuadé que Phileas Fogg est le fameux voleur qui vient de dévaliser la Banque d'Angleterre, va les poursuivre jusqu'à l'autre bout du monde !

Dans ce tour du monde masqué, on rencontre des personnages hauts en couleur, qui nous entraînent dans une course effrénée, aussi drôle que rythmée.

Meilleur spectacle Jeune public aux P'tits Molières 2019.

« Trop génial ! C’est l’avis spontané des enfants en sortant, un avis qui se passe de commentaires ! Cette compagnie nous offre un superbe moment de théâtre ! » Lamuse

« Une pièce pleine d’humour et d’imaginaire… des scènes drôlissimes ! Cascades de rires assurées… une mise en scène qui rappelle l’univers magique et imaginaire de Michel Ocelot. » L’Eveil

« Un classique de Jules Verne revisité au théâtre ? Pari risqué mais réussi pour cette joyeuse troupe qui propose un spectacle drôle et haletant... On a aimé : Le mélange ombres, masques et vidéo-projection, qui participent au dynamisme de la pièce. Les acteurs, parfaits ! » MagicMaman

« Sourires et ébahissement : à la sortie du spectacle les réactions des enfants sont sans équivoque. » La vie « Une épopée extraordinaire, cette pièce haletante et musicale fait revivre une des œuvres les plus connus de Jules Verne. » Le Parisien « Mon coup de cœur du week-end, j’ai assisté à une pièce de théâtre qui m’a plu. Si vous avez des enfants de 5 à 10 ans, une sortie à Paris, le Tour du monde en 80 jours à la Folie Théâtre, c’était vraiment super, bien pour les grands et les petits, un très bon moment que je conseille à tout le monde » Europe 1

Bande annonce

Sélection d’avis du public

Super moment par bastien s. - 1° janvier 2022 à 08h03.

belle dynamique de la mise ne scène et qualité des acteurs, invitez vous au voyage

On a adoré ! Par Depins F. - 31 décembre 2021 à 18h14

Les enfants ( 6, 7 et 9 ans), les parents et grands parentes ont été sous le charme et la gaité du spectacle, avec une très bonne mise en scène et un excellent jeu d’acteurs ! Les enfants sont gâtés

Très joli moment Par LAETITIA D. - 21 décembre 2021 à 10h37

Un spectacle de qualité dans un petit théâtre charmant. Merci pour ce moment

Superbe representation Par Julie M. - 22 novembre 2021 à 16h18

Mes enfants de 5 et 8 ans ont adoré. Les acteurs sont investis et formidables, c est rythmé, les images se fondent parfaitement avec la mise en scène. La salle est cosy et bien entretenue, ce qui donne une ambiance familiale. Très beau travail! Merci à eux.

Synthèse des avis du public

Pour 17 Notes

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super moment Par Bastien S. (1 avis) - 1° janvier 2022 à 08h03

On a adoré par depins f. (1 avis) - 31 décembre 2021 à 18h14, très joli moment par laetitia d. (1 avis) - 21 décembre 2021 à 10h37, superbe representation par julie m. (1 avis) - 22 novembre 2021 à 16h18, par laëtitia s. (2 avis) - 22 novembre 2021 à 08h08.

Nous y sommes allés en famille. Nous avons beaucoup aimé. Pièce bien résumée. La durée était parfaite pour les enfants. Bon moment de détente. Merci aux comédiens !

excellent spectacle les enfants ont adoré Le 22 novembre 2021 à 08h06

excellent spectacle - inventif - je me demandais bien comment ils allaient mettre en scène les péripéties du roman et cela s'avère fort bien fait... et fort bien joué / Gros succès dans la salle

Mon fils de 7 ans a adoré Par Camille D. (1 avis) - 18 novembre 2021 à 08h09

Bravo à tous !

Y a d'la joie... Par Jean B. (1 avis) - 16 novembre 2021 à 23h06

De l'imagination, de l'humour, du talent et de l'énergie ! Très beau spectacle à déguster sans modération en famille ! Delphine & Jean

Le tour du monde en 80 jours Par Sylviane K. (1 avis) - 22 février 2020 à 12h01

Très beau et bon moment passé avec nos petits enfants de 5 et 8 ans. Très bien illustré. Sylviane et Pascal

Très bon spectacle Par Jean-Claude N. (1 avis) - 13 février 2020 à 18h49

Spectacle très bien adapté au jeune public grâce aux images et aux cartes projetées, ainsi qu'aux explications claires. Notre petit fils de 6 ans a très bien suivi les aventures des héros et a beaucoup aimé. Marie-Madeleine et Jean-Claude

Excellent spectacle.. Par Marie B (10 avis) - 12 février 2020 à 08h06

Inventif, dynamique, pas de temps mort, mes petites filles (8 et 10 ans) et moi sommes sorties ravies!

le tour du monde en 80 jours Par Marc W. (1 avis) - 23 janvier 2020 à 09h47

un spectacle bien rythmé et fait avec astuce et humour

Par Hana N. (2 avis) - 5 janvier 2020 à 17h31

Mise en scène originale, drôle, parfaite pour les enfants. Nous avons passé un très bon moment.

Par Delphine C. (1 avis) - 4 janvier 2020 à 23h42

Pièce passionnante et drôle. On n'a pas vu le temps passer. Génial

Talentueux Par Celine E. (2 avis) - 4 janvier 2020 à 09h45

Très belles pièces, de très bons acteurs... mes enfants de 4 et 7 ans ont été ravis et moi également

Informations pratiques

Manufacture des abbesses.

7 rue Véron 75018 Paris

  • Métro : Abbesses à 121 m, Pigalle à 263 m
  • Bus : Abbesses à 89 m, Pigalle à 214 m, Blanche à 281 m

Plan d’accès

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Le Tour du Monde en 80 Jours (théâtre)

Distribution de la pièce.

Matelots, fellahs, prêtres, Indous, fakirs, membres du Club des Excentriques, employés du chemin de fer, bayadères, danseuses, Malaises, Policemen, Indiens paunies.

PREMIER TABLEAU

Le théâtre représente un salon de lecture et de jeu du Club des Excentriques, à Londres, sur lequel s’ouvrent d’autres salons latéraux. Divans, fauteuils. Table de jeu au premier plan. Au milieu, large table ovale couverte de journaux. Cheminée à gauche, avec foyer allumé. On est en hiver. Horloge au-dessus de la porte du fond. Les salons sont confortablement meublés, mais sans luxe. Ils sont vastes. Un lustre, qui pend au-dessus de la grande table, des candélabres sur la cheminée sont allumés.

Eh bien, messieurs, et notre nouvel hôtel, quand sera-t-il acheté ?

Un hôtel ! mon cher Ralph ! vous voulez dire un palais !

Soit, un palais ! Il est vraiment odieux pour des gentlemen qui ont fondé le Club des Excentriques d’être logés dans un taudis comme celui-ci !…

Ralph a raison ! Comment ! nous mangeons, nous buvons, nous nous logeons, nous vivons enfin comme tout le monde ! Que la vieille Angleterre me le pardonne, mais il y a dans Londres des marchands de coton et des brasseurs qui sont plus excentriques que nous ! Tenez, le boucher Mordisson, quand il a vendu sa viande à son étal de la Cité. eh bien ! il remonte, bras nus, le tablier au flanc, dans sa calèche à quatre chevaux, et retourne ainsi à son hôtel de Piccadilly. Voilà un boucher excentrique !

Tout le monde ne peut pas être boucher.

Non ! mais on doit se distinguer de tout le monde.

Soyez tranquille, mon cher Ralph. Dans notre nouveau palais, vous n’aurez point à vous plaindre… au moins sous le rapport du logement.

Et cela coûtera dix millions, ce qui est déjà assez excentrique !

Peuh ! Nous sommes cinquante à payer cette fantaisie-là !

Et il sera achevé ?…

Dans trois mois. Les tapissiers y sont déjà.

Comment, les tapissiers ! Il y aura donc des tapis ?

Oui, puisqu’il y a des planchers.

Et des rideaux ?

Puisqu’il y a des fenêtres.

Et des plafonds, et des portes, et des escaliers ! Je parie qu’il y aura des escaliers ?

Sans doute.

Avec des marches !

Avec des marches ! Mais, que diable ! on a beau être excentrique, il faut bien des fenêtres pour y voir clair, des portes pour entrer dans les chambres et des escaliers pour y monter !

Oui ! oui ! certainement !… et sans ces malencontreux escaliers… les marches ! les marches surtout !…

Ah çà, messieurs, nous donnerons une fête sans doute pour l’inauguration de ce palais ?

Oui, un bal excentrique précédé d’un dîner de cinq cent mille francs.

Sans le vin !

Sans doute ! D’ailleurs, nous nommerons une commission pour arrêter le menu.

À propos, messieurs, a-t-on statué sur la demande d’admission de ce citoyen des États-Unis, Archibald Corsican ?

Ses titres n’ont pas paru suffisamment sérieux, et, sur l’avis motivé du rapporteur notre collègue Philéas Fogg, il a été rejeté.

Ces messieurs sont servis !

Ah ! dîner ! comme tout le monde !

Mais au moins a-t-on fait venir de la glace du lac Érié ?

Oui, Votre Honneur, et même de la pointe sud-est du lac, où elle est de meilleure qualité.

Servir un excentrique, passe ! mais cinquante ! Non, j’en ai assez ! Et encore, je dis excentriques ! mais s’ils l’étaient réellement, ces gentlemen, est-ce que ce ne seraient pas eux qui devraient servir leurs domestiques, faire nos chambres et brosser nos habits !…

Il n’y a personne ?

Mais si, il y a moi !

Alors on peut entrer ?

Mademoiselle Margaret, votre place est à la lingerie. Qu’est-ce que vous venez faire ici ?

Je viens vous demander, monsieur Passepartout, si décidément, oui ou non, vous voulez de moi pour femme ?

Non ! ( Il s’assied. )

Ah ! mais vous m’aviez promis…

Évasivement, ma chère !

Est-ce que vous ne me trouvez pas à votre goût ?

Est-ce que je ne ferais pas une bonne petite femme ?

Excellente !

Vous être un brave Français, moi une brave Anglaise.

Vous seriez Chinoise, que je répondrais encore : non. Écoutez-moi. ( Il se lève. ) Jusqu’ici, j’ai mené une existence passablement agitée : tantôt au service de l’un, tantôt au service de l’autre. Ayant fait vingt places sans en trouver une bonne, ayant parcouru vingt pays sans me fixer nulle part… Or, je suis fatigué, rompu, éreinté, et je suis résolu à me reposer.

Eh bien ! marions-nous.

Je vous dis que je veux me reposer.

Eh bien ?

Que je veux prendre racine quelque part, dans un bon terrain bien exposé.

Justement. Le bon terrain… me voilà… bien exposé.

Trop exposé, Margaret. Je ne suis plus du bois, j’allais dire du fer dont on fait les maris. Je vais d’ailleurs quitter ce club.

Quitter le club !…

Oui ! Répondre ici à tous les coups de sonnette, c’est au-dessus de mes forces. Il y a trop d’ouvrage. Il me faut une place exceptionnelle.

Et vous l’avez trouvée ?

Je l’ai trouvée.

Vraiment ! Chez qui ?

Chez M. Philéas Fogg.

Ah ! ce gentleman qui vient tous les jours ici régulièrement, à la même heure, à la même minute ; qui entre par cette porte, qui fait trois pas en avant, donne son chapeau à droite, sa canne à gauche et son pardessus ensuite ; qui s’asseoit là, qui met ses deux mains comme ceci et ses deux pieds comme cela, et reste immobile jusqu’à ce qu’on lui apporte le journal ! Une vraie mécanique !

Eh bien, je ne suis pas fâché de servir une mécanique !

C’est un monsieur à ressorts qu’il faut remonter tous les matins !

Je me suis chargé du remontage.

Je croyais qu’il avait un domestique du nom de John Forster ?

C’est-à-dire que c’est John Forster qui avait ce maître ; mais je le lui ai acheté.

Acheté !

Oui. Je suis allé trouver John Forster et je lui ai dit : « Combien ton maître ? — Mille francs, qu’il m’a dit. — Ça va-t-il pour cinq cent ? — Non, répond John, ça vaut mieux que cela. Huit cents à cause de toi. Passepartout. — Grand merci. John ! » Et je lui ai remis les huit cents francs. Toutes mes économies y ont passé ; mais j’ai le gentleman qu’il me fallait.

Et John Forster ?

Eh bien, John Forster n’a plus eu qu’à se faire mettre à la porte. Ah ! ça n’a pas été commode avec M. Fogg, qui ne s’émeut pas facilement. Forster a négligé d’abord de brosser les habits ; M. Fogg n’a rien dit. Forster a brisé deux glaces, la première volontairement, et la seconde en le faisant exprès ; M. Fogg n’a rien dit. Cela devenait désespérant. Heureusement ce matin, ce matin même, Forster a apporté à M. Fogg l’eau pour sa barbe. M. Fogg a sonné Forster : « John, lui a-t-il dit de sa voix la plus calme, John, il était stipulé entre nous que l’eau pour ma barbe aurait toujours trente-cinq degrés l’hiver ; celle-ci n’en a que trente-quatre ; à partir de ce moment, onze heures dix-sept, vous n’êtes plus à mon service. » Et voilà comment le flegmatique gentleman va entrer au mien.

Et si vous ne lui convenez pas, Passepartout ?

Il me convient ! cela suffit, Margaret.

Ainsi, c’est bien décidé ?

Quoi ?

Vous ne voulez pas de moi pour femme, mon petit Passepartout ?…

Non, Margaret ! Le petit Passepartout ne passera pas sous vos fourches caudines.

Passepartout ! Passepartout ! Je ferai un coup de tête !

On m’offre une place en Amérique ! J’irai en Amérique !

Bon voyage !

Quelqu’un !

Mon maître !

Votre futur maître !

Mais non ! je l’ai payé !… Il est à moi.

(Fogg entre par la droite, marche d’un pas automatique, va s’asseoir près de la table aux journaux, le corps droit, la tête haute, les deux pieds rapprochés comme ceux d’un soldat qui présente les armes. Il prend un vaste journal dont il commence la lecture.)

Quel chef-d’œuvre de précision ! Comme c’est huilé ! comme ça marche !

C’est admirable !… admirable !… ( Elle sort. )

Maintenant traitons. ( Haut. ) Monsieur, je suis le valet de chambre de Monsieur dont on a parlé à Monsieur.

Vous êtes Français et vous vous nommez John ?

Jean, n’en déplaise à Monsieur. Jean Passepartout, un surnom qui m’est resté et que justifiait mon aptitude naturelle à me tirer d’affaire.

Passepartout me convient. Voilà plusieurs années d’ailleurs que vous êtes au club et on a toujours été satisfait de vos services.

J’ajouterai que je suis au courant des habitudes de Monsieur. Le lever à huit heures, le thé et les rôtis à huit heures vingt-trois, le courrier à neuf heures trente-cinq, la coiffure à dix heures moins sept, l’armoire B série H pour les pantalons, l’armoire S série K pour les gilets… l’eau pour la barbe à la température de trente-cinq degrés l’hiver et dix-sept degrés l’été. Enfin tous les aménagements de la maison, éclairée et chauffée au gaz, composée de cinq chambres et trois cabinets que Monsieur occupe dans Saville-street, me sont déjà familiers, et Monsieur n’aura pas même à me mettre au courant.

Vous connaissez mes conditions ?

Je les connais.

Bien ! Quelle heure avez-vous ?

Six heures quarante-sept.

Tous retardez.

Que Monsieur me pardonne ! c’est un oignon à échappement.

Vous retardez de quatre minutes. N’importe. Il suffit de constater l’écart. Donc, à partir de ce moment, six heures cinquante et une minutes du soir, ce jeudi trois octobre 1872, vous êtes à mon service. Allez.

(En ce moment, Fogg déplie son journal qui, suivant la coutume anglaise, n’est jamais coupé, et bientôt il a disparu derrière l’immense feuille qui mesure plusieurs mètres carrés.)

Je me tiens aux ordres de Monsieur… ( À part. ) Enfin me voilà tranquille et sûr de me reposer indéfiniment.

Ah çà ! mon cher Sullivan, où en est cette affaire du vol de deux millions qui a été commis, il y a quinze jours, à la Banque d’Angleterre ? Vous en êtes le gouverneur et vous devez pouvoir nous renseigner à cet égard.

Ah ! je crains bien que la banque en soit pour son argent !

J’espère, au contraire, que nous mettrons, tôt ou tard, la main sur l’auteur du vol. Des inspecteurs de police, gens fort habiles, ont été envoyés à Liverpool, à Glascow, au Havre, à Suez, à Brindisi, à New-York, et, il y a huit jours, la police métropolitaine leur a adressé le signalement de deux individus, bien mis, de bonnes manières, qu’on avait remarqués, allant et venant, dans la salle des payements, le jour même où le vol a été commis.

Oh ! des signalements ! Tous les signalements se ressemblent !

En tout cas, le zèle des détectives ne peut manquer d’être singulièrement surexcité, car la Banque d’Angleterre leur a promis une prime de dix pour cent de la somme qui sera retrouvée !

Deux cent mille francs si on retrouve les deux millions ! Parbleu ! je trouverais assez excentrique de courir après le voleur,… si ça en valait la peine !

D’abord, ce n’est pas un voleur.

Comment ! Ce n’est pas un voleur cet individu qui nous a soustrait pour deux millions de bank-notes ?

Non ! c’est un industriel.

Le Times assure que c’est un gentleman.

Qui est-ce qui parle ?… Tiens, monsieur Fogg !

Ah ! monsieur Fogg.

(Le journal s’abaisse. Fogg apparaît. Il se lève et salue froidement ses collègues qui lui rendent son salut.)

Et bien, moi, messieurs, je crois que le voleur échappera à toutes les recherches.

Allons donc ! Il n’y a plus un seul pays où il puisse se réfugier !

Par exemple !

Où voulez-vous qu’il aille ?

Je n’en sais rien ; mais, après tout, la terre est assez vaste.

Elle l’était autrefois.

Comment, autrefois ? Est-ce que la terre a diminué ?

Elle a diminué, puisqu’on la parcourt dix fois plus vite qu’il y a vingt ans ; ce qui, dans le cas dont nous nous occupons, rendra plus facile la fuite du gentleman inculpé.

Il faut avouer, monsieur Fogg, que vous avez trouvé là une manière plaisante de dire que la terre a diminué… Ainsi, parce qu’on en fait maintenant le tour en trois mois…

En quatre-vingts jours seulement.

En effet, messieurs, en quatre-vingts jours, depuis que la section entre Rothal et Allahabad a été ouverte sur le chemin de fer qui traverse l’Inde.

Oui ! quatre-vingts jours, mais non compris le mauvais temps, les naufrages, les déraillements, les explosions…

Tout compris.

Théoriquement, vous avez raison, monsieur Fogg ; mais dans la pratique…

Dans la pratique aussi, monsieur Stuart.

Je voudrais bien vous y voir !

Il ne tient qu’à vous. Partons ensemble !

Le ciel m’en préserve ! mais je parierais bien deux cent mille francs qu’un tel voyage à faire dans ces conditions est impossible !

Très possible !

Eh bien, monsieur Fogg, faites-le donc ce voyage en quatre-vingts jours !

Je le veux bien !

Mais quand ?

Tout de suite.

Tout de suite ?

J’ai une modeste fortune de deux millions, messieurs. Voulez-vous, à vous quatre, m’en tenir la moitié ?

Un million que cinq minutes de retard suffiraient à vous faire perdre !…

Je ne crois pas aux retards.

Mais l’imprévu ?

L’imprévu n’existe pas.

Mais remarquez, monsieur Fogg, que ces quatre-vingts jours pour faire le tour du monde ne sont donnés que comme un minimum de temps.

Un minimum bien employé suffit à tout.

Mais pour ne pas le dépasser, il faut sauter mathématiquement des chemins de fer dans les paquebots et des paquebots dans les chemins de fer !

Je sauterai mathématiquement.

C’est une plaisanterie.

Je ne plaisante jamais quand il s’agit d’une chose aussi sérieuse qu’un pari. Je vous parie un million, messieurs, que je ferai le tour de la terre en quatre-vingts jours, soit mille neuf cent vingt heures, soit cent quinze mille deux cents minutes.

Tenu, le pari !

Tenu. Le train de Douvres part à huit heures quarante-cinq, je le prendrai.

Ce soir même ?

Ce soir même. J’ai un million déposé chez Baring frères, qui formera mon enjeu. L’autre million, je l’emporterai.

En voyage ?

Et je le dépenserai, s’il le faut, messieurs. C’est assez vous dire qu’il ne peut exister d’obstacle pour moi. ( Tirant son carnet de sa poche et consultant un calendrier. ) Donc, messieurs, puisque nous sommes au jeudi 3 octobre, je devrai être de retour au club le dimanche 22 décembre, avant que le neuvième coup de neuf heures ait sonné à cette horloge.

Non, non, pas ici, mais à notre nouveau palais que nous inaugurerons ce soir-là même.

Et nous consacrerons à la fête d’inauguration le million que…

Que vous perdrez messieurs… ( Fogg sonne. Un des garçons du club paraît. )

Mon nouveau domestique.

Passepartout, vous avez dix-sept minutes pour vous rendre chez moi. Voici mes clefs. Dans ma chambre il y a une armoire…

Tous l’ouvrirez. Sur la planche…

Vous trouverez un sac de voyage tout préparé, vous le prendrez et l’apporterez ici.

Un sac de voyage, toujours prêt en cas de déplacement.

Monsieur se déplace donc ?

Oui ! nous allons faire le tour du monde !

Le tour… le tour… le tour du monde !!!

Ni malles, ni colis. Nous achèterons en route ce qui nous sera nécessaire.

Le tour du monde ! Et moi qui l’ai acheté pour me reposer !

Allez ! Vous avez déjà perdu une minute !

Ah ! si je ne t’avais pas payé huit cents francs, comme je te donnerais ton compte ! ( Il sort désespéré. )

Et bien, monsieur Fogg, nous allons vous laisser préparer.

Je suis toujours prêt, messieurs. J’ai encore cinquante minutes devant moi, et vingt-deux me suffiront pour me rendre à la gare. Messieurs, c’est l’heure de notre partie habituelle, prenons donc place.

Prenons place.

ACTE PREMIER

Deuxième tableau.

Une place à Suez. À gauche, un café, avec tables et tentures à la mode turque ; à droite, les bureaux de Mustapha-pacha, gouverneur de la ville ; au fond, le quai qui borde le canal de Suez et qui sert de débarcadère. En arrière et obliquement se déroule le canal sur lequel on aperçoit des navires à l’ancre, des barques, des machines à draguer, etc. En arrière plan, la plaine arabique terminée par des montagnes. Européens et fellahs vont et viennent sur le quai et sur la place.

Allez, messieurs.

Ah ! monsieur le gouverneur ?…

C’est vous, monsieur Fix ?

Oui, Excellence ! Et votre Excellence, à laquelle le gouvernement anglais a bien voulu me recommander, n’a rien à m’apprendre ?

Rien, monsieur. Aucun étranger suspect n’a été remarqué dans la province et n’a débarqué à Suez.

Ce n’est que trop vrai, Excellence ! Voici déjà quinze jours que je suis ici, que je ne quitte pas ce quai, que je dévisage les passagers de tous les paquebots pour tâcher de reconnaître le voleur de la Banque d’Angleterre, et rien ! rien !

Un peu de patience, monsieur. Les voleurs ne sont pas toujours si pressés de se faire prendre. À propos, vous savez que le Mongolia a été signalé hier au large de Port-Saïd. Il ne peut donc tarder à arriver.

Et le Mongolia vient directement de Brindisi ?

De Brindisi, où il a pris la malle des Indes, samedi, à cinq heures du soir.

Et il va à Bombay ?

Directement.

Mais il s’arrête ici, à Suez ?

Une heure seulement, le temps de faire son charbon. Mais, en vérité, monsieur Fix, je ne sais pas comment, avec les renseignements incomplets qui vous ont été envoyés de Londres, vous pourriez reconnaître le personnage en question, si, par hasard, il était à bord du Mongolia .

Les soupçons portent particulièrement sur deux individus dont on a remarqué le séjour prolongé dans la salle des payements de la Banque. J’ai là leur signalement. Mais ce n’est pas tout à fait là-dessus que je compte. Excellence. Les industriels de ce genre, on les devine, on les sent plutôt qu’on ne les voit. C’est du flair qu’il nous faut, à nous autres détectives.

Eh bien, voilà une magnifique occasion de l’exercer, d’autant plus, je crois, que la prime offerte par la Banque d’Angleterre est fort alléchante.

Oui, Excellence, la Banque fait bien les choses ! Dix pour cent de la somme retrouvée. C’est deux cent mille francs pour moi si je rattrape les deux millions volés ! Et, tenez, j’ai comme un pressentiment que mon homme doit être à bord du Mongolia .

Vraiment ! Et s’il y est, que ferez-vous ?

Peut-être Votre Excellence consentirait-elle à s’assurer de sa personne ?…

Y songez-vous, monsieur ! Arrêter un sujet anglais, et qui ne sera peut-être pas votre voleur ! Vous voulez donc brouiller le khédive avec Sa Gracieuse Majesté ? Ah ! non !…

Eh bien, alors, je télégraphierai immédiatement à la police métropolitaine avec prière instante de m’envoyer un mandat d’arrestation, qui me servira dès que mon voleur sera dans les possessions anglaises.

Mais, alors, vous le filerez donc ?…

Jusqu’au bout du monde s’il le faut. Deux cent mille francs et l’honneur !

Ah ! voilà un gentleman qui attend avec non moins d’impatience que vous l’arrivée du Mongolia .

Un rival ?

Non, rassurez-vous, mais un singulier original. ( À Archibald qui vient vers lui. ) Bonjour, monsieur Archibald Corsican, citoyen des États-Unis d’Amérique, et…

Et l’homme le plus impatient qui soit au monde, Excellence !

Pourquoi donc ?

Parce que ce paquebot qui m’apporte, je l’espère, mon admission au club des Excentriques de Londres, n’arrive pas !

Vous tenez donc beaucoup à faire partie de ce singulier club ?

Et qu’avez-vous fait pour cela ?

J’ai fait à pied le tour de la mer Rouge.

À pied !… Eh bien, mais… cela n’a rien d’extraordinaire.

Oui ! mais je l’ai fait à reculons.

À reculons ? À quoi cela servait-il ?

Où serait, je vous prie, l’excentricité, si cela servait à quelque chose ?

C’est juste, et franchement, si vous n’étiez pas reçu après cela, ce serait à désespérer les chercheurs d’originalité.

C’est mon avis, Excellence.

Je suis du moins certain que ce n’est pas de cette façon que vous êtes allé à Londres, il y a quinze jours.

Non, certes !

Mais vous en êtes revenu bien promptement ?

Oh ! le temps d’aller prendre à la Banque une très forte somme.

D’aller prendre… à la Banque !… Comment l’entend-il ? ( Haut. ) Pardon, monsieur, vous étiez à Londres, le…

Le 17 septembre dernier.

Tiens ! mais c’est précisément le jour où ce vol de deux millions a été commis à la Banque.

Justement, et le voleur et moi, nous en sommes sortis tous les deux avec une somme énorme… Seulement, le voleur n’avait pas comme moi donné un reçu…

Oh ! un oubli.

Oui, un oubli.

Oui, monsieur, un oubli. ( À part. ) Qu’est-ce qu’il y a donc à me regarder comme çà ?

Mais puisque vous étiez si impatient de recevoir la réponse du club, pourquoi être revenu ici, et ne pas l’avoir attendue à Londres ?

Mais au fait pourquoi ?

Ah ! une idée à moi. Je ne veux vivre à Londres que le jour ou je pourrai mettre sur ma carte : Membre de l’Excentric-Club.

Tiens ! tiens ! ( Haut en regardant plus fixement Archibald. ) En effet, cela donne une notoriété, et les curieux ne se demandent plus qui vous êtes !

Précisément, monsieur.

Voyons donc. ( Il sort des papiers de sa poche et les consulte en regardant Archibald. ) Mais il ressemble au premier signalement ! Nous nous reverrons.

Le bateau !

Ma lettre sans doute !

(Tous deux courent vers l’embarcadère. En ce moment le paquebot apparaît glissant entre les deux rives du canal et il vient s’arrêter à son débarcadère au fond de la scène. Des voyageurs en descendent et sont houspillés par les fellahs qui se disputent leurs colis. Archibald a sauté à bord par-dessus le parapet du quai. Fix, près de la passerelle, dévisage tous les voyageurs qui débarquent. Sifflements de la vapeur. Cris des fellahs.)

Me voilà en Égypte, le pays de madame Putiphar ! Je vais donc voir des Égyptiens, des almées, des pachas, des Turcs, des vrais Turcs avec des turbans, des pantalons plissés et des soleils dans le dos ! Mais occupons-nous d’abord des commissions que m’a données mon maître : acheter des chemises, des mouchoirs et faire viser le passeport.

Personne à bord qui ressemble à mon individu ! Allons, il faut m’en tenir à mon Américain.

Ah ! voilà un monsieur qui m’indiquera mon chemin. ( À Fix. ) Monsieur ?

Hein ?

Monsieur, voulez-vous m’indiquer l’endroit où je pourrai faire viser ce passeport ? ( Il présente le passeport. )

Un passeport ? Permettez… j’aime beaucoup à lire les passeports, moi !

Oh ! ne vous gênez pas !

Tiens ! tiens ! mais c’est tout à fait mon second signalement !…

Eh bien ! monsieur ?…

Ce passeport n’est pas le vôtre ?

Non, c’est celui de mon maître.

Le sieur Philéas Fogg ?…

Oui ! oui ! un maître que j’ai acheté et qui m’a forcé de partir bien précipitamment, allez !

C’est un bavard ! Bon ! ( Haut. ) Continuez donc.

Moi qui rêvais une vie sédentaire et confortable, il me fait courir de ville en ville, de pays en pays, sans s’arrêter nulle part, jetant l’argent à pleines mains pour arriver plus vite !

Mais c’est un homme qui se sauve !

Et tout cela sans bagages, monsieur !

Sans bagages ?

Oui, mais nous achèterons tout en route.

Pour voyager de la sorte, il est donc bien riche ?

C’est probable, car il emporte avec lui une somme énorme en belles bank-notes toutes neuves ?

Décidément, ce n’est pas l’Américain, c’est celui-là !

Tenez, il a promis une prime de vingt mille francs aux mécaniciens du Mongolia , si nous arrivons à Bombay avec une avance de vingt-quatre heures.

Vingt mille francs ! C’est deux mille francs qu’il me vole sur ma prime.

Mais je cause, je cause…

Est-ce que vous le connaissez depuis longtemps, votre maître ?

Moi ! je suis entré à son service quarante-cinq minutes avant notre départ.

Et savez-vous pourquoi il est parti ?

Ah ! pour un gros pari qu’il a fait.

Bon ! bon ! un pari ! Eh bien, je vais vous présenter au gouverneur son Excellence Mustapha-pacha.

Un pacha ! Ah ! je vais voir un vrai pacha.

Et tenez, le voici !

Comment, ce monsieur-là ! Eh bien, et son turban, et son soleil ? Il ne les met donc que pour aller au bal de l’Opéra ?

Excellence ! j’ai mon homme !

Comment ! ce garçon ?…

Non, son maître dont voici le passeport. Voyez le signalement.

M. Philéas Fogg désire faire viser ce passe-port ?

Si cela ne vous contrarie pas, mon pacha.

Mais il faut qu’il vienne en personne pour que l’on puisse établir son identité.

Quoi ! cela est nécessaire ?…

Indispensable !

Je vais chercher mon maître, mon pacha, je vais le chercher. ( Fix se tient un peu à l’écart et tire le signalement de sa poche. )

Ah ! Excellence ! les coquins, les abominables fils de John Bull ! Ils m’ont blackboulé. ( Il montre une lettre. )

Quoi ! M. Corsican ?…

Ils m’ont trouvé indigne de figurer dans leur société d’imbéciles ! Il y a l’un d’eux, un sieur Fug, Fig, Fag, Fog, Philéas Fogg… qui les a tournés contre moi ! Je suis déshonoré, Excellence ! ( Il s’assied au café et renverse une table et deux chaises. )

Voici le gouverneur, monsieur ; il réclame votre présence.

Et les emplettes ?

Je n’ai pas encore eu le temps…

Mais, allez donc, mon ami ! Le paquebot va repartir.

Je rencontrerai peut-être enfin un vrai Turc.

A-t-il l’air d’un coquin !

Il a l’air d’un bien honnête homme.

Son Excellence Mustapha-pacha.

C’est vous, monsieur, qui désirez faire viser ce passeport ?

C’est moi !

Plus de doute… Une dépêche au directeur de la police métropolitaine à Londres le priant de m’adresser un mandat d’arrestation à Bombay, Inde anglaise. ( Il sort en courant. )

Je leur brûlerai la cervelle à tous ! Garçon, à boire !…

Vous savez que cette formalité des passeports n’est plus exigée.

Je le sais, Excellence, mais je désire cependant faire viser le mien, et je suis prêt à acquitter les droits du visa.

Bien, monsieur. Vous vous nommez Philéas Fogg ? ( Fogg s’incline légèrement. )

Philéas Fogg ! ( Fogg salue. ) Du club des Excentriques ! ( Fogg salue. ) Eh bien, moi, monsieur, je suis Archibald Corsican, de New-York, États de New-York ! ( Fogg salue. ) Et c’est moi qui me suis présenté au club des Excentriques et qui ai été blackboulé ! ( Fogg salue. ) Et blackboulé, grâce au mauvais vouloir d’un certain Philéas Fogg qui ne m’a pas trouvé digne de siéger à ses côtés, un homme qui venait de faire à reculons le tour de la mer Rouge !

À reculons ne suffisait pas, monsieur. Ah ! si vous l’aviez fait à cloche pied !… peut-être !…

Monsieur !

Messieurs !

Pardon, messieurs !…

Pardon, monsieur ! J’ai parié de faire le tour du monde en quatre-vingts jours, autrement dit en cent quinze mille deux cents minutes. En voilà deux que vous me faites perdre. C’est assez !

Un instant, monsieur, je vous prie… — Monsieur Philéas Fogg, j’ai l’intention de poser de nouveau ma candidature, et cette fois, je l’espère, avec de meilleures chances ! Que penseraient, selon vous, vos honorables collègues d’un homme qui, trouvant que vous l’avez gravement insulté, vous tuerait, vous ferait sécher, dessécher, momifier, et vous enfermerait dans un étui en bois de santal, après vous avoir entouré de bandelettes, comme un contemporain des anciens Pharaons ?

Mes collègues, monsieur, vous trouveraient assurément excentrique, mais ils seraient fort embarrassés pour vous admettre au club !

Et pourquoi donc ?

Parce qu’ils auraient l’air de payer par cette admission celui qui, en me tuant, leur aurait fait gagner un pari contre moi.

Et si, vous ayant tué, je vous faisais néanmoins gagner votre pari ?

Cela me semble difficile.

C’est cependant bien simple, monsieur : une fois tué et soigneusement momifié, je vous emporte à l’état de colis, et, accomplissant moi-même votre voyage autour du monde, je vous rapporte à Londres dans le délai fixé, défunt, mais victorieux ! Comprenez-vous enfin ?

Parfaitement, monsieur. Oui, vous auriez, en effet, des chances pour être admis par mes collègues.

Mais vous en auriez également pour être tué par moi.

C’est ce que nous allons voir.

Quand vous voudrez, monsieur.

Là, à deux pas, dans la cour de mon hôtel, nous serons parfaitement seuls.

Je suis à vos ordres, monsieur.

Je vous précède.

Je vous suis.

Si le détective ne se trompe pas, ce Fogg est un bien singulier voleur.

C’est fait, ma dépêche est lancée. Eh bien ! Excellence, et mon homme ?

Votre homme ! il est en train de se battre.

Oui, avec un Américain qui lui a cherché querelle !

Bien, bien. Je ne veux pas sa mort, mais une petite blessure qui le retiendrait huit jours au lit…

Comment !

J’ai notre affaire ! Nous voilà munis de chemises, de mouchoirs… à la dernière mode. ( Il montre des chemises invraisemblables, avec animaux peints, des ibis, des crocodiles, des inscriptions. ) Je n’ai trouvé que cela, mais il paraît que c’est très bien porté ! Je le garderai pour moi ! ( Regardant autour de lui. ) Où est donc mon maître ?

Votre maître, mon garçon ! il se bat en ce moment.

Il se bat ! Ah ! grand Dieu ! Et mes huit cents francs ! Est-ce qu’on va me le tuer ?

Espérons qu’il ne sera que blessé et qu’il en sera quitte pour huit jours à la chambre.

Huit jours ! Mais c’est plus qu’il n’en faut pour le ruiner !…

C’est juste le temps qu’il me faut pour que je reçoive mon mandat.

Où est-il, monsieur ? Où se bat-il ? Monsieur Fogg ! Monsieur Fogg ! Ah ! Dieu merci, le voilà.

Blessé !… je suis blessé !… mais nous recommencerons dans huit jours, monsieur.

Dans huit minutes je serai parti, monsieur.

Eh bien, je vous suivrai, monsieur.

Et moi aussi.

Comme il vous plaira, monsieur.

Jusqu’à ce que je vous tue, monsieur.

Ou que vous soyez tué par moi, monsieur.

Nous verrons.

Total des heures dépensées : 158 heures !…

Total des sommes dépensées par mon voleur : environ : 23,000 francs.

Il me reste encore 1,762 heures.

Il lui reste encore 1,977,000 francs ; donc 197,000 francs pour moi.

(Il monte dans le bateau. On entend la cloche du bateau, les sifflets de la chaudière, les sifflements de la vapeur. La foule se précipite sur le quai.)

Passepartout ! Vous n’avez rien oublié ?

Monsieur peut croire que je n’oublie jamais rien, pas plus ici qu’à Londres, où, avant de partir, j’ai tout serré, tout fermé, tout éteint !… ( Poussant un cri formidable. ) Ah ! mon Dieu !

Qu’y a-t-il, Passepartout ?

Il y a. — monsieur… je me souviens ?… il y a que j’ai oublié…

Oublié d’éteindre… le bec de gaz de votre chambre !

Eh bien, mon garçon, il brûle à votre compte.

À mon compte !… et nous faisons le tour du monde !!!!

TROISIÈME TABLEAU

Le théâtre représente un bungalow, sorte de caravansérail en ruine. À travers les murs à demi éboulés et couverts de planches, on aperçoit la campagne indienne. Le bungalow est désert au lever du rideau. Le jour commence à tomber .

Cache-moi ! cache-moi ! qu’ils ne puissent me reprendre !

Aouda ! Aouda ! reviens à toi, nous sommes en sûreté ici !

Mais ces gardes, ces brahmanes qui nous poursuivent !…

Ils ont perdu notre trace, et, quand la nuit sera venue, nous pourrons… ( Se retournant. ) Ah ! quelqu’un.

J’ai entendu parler ! Deux femmes !… ( Il s’avance vers Nakahira. ) Que faites-vous ici ?

As-tu quelque pitié dans le cœur ? As-tu une âme que le malheur puisse émouvoir ?

Que veux-tu ?

Que tu sauves cette enfant !

Ah ! Brahma me vienne en aide ! mais c’est…

Quoi ! tu me reconnais ?

Oui ! vous êtes la veuve du rajah, dont le corps repose déjà sur le bûcher de la nécropole royale !

Oui ! la veuve de ce vieillard, que des fanatiques veulent brûler avec lui !

Ah ! ne trahis pas les devoirs de l’hospitalité, et reçois celles qui viennent se confier à toi !

Je ne suis qu’un pauvre homme qui ne peut vous protéger.

Nous ne te demandons que de nous donner asile pour la nuit, et demain nous essayerons de gagner les possessions anglaises, où nous serons hors des atteintes de nos ennemis.

Non, tu ne trahiras pas la malheureuse qui te demande asile ; tu ne voudras pas la livrer à ceux qui veulent dresser sa dernière couche au milieu des flammes d’un bûcher !…

Non ! je ne ferai pas cela, moi qui suis comme toi de la race des Parsis.

Ah ! je suis sauvée, alors.

Princesse Aouda, dispose de ton serviteur. Il se fera tuer pour toi ! Mais comment as-tu pu fuir ?

Grâce au dévouement de Nakahira, la courageuse Malaise, qu’on a enlevée de son pays pour en faire une esclave et qui m’aime comme une sœur ! Mariée il y a deux mois à peine à ce rajah que je ne connaissais pas, ils veulent que je meure, moi qui suis à peine entrée dans la vie !

Pauvre Aouda !

J’étais enfermée depuis deux jours dans la pagode où j’attendais l’heure du supplice. Les brahmanes avaient voulu m’enivrer de ce « hang » qui anéantit à la fois l’âme et le corps ! J’avais repoussé ce breuvage ! La nuit dernière, Nakahira put parvenir jusqu’à moi et m’entraîna pendant le sommeil de ces prêtres ! Toute la journée, nous avons marché à travers la forêt et les jungles, et nous sommes arrivées dans cette demeure où le ciel m’a fait rencontrer un ami et un frère !

Le sacrifice doit avoir lieu cette nuit même !

Oui ! cette nuit même !

Eh bien, la victime manquera au sacrifice ! Aouda, je serai ton guide, je te conduirai jusqu’aux possessions anglaises.

Merci, frère.

En quelques heures nous aurons gagné Calcutta…

Et là, je retrouverai une sœur bien-aimée, et avec elle, un parent qui ne refusera pas de m’accueillir.

D’ailleurs, si ta vie est encore en danger dans l’Inde, malgré la protection des lois anglaises, pourquoi ne pas me suivre au pays malais où j’étais autrefois reine et prêtresse ? Là, je retrouverai les mystérieuses divinités qui obéissaient à ma voix. Depuis que j’ai été enlevée de mon île et vendue à la cour du rajah, je le sais, je le sens, on m’attend toujours là-bas, et si tu veux me suivre, aucune puissance ne pourra t’atteindre !…

On vient de ce côté !…

Les gardes du rajah peut-être !

Non ! un homme ! un Européen !

Que personne ne nous voie ! Que personne ne puisse soupçonner notre présence ici !

Par ici ! Aouda, par ici !

Viens, viens.

(Aouda et Nakahira suivent l’Indien qui les fait passer à droite à travers les murailles ruinées du bungalow.)

Ah ! m’y voici… grâce au ciel, j’arrive le premier.

Ah ! m’y voilà ! Dieu merci, j’arrive le… ( Apercevant Fix. ) Non, j’arrive le second. — Tiens, c’est vous, monsieur ? Nous nous sommes déjà rencontrés à Suez !

En effet, j’ai suivi la même route que vous, et je devine ce qui vous amène. Un viaduc s’étant écroulé, le train ne peut continuer sa route…

Et comme il faut faire un détour de trente lieues…

Vous êtes à la recherche d’un moyen de locomotion.

Juste. Il n’y avait dans ce pays de sauvages qu’une seule carriole disponible…

Et je l’ai retenue.

Heureusement, on nous a indiqué cette demeure, habitée par un Indien, propriétaire de l’unique éléphant de la contrée, et mon maître m’envoie…

Pour louer ce pachyderme ?

Précisément.

C’est aussi dans ce but que je suis venu.

Vous ! allons donc ! Vous n’allez pas, j’imagine, me disputer l’éléphant !…

Je vous ferai remarquer, mon garçon, que je suis arrivé le premier ici, et que c’est vous qui venez me le disputer !

Comment ! il vous faut encore l’éléphant ?

Il me le faut.

Vous voulez donc l’atteler à votre carriole ?

Peut-être bien.

Ah çà ! qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce que vous auriez, par hasard, la prétention de nous empêcher de partir, mon maître et moi ?

Cela se pourrait.

Dans quel but, je vous prie ?

Dans quel but ?… Tenez, vous êtes, j’en suis sur, un honnête garçon ?

J’en suis sûr aussi, monsieur.

Eh bien, je veux jouer franc jeu avec vous… D’abord, jurez-moi de ne révéler à personne ce que je vais vous confier.

Allez, je vous le jure.

Sur votre honneur !…

Sur mon honneur, mais dépêchons.

Voyez !

Vous êtes ?…

Un agent de police ?

Chargé de poursuivre et d’arrêter un voleur qui a emporté deux millions à la Banque d’Angleterre ?

Deux millions ! Ah ! oui ! j’ai entendu parler de cela !

Eh bien ! depuis Suez, je suis sur la trace de mon bandit, qui se dirige vers Calcutta. Mon plan est de retarder son voyage, ne fût-ce que de quelques jours, pour donner au mandat d’arrestation que j’ai demandé à Londres le temps d’arriver… ; et si vous voulez m’aider, mon garçon, il y a dix mille francs pour vous.

Vous aider ?… et comment ?

En me disant d’abord ce que fait en ce moment votre maître.

Mon maître ? Il est en train, à l’heure qu’il est, de faire au nommé Archibald Corsican une opération chirurgicale.

Une… opération ?… chirurgicale ?

Oui, une petite saignée… avec une épée… en guise de lancette.

Comment, encore ?

Toujours. Ils se sont promis de recommencer ce jeu-là jusqu’à ce que l’un des deux ait fait empailler l’autre ! J’espère bien que l’autre, ce sera l’Américain !

Et moi aussi…

Vous vous intéressez donc à mon maître ?

Si je m’y intéresse ! J’ai deux cent mille francs placés sur sa tête !

Vous ?…

Et c’est sur cette somme que je vous en offre dix mille pour m’aider à l’arrêter.

Arrêter M. Philéas Fogg !

M. Philéas Fogg… c’est-à-dire le voleur de la Banque d’Angleterre.

Un voleur ! lui, mon maître !… Allons donc, vous êtes fou ! M. Philéas Fogg est le plus honnête homme de la terre !

Qu’en savez-vous ? Vous ne le connaissez pas ! Vous êtes entré à son service le jour même de son départ !… Et il s’est mis en route sous un prétexte insensé, sans préparatifs, sans bagages, emportant avec lui une somme énorme en bank-notes, c’est vous qui me l’avez dit ! Est-ce que ce ne sont pas des indices ? Et ce signalement, entièrement conforme au sien !… Est-ce que ce n’est pas une preuve suffisante ?… Croyez-moi donc, mon cher, acceptez les dix mille francs que je vous offre, et ne me disputez pas l’éléphant, l’unique moyen de transport qui reste dans ce pays pour se rendre à Allahabad.

C’est-à-dire que vous me demandez de trahir et de livrer un homme qui a confiance en moi !… un homme qui me paye, qui me nourrit, et tout cela parce qu’il vous passe sottement par la tête que mon maître ressemble au signalement de votre filou !… Et vous m’offrez dix mille francs pour faire une infamie et une bêtise ! Allons donc, je ne mange pas… de ces chardons-là.

Aimez-vous mieux qu’on vous soupçonne d’être le complice d’un voleur ?

Un voleur, moi !… Un voleur, lui ! Des voleurs, nous !

Qui sait ?

Qui ? ( Se calmant tour à coup et avec dignité. ) Je vous ai donné ma parole, môsieur ! et je ne dirai à mon maître ni ce que vous êtes, ni ce que vous m’avez confié, môsieur ! Mais souvenez-vous bien, môsieur ! que si je vous retrouve sur notre route, soit en chemin de fer, soit en bateau, soit en voiture, aussi vrai que je suis un honnête garçon… je te casserai les reins, mon bonhomme !

Toi !…

Oui, moi ! Jean-François Passepartout, ex-acrobate et premier athlète de France. Moi ! qui porte 500 kilos et qui ai eu l’honneur de tomber plusieurs fois M. Nicolas Kretz, le taureau de la Provence !

Eh bien, si tu es fort, je suis adroit, et nous lutterons !

Nous lutterons.

Et pour commencer j’aurai l’éléphant !

Vraiment ?

Quand je devrais en payer la location… des dix mille francs que je vous offrais.

C’est ce que nous verrons. J’ai pour surenchérir la sacoche de mon maître. ( Il frappe sur la sacoche ).

Oui ! la sacoche aux millions volés… Eh bien ! nous allons voir !

Nous allons voir !

Justement ! Voilà, sans doute, l’homme qu’il nous faut !

Approche, mon garçon !

Ah !

Allons, allons, approche !

Encore ces gens chez moi !

Tu as un éléphant ?

Oui… mais… cet éléphant…

Je te le loue !

Moi d’abord !

Impossible.

Cent francs la journée ?

Cent francs cinquante centimes ?

Deux cents francs !

Deux cents francs cinquante ?… ( Le parsi veut les interrompre ).

Trois cents francs ?

Trois cents francs cinquante ? ( Fogg paraît au fond. )

Eh bien, quatre cents !…

Et moi, je l’achète.

Mon éléphant n’est pas à vendre.

Dix mille francs !

Impossible…

Vingt-cinq mille !

Vingt-cinq mille ?

Bravo !

Je ne puis… seigneur !

Cinquante mille francs !

Cinquante mille francs ?

Mets-tu cinquante centimes au-dessus, mon bonhomme ?

Cinquante mille francs !… Quoi !… vous donneriez…

Acceptez-vous ?…

J’accepte !

C’est heureux !

C’est encore cinq mille francs qu’il me vole sur ma prime, le gredin !

Cinquante mille francs ! Comme vous y allez !… L’argent ne vous coûte pas plus… que les coups d’épée… à ce qu’il paraît. ( Il montre son bras. )

À votre service.

Grand merci ! Je ne me soucie pas de votre argent ! J’en ai, je crois, plus que vous… Et quant aux coups d’épée…

Vous en avez aussi, je crois, plus que moi.

Mais je compte vous rendre celui-là bientôt.

À Calcutta… alors !

Au diable ! s’il le faut.

À votre aise. ( Au Parsi. ) Où est l’éléphant ?

Il est ici ; mais comme il doit servir cette nuit aux funérailles du rajah, je ne puis vous le livrer qu’après la cérémonie.

À quelle heure sera-t-elle terminée ?

Vers deux heures du matin… après que la malheureuse veuve aura été brûlée.

Brûlée ? quoi ! une femme qui se brûle sur le bûcher de son mari !… On en trouve donc encore ?

En France, quand elles brûlent, c’est de se remarier !

Où est cette nécropole ?

À deux lieues d’ici.

Le bateau ne part de Calcutta pour Hong-Kong que le 25 octobre. Il suffit que j’arrive à Calcutta demain soir. ( À l’Indien. ) Bien ! à deux heures l’éléphant sera ici ?

Il y sera.

Ah ! le misérable… si je pouvais…

Vous dites, môsieur ?

Que le diable t’étrangle, môsieur !

Il sort. (En ce moment, un certain tumulte se produit au dehors ; on entend des murmures. La campagne s’éclaire de torches. Des gardes du rajah et des brahmanes apparaissent. Le bungalow est entouré.)

Que l’on garde toutes les issues !

Qu’est-ce qu’ils veulent, ceux-là ?

Deux femmes se sont réfugiées ici, il y a une heure ! L’une d’elles est la veuve du rajah. Où est-elle ? réponds.

Je l’ignore.

Fouillez la retraite de cet homme.

le vilain monsieur !

Songe que tu joues là ta vie…

(À ce moment, Aouda et Nakahira, trainées par les gardes sont amenées devant le brahmane.)

Ah ! les malheureuses femmes !

Comment ! ils vont brûler cette pauvre créature ?

Princesse Aouda ! c’est la loi de Siva et de Vichnou ! tu dois mourir.

Cette loi qui me condamne est horrible et criminelle ! Cet époux aux mânes duquel on veut me sacrifier, ce rajah auquel fut enchaînée ma vie, à peine si je l’ai connu… Je ne veux pas mourir.

Prières inutiles ! Tes cendres, mêlées à celles de ton époux, seront froides avant demain. ( Des prêtres la saisissent. )

Aouda ! chère Aouda ! ( Sur un geste du brahmane, on s’empare de Nakahira. )

Toi qui as favorisé sa fuite, tu seras sévèrement punie. Emmenez-la ! (On va entraîner Nakahira.)

Arrêtez !… et écoutez-moi.

Hélas ! je le vois bien maintenant, je suis destinée à mourir, et rien ne peut plus me sauver ! mais je sais à quel point vous désirez entretenir le zèle religieux de votre peuple. Eh bien, que Nakahira soit libre, que son retour soit assuré jusqu’aux îles Malaises, et au lieu d’une victime que l’on porterait au bûcher endormie par vos soins, ce peuple me verra marcher au supplice le front haut et le visage souriant !…

Tu le promets ?

Je le jure.

Il sera fait ainsi que tu le désires ! — Nakahira, tu es libre.

Aouda ! ne m’éloigne pas de toi ! Que je meure à tes côtés ! Que mon dernier soupir s’éteigne avec le tien !

Non ! retourne au pays où tu étais reine, et que le ciel te conduise !

Deux braves cœurs ! ( Les deux femmes ont été séparées l’une de l’autre, et, sur un signe du brahmane, des gardes entraînent la Malaise hors du bungalow. )

Adieu donc, Aouda ! adieu !

Adieu ! adieu ! ( Aux brahmanes. ) Maintenant, je suis prête. ( On emmène Aouda. )

Passepartout, si nous sauvions cette femme ?

J’y pensais, monsieur.

Tiens ! Vous avez du cœur ?

Oui, monsieur… quand j’ai le temps. ( Changement à vue. )

QUATRIÈME TABLEAU

La nécropole royale des rajahs dans le Bundelkund. Vaste cimetière dont les tombeaux sont des monuments reproduisant toutes les fantaisies de l’architecture indoue. Quelques arbres de l’espèce des pins s’élancent entre les mausolées. Cette nécropole est une sorte de ville funéraire. Le devant de la scène est libre et forme une large place que de grands arbres ombragent de chaque côté.

Au lever du rideau, la lune éclaire splendidement la nécropole. À droite s’élève un magnifique cénotaphe devant lequel un bûcher a été préparé. Sur ce bûcher repose le corps du rajah, qui a été revêtu de ses plus beaux habits de prince. La place que sa veuve doit occuper à ses côtés est vide.

Autour de ce cénotaphe, quelques gardes. Sur la place, groupes d’Indiens, de fakirs, couchés et dormant en attendant l’heure du sacrifice. De temps en temps, une mélopée lourde et traînante, dans laquelle se répètent les noms des trois divinités de la religion indoue, Siva, Vichnou, Brahma, court à travers cette foule.

Impossible de parvenir jusqu’à cette pauvre enfant !

Ces coquins qui la gardent ont fait feu sur nous.

Et, sans la nuit, qui a favorisé notre fuite, nous aurions payé cher votre chevaleresque équipée.

Ah ! pourquoi, monsieur, vous êtes-vous joint à nous ?

Parce que cela me convenait, monsieur.

Pourquoi, lorsque l’un de ces gardiens me menaçait et allait me frapper, êtes-vous intervenu et l’avez-vous blessé ?

Parce que je ne voulais pas qu’il vous tuât, monsieur.

Tiens !

Attendu que je me suis réservé le plaisir de vous tuer moi-même.

Ah ! c’est pour ça ?

Mais qui nous retient ici, maintenant que vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour pénétrer dans la pagode et en arracher la victime ? Une tentative nouvelle serait entièrement inutile.

Ce n’est pas mon avis. L’éléphant que l’Indien doit ramener après la cérémonie des funérailles, je puis l’attendre ici.

Oui. Nous sommes dans cette nécropole où doit s’accomplir le sacrifice. Là, près de ces gardes qui veillent, est dressé le bûcher sur lequel repose déjà le corps du rajah.

Peut-être se présentera-t-il quelque occasion plus favorable de sauver cette jeune femme, et comme j’ai encore une heure à perdre… je reste… ( Il tire un revolver dont il fait jouer la batterie. )

Nous restons.

Eh bien ! soit, restons.

Comment ! vous aussi ?

Oui, monsieur, moi aussi.

Et pourquoi, je vous prie ?

Parce qu’il ne me convient pas, monsieur, que l’on puisse dire qu’un Anglais et un Américain ayant rencontré une femme en danger de mort, c’est l’Anglais qui l’a sauvée, tandis que l’Américain se croisait les bras. Voilà !

Faites donc comme il vous plaira, monsieur.

C’est bien mon intention, monsieur.

Ah ! c’est Là qu’est feu le rajah !… Je ne serais pas fâché de faire sa connaissance. ( Il se glisse par la gauche sous les arbres, rampant avec précaution entre les dormeurs, de manière à s’approcher du bûcher. Fogg et Archibald se retirent à l’écart. )

(La tête d’une procession se montre vers la droite et traverse la scène aux derniers plans ; puis elle reparait par la gauche au premier. Le son des instruments et les chants commencent à se faire entendre. On voit d’abord des fakirs, sortes de convulsionnaires, hurlant, gesticulant et criant : Kali ! Kali !

Puis viennent les prêtres coiffés de mitres et velus de longues robes chamarrées. Ils sont entourés d’hommes, de femmes, d’enfants, qui font entendre une sorte de psalmodie interrompue ; intervalles égaux par des coups de tam-tam et de cymbales. Des porteurs de torches éclairent la scène. Ils sont suivis de fanatiques tatoués d’ocre, affublés de longues queues qui contournent trois ou quatre fois leur taille, portant un masque de singe et un bonnet de montagnard, et tenant dans chaque main une grosse massue, cabriolant, hurlant miaulant, glapissant.

Suivent les musiciens jouant du tambour, des cymbales, et soufflant dans de longues trompes hébraïques, longues de deux mètres.

Groupe de bayadères, dansant, précédant une divinité indoue portée par quatre porteurs. Second groupe de bayadères qui entourent la statue de la déesse Kali. Les unes l’éventent avec de grands éventails de plumes de paon, tandis que les autres agitent en tous sens des banderolles et des houppes touffues fabriquées avec des queues de moutons du Thibet.

La déesse Kali, déesse de l’amour et de la mort, a quatre bras, le corps colorié d’un rouge sombre, les yeux hagards, la chevelure emmêlée, la langue pendante, les lèvres teintes de henné et de bétel. À son cou s’enroule un collier de têtes de mort. À ses flancs, une ceinture de mains coupées. Elle se tient debout sur un géant terrassé, auquel la tête manque.

La statue est rangée au fond. Apparaît alors un éléphant conduit par le Parsi, portant une sorte de petite pagode sur le dos, dans laquelle est couchée Aouda.

Danses, chants, etc., etc. Le cortège est fermé par des gardes ayant le sabre nu passé à la ceinture et de longs pistolets damasquinés.

Aouda, descendue par des brahmanes est revêtue d’une tunique lamée d’or.

Lorsque les brahmanes s’approchent d’elle pour l’envelopper d’une toile de mousseline, elle les repousse d’abord.)

Tu as promis de mourir sans faiblesse et la tête haute.

C’est ainsi que je mourrai, puisque Nakahira est libre. ( Se dépouillant de ses bracelets, de ses bagues et de ses colliers et les jetant aux bayadéres qui dansent autour d’elle. ) Servantes de Brahma, partagez-vous ces dépouilles. ( Les bayadères lui mettent un voile. Le brahmane la mène au bûcher. — Elle y monte en levant les yeux vers le ciel. )

Dieu puissant, reçois mon âme. ( Des brahmanes s’approchent pour allumer le bûcher. )

Non, non, cela ne sera pas. ( Tout le monde se retourne, étonné. )

Cet odieux sacrifice ne s’accomplira pas devant un Anglais !

Ni devant un Américain !

Des étrangers ?…

Des étrangers ?

Arrêtez !

Prodige ! prodige !

(Au sommet du bûcher se lève le rajah drapé dans une robe de drap d’or. Il a prit Aouda entre ses bras ; il descend avec elle, il traverse la foule épouvantée. Les gardes, qui avaient terrassé Fogg et Archibald, se sont jetés à terre. Le rajah arrive près d’eux.)

C’est moi… le rajah ! Moi… Passepartout !. Filons ! filons vite !

Ah ! l’éléphant ! l’éléphant ! ( Aouda est jetée sur l’éléphant que le Parsi tient à gauche… Fogg, Archibald, Passepartout sautent dessus… En ce moment des cris partent du bûcher sur lequel le brahmane est monté. )

Trahison ! sacrilège ! Ici est encore le Rajah ! Celui-ci est un imposteur !

(Des gardes se précipitent vers l’éléphant. Archibald et Fogg, du haut de cette forteresse vivante, répondent par des coups de revolver. Tumulte. Le brahmane tombe, frappé à mort.)

ACTE DEUXIÈME

Cinquième tableau.

Salon meublé à l’anglaise. Portes latérales. Au fond, une grande baie, laissant voir une partie de la ville de Calcutta. Maisons à terrasses entre des bouquets d’aloès et de palmiers.

(Au lever du rideau, Passepartout est occupé à regarder la magnifique robe lamée d’or qu’il a prise au rajah ainsi que son bonnet royal.)

Dieu ! que je devais être beau avec cette robe et ce bonnet !

Décidément, ce monsieur Corsican est fort entêté.

Monsieur vient encore de le gratifier d’un coup d’épée ?

Oui… à la jambe cette fois.

C’est le troisième !

Où est Aouda ?

Dans sa chambre, monsieur, occupée à se vêtir à l’européenne. Maintenant que nous sommes à Calcutta, au milieu des Européens, elle ne pouvait pas rester en veuve du Malabar.

C’est juste !

Hein ? monsieur, avez-vous bien fait de la tirer de la main de ces bandits ! Faire mourir une si charmante personne ! Est-elle assez jolie ?

Je n’ai pas vu… je n’ai pas remarqué…

Tiens !… moi qui croyais que vous la regardiez… avec, intérêt… quand elle dormait… la tête appuyée sur votre épaule… pendant que ce digne éléphant vous transportait à Allahabad.

Vous vous trompiez.

Et ont-ils été touchants les remerciements qu’elle vous a adressés lorsque nous sommes arrivés à Bénarès !

Je ne me souviens pas…

Ah ! ah ! Et pendant que nous longions en chemin de fer les bords du Gange, il me semble que monsieur était parfois ému en regardant cette belle jeune fille.

Assez ! assez ! Qu’est-ce que vous faites là ?

Moi, monsieur, je fais un paquet des vêtements du défunt rajah… dont je m’étais affublé… vous savez ?…

Et ce paquet ?

Dame, monsieur, c’est tout lamé d’or et d’argent. Je vais l’expédier par la grande vitesse aux héritiers du rajah. Je ne veux pas passer pour un voleur.

Nous sommes aujourd’hui le 26 octobre…

Oui, monsieur, le 26 octobre.

Il y a 23 jours que nous avons quitté Londres.

Voilà déjà 23 jours que ce satané bec brûle à mes frais !… comme qui dirait 552 heures de combustion !

Avant 57 jours nous serons de retour en Angleterre.

Encore 57 ! Pardon, monsieur, nous sommes toujours dans les délais ?…

Exactement. Nous avions gagné 48 heures, mais nous les avons perdues pour être utile à cette jeune femme !

Il appelle cela être utile ! Et cet imbécile de policier qui prétend que c’est un voleur. Enfin, il s’est décidé à nous quitter, et il a bien fait ! ( Montrant ses mains. ) Sans cela il aurait passé par ces deux tenailles-là ! — Voilà le colis ficelé.

Passepartout, vous avez retenu nos deux places sur le paquebot de Hong-Kong ?

Oui, le Rangoon , excellent marcheur. Il part ce soir, dans deux heures et demie !

Bien… bien…

Et maintenant l’adresse. ( Il met l’adresse au colis. ) À monsieur, monsieur le rajah, en son tombeau, province du Bundelkund.

Ah ! Aouda !

Est-elle encore assez gentille sous ces vêtements-là, ma veuve !… Dire que j’ai été le mari… défunt d’une aussi jolie femme !

Si mes ordres ont été complètement exécutés, rien ne vous a manqué, n’est-ce pas ?

Rien, monsieur Fogg, rien… Je vous remercie ! Après avoir risqué votre vie pour moi…

Moi… non… non… ( Montrant Passepartout. ) C’est à brave garçon que revient l’honneur…

À moi, monsieur ?… Allons donc, je me suis un peu déguisé… une simple farce de carnaval ! voilà tout ce que j’ai fait.

Je sais ce que je vous dois aussi, mon ami.

Vous ne me devez rien, madame, rien !

Nous voilà dans la ville où réside ce parent entre les mains duquel je dois vous remettre.

Oui, monsieur.

Savez-vous où il demeure ?…

Non… c’est Bombay que nous habitions avant ce funeste mariage.

Et le nom de ce parent ?

Je pense qu’à la Bourse on doit avoir l’adresse de ce négociant. Passepartout est intelligent… Il trouvera. Allez, Passepartout.

Oui ! monsieur, j’y cours, mais sans enthousiasme.

Pourquoi ?

Parce que… nous ne nous verrons plus ! ( À part. ) Et dire que sans moi ils auraient fait cuire une si adorable personne ! ( Il sort. )

Vous voilà arrivée au terme de votre voyage… madame.

Madame… Pourquoi me nommez-vous ainsi ? Pourquoi ne m’appelez-vous plus Aouda ?

Pourquoi ?

Pourquoi ? Aouda… mais, parce que… Regardez-vous donc !… Ce n’est plus Aouda qui est devant moi… c’est une jeune lady de notre Angleterre, et je lui parle avec le respect que j’aurais pour une de mes compatriotes.

Sous ces vêtements nouveaux, ne suis-je pas toujours celle que vous avez sauvée ?

Moi ?… Vous savez bien…

Oui, vous m’avez sauvée, et de quelle épouvantable mort !… Ah ! monsieur Fogg, c’est aujourd’hui, c’est dans un instant que nous allons nous séparer pour ne plus nous revoir, sans doute, mais je vous le jure, jamais mon cœur ne vous oubliera !

Milady !

Non, pas ainsi…

Madame !

Aouda !

À la bonne heure ! Toujours… Toujours Aouda pour vous !… Et je veux, lorsque vous penserez à moi… si vous y pensez quelquefois…

Oh ! oui, j’ypenserai… ( Froidement. ) quelquefois.

Je veux, entendez-vous, être toujours présente à votre esprit telle que j’étais quand vous m’avez arrachée à cet horrible supplice. Je veux que vous vous disiez : Il y a là-bas une femme pour qui je me suis dévoué et dont la reconnaissance ne finira qu’avec la vie !

Je vous le promets, Aouda… oui… je vous promets, je vous affirme, je vous jure !… Ah ! si l’Excentric-Club me voyait !

Personne ne vous voit que moi seule, et vous pouvez être bon tout à votre aise !

Je ne suis pas bon… je suis excentrique.

Et moi je vous dis que vous avez un excellent cœur !

Un cœur ! un cœur ! tout le monde a un cœur… Moi je suis…

Excentrique. Je ne sais pas ce que cela signifie, monsieur Fogg, mais je vous défie bien de n’être pas un peu ému… en me disant : Adieu pour toujours, Aouda, pour toujours !

Adieu ! adieu !… pour… ( Voyant entrer Corsican. ) Voilà Corsican. ( À part. ) C’est la première fois qu’il arrive à propos !

Ma foi ! j’en ai assez et mon parti est pris !

Mais, monsieur… Ah ! pardon, madame, je ne vous avais pas aperçue.

Monsieur Archibald ?…

Tiens, mais c’est madame Aouda ! Je ne vous aurais pas reconnue, madame, sous ces vêtements…

À vous aussi, monsieur, je dois une vive reconnaissance ! Je sais la part que vous avez prise…

Bon ! pour quelques coups de revolver que nous avons échangés avec ces singes du Bundelkund ! cela n’en vaut pas la peine.

Si, monsieur, et avant que nous nous séparions…

Comment ! nous séparer ? Est-ce que vous n’allez pas demeurer à Calcutta ?

Eh bien, moi aussi !… Calcutta est une ville charmante, où il n’y a que des Anglais déguisés en Indiens !

Il me semble que vous m’avez juré de me ramener en Angleterre…

Oui, dans une boîte à momie avec des bandelettes et des yeux d’émail ; mais j’y renonce, monsieur.

Ah ! enfin.

Un coup d’épée au bras gauche à Suez, un second au bras droit à Bombay, et maintenant ici un troisième à la jambe… j’en ai assez. Un Américain ne saurait s’entêter dans une sottise. Je chercherai une autre excentricité. Je suis bien ici, j’y reste… nous y restons. Et je pense, madame, que vous vous y trouverez plus heureuse que dans vos États du Bundelkund.

Mes États… oui… j’ai été souveraine… J’ai voulu l’être… Cette ambition d’enfant m’a perdue.

Comment cela ?

Ce parent chez qui nous étions élevées, ma sœur et moi, avait fait de grandes entreprises et s’y était ruiné. Un jour il vint me trouver et me dit : Tu es ambitieuse, Aouda ! ( Souriant. ) une ambitieuse de seize ans ! Le rajah qui t’a vue à Bombay t’offre de partager sa souveraineté… Moi, je me figurais un prince jeune et beau… que je pourrais aimer et qui m’offrait un trône !… Je me laissai éblouir, entraîner !… et quelques jours après, les gardes, les serviteurs du rajah vinrent pompeusement me chercher à Bombay. Je partis. Sur mon passage tout un peuple se prosternait et saluait mon entrée dans mes États… J’étais enivrée !… J’arrivai au palais de mon époux !… Le rajah était un vieillard malade, presque mourant, auquel m’avait livré un affreux marché… Quelques mois plus tard, il s’éteignait, et de cruels brahmanes ont voulu me sacrifier comme sa veuve… moi qui n’avais jamais été sa femme !

Oui ! mais vous leur avez heureusement échappé… mademoiselle !

Mademoiselle, puisqu’enfin vous avez dit… que…

Et c’est auprès de cet indigne parent que vous cherchez un refuge ?

C’est le seul qui nous reste.

Ah ! Passepartout !

Eh bien, mon ami ?…

Eh bien ! à la Bourse j’ai obtenu tout de suite les renseignements dont j’avais besoin, et je suis allé chez le sieur Anardill.

Il va venir ?

Il ne peut pas venir.

Il ne peut pas venir ?

Pour le moment.

Il est mort.

Mort !

Mort… et enterré ! Mais si je n’ai pas rencontré l’honorable défunt, j’ai du moins trouvé une jeune personne… bien vivante, celle-là !

Néméa ! ma sœur !

Juste, et la voici, madame. ( Entre Néméa, vêtue à l’européenne. )

Aouda ! ma chère Aouda !

Ah ! voilà en effet une jolie personne !

Ah ! Néméa ! Néméa !

Chère Aouda, toi que je croyais à jamais perdue, que je suis heureuse de te presser dans mes bras !

Mon sauveur !… mes sauveurs ! Tu peux les remercier, Néméa. C’est à eux que je dois la vie.

Messieurs, je ne vous connais pas encore ; mais, vous qui me l’avez conservée, je vous aime déjà tous et de tout mon cœur.

Elle est gentille, cette petite !

J’en suis de ces tous-là, moi ! ( Néméa va à Fogg et lui serre la main, à Archibald qui lui secoue la main à l’américaine, puis à Passepartout qui s’en défend. )

Je le veux ! je le veux !

Très gentille ! très gentille !

Mais tu étais donc seule ici, ma pauvre sœur ?

Oui, seule, sans protecteur et déjà bien inquiète de l’avenir !

Mais maintenant me voici, et nous vivrons ensemble !

Toi rester ici, dans cette ville, si voisine des territoires indépendants, je ne le veux pas ! je ne le veux pas !

Parce qu’il y a un mois à peine, des affidés de ces brahmanes ont bien su arracher de cette ville et soustraire à la protection des lois anglaises une victime qu’ils ont odieusement sacrifiée, comme ils te sacrifieraient toi-même !

Mais que faire alors ?

Voulez-vous me permettre de vous conduire l’une et l’autre en Angleterre ?

En Angleterre ? Nous ?

Là, ma sœur, plus rien à redouter !

Sans doute… Acceptez, Aouda… je vous en supplie.

Mais oui ! oui… acceptez !

Nous serons une cause de retard pour vous, monsieur Fogg !

Et cet important pari que vous avez fait ?

Ne sera compromis en rien. La part de l’imprévu était réservée, et vous faites toutes deux partie de l’imprévu.

J’accepte, monsieur… j’accepte pour elle et pour moi, et il y aura pour vous aimer deux cœurs au lieu d’un !

Décidément elle est… adorable, cette petite ! Tiens, on dirait que ma jambe va mieux !

Le Rangoon va bientôt appareiller. Passepartout, deux cabines supplémentaires pour ces dames.

Trois cabines.

Comment, trois ?

Qu’est-ce qu’il dit ?

Je ne boite plus du tout, moi ! Aie !… Non ! non ! je ne boite plus, et je pars !

Vous partez ?

Oui, j’en ai assez de Calcutta… une ville insupportable, où il n’y a que des Indiens déguisés en Anglais !… Mais soyez tranquille, monsieur, si je ne cherche plus à vous tuer, je vous suivrai pour vous voir perdre votre pari, comme ce compatriote à vous suivait un dompteur pour le voir dévorer par ses lions !

Mais, monsieur…

Monsieur Philéas Fogg ?

Je suis magistrat civil du troisième district, et, en cette qualité, je vous prie de répondre à quelques questions.

Qu’est-ce que c’est encore que ça ?

Parlez, monsieur.

Approchez, brahmane, approchez ! Reconnaissez-vous ce gentleman ?

Je le reconnais.

Vous avez juré de dire la vérité.

Suivant le rite indien, je l’ai juré sur la queue sacrée d’une vache.

En v’là un serment !

Et que Brahma me punisse à l’instant si je ne dis pas la vérité tout entière.

J’accuse le gentleman qui est ici devant vous d’avoir, dans la nuit du 19 au 20 de ce mois, blessé un des prêtres qui présidaient aux funérailles du rajah. En conséquence, moi, chef des brahmanes, je demande la punition du coupable.

Eh bien, moi, je jure sur vingt-cinq queues de vache ! je jure sur l’arrière-train d’un troupeau tout entier !…

Silence, ( À Fogg. ) Reconnaissez-vous que ce brahmane a dit la vérité ?

Oui, monsieur le juge ; mais ce qu’il n’ajoute pas, c’est que ses prêtres et lui voulaient brûler vive une jeune femme.

Que Brahma avait condamnée.

Madame, sans doute ?

Oui, monsieur, et vous ne sauriez punir celui qui m’a sauvée.

Distinguons, madame, distinguons. J’estime que ce gentleman a parfaitement fait de vous sauver…

Il me plaît à moi, ce juge !

Mais il a eu tort de tuer un brahmane.

Comment, tort ?…

Oh ! un brahmane de plus ou de moins !…

Ce brahmane ordonnait un crime, un épouvantable sacrifice que les autorités anglaises ne peuvent tolérer.

Distinguons, monsieur, distinguons.

Encore !…

Les autorités anglaises ont supprimé ces sacrifices dans les provinces soumises à leur domination ; mais, sur les territoires indépendants, ils respectent la religion indoue, même jusque dans ses erreurs, et ils ne peuvent tolérer que l’un de ses pontifes soit frappé de mort dans l’exercice de ses fonctions.

Ah çà ! mais c’est une indignité ! Je n’aime pas M. Fogg, moi ! je suis même son ennemi ; mais, dans l’intérêt de la justice et non dans le sien, je déclare que, pour avoir sauvé madame, pour avoir sacrifié sa fortune et sa vie, il ne peut pas être condamné !

Distinguons, monsieur, distinguons !

Ah ! mais, il distingue trop, cet animal-là !

Je ne dis pas qu’il sera condamné, mais qu’il sera jugé après enquête, et je dois le mettre en état d’arrestation.

Très bien ! très bien !

Je proteste, monsieur. ( Les policemen s’avancent et touchent Fogg du bout de leur baguette. )

Respect à la loi ! Philéas Fogg, vous serez retenu à la prison de la ville, tant qu’une ordonnance de non-lieu n’aura pas été rendue.

Et avant que l’ordonnance de non-lieu n’intervienne, mon mandat sera arrivé.

Huit jours de retard au moins ! Hélas ! monsieur, nous sommes tout à fait perdus.

Bon ! impossible de se tirer de là !…

Monsieur, terminons vite, je vous prie, cette affaire. Le bâtiment sur lequel je vais partir est prêt à quitter le port.

Est-ce qu’il aurait trouvé un moyen ?…

Mais… monsieur.

À combien fixez-vous la caution ?

La caution ?

Il a trouvé.

Comment, la caution !… mais, du tout ! pas de caution… Il s’agit d’un sacrilège ! Il doit être emprisonné, monsieur le commissaire !…

Oui, il doit être emprisonné ; mais la loi l’autorise à donner caution… Distinguons, s’il vous plaît, distinguons !

Distinguons, mon joli brahmane, distinguons. ( Montrant le magistrat. ) Il distingue très bien, le monsieur là-bas !…

Mais il l’abandonnera sa caution, monsieur le commissaire !…

Oui, si elle est peu élevée ; mais, attendu la gravité de l’affaire et considérant que le risque doit être proportionné à la peine encourue, fixons la caution à cent mille francs.

Cent mille francs !

Cent mille francs ! Cent mille coups de pied…

Passepartout, la sacoche ?

Ah ! il va les donner, le voleur !

Voici la sacoche, monsieur… mais ( Fogg tire des bank-notes pour la somme demandée et les dépose entre les mains du magistrat ), mais, sapristi ! elle se dégonfle à vue d’œil !

Vous êtes satisfait, monsieur ?

La loi est satisfaite.

Ah ! il emporte mon argent, le distingueur !

J’ai bien l’honneur de vous saluer. Mesdames, le temps nous presse.

Nous vous suivons, monsieur.

Non seulement je ne parviens pas à l’arrêter, mais c’est encore dix mille francs qu’il me vole !

Eh bien, voilà un beau sang-froid ; s’ils sont tous de cette force-là au Club des Excentriques, il faut absolument que j’en fasse partie.

Mon bon brahmane, j’ai bien l’honneur de vous saluer !

Que Brahma et Vichnou t’arrachent la langue !

SIXIÈME TABLEAU

La scène représente une grotte étrangement découpée et qui s’enfonce à perte de vue vers la droite. Cette roche est faite de grandes roches et tapissée d’herbes et de broussailles, appartenant à la flore tropicale. On ne peut y pénétrer que par une ouverture située au fond et qui donne sur une forêt.

(Au lever du rideau, la grotte est assez obscure pour qu’on ne puisse distinguer ses parois. Nakahira est vêtue de ses splendides habits de reine des charmeuses. Les jeunes Malaises qui l’accompagnent sont aussi vêtues de leurs habits de fête.)

C’est bien ici la grotte sainte ! Je la revois enfin, après quatre années passées sur la terre indienne.

La reine ordonne-t-elle que nous préparions ici le foyer ?

Oui, et je l’allumerai bientôt moi-même, afin que sa chaleur réchauffe les serpents sacrés qui habitent cette grotte. ( Quelques Malaises exécutent les ordres de Nakahira et forment à droite un foyer avec le bois qu’elles ramassent. ) Je me retrouve enfin dans cette contrée libre de la Malaisie ! Sois remercié, esprit puissant qui a protégé l’esclave ; sois bénie, toi, pauvre Aouda, dont les dernières paroles ont été pour briser mes chaînes !

Nakahira, nous t’avons longtemps pleurée ! Quelles souffrances tu as dû subir !

Oui !… bien des souffrances, bien des humiliations aussi !… jusqu’au jour où une jeune princesse est montée sur le trône.

C’est elle qui l’a rendue libre ! Grâce à elle, te voilà revenue parmi nous, et c’est le jour même de la fête des Charmeuses que tu auras revu nos rivages.

Oui ! j’ai revu aussi les forêts, les temples où nos dieux obéissaient autrefois à ma voix ! Mais la reconnaîtront-ils encore ? Mon chant les charmera-t-il de nouveau ? Ah ! venez, venez ! que je parcoure cette grotte jusque dans ses mystérieuses profondeurs et que je me recueille avant de réveiller nos divinités endormies ! ( Nakahira et ses compagnes s’enfoncent à droite dans les profondeurs de la grotte. )

Une grotte ! une belle grotte, ma foi ! ( Appelant. ) Monsieur ! monsieur Corsican !

Venez ! Il faut que vous et votre sœur preniez un peu de repos.

Il le faut, vous marchez depuis le lever du jour.

Allons, mesdames, nous allons d’abord vous faire du feu et vous préparer un bon lit ! Vous vous croirez à l’hôtel.

Ma pauvre Aouda, comme tu sembles accablée !

J’avoue que je suis à bout de forces.

Quelques heures de sommeil vous reposeront tout à fait.

(Il se prépare à ramasser du bois et des feuilles, quand il aperçoit le foyer préparé par les Malaises.) Il est déjà venu du monde ici ! Le feu est tout préparé. Il n’y a plus qu’à l’allumer. ( Il cherche une allumette dans sa poche. )

Et M. Philéas, où est-il ?

Bon ! soyez sans inquiétude ! Il s’est rendu à la ville la plus voisine pour assurer à tout prix la continuation du voyage.

Puisse-t-il réussir !

Oh ! il réussira.

Peut-être… C’est grâce à son pari insensé que nous avons subi le naufrage qui nous a jetés sur cette côte.

Et c’est grâce à vous, monsieur Archibald, que j’existe encore.

Ne me remerciez pas, Néméa ! Je suis si heureux d’avoir pu vous arracher à la mort, qu’en vérité c’est moi qui vous dois la reconnaissance.

Sans vous, j’étais engloutie dans cette mer furieuse.

Oui ; mais il était écrit que je vous sauverais ! C’est la conséquence naturelle de la haine qui existe entre Fogg et moi !

Je ne comprends pas…

C’est bien simple ! Nous sommes ennemis mortels, le sieur Fogg et moi, et comme il faut que l’antipathie qui nous sépare se manifeste en toutes choses, c’est du feu qu’il a sauvé madame Aouda, et c’est de l’eau que je devais vous sauver… Voilà !

C’est vrai, au fait !… La chambre de ces dames est prête.

Viens, Aouda.

Oui, ma sœur ! Ah ! je tombe de fatigue !

Je vais maintenant m’enquérir de quelque moyen de transport pour gagner la ville.

Vous espérez donc que M. Fogg arrivera encore à temps ?

Ah ! cela m’est bien égal !

Il arrivera, j’en réponds ! Ah ! dame ! la chance a été contre nous. L’accident de machine survenu au Rangoon nous a d’abord forcés de relâcher à Singapore, et nous avons perdu…

Douze heures environ !… c’est quelque chose.

Après cela, nous trouvons à noliser un bateau pilote pour nous conduire à Hong-Kong…

Et une effroyable tempête nous a jetés… Où sommes-nous ici, monsieur Corsican ?

Sur la côte ouest de l’île de Bornéo, à quinze lieues, je crois, de la ville.

Et nous perdons encore ?…

Douze autres heures, ce qui constitue un bon petit jour de retard.

Mais que nous pourrons regagner si nous arrivons avant ce soir à Bornéo pour y prendre le paquebot américain, dont mon maître saura bien activer la marche, grâce à la sacoche.

Nous verrons cela. Ah ! Passepartout, restez ici ; et jusqu’à mon retour, veillez bien sur nos compagnes.

Comptez sur moi, monsieur !

Les voilà parties ! Comme elles dorment gentiment ! Elles n’ont pas bronché pendant ce nauffrage ! ( Regardant autour de lui. ) Tout est bien dans l’appartement de ces dames. Allons, ne nous laissons pas manquer de bois ! J’en vois là-bas. Allons au chantier. ( Il sort par le fond. )

(À peine Passepartout est-il sorti, que quelques bruissements se font entendre, et bientôt on aperçoit plusieurs serpents qui se glissent sur la voûte de la caverne et descendent peu à peu vers la gauche. Deux de ces reptiles rampent sur le sol et se dirigent vers Aouda et Néméa endormies ; puis, de tous les coins de la grotte, de toutes les anfractuosités des rochers, sur les parois, à la voûte, apparaissent des centaines de ces reptiles, qui grouillent et qui sifflent.)

Qu’ai-je donc entendu ? ( Elle se soulève et jette un cri étouffé. ) C’est un rêve, c’est un abominable songe que je fais ! ( Se levant et marchant. ) Non, non, ces horribles reptiles !… ( Voyant ceux qui rampent vers Néméa. ) Ah ! Néméa !

Aouda !… ( Jetant un cri déchirant. ) Ah !

Ma sœur ! ( Elle veut aller vers elle. Un serpent s’est dressé et monte le long de sa taille, autour de laquelle il s’enroule. ) Mon Dieu ! mon Dieu ! prenez, prenez pitié !…

Aouda !… ( Elle veut aller vers elle. )

Non, je te le défends… Je te le déf… Ah !…

Au secours ! au secours !…

(Elle se dirige vers le fond de la grotte, devant laquelle pendent plusieurs serpents. Elle chancelle et tombe évanouie.)

Ah ! les malheureuses ! ( Tous deux cherchent à briser cette barrière de reptiles, dont plusieurs les entourent eux-mêmes. Le serpent qui a enlacé Aouda, à la vue d’Archibald et Passepartout, pousse des sifflements horribles et montre sa gueule ouverte. Les autres reptiles s’agitent avec plus de rage dans tous les coins de la grotte. Archibald et Passepartout vont s’élancer pour sauver leurs compagnes. La scène doit être portée en ce moment à son maximum d’horreur. Mais, en ce moment, Nakahira apparaît sur la droite, suivie d’une troupe de Jeunes Malaises. )

Arrêtez ! arrêtez ! Pas un mot, pas un geste ! Nul autre que moi ne peut la sauver.

(Elle commence alors un chant doux, sorte de murmure, qui est le chant des charmeuses.)

Divinités mystérieuses, Vous qui daignez subir mes lois, Dans vos grottes silencieuses, Dieux rampants, rentrez à ma voix !…

(À la voix de Nakahira, les serpents se redressent et rampent vers Nakahira, qui les fascine. Néméa revient à elle, comme si elle sortait d’un épouvantable rêve. Aouda, en reconnaissant Nakahira, pousse un cri. Nakahira, tout en continuant son chant, lui fait signe de ne pas parler. Tous les serpents sont tendus vers elle, aussi bien ceux du sol que ceux des parois de l’ouverture de la grotte.)

SEPTIÈME TABLEAU

La scène représente une place ombragée d’arbres des tropiques, au fond de laquelle s’élève un temple malais.

Au lever du rideau, chants et danses des habitants et prêtresses de la Malaisie. Nakahira paraît accompagnée d’Aouda et de Néméa, de Corsican et de Passepartout, des prêtres et des prêtresses malaises. À leur vue les danses s’arrêtent.

Reine, on a tout préparé pour le départ des étrangers.

Dans quelques heures, vous aurez gagné Bornéo. Aouda a rendu la liberté à son esclave ! L’esclave aura sauvé sa bien-aimée Aouda !

Merci encore, vous à qui nous devons notre salut.

Mesdames, j’ai bien l’honneur de vous saluer.

ACTE TROISIÈME

Huitième tableau.

L'intérieur d'une taverne, chaises, bancs, tables, brocs à bière, verres à liqueurs. La taverne est ouverte entièrement au fond et laisse voir la façade de la gare de San-Francisco. Buveurs de toutes classes : des matelots, des ouvriers, des pionniers, des marchands, des voyageurs. Gros feu dans la cheminée. Il est cinq heures du soir.

(Fix est déguisé en pionnier américain. Culotte de gros velours, large gilet, sorte de chapeau tromblon, guêtres de cuir. Épais sourcils, épaisse touffe de barbe au menton, à la mode américaine. Il est considérablement grossi. Il est méconnaissable. Attablé devant quelques pintes de bière et parlant de sa voix naturelle.) Il est ici, le brigand ! il est à San-Francisco ! Je suis arrivé par un paquebot, lui par un autre ! Il a fait naufrage à Bornéo, et son naufrage ne l’a pas retardé de quarante-huit heures ! ( Allant et venant. ) Je suis sûr qu’il aura encore dépensé une centaine de mille francs pour se tirer d’affaire ! ( Se rassurant. ) Ah ! n’importe ! je lutterai jusqu’au bout ! Son coquin de domestique ne me reconnaîtra pas sous ce costume ! Eh bien ! je prendrai le chemin de fer avec mon voleur, je monterai dans son wagon s’il le faut, et je ne le quitterai pas plus que son ombre ! ( Se retournant. ) Ah ! le Passepartout ! Que vient-il faire ici ? ( Il se met à l’écart à une table )

Ouf ! je n’avais pas besoin de tant courir ! les guichets ne sont pas encore ouverts.

Qu’est-ce qu’il faut servir au gentleman ?

Un verre de mint-julep pour le gentleman !

Mint-julep ! ( Le garçon sort. )

Dites-moi, tavernier, dans combien de temps délivrera-t-on les billets à la gare ?

Dans une heure, Votre Honneur.

Mon Honneur vous remercie… Ah ! vous regardez ma ceinture ?

Oui ; vous avez une assez jolie collection de revolvers !

Voilà ! tant qu’on voyage dans les pays sauvages, rien à craindre ; mais dans les pays civilisés, c’est autre chose ! Et comme on m’a dit que le grand chemin de fer du Pacifique n’était pas sûr !… ( Montrant les revolvers. ) Cela, Voyez-vous, c’est pour défendre ceci. ( Il montre la sacoche. )

Oui, oui, la sacoche aux millions volés !

(Le garçon apporte le plateau.)

Mettons-nous un peu plus à l’aise… ( Il va à la table et dépose sa sacoche sans défaire la courroie qu’il porte à son cou. )

Voici le sucre, le citron, la menthe verte, la glace, l’eau, le cognac et l’ananas frais ! ( Il s’éloigne. )

Merci… Non seulement c’est bon à boire, cette machine-là, mais aussi c’est amusant à fabriquer ! ( Il commence à verser d’un verre dans l’autre les préparations qu’on lui a servis. ) Je dois avoir l’air d’un escamoteur qui fait des tours de passe-passe !

Une idée !… cette sacoche !… si je pouvais !…

Là !… je crois que le tour est fait.

Je vais lâcher de t’en jouer un… tour… et de ma façon.

Préparons le chalumeau.

Cet argent, c’est celui de la Banque, c’est le mien ! Cet argent, une fois repris à Fogg, Fogg ne pourra continuer son voyage…

Ah ! ces Américains, quel peuple pour l’absorption des liquides !

Pas un instant à perdre… Essayons ! ( Il s’assied et va sans façon plonger une autre paille dans le verre de Passepartout. )

Eh ! l’ami !

Ne vous dérangez pas. ( Il commence à aspirer. ) Merci.

Dis donc, aimable sans gêne, ça se fait donc dans votre pays ?

Ça se fait..

Au diable ! l’homme à la paille !

Bon ! entre Américains…

D’abord, je ne suis pas Américain !

Ah ! de par tous les sacrements de Sacramento, vous êtes un Français, vous !

Ça se voit donc ?

Si cela se voit !… Rien qu’à la manière dont vous m’avez reçu, j’ai deviné qui vous étiez… Je les aime, moi, les gens de votre nation !… Si je n’étais pas Américain, j’aurais voulu être Français.

Eh bien ! moi, si je n’étais pas Français, j’aurais voulu être… Français !…

Vous m’allez ! ( Appelant. ) Eh, tavernier !

Voilà ! voilà !

Montre-moi donc la couleur de la cascarinette noyau ?

Qu’est-ce que cela ?… la cascarinette noyau ?

Une liqueur du pays…

À l’instant, mon gentleman…

Seulement… comme il faut être sage, et garder sa tête, tu m’apporteras aussi une carafe d’eau.

Une carafe d’eau ?

Oui, d’eau… ( Bas. ) d’eau-de-vie blanche ( Haut. ) Allons, marche. ( Le tavernier sort. )

Il paraît que vous craignez la boisson ?

Celle-là !… c’est trop violent pur… mais avec de l’eau, vous allez en juger.

On en jugera.

Eh ! eh ! vous êtes gai !… Savez-vous pourquoi j’aime les Français, moi ?

Parce qu’ils sont aimables, pardieu !

Voilà ! ( Il s’éloigne. )

Oui, parce qu’ils sont aimables, et puis parce que c’est à un Français que je devrai la grande fortune que je vais faire !

Ah bah !

Tenez, goûtez-moi ça… À votre santé ! à la vôtre ! ( Arrêtant le bras de Passepartout, qui se prépare à boire. ) Non, pas sans eau… Diable ! c’est trop fort !

Ah bah !… vous croyez ?… ( Il tend son verre à Fix, qui verse de l’eau-de-vie blanche. ) À votre santé. ( Il boit. )

À la vôtre. ( Il jette le contenu de son verre. )

Vous disiez donc ?…

Que j’ai connu un de vos compatriotes, un certain Michel Ferrier, qui était revenu en France millionnaire.

Millionnaire !

Il m’a assuré qu’à un quart de mille à peine du placer qu’il exploitait dans le nord de Sacramento, il y avait une grande fortune à dénicher encore. ( Il verse à boire. )

Vraiment !

Avalez-moi ça ?

À la vôtre !

Non, non, pas sans eau !

Ah ! j’oubliais ! À la vôtre ! ( Il boit. ) Mais comment diable pourrez-vous retrouver le placer ?

Oh ! Michel Ferrier m’a donné le plan du pays !

Ah ! s’il y a un plan…

Tenez, au nord du Sacramento, il y a une petite rivière dont les sables charrient de l’or et qui coule comme cela, ( Il trace avec son doigt la direction de la rivière. Passepartout suit la direction d’un œil déjà troublé. )

Très bien ! j’y suis…

Eh bien ! en remontant sur la gauche, on voit un gros roc de basalte, qui a la forme d’une tête de singe…

Une tête de singe… Je vois ça d’ici…

On suit de ce côté pendant trois cents pas. ( Il dirige sa main vers la sacoche déposée sur la table. ) On arrive là, et ça, c’est le nid aux pépites ( Il touche la sacoche. )

Bon, c’est le nid aux pépites, çà…

Et au sixième coup de pioche…

Au sixième coup… je… je vais m’en payer aussi un sixième coup. ( Il tend son verre. ) De l’eau, beaucoup d’eau. ( Buvant. ) Vous disiez donc… qu’au sixième… coup de pioche… À la vôtre !…

À la votre !… Ah ! minute, de l’eau !… À la votre !… Je trouverai un million.

Un million !… en six… coups de pioche… Dites donc… dites donc, l’ami, pendant que vous y serez… donnez-en seulement trois pour moi… des coups de pioche… hein !… trois pour… trois… de… Elle est bonne cette eau-là, elle est bien bonne !… Alors, voyons encore un coup… un coup avec de l’eau. ( Il s’endort. )

J’ai réussi !… vite à l’œuvre. ( Il va pour ouvrir sa sacoche. ) Fermée, fermée à clef ! Ah ! je l’ouvrirai. ( Il la force. ) Le paquet de bank-notes !… Je les tiens et un reçu de la somme qu’il a déposée à Londres, chez un banquier. ( Il le met dans sa poche. ) Partons !… ( S’arrêtant ) Ah ! je ne suis point un voleur, moi. ( Prenant son carnet et écrivant. ) Reçu à compte pour restitution à la Banque d’Angleterre… ( Il déchire le feuillet, le met dans la sacoche, gagne le milieu en passant devant la table. ) Et maintenant, Philéas Fogg, essaye de continuer ton voyage et de surmonter les obstacles en semant des centaines de mille francs ! Je tiens l’argent de la Banque… Je tiendrai bientôt mon voleur ! ( Il sort. )

Pas fort celui-là ! ( Se retournant. ) Ah çà… et l’autre ? ( Il va voir à la porte. ) Parti ! Alors c’est donc celui là qui va payer pour les deux ! ( Le secouant. ) Eh !… l’ami… voyons !… secouons-nous un peu… Il ne suffit pas de dormir après avoir bu, il faut payer !

Payer !… payer !… oui !… oui !… payer…

Sans doute, puisque votre compagnon est parti.

Parti… mon compagnon. Quel compagnon ? Ah ! oui, Ferrier !… Six coups de pioche !

Allons, allons ! assez causé ! Mon argent !… Est-ce que vous n’en avez pas, par hasard ?

Pas d’argent ! moi… ( Montrant la sacoche. ) Voilà le nid aux pépites… ( Il se lève. ) comme disait l’homme… aux six coups de pioche… et on va te payer… marchand d’eau claire !… ( Ouvrant la sacoche. ) On va te payer !… ( Introduisant sa main dans la sacoche. ) ( On sonne. )

Voilà ! voilà !… voilà ! ( Il sort. )

On… va… te… ( Se redressant tout à coup. ) On va vous… On va te !… ( Se dégrisant graduellement. ) Eh bien ! eh bien !… Quoi donc ? Est-ce que… est-ce que je rêve ? ( Avec énergie. ) Et-ce que je deviens fou ?… Rien ! plus rien ! Allons donc ! C’est impossible… c’est imposs… Rien ! ( Trouvant le papier signé par Fix. ) Un papier, qu’est-ce que cela veut dire. ( Lisant. ) Restitution à la Banque !… Signé Fix ! ( Jetant un cri. ) Ah ! cet homme, cet Américain, c’était !… Misérable que je suis ! Je me suis laissé enivrer comme une brute, et il m’a tout enlevé, il m’a tout pris… et j’ai ruiné mon maître ! Je l’ai ruiné !… ( Pleurant, il tombe sur la chaise, la tête dans ses mains. ) Je l’ai ruiné !…

Alors on peut disposer de la chambre de monsieur ?

Oui !… si le train part dans un quart d’heure, et… ( Apercevant Passepartout. ) Passepartout ! Passepartout ! ( Allant à lui et lui touchant l’épaule. ) Que vous arrive-t-il donc ?

Ce qui m’arrive ! Une chose qui vous fera plaisir… à vous… qui vous rendra heureux… vous ! ( Il se lève. ) Mon maître est ruiné !

Volé !… qu’allez-vous faire ?

Me faire sauter la cervelle.

Ah ! monsieur Corsican ! Encore !

Toujours, monsieur.

Nous voici en Amérique, monsieur.

Oui, en Amérique, monsieur.

Dans votre pays, monsieur.

Dans mon pays, monsieur.

Et vous y resterez, monsieur.

J’y resterai si je veux, monsieur.

Enfin ! ( Il lui tourne le dos et va à Passepartout. ) Passepartout, vous avez exécuté mes ordres ?

Vos… vos ordres ?

Vous avez acheté des armes ?

Des armes… oui… les voilà, et… ( À part. ) elles vont bientôt me servir !

Vous avez retenu le wagon spécial ?

Le… le wagon… non, monsieur !…

Comment ?

Les guichets n’ouvrent que dans dix minutes.

Vous payerez nos places directement jusqu’à New-York.

Oui… oui… je les payerai ! ( À part. ) Et avec quoi maintenant ?

Allez donc, mon ami.

Voilà, monsieur ! Ah ! c’est fini ! C’est bien fini. ( Regardant Fogg. ) Monsieur, vous avez toujours été content de moi, n’est-ce pas, monsieur ?

Très content, mon garçon.

Allons, c’est bien ! ( Avec énergie. ) J’y vais ! ( Il va pour sortir. )

Ah ! Passepartout…

Monsieur ?

Décidément, retenez… toutes les places.

Toutes ?

Hein ! que dit-il ? ( Il se promène avec colère. )

Oui, la mienne… ( Il lui donne de l’argent ostensiblement. ) en même temps que les trois autres ( Il lui glisse dans la main une liasse de bank-notes. ) dont voici le montant.

Allez, mon ami, allez !

Quoi, monsieur, vous, son ennemi… vous voulez ?…

Allons ! tu as perdu l’argent, mon garçon, ne perds pas aussi la tête ! ( Il lui serre la main. )

Oh ! merci ! monsieur, merci !

Monsieur Corsican !

Monsieur Fogg !

Croyez-vous, par hasard, qu’il soit bien agréable de voyager en compagnie d’un ennemi ?

Je ne le pense pas, monsieur.

Dans quel but, alors, venez-vous encore de faire retenir votre place en même temps que les nôtres ?

Mais pour suivre la même route que vous.

Alors, monsieur, je vous engage à reprendre votre ancien projet ?

Quel projet ?

Celui de me rapporter à Londres à l’état de momie.

Non ! j’y ai renoncé !

Eh bien, si vous persistez à nous suivre, je reprendrai, moi, la série de nos duels.

Allons donc ! Je ne me battrai plus avec vous.

Vous ne vous battrez plus ?

Non, monsieur, non ! Est-ce que vous me prenez pour un imbécile ?… Est-ce que vous croyez que je ne me suis pas aperçu que vous étiez à l’escrime dix fois plus habile que moi ? Est-ce que vous supposez que je n’ai pas compris que vous me ménagiez, monsieur ?

Oue vous vous contentiez de me… larder légèrement, quand vous pouviez me perforer d’outre en outre ?

Permettez !…

Oui, monsieur, oui ! Vous me traitez avec dédain, avec compassion, en refusant de me tuer. Cette compassion et ce dédain, c’était une insulte grave, entendez-vous, et comme je ne peu pas décemment vous en demander raison… je vous demande…

Eh bien !…

Je vous demande…

Quoi donc ?

Je vous demande… votre amitié, Philéas !

Allons donc ! voilà quinze jours que j’attendais cette bonne parole-là !

Vraiment ? et vous me la donnez…

Je vous la donne, et de grand cœur… ( Lui donnant la main. ) Archibald.

À merveille !

Allons chercher ces dames.

Allons ! nous sommes deux à présent pour surmonter les obstacles et gagner votre pari. ( Il sort. )

NEUVIÈME TABLEAU

La scène représente une vaste plaine entièrement couverte de neige. Au deuxième plan, la voie d’un chemin de fer. Un peu en arrière à droite, une maisonnette de cantonniers.

Quelle heure est-il ?

Attends, je vais te dire cela… Quatre heures dix.

Encore un quart d’heure avant que le train de San-Francisco ne passe.

S’il n’a pas de retard !… On a signalé de nouvelles troupes d’Indiens Paunies dans le pays, et ils ne regardent pas plus à arrêter un train qu’une diligence !… ( Quelques indiens Paunies commencent à apparaître par la gauche dans le fond. )

Il fait froid, ce matin.

Oui, le soleil va se lever.

Nous avons encore le temps… Rentrons nous chauffer avant l’arrivée du train.

Rentrons ! ( Ils rentrent dans la maisonnelle. Les Paunies se glissent peu à peu vers la maisonnette en rampant sur les rails. Deux ou trois d’entre eux enfoncent la porte. On entend des cris. Puis tout se tait, et les Paunies reparaissent un couteau à la main. )

Le train va arriver.

Nous ne sommes que vingt.

C’est vrai, mais nous n’attaquerons pas le train tout entier.

Que le chef ordonne.

Les voyageurs seront nombreux sans doute… mais ils s’arrêtent ici, et quand ils repartiront, ne peuvent-ils pas laisser en arrière la dernière voiture que nous aurons détachée ?…

Oui… et alors… ( On commence à entendre le hennissement de la machine. )

Alors, que nos bouches soient muettes ! que nos bras soient prêts à agir ; mais écoutez ceci, et souvenez-vous : Frappez et ne pillez pas ! Nous sommes les vengeurs de notre race ! C’est par la mort de nos ennemis et non par le pillage que nous ferons expier le massacre de nos frères ! ( ils sortent. )

(Le train, dont le bruit s’est peu à peu accru, se montre par la gauche ; la locomotive, de forme américaine, traverse lentement la scène et disparaît à droite avec les trois premières voitures du train dans lesquelles on aperçoit des voyageurs, et elle s’arrête. La quatrième voiture est en scène à la queue du train.)

Qu’y a-t-il donc ? pourquoi n’avancez-vous pas ?

Je n’ose pas !… Les disques sont renversés.

Les disques sont renversés ? Entrez toujours en gare, et prudemment, n’est-ce pas ?

Soyez sans crainte.

Les fils télégraphiques coupés ! les poteaux brisés ! Que s’est-il donc passé ? ( À l’employé. ) La voie est-elle libre ?

Oui, jusqu’à présent.

Des traces d’Indiens, partout, de tous côtés !… Qu’est-il donc arrivé ?

À quelle distance sommes-nous d’Omaha ?

À cinquante milles. Nous y serons dans deux heures. C’est ici la station de Kearney.

Je suis dans le même train que mon voleur, et je défie bien à son domestique de me reconnaître !

M’être laissé voler comme un niais ! Que dira mon pauvre maître quand il saura…

Ça qu’est temps bien froid, massa Français !

Va-t’en au diable, moricaud !

Vous pas bien jouyeux, massa ?…

Non, moi, pas joyeux du t… Allons, bon, voilà que je parle nègre, à présent !

Il me paraît utile de se dégourdir les jambes. Depuis cinq jours que nous sommes dans ce train… Neuf ! cents lieues de chemin de fer…

Le fait est que j’ai les pieds glacés et engourdis.

Vous pas voulé battre un peu semelle avec bon nègre ?

Battre semelle ?

Oui, pour réchauffer pieds à nous.

Soit, moricaud… battons ! ( Ils se mettent à battre la semelle ensemble. ) Ah ! si je me trouve jamais en face de mon voleur…

Vous qu’a été volé, massa ?

Oui !… ( Battant toujours la semelle. ) Et si le brigand se rencontre à portée de ma main…

Ou bin de pied à vous, bon blanc…

S’il en réchappe, il fera chaud !…

Alors li pas réchapper aujourd’hui, qu’a fait bien froid. Eh ! eh ! ( Il rit. Passepartout lui donne un coup de pied. ) Ah ! Si vous levez la main sur bon nègre, moi casser tête à massa… Zizi bamboula, boum boum, zizi bamboula. ( Il remonte en wagon. )

Je crois, Aouda, que vous et votre sœur, vous feriez mieux de ne pas descendre.

En effet, monsieur Fogg, le froid paraît être extrêmement vif ; mais dans ce wagon, nous ne nous en apercevons même pas.

D’ailleurs, ce n’est pas voyager cela ! Il me semble que nous restons tranquilles, et que c’est le panorama qui se déplace.

Adorable ! cette petite Néméa !

Où sont donc les cantonniers ? ( Il regarde dans la maison. ) Oh ! les malheureux !

Qu’y a-t-il ?

Les deux pauvres cantonniers !…

Assassinés par les Indiens !

Les Indiens ?

Eh bien !… il faut…

Il faut partir et donner avis du crime au fort le plus prochain ! En voiture ! messieurs, en voiture !

(Les voyageurs des premières voitures du train s’empressent de sortir par la droite.)

Mais la voie ne peut-elle être coupée ?

Je vais monter moi-même sur la locomotive, monsieur, et nous agirons avec toute la célérité, mais aussi avec toute la prudence possible !… En voiture, messieurs ! en voiture !

Tenons-nous prêts à tout événement.

(Fix a disparu par la droite. Archibald et Passepartout sont remontés dans le wagon. Il n’y a plus personne en scène. Dès que les portières sont fermées, on commence à voir les Indiens ramper sur les marchepieds du wagon de Fogg et se glisser jusqu’à la barre d’attelage qui réunit le wagon au wagon qui précède. Des coups de sifflet retentissent ; les hennissements de la locomotive se font entendre. Le train se met en marche, mais le wagon occupé par Fogg reste en scène.)

Eh bien ! nous ne marchons pas ?…

(Aussitôt les Indiens poussent de grands cris et commencent l’attaque du train. Les portières sont ouvertes. Fogg, Archibald et Passepartout se précipitent sur la voie, ainsi que les autres voyageurs et les hommes d’équipe.)

Les Indiens !

(Des coups de revolver éclatent tant du côté de Fogg que de celui des Indiens. Pendant ce temps, deux ou trois Paunies pillent le wagon de bagages et d’autres entourent les wagons. — Ils repoussent les Indiens qui entourent le wagon de voyageurs. Les Indiens s’éloignent lentement, mais d’autres apparaissent en rampant sous le wagon. Ouvrant alors la portière du compartiment où se trouvent les deux femmes, ils y pénètrent.)

Au secours !

(Les Indiens les bâillonnent et les entraînent du côté opposé à celui ou l’on se bat. On voit alors les autres Indiens revenir en scène en repoussant les autres voyageurs, qui faiblissent. En ce moment de grands coups de sifflet retentissent.)

Courage !

Hurrah !

Ah ! les bandits ! Ils avaient détaché le dernier wagon ; mais j’ai entendu vos détonations.

Hâtons-nous de rejoindre nos compagnes ! ( Il va vers le wagon et poussant un cri. ) Ah ! disparues !

Disparues !

Ils les ont enlevées !

Monsieur, il faut absolument nous lancer à la poursuite des Indiens ! Ils ne peuvent être loin encore…

Oui ! oui ! il le faut, monsieur, il le faut !

Que le train attende une heure, deux heures.

C’est impossible ! Ce chemin n’a qu’une voie, et nous devons faire place au train qui descend !…

Eh bien, télégraphiez !

Ils ont coupé les fils.

Mais il est impossible de laisser ces pauvres femmes aux mains de misérables bandits !

Monsieur, je réponds de l’existence de mes voyageurs. Il faut partir… à l’instant… Qu’on raccroche le wagon !… ( Les ordres du conducteur sont exécutés. )

Partez, monsieur, moi je reste.

Non, partez, Fogg ! Quelques heures de retard consommeraient votre ruine ! Partez ; je resterai, moi !

Et moi aussi, monsieur.

Partir, quand Aouda et sa sœur sont en danger de mort ! Non ! non ! Les sauver, les sauver d’abord !… Monsieur, n’avons-nous pas passé devant un fort ?

Oui ! le fort Kearney, à deux milles d’ici. Courez-y, messieurs, les soldats se joindront à vous.

Au fort Kearney ! mes amis.

Au fort Kearney, et que le ciel nous soit en aide !

DIXIÈME TABLEAU

La scène représente un site sauvage, appelé en Amérique l’Escalier des Géants. À gauche escalier naturel de roches à larges marches, qui s’élève le long d’un torrent dont le lit occupe la droite de la scène et finit obliquement ; quelques pins à gauche et à droite sur l’autre rive du torrent qui sort d’une épaisse forêt de conifères. Le sol, les rochers, les arbres, sont couverts de neige, et le lit du torrent est semé d’énormes glaçons. Au pied de l’escalier s’élève un grand tulipier, dont le tronc mesure deux pieds de largeur et dix pieds de hauteur ; les branches à leur naissance s’étendent largement. Elles sont également blanches de neige. Le ciel est pur, comme par les grands froids. Le soleil est au milieu de sa course. Dans le lointain, par-dessus la cime des arbres et la crête de l’Escalier des Géants, hautes montagnes couvertes de neige.

Halte ! front !…

Où sommes-nous, sergent ?

À huit lieues du fort Kearney, où vous êtes venu réclamer notre aide.

N’est-ce pas ici l’Escalier des Géants ?

Précisément !

Et c’est un endroit que les Paunies fréquentent quelquefois ?

Oui, monsieur.

D’ailleurs, les marques laissées sur la neige ne pouvaient nous tromper !

Mais elles se divisent maintenant…

Que faire alors ?

Nous diviser aussi et les suivre séparément.

Mais ces misérables ne tueraient pas deux femmes pour le seul plaisir de tuer !

Ces Paunies ont juré une haine implacable aux blancs. Plusieurs fois déjà ils ont attaqué les voyageurs, et jamais ils n’ont fait grâce.

Et Passepartout ?

Il suit une trace et doit nous rejoindre au fortin, où nous avons fait halte cette nuit.

Et où j’ai laissé le reste de mes soldats, à deux cents pas d’ici !

Bien ! Vous, Archibald, suivez la rive droite de ce torrent ; moi, je vais reconnaître les traces qui se dirigent de ce côté, ( Il monte l’escalier. ) Vous, sergent, retournez au fortin, et tenez-vous prêt à accourir au premier signal !…

Bien ! Mais quel sera ce signal ?

Un coup de feu !

Un coup de feu, c’est convenu…

C’est convenu : un coup de feu, et nous accourons.

(Archibald sort par la rive droite du torrent. Le sergent et les soldats s’en vont du côté opposé. Fogg gravit l’Escalier des Géants, s’arrête un instant sur la crête, consulte la neige, et ne disparaît qu’au, moment où Passepartout entre en scène.)

Je n’ai rien vu… On croit être sur une piste, et soudain toutes traces disparaissent ! ( Il cherche de tous côtés, regardant le sol. ) Tiens ! des empreintes de pas ?… Ce n’est pas la chaussure des Indiens… Les nôtres ont passé par ici !… Allons, il faut retourner au lieu du rendez-vous. ( Il se dirige vers la rive droite du torrent. En ce moment, une sorte de cri sauvage se fait entendre. S’arrêtant. ) Qu’est ce que c’est que ça ?… ( Regardant de tous côtés. ) Un cri de ralliement de ces Indiens, peut-être ?… Il faut voir.. ( Apercevant le tulipier qui se dresse sur le bord du torrent, au second plan. ) Cet arbre domine la plaine de ce côté… vite… ( Passepartout court vers l’arbre, et, s’aidant des aspérités du tronc, il se hisse juqu’au-dessus de la fourche formée par les premières branches. Le cri se fait entendre encore une fois et plus rapproché. Regardant. ) Les Indiens ! Ils amènent leurs prisonnières !… Il faut courir au fortin et prévenir… ( Il se prépare a descendre de l’arbre, quand les Indiens commencent à arriver en scène, les uns en se laissant glisser par l’Escalier des Géants, les autres en traversant le torrent sur les glaçons, les autres par la gauche. ) Cerné de toutes parts ! ( Il disparaît à demi en ce moment comme si le point d’appui lui manquait. ) Tiens, cet arbre !… il est creux !… Je puis m’y cacher, et une fois là dedans, par quelques trous de l’écorce, je verrai bien…

Tous ceux qui restent de notre tribu sont-ils ici ?

Et de nos frères atteints pendant le combat, pas un n’a pu nous suivre ?

Pas un !

Ils seront bientôt vengés.

Puisque vous avez résolu notre mort, pourquoi nous traîner si loin ?

Voyez, nous sommes épuisées de fatigue et de froid.

C’est ici que vous devez mourir.

Faut-il deux victimes à votre haine ? N’aurez-vous pas pitié de ma sœur ?…

Non… le même sort à toutes deux ! Si vous êtes inflexible pour elle, ordonnez qu’on nous frappe ensemble !

Écoutez ! J’avais une femme et des enfants : les vôtres les ont tués !… De ma tribu, la plus nombreuse, la plus vaillante, il ne reste que ces rares guerriers ! Nous sommes poursuivis, chassés de ces prairies, que le grand Esprit avait semées pour nous ! Bientôt, le dernier des Paunies tombera sous les balles des envahisseurs !… Et vous demandez grâce !

Grâce pour elle !

Non ! non !

Les vôtres n’ont pas eu pitié de mon dernier enfant ! C’est en ce lieu qu’ils l’ont frappé… à l’heure où l’ombre de cet arbre se projetait là… et c’est là que périront tous ceux de votre race qui tomberont en notre pouvoir !

Votre race ! mais nous ne sommes pas Américaines !

C’est vrai, c’est bien vrai !… Nous sommes d’une contrée lointaine qui fut envahie comme la vôtre !…

Et nos deux pays, frères par le malheur, devraient se secourir et ne pas s’égorger !

Vous êtes, l’une et l’autre, de l’odieuse tribu des visages pâles, et tant qu’il restera une hache dans la main d’un Paunie, vos chevelures sanglantes flotteront à notre ceinture !

Ah ! plus d’espoir, plus d’espoir ! ( Elles tombent accablées dans les bras l’une de l’autre. )

Un étranger s’avance de ce côté.

Seul !

Éloignez-vous tous… afin qu’il vienne ici sans défiance.

(Sur un signe du premier Paunie et du chef, les autres s’éloignent.)

Plus personne !… Que signifie ?…

En effet, personne…

Que sont-ils devenus ? ( Apercevant Fogg et jetant un cri. )

Elles !… ce sont elles !… ( Il descend l’escalier pendant que les Paunies reviennent doucement en scène. )

Nos amis ?… attendez !… le signal !… ( Il va tirer un coup de revolver, quand les Indiens s’élancent sur lui, le saisissent et le désarment. )

Ah ! ( Un Indien lève sa hache sur la tête de Fogg. )

Arrêtez !… pas encore !

Un coup de feu, un seul et mes compagnons seraient ici !… ( Se tournant vers les Indiens. ) C’est toi qui es le chef ?

Oui, c’est moi ! Que veux-tu ?

Combien d’or te faut-il pour racheter la vie de ces deux femmes ?

Combien d’or te faut-il, à toi, pour rappeler à la vie ceux que les tiens ont tués ?

C’est donc une haine implacable que tu veux assouvir ?

Plus qu’une haine, une vengeance, et tout le sang de ta race maudite ne suffirait pas à l’éteindre !

Et c’est aux femmes que vous faites la guerre ?

La guerre… Ah ! nous savons comment vous la faites, vous autres ! Vous nous l’avez appris en nous déshéritant de nos prairies et de nos forêts, en nous chassant devant vous comme de vils troupeaux, et vous demandez pourquoi les Indiens vous haïssent ! Vous pouviez tout nous prendre, nos armes, nos moissons, notre vie ! C’était le droit de la guerre, et vous ne frappiez que nous seuls ; mais vous nous avez pris la terre qui nous a vus naître, la terre où sont enfouis les ossements de nos aïeux, la terre qui devait nourrir nos enfants ! Et le sol sacré de la patrie que l’on perd, c’est une plaie profonde que rien ne cicatrise, qui saigne à travers les âges, et qui dit à chaque génération nouvelle : Souviens-toi, souviens-toi !

Quand dois-je mourir ?

Tout à l’heure, lorsque l’ombre de cet arbre viendra effleurer cette place. ( Il montre un endroit situé à quelques mètres de l’arbre. ) Elle marquera à la fois le lieu et l’instant de ta mort !

C’est là qu’il veut que nous mourions, parce que là fut tué son fils !

Son fils… là, dites-vous ? Bien ! il faut maintenant pour vous sauver qu’un coup de feu se fasse entendre…

Pour nous sauver ?…

Qui désignes-tu pour me frapper ?

Moi-même… avec cette hache…

Ah ! oui, la hache, qui permet d’atteindre le but, même quand la main tremble !

Ma main ne tremblera pas !

Elle tremblerait, te dis-je, si l’esclave osait diriger ce revolver que tu m’as pris, contre la poitrine de son maître…

Mon maître !… Tu verras bientôt lequel de nous est plus puissant que l’autre !

Je verrai que tu n’oses faire usage de cette arme dont je me suis servi, moi, contre les tiens… ; de cette arme qui a frappé naguère ( Regardant autour de lui. ), tiens… à cette même place… un jeune homme de tribu qui demandait grâce !…

Ici… l’un des nôtres ?…

C’était presque un enfant… « Je suis, me disait-il, le fils d’un puissant chef… »

Mon fils ! C’est toi qui l’as frappé ?

Épargne-moi ! épargne-moi ! me criait-il.

Tu mens ! Mon fils n’a pas demandé grâce !…

Ton fils implorait ma pitié !…

Tu mens !

Il se traînait à mes genoux, le lâche !…

Tu mens ! tu mens !…

Et moi, dirigeant contre sa poitrine cette arme que tu portes là… je l’ai frappé d’une balle au cœur, et l’ai vu tomber à mes pieds !…

Eh bien ! tu vas mourir comme il est mort !

(Il dirige le revolver contre la poitrine de Fogg.)

Allons donc !… Aouda… éloignez-vous ! J’attends ! j’attends !

(Au moment où il va tirer, un coup de revolver part du tronc de l’arbre dans lequel est caché Passepartout et devant lequel se trouve Fogg. Le chef pousse un cri et tombe. Néméa, Aouda et Fogg se regardent étonnés. Les Paunies sont frappés de stupeur.)

Que signifie ?…

(Les Paunies se sont approchés du chef. L’un d’eux montre du doigt la blessure.)

Nos ennemis ont-ils des armes invisibles ? Nous allons le savoir !

(Il appuie le revolver sur la poitrine de Fogg. Un second coup de feu de Passepartout jette l’Indien à terre. Cris de tous les Indiens qui, après s’être approchés, se sont éloignés, terrifiés. Ils vont se précipiter sur Fogg, lorsqu’une détonation générale retentit. Ce sont les soldats qui apparaissent au sommet de l’Escalier des Géants, sur la berge du torrent et sur les glaçons. Ils s’élancent en scène, et, après une lutte de quelques instants, ils tiennent les Paunies en respect.)

Nous avons entendu le signal, ami Fogg…

Et c’est moi qui l’ai donné, monsieur !

Passepartout !

Lui-même, pour vous servir.

Ah ! monsieur Fogg, pour nous sauver, vous vouliez mourir !…

Comment ! vous vouliez mourir ?…

Mais non, non ! Je voulais appeler ces braves gens…. Aouda… parce que… ( Tirant sa montre ), parce qu’il est déjà trois heures… et qu’il faut qu’avant six, nous ayons repris à la prochaine station le train de New-York.

ACTE QUATRIÈME

Onzième tableau.

La scène représente le carré du steamer l’ Henrietta . Au fond, porte qui conduit au pont du navire. Portes de cabines latérales, et table au milieu du carré. Sièges autour. Au-dessus, claire-voie qui laisse pénétrer le jour dans le carré.

Passepartout !… Passepartout !…

Hein !… Monsieur !…

Voilà une heure que l’on vous appelle et que vous restez là sans répondre !

Que monsieur me pardonne !… Je suis complètement abruti !

Que vous est-il donc arrivé, Passepartout ?

Je sais ce que c’est, moi… ( À part. ) Pauvre garçon, l’argent volé !

Oui, oui !… il y a ce que vous savez, monsieur Corsican… mais ce n’est pas tout !… Ce qui me bouleverse à présent, c’est un épouvantable rêve que j’ai fait !

Un rêve !

Un affreux cauchemar ! J’ai eu pendant toute la nuit mon bec dans la tête !

Votre bec ?

Quel bec ?

Mon bec de gaz, que j’ai oublié d’éteindre en quittant Londres, et qui, depuis ce temps, brûle, hélas ! à mes frais. Imaginez-vous que, dans mon rêve, je voyais mon bec s’allonger et la lumière grossir et grandir toujours. Tout à coup, j’entends mugir un vent furieux, et comme j’ai bêtement laissé la fenêtre ouverte, j’aperçois les rideaux de mousseline qui ondulent, gonflés par le vent, et vont s’étendre au-dessus de mon terrible bec qui les enflamme ! Les rideaux embrasés communiquent le feu à tous les meubles, les meubles aux boiseries de la chambre, les boiseries à la maison, la maison, à son tour, se met à incendier le quartier, et quand je me suis réveillé, toute la ville de Londres… brûlait à mes frais !

Tranquillisez-vous, Passepartout, ce rêve ne saurait se réaliser !

Vous croyez, monsieur ?

Les pompiers arrêteraient l’incendie. Il ne peut y avoir de brûlé que mon appartement.

Toujours à mes frais !… c’est encore assez !…

Allons, allons, oubliez ce rêve… ( Bas. ) avec le reste, mon garçon.

Soit… oublions.

(Fix, déguisé en cuisinier nègre, apporte les plats qu’il prend dans un office à droite.)

Ah ça qu’est bien chaud, massa !… prenez garde de brûler doigts à vous !

Mesdames, à vos santés ! Vous me ferez raison, j’espère.

Avec plaisir, monsieur Corsican !

Avec plaisir n’est pas le mot juste, car le vin est exécrable…

Lui qu’est pas vinaigre.

Comme la cuisine, d’ailleurs !

Oui ! ce mal blanchi fait des ratas dont un Hottentot ne voudrait pas !

Pouah ! Quelle monstruosité ! ( À Fix. ) Dis donc, maître coq, qu’est-ce que cette épouvantable chose que tu nous a servie là ?

Allons, réponds, Domingo.

Lapin, massa.

Du lapin, ça ?

Bon lapin de Kentucky !

Et ce lapin-là n’a pas miaulé quand lu l’as mis dans ta marmite ?

Miaulé ? Li pas chat ! Li vrai lapin !

Non, faux lapin, et toi, vrai empoisonneur ! ( Il le repousse. )

Moi, bon cuisinier, moi avoir servi chez riches planteurs !

Planteurs de choux !

Ma cuisine est encore trop bonne pour ces coquins-là !… Patience ! mon mandat m’est enfin arrivé à New-York !… et une fois sur la terre anglaise…

Mesdames, vous voudrez bien m’excuser si le confortable manque à bord. Nous ne sommes pas sur un transatlantique. Le China que nous devions prendre à New-York était parti depuis la veille, et nous avons dû nous contenter de ce vieux navire de commerce, le seul qui fût en partance.

Et encore le capitaine ne voulait-il même pas de nous comme passagers !

En voilà un loup de mer, moitié hérisson, moitié botte d’épines, qui n’est pas commode à caresser !

Je vous assure, monsieur Fogg, que nous ne manquerons de rien à bord de l' Henrietta .

Grâce aux soins de cette petite servante anglaise, qui s’est offerte à nous à New-York, et que vous avez bien voulu attacher à notre service.

Ne vous inquiétez donc pas de nous, et le capitaine Cromarty aura droit à toute notre reconnaissance, s’il vous débarque en temps voulu, à Liverpool.

C’est quel le capitaine Cromarty ne nous conduit pas à Liverpool.

Comment ! mais nous marchons…

Nous marchons sur Bordeaux.

Sur Bordeaux !…

J’ai bien pu, grâce à l’armateur et malgré la mauvaise volonté du capitaine qui refusait toute espèce de passagers, nous installer à bord de ce navire, mais il n’a pas été possible d’en changer la destination. Or, l' Henrietta était chargée pour Bordeaux, et elle va… à Bordeaux !

Mais alors, nous sommes perdus ! Nous n’avions plus que le temps nécessaire pour arriver directement à Londres !

Comment, monsieur Fogg ?…

Tout serait en effet perdu, mesdames, si nous ne trouvions moyen d’agir sur l’esprit entêté de ce capitaine.

Et vous voulez ?…

Je veux décider ce terrible loup de mer à changer de route !… Nous lui donnerons pour cela de solides raisons. ( Il frappe sur la sacoche que porte Passepartout. )

Ah ! mon Dieu !

Bon ! compte là-dessus !

Ah ! nous lui ferons sans doute une large saignée !…

Diable !

C’est ce que nous verrons !

(Fogg, Archibald, Aouda et Néméa montent sur le pont par l’escalier du fond.)

C’est maintenant que tout est bien fini !

Eh ! eh !

Qu’est-ce que tu as à rire, toi, moricaud ?

Moi, pas rire, massa.

Une large saignée !… a-t-il dit ; mais elle l’a été saignée, la malheureuse ! … saignée à blanc… Il n’y a plus de sang du tout ! ( Il ouvre et renverse la sacoche. )

Encore !

Non, massa… moi pas ri, moi triste !…

Allons… maintenant il ne me reste plus qu’à piquer une tête dans l’Océan ! ( Il fait un pas vers le fond. )

Eh ! eh ! eh !

Ah ! pour le coup, drôle… ( Il lui donne un soufflet. ) Tiens !

Ah ! ( Il s’élance pour se jeter sur Passepartout et ils restent tous les deux, se regardant dans les yeux. Fix tient le haut de la scène de façon à laisser voir sa joue gauche que le soufflet a déteinte. )

Le nègre déteint ?… Qu’est-ce que ça veut dire !

Ah ! tu payeras cher, misérable… ( Il s’arrête. )

Et il parle blanc !

Toi payer très cher, soufflet-là, monsieur Passepartout !

Il essaye de rentrer dans son rôle ! Est-ce que par hasard ?… Voyons donc. ( Haut. ) Domingo, mon petit Domingo… j’ai eu tort !…

J’ai eu tort et je te fais des excuses.

Excuses !… ( Lui tournant le dos. ) C’est autre chose qu’il me faut !… ( Haut. ) Pas voulé excuses. ( Il s’assied. )

Tu aimes mieux… laver cette insulte, dis !

(Il regarde autour de lui et s’approche de la table sur laquelle il prend une serviette.)

Oui, oui !… ( À part. ) Je te ferai pincer comme complice.

Eh bien, soit ! ( S’approchant à pas de loup. ) Nous laverons, mon ami, oui, oui, oui, nous laverons !… ( Il lui saisit violemment la tête. )

Hein ! veux-tu bien ?…

Nous laverons à fond, mon bonhomme !

Misérable !

L’agent de police !

Eh bien, oui, c’est moi ! Après ?

Après ? Tu vas voir, mon bonhomme ! ( Il lui passe la jambe, le fait tomber et le contenant. ) À présent, mon argent ?

Ah ! tu crois que je vais…

Mon argent, ou je te brûle…

Tu oserais ?…

Je te tuerais comme un chien !

Eh bien, soit, tue-moi, j’aime mieux ça !

Ne dis donc pas de bêtises !… ( Rapprochant le pistolet. ) Allons, allons, offrons nous-même l’argent de papa à papa !…

Ah ! le brigand ! et ne pouvoir résister… Tiens donc ! ( Il lui donne les billets. )

Ce n’est pas tout encore…

Tiens donc !…

Encore, encore !

Tiens !… ( Il lui donne le reste des billets. )

À la bonne heure !… À présent, je ne vous retiens plus !… Monsieur, j’ai bien l’honneur de vous saluer.

Nous nous reverrons, laquais d’un voleur et voleur toi-même !

Lafleur, reconduisez môsieur ! ( Fix sort et rentre aussitôt. )

Tu seras pendu ! ( Il sort. )

Je les revois ! Je les ai ! Je les tiens ! Je les baise amoureusement, ces chères bank-notes ! Je puis enfin les serrer sur mon cœur et dans ma sacoche !… Allons ! allons ! mes bonnes petites amies, rentrons dans notre domicile. ( Il les remet dans sa sacoche. )

Bonjour, Passepartout.

Hein ? qui ? qu’est-ce ? Quoi ! Margaret ?

Moi-même, mon petit Passepartout. Je vous ai rencontré sur le port à New-York, et quand j’ai su que vous alliez vous embarquer pour l’Europe, je me suis embarquée aussi au service de deux belles dames que vous accompagnez.

Pourquoi faire, miséricorde ?

Pour vous épouser.

Ah bien ! ah bien ! jamais ! jamais ! Moi qui étais si heureux. ( Il serre la sacoche sur son cœur. ) Et on dit qu’un bonheur n’arrive jamais seul !

Eh bien ! justement, le second bonheur, c’est moi.

Merci !

Ah ! Passepartout, si vous saviez comme on est malheureux, séparé de ce qu’on aime !

Je le sais, Margaret. ( Regardant amoureusement la sacoche. ) J’ai éprouvé cette douleur !

Ah ! si vous saviez combien votre départ m’a fait de peine !

Et il moi donc ! leur départ à elles, ces chères bank-notes !

Combien je me suis trouvée seule au club, quand vous l’avez eu quitté !

Comme moi, lorsqu’elles m’ont eu quitté !

J’ai même voulu vous dire un dernier adieu, ne croyant pas que vous partiriez si précipitamment. Mais quand je suis arrivée à la maison de M. Fogg, elle était entièrement fermée.

Non, pas entièrement, hélas ! il restait… la fenêtre !

C’est vrai ! une fenêtre avec un rideau !

Un rideau de mousseline !

La chambre était encore éclairée.

Parbleu ! mon bec ! mon terrible bec !

Ça devait être un oubli !

Un épouvantable oubli ! hélas !

C’était bien imprudent, car le vent agitait le rideau de mousseline !

Comme dans mon rêve !

Ma foi… quand j’ai vu ça, j’ai fait venir une échelle !

Hein ? quoi ? vous dites ?… vous avez fait venir ?…

Une échelle.

Pour quoi faire ? pour quoi ? parlez donc !

Eh bien, j’y suis montée.

Vous !… vous y êtes… Achevez, au nom du ciel ! ( Il la saisit comme pour la pousser. )

Je suis entrée dans la chambre…

Vous !… vous y êtes… vous y… et… et alors… vous avez… ( Passepartout haletant, ne pouvant plus parler, fait le geste d’un homme qui ferme un robinet. ) Frout !

Eh bien oui, j’ai… frout !

Ah ! mon bec ! mon bec !… ma sacoche et mon bec ! C’est trop de bonheur à la fois ! Fille sublime ! Elle m’a fermé mon bec ! ( Il l’embrasse. ) Ah ! Margaret !… ( Il l’embrasse. )

Et vous m’épousez !…

Oui, je vous épouse ! Nous nous épousons !

Quand cela ?

Demain, après-demain, aujourd’hui, toute la journée ! ( Il l’embrasse. )

Ah ! monsieur, quelle joie ! quel bonheur ! Elle a éteint ma sacoche, et j’ai retrouvé mon bec !…

Et il m’épouse, monsieur.

Oui !… Tant pis, je l’épouse ! ( Tous deux remontent par le fond. )

Si vous avez à me parler, monsieur, faites vite, parlez, je suis pressé.

Voici, capitaine, ce que j’ai à vous dire. Mes compagnons, en s’embarquant avec moi, à New-York, se sont figurés que l' Henrietta les conduirait directement à Liverpool.

Eh bien, ils se trompent. L' Henrietta les conduit directement à Bordeaux.

Ah diable ! C’est que cela me gênera beaucoup d’aller à Liverpool en passant par Bordeaux.

Cela me gênerait bien davantage d’aller à Bordeaux en passant par Liverpool.

Bon ! Capitaine Cromarty, vous ne me refuserez pas cette faveur de changer votre destination ?

Je vous refuserai, au contraire, cette faveur de changer ma destination.

Vous me l’accorderez de bonne grâce.

Eh bien ! De mauvaise grâce, alors !

Vous osez me menacer ! Savez-vous bien, monsieur, que je vais appeler mon équipage et vous faire jeter aux fers !

Appelez votre équipage, monsieur, appelez !

Holà ! tout le monde en bas !

Saisissez cet homme-là !

Hein !

Qu’on l’enferme dans sa cabine. ( Archibald et Passepartout se rangent aux côtés de Fogg, pendant que deux matelots s’avancent vers lui. )

Un instant. Je m’y rendrai volontairement, monsieur, si vous l’exigez encore, lorsque je vous aurai donné connaissance de cette lettre.

(Il sort une lettre de sa poche.)

Cette lettre ?…

Elle intéresse tout l’équipage et m’a été écrite par votre armateur lui-même. Écoutez. ( Il lit. ) « Je ne vous engage pas, mon cher monsieur Fogg, à prendre passage à bord de notre navire l' Henrietta . Ce bâtiment, déjà vieux, fait son dernier voyage. Le capitaine Cromarty a ordre de le vendre dès qu’il en trouvera l’occasion et de congédier l’équipage avec un mois de solde à titre d’indemnité. »

Eh bien, monsieur ?

Eh bien, votre bâtiment est à vendre, et je l’achète.

Bravo ! nous l’achetons !

Et moi, je ne le vends pas.

Pauvre Fogg ! il ne sait pas qu’il a tout perdu !

Votre armateur vous a ordonné de livrer l' Henrietta au prix de cent cinquante mille francs et la cargaison au prix de deux cent mille… en tout trois cent cinquante mille francs. J’en donne quatre cents !

J’en donne cinq cent mille !

Cinq cent mille francs !

Que je n’accepte pas !

Mais, mon pauvre ami… apprenez…

À cinq cent mille francs !… adjugé !

Devient-il fou ?

De plus, au lieu d’un mois, je paye une année d’indemnité à chacun des matelots.

Hurrah ! hurrah ! hip ! hip ! hip ! Vive le passager !

Mais il faut l’empêcher…

Laissez faire, monsieur, laissez faire !

Voilà la sacoche, monsieur !

Allons, sacrifions-nous. ( Il ôte celle qu’il porte en bandoulière. )

Voilà, monsieur !

Tenez, mon ami.

Mais je n’ai pas besoin de votre argent… mon ami.

Mais, notre ami, nous n’avons pas besoin de votre argent !

Si fait, payez, mon cher !

Voilà ! Payez, monsieur !

Hein ? Comment ? Qu’est-ce que cela ?…

Des bank-notes ?

Mais, c’est donc ?…

C’est retrouvé !…

Retrouvé… et vous ne me dites pas !… ( Il replonge son argent dans sa sacoche. )

Maintenant, capitaine ?…

Je refuse, vous dis-je.

Allons, capitaine… acceptez !

Je refuse de vendre le bâtiment à cet homme qui m’a bravé, insulté !

Vous n’en avez pas le droit, monsieur.

Non, capitaine, non, non ! ( Ils l’entourent et le contiennent. )

Jamais ! jamais ! Je vous dis que je ne veux pas !

Au voleur !

Deux cent mille francs !

Trois cent mille francs !

Quatre cent mille francs !

Au voleur !

Mais mille tonnerres du diable ! vous voilà criblé de bank-notes ! Qu’est-ce qu’il vous faut donc de plus ?

Eh bien ! soit ! Le navire est à vous, coquin de passager ! vous l’avez payé… Ils m’en ont fourré partout !… Il vous appartient depuis la quille jusqu’à la pomme des mâts ! soit !… Mais je ne commande plus, et nous verrons où ira ce bâtiment du diable, quand il n’aura plus de capitaine !

Il en a un, monsieur.

Et qui donc ?

Moi, et voici mon second. ( Il montre Corsican. )

J’accepte et de grand cœur ! Quels ordres, capitaine ?

À toute vapeur, et le cap sur Liverpool.

À toute vapeur, et le cap sur Liverpool !

DOUZIÈME TABLEAU

La scène représente le pont du steamer l' Henrietta . Le pont est traversé par une légère passerelle, jetée sur les tambours, derrière le grand mât qu’on aperçoit jusqu’aux barres et que les haubans soutiennent à droite et à gauche sur les bastingages. En arrière le balancier d’une machine, installée à l’américaine, et qu’on voit s’élever et s’abaisser au-dessus du pont. Plus en arrière, le dôme des chaudières, les soupapes, la cheminée, le tuyau d’échappement. Enfin, plus en arrière encore, le mât d’artimon que l’on voit en entier, ayant le pavillon américain. Entre la machine et la chaudière, panneau qui donne accès dans la chaufferie. Le pont est terminé à l’arrière par une dunette surélevée de cinq pieds sur laquelle donnent accès deux escaliers latéraux. Au centre, porte qui s’ouvre sur le carré. Sur la passerelle, la roue du gouvernail et le timonier à la roue. La machine fonctionne pendant toute la durée du tableau avec plus ou moins de vitesse, suivant les incidents qui se produisent.

À hisser les huniers ! Allons, leste ! Faites monter la pression !

Nous avons trente tours d’hélice à la minute.

Et nous faisons ?

À peu près onze nœuds à l’heure.

Le cap au nord-nord-est.

Oui, capitaine.

Vous avez donc été marin, vous ?

Quelque pou, monsieur.

(En ce moment, Archibald, qui se promène sur le pont, vient sur le devant.)

Eh bien, ami Fogg, où en sommes-nous ?

C’est un mauvais marcheur que ce bateau ! Nous devrions déjà être en vue de Liverpool.

Et nous en sommes ?…

À cinq ou six heures encore !

Et c’est aujourd’hui le dernier jour !

Le dernier jour, et il faut absolument que je sois avant quatre heures à Liverpool pour prendre l’express de Londres !…

Mais, mille diables ! ne peut-on activer la marche de ce maudit bateau ?

Les fourneaux sont chargés de charbon, et nous portons toute la toile que le temps nous permet de porter. N’importe ! forcez ! forcez les feux…

Mais, capitaine… c’est que…

Eh bien ! quoi ! qu’y a-t-il ?…

Il y a, monsieur, ce que les matelots n’ont pas voulu vous dire. Depuis huit jours, vous payez en secret les chauffeurs pour qu’à force de combustible ils nous fassent marcher plus vite… et ce matin, à sept heures, il n’y avait plus de charbon !

Plus de charbon !

Mais, comme je vous connaissais bien, j’ai pris sur moi de faire brûler tout ce qu’on pouvait brûler ! Il y avait dans la cale quelques milliers de jambons… On ne les mangera plus ceux-là ! Ils sont trop cuits pour ça !…

Bien, après ?

Après, nous avons brûlé les tables, les meubles, les bagages, toutes les malles !…

Ma, malle aussi ?

Votre malle aussi, et maintenant, il n’y a plus rien !

Rien !

Rien ! Et je n’ai plus que trois heures !

Eh bien ! comment allez-vous vous tirer de là ?

Oui !… que faire ?

Eh bien ! tout le monde sur le pont.

(Aouda, Néméa, Margaret sortent de la dunette au fond. Des matelots apparaissent hors des écoutilles. Tout le monde se groupe au pied du grand mât.)

Mes amis, nous sommes encore à quarante milles de Liverpool, et si je n’y arrive pas avant quatre heures du soir, je suis perdu. Êtes-vous prêts à exécuter mes ordres, quels qu’ils soient ?

Oui ! oui !

Et vous, Aouda, vous, Néméa, me permettez-vous de vous exposer à un danger pour tenter un dernier effort ?

Faites, monsieur Fogg.

Eh bien, mes amis, des pinces, des haches, des scies ! ( Plusieurs matelots vont chercher des haches et accourent. )

Que voulez-vous donc faire ?…

Bravo ! Je le comprends et il a raison. Qu’on démolisse les bastingages, la dunette, que l’on brise ce pont qui nous porte, que l’on arrache ces bordages jusqu’à la flottaison, s’il le faut, et de tout ce bois, que l’on charge les fourneaux jusqu’à la gueule ! Est-ce cela, capitaine ?

Oui, c’est cela, mes amis !

Aux outils ! aux outils !

(On commence à exécuter les ordres de Fogg. On démolit la dunette, les bastingages. On amène le mât de hune, et on attaque le grand mât par le pied. Pendant ce temps le capitaine est allé à Fogg.)

Brûler mon navire !

Est-ce qu’il n’est pas à moi ?

Il est à nous, monsieur.

Vous l’avez payé, et vous allez le brûler ?…

Certainement.

Il commence à m’aller cet homme-là ! Cet Anglais, c’est un vrai Américain ! Il veut arriver, il faut qu’il arrive ! Au feu le navire ! ( Il se mêle au groupe de matelots et manie la hache. )

Tiens bon !

Nous avons 35 tours à la minute, mais la vapeur s’échappe par les soupapes.

Alors… chargez les soupapes !

Mais nous allons sauter !…

Eh bien, nous sauterons.

Aux soupapes ! aux soupapes !

(Des matelots montent sur le dôme de la chaudière et placent de lourds espars sur les soupapes. Le mouvement de la machine s’accélère, et le balancier s’élève et s’abaisse avec une effrayante vélocité. En ce moment, un immense jet de vapeur et une gerbe de feu s’élance vers le ciel. Effroyable détonation. La chaudière éclate et les morceaux se dispersent à gauche et à droite. La cheminée vole en éclats au milieu de torrents de vapeur. La machine s’arrête. Une partie du pont a sauté. Plusieurs hommes sont renversés. — Cri général.)

Nous coulons ! nous coulons !

(Fogg est resté sur la passerelle. Le capitaine l’y rejoint.)

Mettez le canot à la mer !

Mais, monsieur ?

Le danger menace, monsieur, je reprends mon commandement !

Et bien, nous commanderons ensemble !

Ensemble, c’est dit !

(Pendant ce temps, des matelots ont fait descendre le canot sur le côté. Le bâtiment s’est enfoncé peu à peu.)

Fogg, l’embarcation est prête !

Embarque. ( L’embarcation est amenée sur le côté du navire à droite. )

Les femmes d’abord.

À vous, Fogg.

Nous, les derniers !

Les derniers ! ( Il lui serre la main. Les deux femmes ont été embarquées dans le canot qui, par suite de l’engloutissement du navire, est à la hauteur du pont que la mer couvre déjà. )

Je vous les confie, Archibald !

Comptez sur moi !

(En ce moment, la passerelle est atteinte par la mer et le bâtiment s’engloutit lentement sous les flots. — Cri général. Un brouillard monte. — Changement à vue.)

TREIZIÈME TABLEAU

Le brouillard se dissipe peu à peu et la scène représente la pleine mer. — Le brouillard reste encore suspendu vers le fond de la scène. — Demi-nuit.

Par ici, monsieur. ( Il lui tend ta main. )

Monsieur, je vous remercie mille fois ! Ah ! monsieur Philéas Fogg ! bien obligé… Où sommes-nous donc ?

À deux milles au plus de la côte.

Dans les eaux anglaises ?…

Alors, monsieur, j’accomplis mon mandat ! Vous êtes mon prisonnier.

Hein ? que dites-vous ? Vous êtes fou !

Monsieur Philéas Fogg, au nom de la reine, je vous arrête ! ( En ce moment, Passepartout se hisse lestement sur la hune et se jetant sur Fix. )

Et moi, au nom du roi ! V’lan. Je t’enfonce ! ( Il le précipite à la mer, mais Fix, qui l’a saisi, l’entraîne avec lui. )

Passepartout ! qu’est-il devenu… Passepartout ?…

Monsieur m’a sonné ? ( Fogg aide Passepartout à remonter sur la hune. Le brouillard se dissipe, et on voit à l’horizon apparaître l’entrée de la rivière de Liverpool avec maisons éclairées et le phare qui brille d’un vif éclat. )

ACTE CINQUIÈME

Quatorzième tableau.

L’explosion de ce maudit bateau a tout perdu ! À peine débarqués du canot qui nous avait recueillis, nous nous sommes précipités vers la gare ! Plus de train ! et quand même nous aurions pris un train spécial, impossible d’arriver à temps ! Nous n’avions plus que trois heures devant nous, et même à toute vitesse il en faut cinq pour arriver à Londres ! ( Il s’asseoit. ) Mon pauvre maître !

Passepartout ?

Comment nos deux compagnes ont-elles passé la nuit ?

Mal, monsieur ! Elles sont dans la plus profonde désolation.

Pauvres femmes ! À quel danger je les ai exposées en voulant forcer la vitesse de ce bâtiment !

Il ne songe même pas à lui !

Passepartout.

Ce fou, car il était fou, ce malheureux qui a voulu n’arrêter en mer, je pense bien qu’il a pu être sauvé ?

Ah ! par exemple ! voilà un imbécile dont je me fiche extraordinaiecment ! Mais, tranquillisez-vous ! on l’a sauvé, en même temps que ce brave capitaine !

C’est hier, dimanche, à neuf heures du soir, qu’a expiré le délai fatal !

Faute de deux heures, sur quatre-vingts jours, perdre à la fois sa fortune et…

Mais non son honneur ! J’ai perdu honorablement et je payerai. Connaissez-vous Liverpool, Passepartout ?

Non, monsieur, et je ne tiens guère à le connaître !

Vous saurez bien où trouver la poste !

S’il le faut !

Voici une lettre contenant un chèque sur Baring frères, et qui permettra à mes collègues du Club de toucher le montant du pari !

Ah ! malheur et misère !

Allez sans retard à la poste et faites charger cette lettre. Je veux qu’elle arrive aujourd’hui lundi avant neuf heures du soir ! ( Souriant. ) J’aurai, selon l’usage, payé dans les vingt-quatre heures !

Ah ! monsieur !

Allez, mon ami… ( Le retenant. ) Ah ! je tiens à vous dire, Passepartout, que j’ai été très satisfait de vos services… Vous êtes un garçon honnête et dévoué… je ne l’oublierai pas… Allez, Passepartout, allez.

Mais vous me dites ça, monsieur, comme si nous devions nous quitter !

Je suis ruiné… et j’ai, en effet, l’intention…

Eh bien, moi, monsieur, je vous avertis que j’ai l’intention de rester avec vous et que je n’en démordrai pas ! Voilà !… ( Il sort. )

Oui ! mon parti est bien pris. Ma ruine, heureusement, n’entraînera pas d’autre ruine. Et puis… je suis seul au monde, et ma mort ne sera une cause de douleur pour personne… Aouda ! quelques regrets… quelques larmes peut-être… et puis, après, l’oubli ! Ah ! cœur égoïste, qui s’afflige de ne laisser après lui ni souffrance, ni désespoir !

Aouda ! ah ! j’aurais mieux aimé ne pas vous revoir !

Je ne m’étais pas trompée ! ( Haut. ) Ne pas me revoir ? Que comptez-vous donc faire ?

Partir… me remettre en voyage…

Je suis ruiné, Aouda. Tout à l’heure il me restait un million, mais c’est l’enjeu du pari que j’ai perdu, et je viens de l’envoyer à mes collègues.

En sorte que vous ne possédez plus ?…

Que cinquante mille francs que je vous prie d’accepter. ( Il lui présente un paquet cacheté. )

Moi, vous voulez ?…

Ce sera votre dot… une bien pauvre dot. Aouda ! Je voulais vous en offrir une vingt fois plus belle !… Ma folie l’a perdue, il n’y faut plus songer !… Mais, si faible qu’elle soit, cependant, cette dot peut servir de base à la fortune d’un honnête homme… qui puisera dans votre amour la force et le courage !.. ( Lui prenant la main. ) Il vous enrichira, mon enfant, s’il vous aime… comme vous méritez d’être aimée !…

Mais… si vous me donnez… ce peu qui vous reste… que deviendrez-vous ensuite ?

Oh ! moi… je… je vais me réfugier dans le sein d’une grande famille… où je ne manquerai de rien !

Ah !… bien… bien !… je comprends !

Vous acceptez, n’est-ce pas ?

J’accepte… si vous me promettez… si vous me jurez de faire ce qu’à mon tour je vais vous demander.

Ce que vous me demanderez… mais…

Oh ! ne craignez rien !… je n’userai pas de votre promesse pour vous détourner de ce… lointain voyage !… Seulement, moi que vous avez deux fois sauvée, moi qui n’ai plus de famille, que rien n’attache à ce pays, qui n’ai pas ma patrie… où vous irez… j’irai !

Aouda !…

Eh bien, cette parole que vous me demandez… je vous la donne !

Bien !… Vous êtes ruiné, monsieur Fogg… et si pauvre que soit la dot que je possède… elle peut, avez-vous dit, servir de base à la fortune de l’homme que j’aimerai !… Vous serez cet homme-là, monsieur Fogg… Je vous aime !…

Aouda ! chère Aouda !…

(En ce moment, un tumulte se produit à l’extérieur, et la porte du fond s’ouvre avec violence.)

Ah ! monsieur… ah ! mon maître… je… je…

Ah ! mon ami !… ah ! mon cher Fogg… nous… nous…

Qu’y a-t-il ?

Il y a… il y a… que… que… Ah ! je ne peux pas parler… j’étouffe… C’est aujourd’hui dimanche ! monsieur, c’est…

C’est dimanche ! c’est dimanche !  !

Comment !…

Cela signifie, mon ami, que nous nous sommes trompés d’un jour !

Trompés !… Mais c’est impossible !

Oui, mon ami, oui ! c’est impossible, mais cela est !…

Et la preuve que c’est bien aujourd’hui dimanche, monsieur, c’est que la poste est fermée !

C’est que tous les magasins sont fermés !… ( L’entraînant vers la fenêtre. ) Tenez, tenez, regardez vous-même !

Oui, oui, fermés !

C’est vrai !… c’est bien vrai !

Quand je suis arrivé au bureau… « C’est fermé, m’a-t-on dit, puisque c’est dimanche !… » Je croyais que je rêvais… et j’ai interrogé un passant, deux passants, dix passants !… Et chacun me répondait : Eh ! parbleu ! c’est dimanche ! c’est dimanche ! c’est dimanche ! Enfin, monsieur, c’est dimanche !!!

Mais comment cela se fait-il, puisque j’écrivais chacun des jours écoulés ?…

Vous vous serez trompé, mon ami.

Ah ! j’y suis !… Je comprends !… J’avais oublié !… Oui, en faisant le tour du monde, et en marchant vers l’est, l’heure se modifiait avec chacun des degrés parcourus… et nous avons ainsi gagné tout un jour…

C’est cela !…

C’est bien cela ! Je ne comprends pas, mais c’est bien ça !

Et pendant que midi a sonné quatre-vingts fois pour nous, il n’avait encore sonné que soixante-dix-neuf fois pour mes collègues !

Eh bien, voiLà !

Ah ! t’as compris, toi ?

Pas du tout.

Et ce jour inconsciemment gagné…

Vous en avez perdu la plus grande partie… ici… à Liverpool… au lieu de filer immédiatement…

Mon cher Fogg !

Mais un cab est en bas… Vous avez le temps de prendre l’express de Londres, où vous serez avant neuf heures du soir…

Partez… partez !…

(Au moment où Fogg va partir, la porte s’ouvre du fond.)

Encore lui !

Saisissez cet homme !

Et celui-ci, comme complice…

De quoi suis-je accusé ?

Oh ! vous le savez bien, d’un vol de deux millions à la Banque d’Angleterre !

D’un vol !

Et c’est lui que vous soupçonnez ?

C’est une erreur, monsieur, et, en m’arrêtant, vous me causez un préjudice énorme ! Si je manque l’express, je suis perdu !

À d’autres ! J’ai ordre de vous arrêter et je vous arrête ! ( Les policemen s’avancent vers Fogg. )

Allons donc, vous êtes fou ! Je vous dis que vous perdez la raison… entendez-vous ?

Qu’on obéisse !

Du moins, monsieur… emmenez-moi, emmenez-moi à l’instant. Partons pour Londres, et une fois là…

Impossible ! J’ai télégraphié que je vous tenais, et j’attends une réponse qui me dira ce que je dois faire de vous.

Ah ! mille tonnerres !… Et je n’ai pas noyé ce gredin-là !

Jusque-là, monsieur, vous serez écroué à la prison de Liverpool…

(Il veut l’emmener.)

Allons, puisqu’il le faut… Arrêtez… arrêtez… Je vous dis, encore une fois, que Philéas Fogg n’est pas un voleur… sur ma vie, sur mon âme, je vous jure, monsieur, que ce n’est pas Philéas Fogg qui a volé deux millions à la Banque !

Et la preuve, monsieur ?

La preuve… Eh bien, la preuve… c’est que c’est moi !…

Vous !… Lui !

Oui ! puisque la vérité s’est échappée de mes lèvres. C’est moi, moi qui, après le vol, me suis enfui en Égypte, où vous m’avez rencontré, monsieur ! moi qui espérais en revenant à la suite de M. Fogg, en faisant partie de l’Exentric-Club, donner le change à la police, et vivre tranquillement à Londres !…

Attendez donc !… Je me souviens… Vous disiez, en effet, à Suez que le jour même du vol vous vous trouviez à la Banque d’Angleterre…

C’est vrai.

Et que vous et le voleur étiez sortis en même temps de la Banque, où vous aviez touché une très forte somme !

La voilà !… M. Fogg a tenu trois fois ma vie dans ses mains, et trois fois il m’a épargné ! J’aime mieux perdre cette fortune et ma liberté que de le laisser arrêter à ma place !

Oui ! oui ! mes bank-notes ! Et celui-là n’a pas dépensé un million en route !

Lui ! c’était… ( À Fix. ) Mais alors… je puis partir ?

Vous êtes libre !

Ne perdez pas un instant !…

Au revoir donc, Aouda ! ( À Néméa. ) Au revoir. ( Se trouvant en face de Corsican. ) Quelque coupable que vous soyez, monsieur, vous me sauvez en vous livrant… Je ne dois pas l’oublier ! Au revoir ! au revoir tous !

M. Archibald un voleur ! Qui aurait jamais cru cela ?

Ma pauvre Néméa !

Pourquoi donc me plains-tu ?

Mais je pensais… j’avais cru m’apercevoir…

Rassure-toi, ma sœur ! Le cœur de Néméa ne peut aimer qu’un homme digne de son estime !

Vous permettez ?…

Un instant, monsieur, je vous prie. ( Allant auprès de Néméa. ) Me pardonnez-vous, mademoiselle, d’avoir osé élever mes regards jusqu’à vous ?

(Néméa, sans répondre, tombe assise près de la table, regarde autour d’elle, saisit une plume et se met à écrire.)

Pas même une parole !… Allons ! c’est justice ! c’est justice !

(Néméa lui présente la lettre qu’il va lire.)

Non ! pas maintenant… Vous lirez cela, monsieur, quand vous serez loin de moi !…

Soit !… Vous serez obéie. ( Relevant la tête et présentant ses mains à Fix. ) Je suis prêt, monsieur.

Allons… ( Il va lui attacher les menottes… Entre un agent porteur d’une dépêche qu’il remet à Fix. )

Une dépêche pour M. Fix.

Une dépêche… Ah !… ( À Archibald. ) Les instructions que j’attendais de Londres à votre sujet. ( Lisant. ) « Cessez à l’instant toute poursuite… » Qu’est-ce que cela veut dire.

« Le voleur, qui n’avait jamais quitté Londres, est arrêté depuis huit jours. »

Arrêté !

(Archibald secoue la tête en souriant.)

Mais achevez donc, monsieur !

Achevez donc !

« Le voleur est arrêté depuis huit jours, et l’argent restitué à la Banque. »

Auriez-vous la bonté de me rendre le mien ?

Ah ! mes chères bank-notes !

Mais alors, monsieur ?…

Mais pourquoi donc avez-vous dit que vous étiez le voleur ?

Pourquoi ? Il fallait bien vous faire relâcher mon ami !

Je suis ruiné ! Je n’ai plus qu’à donner ma démission ! ( Il sort. )

Et vous, Néméa, n’avez-vous rien à me dire ?

Après ce que vous venez d’apprendre ?

Mais… Je n’ai rien appris !

Je n’ai rien à ajouter, du moins, à ce que je vous ai écrit.

Ce que vous… ( Il ouvre le papier. )

Lisez, monsieur… lisez.

« Vous avez un noble cœur, et le mien a compris votre généreux mensonge !… »

Mais comment as-tu reconnu qu’il s’accusait faussement ?

Je l’aimais toujours !

Ah ! c’est gentil, ça !

Et mon maître ! Quelle joie ce sera pour lui d’apprendre !…

Que ne pouvons-nous le rejoindre assez vite pour être témoins de son triomphe !

Nous le pouvons !

Il a pris la ligne du Sud !… Nous prendrons celle du Nord.

Mais l’heure du train est passée !…

Eh bien ! nous en ferons chauffer un pour nous ! Je veux agir une fois à la Philéas Fogg ! ( Tous sortent. — Changement à vue. )

QUINZIÈME TABLEAU

Dans le nouveau palais du Club des Excentriques, à Londres. Mélange d’architecture bizarre et de végétation exotique. Éclairage splendide. — Au-dessus de la porte du fond, une horloge marquant huit heures et demie au lever du rideau, et dont l’aiguille marche vers neuf heures.

La fête est charmante !

Elle nous coûtera le million que nous aurons gagné dans une demi-heure, et nous ne le regretterons pas !

Vraiment, on ne se croirait pas à Londres ici, mais dans le plus beau pays du monde !… Qui dirait qu’à deux pas est le palais de Westminster, et que la Tamise coule de ce côté au milieu de ses éternels brouillards !

Messieurs, dans vingt minutes le délai convenu entre Philéas Fogg et nous sera expiré. Quand le dernier coup de neuf heures aura sonné, le million nous sera acquis.

À quelle heure est arrivé le dernier train de Liverpool ?

À 7 heures 23, et le train suivant n’arrive qu’à minuit 10. Donc, si Philéas Fogg avait pris le train qui arrive à 7 heures 23, il serait déjà ici !

C’est évident

Vous remarquerez, d’ailleurs, que nous n’avons reçu aucune nouvelle de notre collègue depuis qu’il a quitté Londres, c’est-à-dire depuis les quatre-vingts jours qui vont expirer dans douze minutes, et cependant les fils télégraphiques ne manquaient pas sur son itinéraire !

Eh ! il a perdu, messieurs ! Il a cent fois perdu ! Vous savez d’ailleurs que le China , le seul paquebot de New-York qu’il pût prendre en temps utile, est arrivé hier ! Or, voici la liste des passagers publiée par la Shipping Gazette , et le nom de Philéas Fogg n’y figure pas !

En admettant les chances les plus favorables, c’est à peine si notre collègue est en Amérique à ce moment, et j’estime à vingt jours au moins le retard qu’il éprouvera sur la date convenue !

(Les toasts, les danses continuent : les membres du club vont et viennent. L’aiguille de l’horloge s’avance peu à peu sur le cadran.)

Il y a là des gens qui demandent à parler à M. Philéas Fogg.

À Philéas Fogg !

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Mais ils supposent donc que Fogg…

Amenez-les, nous saurons bientôt !…

(Sur un signe du domestique, entrent Archibald et Passepartout, puis Aouda, Néméa et Margaret, qui se tiennent à l’écart.)

Philéas Fogg, où est-il ? Où est-il ?

C’est bien Philéas Fogg que vous demandez ?

Il est donc à Londres ?

Oui !… Il devrait être ici !

Il n’a pas paru !

Mais il est donc arrivé un accident au train qu’il a pris ?

Il est perdu !

Neuf heures !… ( Neuf heures commencent à sonner. )

Ah ! le malheureux ! S’il nous avait attendus ! Notre train est arrivé avant le sien !…

Il est perdu ! ( Appelant. ) Monsieur Fogg ! monsieur Fogg !…

(Au septième coup de l’horloge, les groupes du fond s’entrouvrent et s’écartent. Au huitième, Fogg apparait, vêtu en parfait gentleman et achevant de mettre son gant.)

Me voilà, messieurs !

Mais d’où vient ce nouveau retard ?…

J’étais en redingote et je n’avais pas de gants !

Hurrah ! hurrah ! hurrah ! pour Philéas Fogg !

Vous avez gagné, mon cher collègue !

Et bien gagné !

Oui. bien gagné ! L’honneur, l’argent et…

Et le bonheur !

Mais au fait… Mais comment se fait-il ?…

Pas plus voleur que vous, mon cher Philéas… Et la preuve… c’est que… voici ma femme ! ( Il tend la main à Némea. )

Et voici la mienne !

Une femme qui sera douce et fidèle !…

Et fidèle !… Allons ! me voilà aussi du Club des Excentriques.

le tour du monde en 80 jours theatre

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  • Guillaume Sentou à l’affiche du nouveau musical « Le tour du monde en 80 jours » au théâtre Mogador en février 2020

Le théâtre Mogador, temple parisien de la comédie musicale, proposera à partir du 8 février l’adaptation du roman de Jules Verne et vous fera vivre les fabuleuses aventures de Philéas Fogg.

Adaptation du roman d’aventures de Jules Verne

« Le tour du monde en 80 jours » relate l’incroyable défi relevé par Philéas Fogg, accompagné de son fidèle serviteur Passepartout. Ancré dans la révolution industrielle du XIXème siècle, Jules Verne met en lumière dans son roman d’aventure les innovations liées aux nouveaux modes de transports et l’ouverture du Canal de Suez, permettant aux 2 acolytes de relever le défi. Malgré leurs déboires avec l’inspecteur Fix, lancé à la poursuite des deux compères car il les soupçonne d’avoir cambriolé une banque !

Révélation des deux rôles principaux

Le gentleman anglais Philéas Fogg au caractéristique flegme, héros de l’histoire, sera incarné par Harold Simon. Le comédien a notamment joué dans La petite fille aux allumettes, d’abord à l’affiche au théâtre du Palais Royal en 2015, puis au Gymnase en 2016 et repris début 2019 au théâtre de la Renaissance.

Son acolyte Passepartout , un français dont le prénom est Jean, ancien acrobate, sera quant à lui interprété par Guillaume Sentou , révélé dans la pièce Edmond d’Alexis Michalik à l’affiche du théâtre du Palais Royal depuis le 15 septembre 2016 et pour laquelle le comédien a reçu le Molière de la Révélation Masculine pour son rôle éponyme.

Première le 8 février 2020

La première du spectacle est prévue le samedi 8 février, en matin »e (11h) au théâtre Mogador et les place sont en vente sur notre site.

«  Le tour du monde en 80 jours, le musical  » est proposée par l’équipe à l’initiative ddu musical « Les aventures de Tom Sawyer  » qui vient de se terminer au théâtre Mogador.

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On ne présente plus Patrick Chanfray ! Comédien, auteur, chroniqueur, il revient sur scène avec un tout nouveau spectacle, en avant-première au 3T ! 

Donel Jack'sman, pour la première fois au 3T ! Courez le voir sur scène, rires garantis !!  Flow, impertinence, punchlines, talent comique indéniable, à voir sans tarder Télérama

Du haut vol ! Lisa est tout ce que l'on aime : drôle, pétillante, talentueuse, survitaminée. Un humour ravageur et sans limite ! Nous sommes très heureux de vous la présenter. 

Foncez découvrir Laurent Febvay sur scène ! Une énergie débordante et communicative, une ribambelle de personnages complètement barrés, bref une vraie partie de rigolade ! Réservez vos places !!

Avec plus de 500k abonnés sur les réseaux sociaux, Léopold Lemarchand démarre sa tournée 2024 et, bonne nouvelle, il passera bien par Toulouse ! Oui oui, au 3T pour une date exceptionnelle ! Un one shot hilarant, réservez-vite !

Merveilleuse nouvelle ! Paul de Saint Sernin sera au 3T en juin prochain pour nous présenter son tout premier spectacle ! Vous l'adorez dans l'émission Quelle époque, foncez le découvrir sur scène ! 

Découvert au Jamel Comedy Club, sur la scène du Marrakech du rire ou en première partie de Gad Elmaleh, Tony Saint Laurent pose ses valises au 3T pour nous présenter son tout nouveau spectacle ! Un événement à ne surtout pas manquer ! Du rire, du rythme, des interactions, de l'impro... Foncez !!

Yann Guillarme revient conquérir le cœur des toulousains en mai prochain avec son tout nouveau spectacle ! Un humour ravageur, une énergie de dingue, il ne vous laissera pas une minute de répit ! Fous rires assurés, foncez ! 

Le Tour du monde en 80 jours

Une comédie à 5 personnages de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Une adaptation d'à peu près l'œuvre de Jules Verne ! 

Plein 27€, Réduit 24€, Abonné 22€. Pas de tarifs réduits les samedis, jours fériés, veilles de fériés et 14 février.     Info tarifs

Le Tour du monde en 80 jours

Plein 27€, Réduit 24€, Abonné 22€. Pas de tarifs réduits les samedis, jours fériés, veilles de fériés et 14 février. Info tarifs

REPRISE ! A la demande générale, cette comédie culte qui réunit toutes les générations est de retour au 3T !! Un immense succès qui ne faiblit pas pour cette traversée hilarante des 5 continents. A voir sans hésiter ! 

Durée : 1h20

5 personnages, 1239 avis spectateurs.

L’histoire :  En 1872, le très britannique inventeur Phileas Fogg et son valet, Passepartout, un français aussi râleur que généreux, lancent un pari insensé : faire le tour du monde en 80 jours ! En cas de succès, Phileas Fogg empochera le pactole ; en cas d'échec, il sera impitoyablement ruiné et désavoué…  Au cours de ce voyage périlleux, ils côtoient une princesse indienne en détresse, un chinois fumeur d’opium, Jack le plus grand looser de l’Ouest et bien d’autres…
"Un gouteux plaisir et des acteurs survoltés !"    Télérama

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Les derniers avis

“ Nous avons passé un super moment. Une pièce hilarante !! ” Rakt, 09-04-2024
“ Super soirée nous avons bcp ri!!! Le jeux des acteurs, la diction, les costumes tout était réussi. Pour moi c’est le meilleur spectacle sachant que nous en avons vu bcp déjà 👍 très belle performance des acteurs. Merci 🤗🤗🤗 ” Charlotte, 20-03-2024
“ Spectacle revisité avec beaucoup d’humour, nos filles de 9 et 14 ans ont adorés! Merci encore pour ce bon moment . 10/10! ” Lulu09, 16-03-2024
“ Très très bon spectacle. 5 excellents comédiens. Nous nous sommes régalés. Merci. ” Vinsar, 02-03-2024
“ J'ai amené ma fille de 10 ans pour la première fois au théâtre et ses yeux ont pétillé toute la soirée, c'est un spectacle bien travaillé ou l'humour des fois subtile arrive à nourrir toutes les tranches d'âge. Un grand bravo au 5 comédiens et aussi à l'organisation du théâtre qui est très efficace en début de soirée ” Damien, 28-02-2024
“ Nous venons juste de sortir du spectacle ou nous venons de voir avec ma femme, le tour du monde en 80 jours. Des acteurs a fond, on ne voit pas le temps passer. Super soirée, super moment. Je n'ai qu'un mot ALLEZ Y. ” Nicky, 24-02-2024
“ Présente le 19. Très bonne soirée, spectacle de qualité, on rit de bon coeur, l'ambiance est bon enfant. Je recommande sans retenue. ” Lavandine, 22-02-2024
“ Une très bon moment passé en famille, un spectacle qui réunit petits et grands. Pour ceux qui veulent partager des moments drôles avec des artistes de qualité!!! ” magali, 20-02-2024
“ Comédie hilarante, superbement interprétée. On rit du début jusqu'à la fin qui arrive bien trop vite. ” Vic, 20-02-2024
“ C'était génial, un moment suspendu dans le temps où tout est fantasque, drôle et amusant. Merci à vous pour votre énergie, vos échanges avec le public. ” San, 20-02-2024

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Déjà plus de 16 000 spectateurs !! Cette comédie déclenche fou-rire sur fou-rire, on en ressort avec des crampes au ventre !

REPRISE ! Bienvenue dans l’ambiance d’un petit village où, lorsque codes ruraux et urbains doivent cohabiter, ça déménage !! Désopilant, haut en couleurs, on rit sans retenue !

Blandine, c'est un peu la pote qu'on aimerait avoir dans sa bande... du moins c'est ce qu'elle pense ! Une humoriste à découvrir vite vite vite ! 

Supporters, venez donner de la voix et faire trembler les tribunes ! On rit, on trinque, on vibre comme si on était au stade un soir de derby ! 

Cette comédie de couple fait l'unanimité ! Du plaisir à l'état pur et des comédiens gonflés à bloc, on est fans ! 

Drôle, sympathique, charismatique, talentueux, Clément Blouin est un grand showman, un maître de l'illusion. On rit, on s'émerveille, on s'interroge, c'est bluffant jusqu'à la dernière minute ! Un spectacle dont vous parlerez longtemps !

Un quatuor magique et des situations à se plier en deux  ! Un énorme succès 3T dont vous parlerez longtemps ! 5ème saison. 

Ne manquez pas cette petite merveille  signée Gérard Pinter ! Texte délicieux, comédiens survoltés et fou rire général, on est fans !

Avoir un enfant c'est que du bonheur... Enfin presque ! Croyez-nous, cette comédie est à pleurer de rire !!

Un best-seller du rire à l'affiche. Déjà plus d'1 million de spectateurs !! Ca continue, que c'est chouette ! 

Après plus de 500 représentations en France, Suisse et Belgique,  J'ai envie de toi,  la comédie de Sébastien Castro et José Paul poursuit au 3T ! 

Ce succès parisien enfin sur les planches des 3T ! Dans le genre du  Dîner de cons ... Tout ce qu'on aime, loufoque et savoureux. Courez-y ! 

Cette comédie est un succès ! On rit, on chante, on s'émerveille, et on accroche immédiatement avec une furieuse envie de danser. Un bonheur indescriptible, il faut le vivre absolument !

Nouveauté signée Sacha Judaszko ! Une tornade de gags, des situations hilarantes, un rythme à 100 à l'heure, préparez-vous à rire toute la soirée !! 

C'est déjà un succès ! A la demande générale, le Blindtest des 3T revient et ça va être rock n'roll !! Un show totalement inédit avec Les Clotildes et le phénoménal Bruno Aguiar qui vous fait invariablement hurler de rire dans Aéro Malgré lui, Chéri on se dit tout, Les Bonobos...  Vous allez chanter, danser, rire, le tout dans une ambiance festive et conviviale à la sauce 3T !  Plus de 20 nouvelles musiques à chaque représentation !

Reprise exceptionnelle pour cette comédie à succès écrite par les auteurs de La vérité si je mens.  C'est frais, décalé et toujours d'actualité, une semaine après on en rit encore !

Il souffle un vent de folie sur cette comédie tout en costumes d'époque, signée Gérard Pinter ! Un moment intense en rire, à ne pas laisser passer !

Evènement  : Le Prénom au 3T !! Un classique du genre à voir et à revoir, quelle fierté de vous le présenter et quel bonheur de le redécouvrir au théâtre ! 

Enorme succès signé Laurent Baffie ! Après Paris, cette pièce triomphe dans le monde entier.  Original, hilarant et mémorable ! 

Ce duo c'est de la dynamite ! Si vous êtes en couple... Vous allez le rester ! Si vous êtes célibataires... Prenez des notes ! 3ème saison pour ce succès 3T.

17ème année consécutive au 3T !  Les Monologues du vagin  est un moment fort à ne rater sous aucun prétexte. 

Retour de cette comédie pleine de rires, de peps, intense et sans à priori ! Le script est super rigolo et il s'en dégage une très bonne énergie... 

NOUVEAUTÉ ! Après l'immense succès de  Un crime farpait,  ils sont de retour avec cette nouvelle comédie tout public !  Précipitez vous  ! 

Olivia Moore revient au 3T avec un tout nouveau spectacle ! Charmante, un ton direct et féroce, c'est frais, c'est vif, ça claque ! Une parole décomplexée et une énergie communicative, courez la voir, vous allez l'adorer.

REPRISE ! Ça aurait pu être gênant, c’est tout simplement irrésistible. Ce spectacle enthousiasmant revient au 3T, n’hésitez pas !

Une success story pour ce spectacle à l'affiche depuis 5 ans... Les Clotildes sont irrésistibles et totalement addictives ! 

Prix du meilleur auteur pour cette comédie drôlissime et surprenante... Comment faire quand le psy qui est censé sauver votre couple fait tout pour le détruire ?!

Un humoriste à découvrir vite vite vite !! On est très heureux de vous le présenter. Mordant, engagé avec une belle présence scénique et une énergie communicative, vous allez l'adorer, parole de 3T !

Le plus gros succès de Laurent Baffie sur scène au 3T !! Mention spéciale pour ce spectacle  coup de   cœur et tout public !

C'est un succès ! Une pièce déjantée, signée Gérard Pinter, qui soignera votre envie de trop parfait. Performance remarquable des comédiens, à découvrir d'urgence ! 

Une comédie tout public, on pourrait la voir cent fois, allez y le yeux fermés, c'est un vrai régal ! Prolongations ! 

Cette pièce événement signée par les auteurs du Prénom  est une vraie réussite. Une satire  drôle et décapante de nos hypocrisies sociales, amicales et conjugales !

Retour fracassant pour cette pièce culte qui nous fait rire aux larmes ! Une farce entre Pulp Fiction et Le Père Noël est une ordure Le Nouvel Obs. A ne pas manquer ! 

Reconnue comme l'un des plus gros succès spectateurs,  Une semaine pas plus  se  poursuit   au 3T ! Une comédie drôlissime à recommander à celles et ceux qui souhaitent prendre un colocataire... Fous rires garantis ! 

Rythmée, énergique, extrêmement drôle, cette pièce est devenue un incontournable avec ses plus de 100.000 spectateurs. On parle d'une comédie culte ! Très fiers qu'elle soit à l'affiche des 3T cette saison.

Un triomphe confirmé et prolongation pour une 4ème saison, pour ces 4 comédiennes, chanteuses, drôles à mourir et à la pêche d'enfer. On ne peut que les adorer ! 

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Le tour du monde en 80 jours

Services proposés :

Transport en commun

Date : Du 11/06/2024 au 22/06/2024

Comédie Le Mans - 37 Rue Nationale

72000 LE MANS

Site internet : https://www.16-19.fr/spectacle/read?esp-spec_id_spectacle=3101

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Le Tour du monde en 80 jours

adaptation d'après Le Tour du monde en quatre-vingt jours de Jules Verne ,

Écrit en 2012 - français

Présentation

Une comédie complètement survoltée. Un road-movie déjanté où se côtoient une princesse indienne, Jack le plus grand looser de l'Ouest et l'inspecteur de police le plus nul de toutes les séries allemandes. En 1872, un pari insensé !

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  • Comédie Théâtre

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Au theatre michel.

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1 heure 35 minutes

Tout public

Dernières irrévocables au Théâtre Michel apès 15 ans de succès et plus de 3 000 représentations !

Le Tour du monde en 80 jours, au Théâtre Michel, c’est le mariage fou entre OSS 117 et les Monty Python.

c’est une comédie en 80 fous rires. C’est la traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde. Ce sont 5 acteurs complètement cinglés. C’est le premier spectacle flashé à 210 sur l’autoroute.

 Vous aussi, venez vivre l’aventure, de 7 à 107 ans !

Ce spectacle n’est plus disponible

Photos & Vidéos

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Distribution LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

  • Sébastien Azzopardi : Auteur
  • Sacha Danino : Auteur
  • Benoit Tachoires : Comédien
  • Erwan Creignou : Comédien
  • Pierre Helie : Comédien
  • Déborah Leclerq : Comédien
  • Nicolas Martinez : Comédien

Avis des spectateurs (1)

Atomic - 24/02/2022

Une mise en scène sur les chapeaux de roue qui à fait ces preuves ! Courrez-y vite en famille

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#ILoveMusicals

Le Tour du Monde en 80 Jours

Le Tour du Monde en 80 Jours au théâtre Mogador

Critique 10/03/2020 17557 vu

Le duo Salvia-Vidal récidive ! Après Les Aventures de Tom Sawyer , Julien Salvia et Ludovic-Alexandre Vidal investissent à nouveau le théâtre Mogador avec leur nouvelle création : Le Tour du Monde en 80 Jours .

J’avais tout simplement adoré Les Aventures de Tom Sawyer , que je suis allé voir trois fois l’année dernière, le faisant découvrir à tous les enfants de mon entourage. J’étais donc de retour au Théâtre Mogador avec beaucoup d’attente et d’envie pour cette adaptation musicale du célèbre roman de Jules Verne.

Lorsque le gentleman Phileas Fogg annonce qu'il est aujourd'hui possible de faire le tour du monde en 80 jours, Sir Thomas Flanagan, son rival depuis toujours, le met au défi d'accomplir cette prouesse. Il espère secrètement humilier et discréditer Fogg auprès de ses collègues et pouvoir ainsi accéder à la tête du Reform Club, poste que les deux hommes se disputent. De Paris à New York en passant par Bombay et Hong Kong, en bateau, en train ou à dos d'éléphant, le gentleman et son nouveau domestique français Passepartout réussiront-ils à conclure ce voyage dans le temps imparti ?

Les clés du succès des Aventures de Tom Sawyer sont de la partie : une musique originale entraînante et efficace, un livret rythmé plein de rebondissements, de l’humour (pas assez à mon avis) et une mise en scène de David Rozen extrêmement fluide, sans aucun temps mort. J’ai retrouvé avec plaisir le comédien Guillaume Sentou dans le rôle de Passepartout. Harold Simon est aussi très bien dans celui de Phileas Fogg.

Je regrette cependant la création lumière, pas toujours de très bon goût. Les timbres de voix de certains personnages, notamment celui de Miss Morris (Véronique Hatat) vont parfois trop loin dans la caricature. Enfin, les chants des ensembles ne permettent pas une bonne compréhension des paroles, la faute à un mixage audio approximatif.

Malgré ces bémols, qui me font préférer à celle-ci leur création précédente, Julien Salvia et Ludovic-Alexandre Vidal nous livrent une comédie musicale familiale d’une rare qualité, qui reprend nombre des codes de Broadway. Happé par l’histoire, je ne me suis pas ennuyé une minute, tout comme les enfants présents autour de moi, et ce malgré la durée du spectacle (deux heures environ).

Je conseille Le Tour du Monde en 80 Jours à tous ceux qui souhaitent initier des enfants à la comédie musicale. Le Tour du Monde se joue au théâtre Mogador en parallèle de Ghost jusqu’au 26 avril prochain.

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LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, LE MUSICAL

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11 avis Rédiger un avis

Informations

1 heure 45 minutes

COLISEE THÉÂTRE DE ROUBAIX Roubaix 59051 Localiser ce lieu

Ce spectacle n’est plus disponible

  • Distribution

Présentation

Nouveau spectacle musical événement au Colisée de Roubaix, découvrez Le Tour du monde en 80 jours , de Jules Verne !

La version comédie musicale du célèbre chef d’œuvre de Jules Verne, enfin sur scène ! Un spectacle moderne et familial, riche en costumes incroyables, décors grandioses et chansons entraînantes.

Londres, 1889, l’histoire d’un pari fou et audacieux. Phileas Fogg, en bon gentleman flegmatique, vit sa vie avec une précision quasi mathématique et fréquente assidument le Reform Club. Lorsqu’il annonce qu’il est possible de faire le tour du monde en 80 jours, son rival de toujours - Sir Thomas Flanagan - le prend au mot et le met au défi d’accomplir cette prouesse. L’imperturbable Fogg semble sûr de lui et accepte de relever le défi au risque d’y perdre sa fortune. Il embarque avec lui son nouveau valet français, le fougueux Passepartout. Ensemble, ils feront la connaissance de la belle princesse Aouda. Ce trio inattendu résistera aux nombreuses embûches semées par l’inspecteur Fix dont la mission est de les ralentir coûte que coûte. De péripéties en découvertes et rencontres malavisées, les héros sont malmenés mais nous font voyager d’un continent à l’autre, par tout moyen de transport de l’époque. Le temps est la seule règle qui rythme cette odyssée aux multiples rebondissements. Prenez un bain de jouvence et laissez-vous happer par ce divertissement familial de qualité. Un autre pari réussi : en musique !

Distribution LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, LE MUSICAL

  • Guillaume Beaujolais : Comédien
  • Thomas Bernier : Comédien
  • Alix Berruet : Comédien
  • Clémence Bouvier : Comédien
  • Max Carpentier : Comédien
  • Ludivine Bigeni : Comédien
  • Véronique Hatat : Comédien
  • Alexis Mahi : Comédien
  • Thomas Mathieu : Comédien
  • Guillaume Sentou : Comédien
  • Harold Simon : Comédien
  • Julien Salvia : Compositeur
  • Ludovic-Alexandre Vidal : Auteur du livret
  • Alex Decain : Concepteur lumière
  • Johan Nus : Chorégraphe

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, LE MUSICAL - Avis des spectateurs (11)

Marsip - 05/12/2021

MANAELLE - 19/03/2020

Anna - 11/03/2020

Mamoubag - 09/03/2020

Gemi - 08/03/2020

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Ticketac en parle

Le Tour du monde en 80 jours , chef d'oeuvre intemporel

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COLISEE THÉÂTRE DE ROUBAIX

31 RUE DE L'EPEULE 59051 Roubaix

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COMMENTS

  1. Le Tour du Monde en 80 jours

    Le spectacle Culte enfin de retour à Paris ! Le tour du monde en 80 jours, c'est une comédie en 80 fous rires. C'est le mariage fou entre OSS117 et les Monty Python. C'est la traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde. Ce sont 5 acteurs complètement cinglés.

  2. Le tour du monde en 80 jours

    Watch on. Retrouvez Philéas Fogg et ses complices dans une traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde! 5 artistes complètement cinglés interprètent 39 personnages dans un spectacle rythmé et déjanté. Le mariage fou entre 0SS 117 et les Monty Python, le tout en 1872; un pari insensé !

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    Le Tour du Monde en 80 jours, le musical. Théâtre Mogador, Paris. - Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle - Fiche événement. Critiques. Vidéo. ©. Venez vivre en famille un voyage au bout du monde avec cette adaptation en comédie musicale du chef d'oeuvre de Jules Verne ! Londres, 1889.

  4. Le tour du monde en 80 jours

    Bonnes places en catégorie 1 encore disponible les 4 et 5 janvier 2023. Retrouvez Philéas Fogg et ses complices dans une traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde! 5 artistes complètement cinglés interprètent 39 personnages dans un spectacle rythmé et déjanté.

  5. Le Tour du Monde en 80 Jours

    Résumé : Le Tour du Monde en 80 Jours. Le roman d'aventures connu dans le monde entier, transformé en comédie hilarante ! L'histoire d'une course mondiale contre la montre menée par Phileas Fogg, un gentleman anglais, et son valet français Passepartout.

  6. Le Tour du monde en 80 jours

    Le Tour du monde en 80 jours, c'est une traversée délirante des quatre continents et de tous les océans du monde, portée par cinq comédiens. Et c'est surtout 10 ans de succès et plus de 3 000 représentations ! Le spectacle Le Tour du monde en 80 jours est référencé dans notre rubrique Pièces de théâtre .

  7. LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

    Synopsis. En 1872, le très britannique Philéas Fogg et son valet, Passepartout, lancent un pari insensé : faire le tour du monde en 80 jours. Une fois l'heure du départ scrupuleusement notée, cet homme obsédé par le temps qui passe va entamer une véritable course contre la montre pour relever le défi.

  8. Le Tour du monde en 80 jours

    Le Tour du monde en 80 jours. + d'infos sur l'adaptation de Sébastien Azzopardi , Sacha Danino , d'après Le Tour du monde en quatre-vingt jours de Jules Verne. mise en scène Sébastien Azzopardi. Accueil. En savoir +. Bios. Dates. Partager cette page : Distribution.

  9. Le Tour Du Monde en 80 Jours

    Le Tour Du Monde en 80 Jours. TOULOUSE. LE GRAND THEATRE 3T. à partir de 29,00 € Réserver. Informations sur l'événement. Spectacle 4D : Ventilateurs, Odeur, Lumière Noire, Fumée. Plus de 15 Personnages différents. Inspiré de l'histoire originale de Jules Verne.

  10. Le tour du monde en 80 jours

    Le spectacle Culte enfin de retour à Paris. Le tour du monde en 80 jours, c'est une comédie en 80 fous rires. C'est le mariage fou entre OSS117 et les Monty Python. C'est la traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde. Ce sont 5 acteurs complètement cinglés.

  11. Le tour du monde en 80 jours

    Le spectacle Culte enfin de retour à Paris ! Le tour du monde en 80 jours, c'est une comédie en 80 fous rires. C'est le mariage fou entre OSS117 et les Monty Python. C'est la traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde. Ce sont 5 acteurs complètement cinglés.

  12. Théâtre du Palais-Royal

    d'après Jules Verne. Du vendredi 27 septembre au samedi 21 décembre 2019 inclus. DU MARDI AU SAMEDI A 21H ET LE DIMANCHE A 16H. Le spectacle Culte enfin de retour à Paris ! Le tour du monde en 80 jours, c'est une comédie en 80 fous rires. C'est le mariage fou entre OSS117 et les Monty Python.

  13. Le Tour du Monde en 80 Jours

    Le tour du monde en 80 jours. du mardi 11 juin 2024. au samedi 22 juin 2024. Aussi dans ces Salles: Mars 2024. La comédie de metz (57) Pour être informé des prochaines dates pour "Le tour du monde en 80 jours" Inscrivez-vous Gratuitement à l'Alerte Email. Dès 24,00€/pers Frais de Réservation. inclus. Le Tour du Monde en 80 Jours.

  14. Le tour du monde en 80 jours

    LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS. D'après l'œuvre de Jules Verne. Adaptation et mise en scène : Frédéric Bélanger. Une production du Théâtre Advienne que pourra. Mardi 11 octobre 2022, 10h et 13h30. Mercredi 12 octobre 2022, 10h et 13h30 (options) Troisième cycle du primaire | Tous les cycles du secondaire. Jauge maximale : 350. 75 minutes.

  15. Le tour du monde en 80 jours

    Le tour du monde en 80 jours. Dans ce tour du monde masqué, on rencontre des personnages hauts en couleur, qui nous entraînent dans une course effrénée, aussi drôle que rythmée. JEUNE PUBLIC Coup de cœur Sélection En famille Familial Marionnette Les Cyranos Primaire Terminé. De : Jules Verne. Adaptation : Béatrice Bonnaudeau.

  16. Le Tour du Monde

    Le tour du Monde en 80 jours est un road-movie revisité désopilant, moderne et digne des Monthy Python. La pièce de théâtre, à la fois drôle et festive, conserve les grandes lignes du roman de Jules Verne pour les mettre à la portée de tous. Petits et grands pourront être captivés par la modernité de l'écriture.

  17. Le Tour du Monde en 80 Jours (théâtre)

    Le Tour du Monde en 80 jours. LE. TOUR DU MONDE. EN 80 JOURS. PIÈCE EN 5 ACTES ET UN PROLOGUE. (15 TABLEAUX) DE. MM. A. D'ENNERY & JULES VERNE. REPRÉSENTÉE POUR LA PREMIÈRE FOIS À PARIS. SUR LE THÉÂTRE DE LA PORTE-St-MARTIN. LE 7 NOVEMBRE 1874. DISTRIBUTION DE LA PIÈCE. ET NOMS DES ARTISTES QUI ONT CRÉÉ LES RÔLES.

  18. Guillaume Sentou à l'affiche du nouveau musical « Le tour du monde en

    « Le tour du monde en 80 jours, le musical » est proposée par l'équipe à l'initiative ddu musical « Les aventures de Tom Sawyer » qui vient de se terminer au théâtre Mogador. Avis des spectateurs. Accueil. Actualités. Guillaume Sentou à l'affiche du nouveau musical « Le tour du monde en 80 jours » au théâtre Mogador en février 2020 : Le...

  19. Le Tour du monde en 80 jours

    Le Tour du monde en 80 jours - 3T Café Théâtre à Toulouse. Une comédie à 5 personnages de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Une adaptation d'à peu près l'œuvre de Jules Verne ! Plein 27€, Réduit 24€, Abonné 22€. Pas de tarifs réduits les samedis, jours fériés, veilles de fériés et 14 février. Info tarifs. Réserver. Réservez vos places.

  20. Le Tour Du Monde En 80 Jours Au Theatre Michel

    Le tour du monde en 80 jours, c'est une comédie en 80 fous rires. C'est le mariage fou entre OSS117 et les Monty Python. C'est la traversée délirante des 4 continents et de tous les océans du monde. Ce sont 5 acteurs complètement cinglés. C'est le premier spectacle flashé à 210 sur l'autoroute.

  21. Adaptation au théâtre du roman « Le Tour du monde en 80 jours » par la

    Adaptation au théâtre du roman « Le Tour du monde en 80 jours » par la compagnie La Mascarade. Ce dimanche 7 avril, la compagnie La Mascarade propose une adaptation théâtrale, musicale et cinématographique du célèbre roman de Jules Verne, à 17 h au théâtre de Nogent-sur-Seine. L'histoire débute lorsque « Le Tour du monde en 80 ...

  22. Le tour du monde en 80 jours

    Une comédie déjantée inspirée de l'oeuvre de Jules Verne, revue et détournée avec brio. En 1872, le très britannique Philéas Fogg et son valet, Passepartout, lancent un pari insensé : faire le tour du monde en 80 jours ! Dans cette aventure se côtoient une princesse indienne, un chinois fumeur d'opium, Jack le plus grand looser de l ...

  23. Le Tour du monde en 80 jours

    Présentation. Une comédie complètement survoltée. Un road-movie déjanté où se côtoient une princesse indienne, Jack le plus grand looser de l'Ouest et l'inspecteur de police le plus nul de toutes les séries allemandes. En 1872, un pari insensé ! Ajouter ce texte à mon théâtre.

  24. LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

    LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS. AU THEATRE MICHEL. 4.0. 1 avis. Durée. 1 heure 35 minutes. Type de public. Tout public. Adresse. Dernières irrévocables au Théâtre Michel apès 15 ans de succès...

  25. Critique : Le Tour du Monde en 80 Jours au théâtre Mogador

    Le Tour du Monde en 80 Jours au théâtre Mogador. Critique 10/03/2020 17478 vu. Le duo Salvia-Vidal récidive ! Après Les Aventures de Tom Sawyer, Julien Salvia et Ludovic-Alexandre Vidal investissent à nouveau le théâtre Mogador avec leur nouvelle création : Le Tour du Monde en 80 Jours.

  26. LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

    Le 06/04/2024 de 20h00 à 21h30. Description. Une adaptation désopilante du roman de Jules Verne - pour faire le tour du monde en 80 jours en 1872 et gagner son pari, Phileas Fogg et son domestique Passepartout devront user de patience et d'astuce pour déjouer tous les pièges tendus et arriver à bon port. Moyen de communication.

  27. LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

    Une adaptation désopilante du roman de Jules Verne - pour faire le tour du monde en 80 jours en 1872 et gagner son pari, Phileas Fogg et son domestique Passepartout devront user de patience et d'astuce pour déjouer tous les pièges tendus et arriver à bon port.

  28. LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, LE MUSICAL

    LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, LE MUSICAL. 4.6. 11 avis Rédiger un avis. Informations. Durée. 1 heure 45 minutes. Adresse. COLISEE THÉÂTRE DE ROUBAIX. Roubaix 59051 Localiser ce lieu. Ce spectacle n'est plus disponible. Présentation. Nouveau spectacle musical événement au Colisée de Roubaix, découvrez Le Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne !

  29. Le tour du monde en 80 jours, ORLEANS

    Philéas Fogg, accompagné de Passe-partout, défie la Bourgeoisie Britannique en prariant pouvoir réaliser un tour du monde en 80 jours. Vont t'ils y parvenir et ce malgré le fait que l'inspecteur Fix de Scotland Yard a prévu de leur mettre des bâtons dans les voiles, les roues ou les deux. Rendez-vous samedi 8 juin à 14h00 pour retrouver ...