jules bourdais tour phare

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Dans la colonne de gauche, dans la fiche, bourdais jules.

Antenne UNESCO – SONU

[L’histoire mouvementée de la tour Eiffel]

Ce 13 octobre sort au cinéma le film Eiffel de Martin Bourboulon, qui narre de manière romancée l’origine de la création de la tour Eiffel. L’occasion parfaite pour revenir sur l’histoire de cette tour inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, devenue au fil des siècles le symbole de la capitale française !

La tour Eiffel, un défi de taille

Au XIX ème siècle, de nombreux architectes ambitionnent de réaliser une tour « haute de plus de mille pieds » qui dépasserait l’obélisque de Washington, haut de 169 mètres.

Lors de l’exposition universelle de Philadelphie de 1876, des ingénieurs américains imaginent une tour de 300 mètres. Mais faute de financement, ce projet ne voit pas le jour.

Deux ans plus tard, l’architecte français Jules Bourdais imagine également une « tour-phare » en granit qui illuminerait Paris. Mais cette tour de 300 mètres ne sera jamais construite. En effet, on estime alors ce rêve inatteignable à cause des connaissances techniques limitées de l’époque.

L’obélisque de Washington et le projet avorté de 1876

L’exposition universelle de 1889

En 1878, la Troisième République française cherche une manière de s’enraciner à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française. Le gouvernement de Jules Ferry fixe donc l’organisation de la dixième exposition universelle entre mai et octobre 1889. De par son thème, l’exposition est boycottée par plusieurs monarchies telles que l’Allemagne ou l’Autriche-Hongrie.

En 1884, Gustave Eiffel, qui vient de concevoir l’armature de fer de la statue de la Liberté, dépose un brevet pour une tour métallique inspirée de la Galleria Vittorio Emanuele II de Milan. Grâce à une large campagne de communication, son projet fait l’unanimité auprès du gouvernement français : l’ingénieur avance de sa poche 80% des frais de travaux, estimés à 8,5 millions de francs or, tandis que le gouvernement lui accorde une concession de vingt ans au terme de laquelle la tour appartiendra à la ville de Paris.

 La Galleria Vittorio Emanuele II de Milan et une affiche de l’exposition universelle de 1889

Une construction contestée

Le chantier débute en janvier 1887. Mais la construction de la tour suscite les hostilités. Une « protestation des artistes », signée par de grands noms tels que Alexandre Dumas fils, Sully Prudhomme ou Guy de Maupassant, s’oppose à son édification. L’élévation de la tour avance tout de même au rythme de douze mètres par mois, malgré une grève des ouvriers causée par des conditions de travail risquées.

La tour Eiffel est inaugurée le 31 mars 1899, soit deux ans après le début des travaux. Elle fait alors 312 mètres et devient le monument le plus élevé du monde. Gustave Eiffel, qui a respecté les délais impartis, reçoit la légion d’honneur et ouvre le monument au public. Entre mai et octobre 1899, plus de deux millions de visiteurs sont émerveillés par la vue depuis le sommet de la tour et par les ascenseurs hydrauliques novateurs.

La tour Eiffel à différents étapes de sa construction (1887-1889)

L’avenir incertain de la tour après 1889

Après la fin de l’exposition, la tour perd l’intérêt des visiteurs. On s’interroge alors sur son avenir et à l’approche de la fin de la concession, certains avancent que la tour pourrait être détruite. Afin d’empêcher sa destruction, Gustave Eiffel commence à utiliser la tour à des fins scientifiques, notamment en la transformant en station d’observation. En 1903, il autorise l’installation d’une antenne au sommet de la tour afin d’établir un réseau télégraphique sans fil.

Les autorités profitent donc du fait que la tour soit le point le plus élevé de la région parisienne pour y installer un transmetteur de TSF, ce qui s’avère stratégique durant la Première Guerre mondiale : l’attaque allemande sur la Marne est déjouée grâce à des messages captés dans la tour. Dans l’entre-deux-guerres, la tour bascule vers un usage civil et permet la diffusion des programmes radios, puis de télévision. Enfin, en 2015, des éoliennes capables de produire 10 MWh par an sont installées au deuxième étage de la tour, prouvant une nouvelle fois sa versatilité.

Panorama de la vue de Paris depuis le sommet de la tour Eiffel

La dame de fer à l’UNESCO

Aujourd’hui symbole de la ville de Paris, la tour Eiffel est le troisième site culturel payant le plus visité en France. Depuis son ouverture au public en 1889, la tour a en effet accueilli plus de 300 millions de visiteurs. Le développement du tourisme international a permis à la tour de voir son nombre de visiteurs augmenter de manière significative dans les années 1960, avant que le cap des 6 millions d’entrées annuelles ne soit dépassé pour la première fois en 1998. Preuve de la popularité de la tour, il en existe plusieurs répliques dans le monde, notamment au Japon ou aux Etats-Unis.

Inscrite aux monuments historiques depuis 1964, la tour Eiffel fait également partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991, aux côtés d’autres monuments parisiens des rives de la Seine tels que le Louvre ou Notre-Dame. En effet, la dame de fer témoigne de l’histoire de Paris et des expositions universelles, dont l’importance a été si grande aux XIX ème et XX ème siècles. Pour la petite anecdote, Jean-Michel Jarre a même donné un concert au pied de la tour Eiffel pour célébrer les 50 ans de l’UNESCO en 1995, devant plus d’un million de spectateurs.

Les tours “Eiffel” de Los Angeles et Tokyo

Sources : Allociné , UNESCO , Chestnut Hill Local , BNF , Monuments du Monde , Le Figaro , Aerozone JMJ , Wikipédia ( 1 )( 2 )

L’article n’engage que son auteure.

Mathilde Varboki

Publié par Unesco Sonu

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Commentaire

La tour Eiffel, monument phare d’une exposition Universelle fêtant le centenaire de la Révolution française

Dans Retour aux sources , Élodie de Sélys a le plaisir de vous proposer un documentaire intitulé "  Eiffel, la guerre des tours  ". Des tours ? L’époque s’inscrit dans une période de transformation radicale où l’on voit le fer s’opposer à la pierre, l’ingénierie à l’architecture, les partisans de l’art moderne aux anciens. Qui sait que, alors qu’Eiffel avait présenté son projet dès 1885, l’architecte Jules Bourdais propose une tour en granit , d’un diamètre extérieur de 30 mètres et haute de 355 mètres, baptisée " colonne-soleil " du fait de son éclairage monumental ? C’est ce duel que présente le documentaire… Et l’exposition ?

La Belgique, absente à l’exposition universelle de Paris 1889

L’événement qui se tiendra du 5 mai au 31 octobre 1889 à Paris est destiné à commémorer de façon grandiose le centenaire de la Révolution française . C’est la raison qui explique que la Belgique, mais aussi l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Russie et la Suède n’y participeront pas : 1789 marquant le début de la fin de la monarchie capétienne et entraînant, in fine, la mort de Louis XVI et de Marie Antoinette, hors de question d’y paraître.

Pour autant, de nombreux autres pays seront présents, certains étant d’ailleurs des monarchies, tels la Grèce, le Japon, Monaco, la Serbie, le Siam… Mais, comme plusieurs des pays ayant décidé de s’abstenir, la Belgique sera pourtant représentée par le biais d’industriels et artistes. Certains pays boycotteurs soutiendront d’ailleurs ces représentants de façon totalement informelle…

Du Trocadero aux Invalides

L’Exposition universelle de Paris 1889 occupera 96 hectares  : l’art, l’industrie et les productions horticoles seront installés au Palais du Trocadero et au Champ-de-Mars, tandis que l’Esplanade des Invalides sera dédiée aux expositions des colonies françaises et au ministère de la Guerre. Pour relier les deux sites, le bord de Seine accueillera les produits alimentaires et agricoles ainsi que de nombreuses représentations internationales, le tout uni par 3 km de chemin de fer Decauville.

Une exposition " universelle " a pour but de rassembler tout ce qui se fait de mieux à une époque déterminée. Paris 1889 en sera un exemple flagrant. Les produits et œuvres exposés y seront classés selon leurs " qualités " : Œuvres d’art ; Éducation et enseignement ; Mobilier et accessoires ; Tissus, vêtements et accessoires ; Industries extractives, produits bruts et ouvrés ; Outillage et procédés des industries mécaniques, électricité ; Produits alimentaires ; Agriculture, viticulture et pisciculture ; Horticulture.

Une exposition consacrée au travail et aux sciences anthropologiques accueillera les sections Sciences anthropologiques et ethnographiques ; Arts libéraux ; Arts et métiers ; Moyens de transport ; Arts militaires. Une autre exposition sera consacrée à l’économie sociale, avec, entre autres, les syndicats, l’épargne, les habitations ouvrières…

Une ode à la modernité

Symbole de progrès et d’évolution sociale, l’électricité occupera pour la première fois une place importante dans l’exposition . C’est incontestablement la " Fontaine du progrès ", de Jules Coutan qui laissera la plus grande impression. Installée entre la tour Eiffel et le dôme central, 300 jets en jaillissaient, s’éclairant intérieurement dès la nuit tombée. Les couleurs variaient du jaune au rouge, du vert au bleu grâce à un système électrique commandé par un opérateur depuis un kiosque et des machinistes installés sous la fontaine.

La Galerie des Machines

Mesurant 420 mètres sur 110 mètres, la Galerie des Machine fut, un temps, la plus grande structure de fer et de verre d’Europe . Elle était le fruit de la collaboration de l’architecte Ferdinand Dutert et de l’ingénieur Victor Contamin. La structure était tellement belle que certains n’hésiteront pas à la considérer comme une cathédrale du XIXe siècle.

Sa surface utile de près de 5 hectares resservira lors de l’Exposition universelle de 1900, abritant l’agriculture et l’alimentation, avant d’accueillir des représentations du cirque Barnum & Bailey. La Galerie deviendra le premier vélodrome d’Hiver dès 1903 et accueillera aussi le Concours général agricole avant d’être détruit en 1909 pour ouvrir la perspective du Champ-de-Mars.

Une exposition coloniale

1889, c’est la grande époque du colonialisme. Paris exposera donc son empire colonial , pour montrer la grandeur du pays au regard du public international mais aussi raviver la flamme nationaliste auprès des Français. Chaque colonie aura droit à un pavillon, mais plus encore, un véritable " zoo humain " sera installé, où 400 hommes, femmes et enfants vivront dans une sorte de ville exotique, venant des colonies et protectorats français d’alors…

A ce registre, on ne peut passer sous silence la présence d’habitants de la Terre de Feu, " exposés " à l’exposition de 1889 par l’entrepreneur baleinier Maurice Maître…

Une nouvelle Bastille

Une reconstitution de la Bastille , prise d’assaut le 14 juillet 1789 et finalement détruite, avait vu le jour dès 1888, en bordure du Champ-de-Mars, pour abriter une exposition consacrée au centenaire de la Révolution, une exposition qui attirera 150.000 visiteurs. Son architecte, Eugène Colibert, disciple d’Eugène Viollet-le-Duc, en avait couvert la cour d’un plafond bleu, parsemé de fleurs de lys, tandis que la rue Saint-Antoine qui y menait, avait également été reconstruite à l’image qu’elle présentait à la fin du 18e siècle.

Restaurés pendant l’hiver 1888, la Bastille et son quartier accueilleront durant l’Exposition universelle, diverses reconstitutions historiques dont une série de prises de la Bastille, avec 300 figurants qui attireront des foules considérables. Pour autant, située en dehors du Champs-de-Mars, le long de l’avenue de Suffren, sur le côté de la Galerie des Machines, la Bastille reconstituée ne remporta pas de grand succès.

" Eiffel, la guerre des tours ", à voir dans " Retour aux sources " le samedi 4 novembre à 20h30 sur La Trois et sur Auvio.

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« Eiffel, la guerre des tours », sur Arte : duel au sommet entre deux monuments de fer et de pierre

Un documentaire passionnant sur le duel entre l’ingénieur Gustave Eiffel et l’architecte Jules Bourdais pour l’édification d’une tour de 300 mètres à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris en 1889.

Par  Alain Constant

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ARTE – SAMEDI 18 – 20 h 50 – DOCUMENTAIRE

Toujours plus haut. Au cours du XIX e  siècle, dans une course au gigantisme qui mêle ambitions artistiques, prouesses techniques et visées politiques, les grandes puissances industrielles semblent obsédées par l’idée de construire le plus haut monument du monde. Le rêve des architectes et ingénieurs britanniques, français ou américains ? Construire une tour qui atteindrait 1 000 pieds, autrement dit 300 mètres de haut.

A l’occasion du centenaire de la mort de Gustave Eiffel (1832-1923), Mathieu Schwartz et Savin Yeatman-Eiffel, arrière-arrière-petit-fils du célèbre ingénieur, ont réalisé un documentaire passionnant. D’abord focalisés sur le duel entre Gustave Eiffel et l’architecte Jules Bourdais (1835-1915) pour l’édification de cette tour de 300 mètres à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris en 1889, les réalisateurs ont élargi leur champ d’action aux multiples projets européens et américains avortés ou ayant vu le jour au cours d’une période d’intenses mutations.

Souvent, les scènes reconstituées insérées dans les documentaires se révèlent inefficaces. Ce n’est pas le cas ici, grâce à la qualité du casting et à la clarté des propos : Marc Citti (Gustave Eiffel) et François Rabette (Julien Bourdais) jouent juste et éclairent la complexité des débats. La qualité des archives photographiques, des animations graphiques et des spécialistes interrogés (architectes, historiens, ingénieurs, biographes) fait le reste.

Avant que Paris n’offre au monde la tour Eiffel en 1889, de nombreux projets ont tenté de voir le jour. Mais, de la Reform Tower en 1832 à Londres à la Centennial Tower de Philadelphie en 1876, aucune tour gigantesque n’a pu être construite, faute de financements ou en raison d’autres problèmes. En février 1885, le plus haut édifice de la planète n’est autre que l’obélisque à Washington, construit en pierre et culminant à 169 mètres.

République et modernité

Le 31 mai 1884, le gouvernement français annonce officiellement la tenue d’une Exposition universelle à Paris en 1889 pour fêter le centenaire de la Révolution. L’occasion est idéale pour affirmer la puissance de la République et sa modernité. « On veut montrer avec cette exposition le lien entre développement scientifique et technologique de la République et les grands principes de 1789 : liberté, égalité, fraternité » , souligne l’historien Michel Carmona.

Le célèbre architecte Jules Bourdais sent que le moment est venu de réaliser l’œuvre de sa vie : une tour monumentale, en granit, avec au sommet (370 mètres) un phare éclairant la capitale. Mais Bourdais n’est pas seul en lice. Face à lui, son ancien camarade de Centrale, le célèbre ingénieur Gustave Eiffel, auteur entre autres de la gare de Budapest ou du spectaculaire pont Dom-Luis à Porto. La « patte » Eiffel ? Travailler le fer et surtout le rendre visible. Ce qui n’est pas une mince affaire. La preuve ? Il faut attendre 1878 pour que les règlements de la Ville de Paris autorisent les ossatures métalliques à être visibles !

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La naissance de la tour Eiffel

Une utopie réalisée, tour eiffel.

Vous découvrez ici le sommet de la tour Eiffel, plateforme dominant Paris à près de 300m de haut.

Savez-vous qu'en 1889, à l'inauguration de la tour Eiffel, ce sommet, aujourd'hui visité chaque année par plusieurs millions de personnes, était bien différent de l'actuel ?

Le Campanile et le Phare de la tour Eiffel - Les merveilles de l'Exposition 1889 par © Collection tour Eiffel Tour Eiffel

Le sommet était notamment utilisé comme laboratoire de mesures et d’expériences scientifiques. De nombreux appareils y étaient installés (baromètres, anémomètres, paratonnerres…).

Gustave Eiffel s’était d’ailleurs réservé un bureau au sommet pour y faire des observations d’astronomie et de physiologie. Il y avait même installé un laboratoire de météorologie.

C’est cette utilité scientifique de la Tour, intégrée par Gustave Eiffel dès la présentation de son projet en 1886, qui la sauva de la destruction. La tour Eiffel devait en effet être détruite 20 ans seulement après sa naissance à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889 !

Affiche - Chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée - Exposition Universelle 1889 - Paris par © Collection tour Eiffel Tour Eiffel

C’est à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889, date qui marquait le centenaire de la Révolution française, qu’un grand concours est lancé dans le Journal Officiel.

Véritables vitrines technologiques et industrielles des nations, ces expositions universelles témoignaient des progrès réalisés au cours de la révolution industrielle.

Le Champ de Mars et l'Ecole Militaire depuis les hauteurs du Trocadéro avant la construction de la tour Eiffel par © Collection tour Eiffel Tour Eiffel

L'objet du concours est d’« étudier la possibilité d’élever sur le Champ-de-Mars une tour de fer, à base carrée, de 125 mètres de côté et de 300 mètres de hauteur ». 

Le Champ-de-Mars et l'Ecole Militaire depuis les hauteurs du Trocadéro avant la construction de la tour Eiffel.

Choisi parmi 107 projets, c’est celui de Gustave Eiffel, entrepreneur, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, ingénieurs et Stephen Sauvestre, architecte qui est retenu.

Gustave Eiffel en pied dans l'escalier de la tour Eiffel par © Collection tour Eiffel Tour Eiffel

Ingénieur de formation, Eiffel a fondé puis développé son entreprise spécialisée dans les charpentes métalliques. 

La tour Eiffel marque le couronnement de sa carrière. Il dédie ensuite les trente dernières années de sa vie à des activités de recherches expérimentales.

Ce passionné et véritable génie a su dépasser ses propres limites pour nous léguer des monuments tels que la Coupole de l’observatoire de Nice, la structure métallique de la Statue de la Liberté ou encore le pont de chemin de fer de Bordeaux.

Bureau des Etudes de Gustave Eiffel - La Tour Soleil de Bourdais, projet concurrent de la tour Eiffel (calque à la plume) par © Collection tour Eiffel Tour Eiffel

Plusieurs projets de tour de 300m étaient en concurrence à l’occasion du concours organisé dans le cadre de l’Exposition Universelle de 1889.

L’un des plus sérieux concurrents du projet de Gustave Eiffel était celui de l’architecte du Palais du Trocadéro, Jules Bourdais. 

Ce dernier avait imaginé une tour de 300m entièrement en pierre.

Dessin projet de MM Eiffel, Nouguier et Koechlin par © Collection tour Eiffel Tour Eiffel

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône.

Celui-ci est formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

Pylône de 300m de hauteur pour la ville de Paris - 1889 - Avant Projet de MM Nouguier et Koechlin par © Collection tour Eiffel Tour Eiffel

C'est une extrapolation hardie à la hauteur de 300 mètres - soit l'équivalent du chiffre symbolique de 1000 pieds - du principe des piles de ponts que l'entreprise maîtrise alors parfaitement.

Pour rendre le projet plus acceptable par l'opinion publique, Nouguier et Koechlin demandent à l'architecte Stephen Sauvestre de mettre en forme le projet.

Reproductions des planches originales de Gustave Eiffel par © Collection tour Eiffel Tour Eiffel

Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet “pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres”.

Sauvestre habille les pieds de socles en maçonnerie, relie les quatre montants et le premier étage par des arcs monumentaux, place de grandes salles vitrées aux étages, dessine un sommet en forme de bulbe, agrémente l'ensemble de divers ornements.

Le 1er étage - Reproduction des planches originales de Gustave Eiffel

Le 2ème étage - Reproduction des planches originales de Gustave Eiffel

Le sommet - Reproduction des planches originales de Gustave Eiffel

Les antennes - Reproduction des planches originales de Gustave Eiffel

Les premiers coups de pelle sont donnés le 26 janvier 1887, marquant le début de la construction de la tour Eiffel.

Conception—Société d'Exploitation de la Tour Eiffel

La tour Eiffel en 1900

Inauguration et premiers visiteurs de la tour eiffel, la construction de la tour eiffel.

When the Eiffel Tower was a subject of controversy

Thursday 24 August 2023

Modified the 24/08/23

Nowadays, the silhouette of the Iron Lady has become very much a part of the Parisian landscape. But Gustave Eiffel had to fight tirelessly to impose and complete his plan to build a 1000-foot metal tower, which would come to be known as the Eiffel Tower! As we are paying tribute to Gustave Eiffel in 2023, to mark the centenary of his death , let’s look back at the fights he waged for his tower, which was the focus of much debate and controversy before even being built.  

“Eiffel, Higher and Higher”: to learn more, come and discover the incredible race to construct the highest building in the late 19th century, in which Gustave Eiffel was one of the main competitors, by visiting the free exhibition on the Eiffel Tower esplanade (accessible to all, no ticket required), created by Savin Yeatman-Eiffel, Gustave Eiffel’s descendant.  From June to December 2023.

The rivalry for the 1889 World Exhibition

It was no walk in the park for Gustave Eiffel to have his metal tower project chosen. A number of years before the 1889 World Exhibition, the idea of building an enormous tower was born. It would be the major attraction of the fair, which had important aims for France: to celebrate the centenary of the French Revolution, unite the population and show the entire world France’s strength in engineering and industrial expertise. And Eiffel had a serious rival: Jules Bourdais. This highly respected architect was at the height of his glory: he had won the competition in collaboration with Gabriel Davioud to build the Palais du Trocadéro (now destroyed and replaced by the Palais de Chaillot), which was the highlight of the 1878 World Exhibition. 

Jules Bourdais proposed a competing project for a monumental, 1200-foot tower, made out of granite and porphyry and topped with a powerful beacon, named the Sun Tower. 

The two projects were total opposites: stone versus iron, an architect versus an engineer, classic versus modern... The battle took place in the press, with Eiffel and Bourdais mobilizing their respective supporters. Early on, Gustave Eiffel placed the emphasis on his ability to build his tower within a realistic timeframe and at a controlled cost. He also used a patriotic and utilitarian argument that the Tower “ will provide essential services to science and national defense ”. 

Jules Bourdais also used the press to create publicity around his project. But he lacked credibility: would it really be possible and financially reasonable to build such a tall stone tower? It didn’t seem likely.

However, in 1886, victory seemed within grasp for Jules Bourdais, with support from new Prime Minister Charles de Freycinet. But Gustave Eiffel wasn’t giving up... He turned to the new Minister for Commerce, Edouard Lockroy, who was responsible for coordinating the 1889 World Exhibition. Lockroy was unconvinced by Jules Bourdais’ project and won over by the arguments of Gustave Eiffel, who also stated that he would finance the entire project in return for receiving a contract for the tower’s operation.

On May 1, 1886, the Minister launched a competition for the contract to build attractions for the Exhibition. Among other things, candidates were invited to “study the possibility of building a 1000-foot iron tower with a square base with sides of 410 feet”. It would seem that this proposal was custom-made for Gustave Eiffel’s tower. Caught unprepared, Jules Bourdais participated, replacing stone with iron for his Sun Tower. But in the end, the project by Gustave Eiffel and his architect Stephen Sauvestre was selected for the 1000-foot tower competition.

Protests from artists during early construction

However, Gustave Eiffel’s problems were just beginning. And after winning the competition, his project was subject to multiple attacks. Firstly, from architects, who were outraged to see an engineer chosen for such a project. Then, the Parisian artistic scene got up in arms when construction began.  On February 14, 1887, the famous “Protest against the Tower of Monsieur Eiffel” was published in Le Temps newspaper, calling on the person responsible for works for the Exhibition to put a stop to it. The letter was signed by major names in the artistic and literary world: composer Charles Gounod, writers Guy de Maupassant and Alexandre Dumas (son), and poet François Coppée, as well as classical architects like Charles Garnier, who designed the Opéra Garnier.

“ We come, we writers, painters, sculptors, architects, lovers of the beauty of Paris which was until now intact, to protest with all our strength and all our indignation, in the name of the underestimated taste of the French, in the name of French art and history under threat, against the erection in the very heart of our capital, of the useless and monstrous Eiffel Tower which popular ill-feeling, so often an arbiter of good sense and justice, has already christened the Tower of Babel. ”

Gustave Eiffel responded to this diatribe immediately: “ I believe, for my part, that the Tower will have its own beauty [...] Is it not true that the very conditions which give strength also conform to the hidden rules of harmony? [...] Now, what condition have I had, above all, to take into account in the Tower? Wind resistance. Well! I claim that the curves of the four edges of the monument, as calculated [...] will give a great impression of strength and beauty. [...] Furthermore, the colossal has an attraction, its own charm. ”

Read the entire text and Gustave Eiffel’s response (in French) in Le Temps on the Gallica BNF website    

It should also be noted that the engineer was the subject of many caricatures in the press at the time.

Parisians didn’t like the Eiffel Tower?

The construction of a giant iron tower in the middle of Paris sparked contrasting opinions from Parisians, who at first were rather doubtful about the aesthetics of the Tower under construction. The influence of artists, who were not shy to criticize, also fed into the reluctance of residents of the French capital: “ this belfry skeleton ” (Paul Verlaine); “ this truly tragic street lamp ” (Léon Bloy); “ this mast of iron gymnasium apparatus ” (François Coppée), and so on...

Famous author Guy de Maupassant called it a “ giant ungainly skeleton [...] aborting to form a ridiculous, skinny, factory chimney stack ”. After the Iron Lady was built, he was seemingly still repulsed by it - he said that he often went to have lunch on the first floor of the Eiffel Tower, as it was “ the only place in the city where I won’t see it ”. 

However, the supposed hatred of Parisians for the Tower had little foundation, apart from the concerns of Champ de Mars residents for their homes. A Paris City Council member living in the area launched a lawsuit against Gustave Eiffel, who, to avoid stopping construction, declared himself prepared to personally assume all risks and compensate locals in the event of an accident. Fortunately, it wasn’t necessary!

The Tower opened to the public on May 15, 1889 and was immediately a grand success, triumphantly welcomed by crowds of people, French and international, sweeping away all previous controversy. Some of the disparaging artists even made public apologies. And the Tower was definitively adopted into the hearts of Parisians, proud of this symbol of modernity. It became the icon of Paris.

Gustave Eiffel’s final battles to permanently safeguard his Tower

Even if the entire world covets our Eiffel Tower, some detractors weren’t ready to let go of their grudge, such as architect Charles Garnier. In 1894, a new call for projects -partially drafted by Garnier- was launched for the 1900 World Exhibition that would be held once again in Paris. Applicants were granted full freedom to modify or even destroy the Eiffel Tower! No project - and some were particularly farfetched - would be selected and the Tower would remain intact, at the center of the new, spectacular installations in 1900.

However, the Tower was only meant to stay up for 20 years, under the operation contract held by Gustave Eiffel (until December 31, 1909). Danger was creeping closer, and furthermore, visitor numbers to the monument were down. In 1903, demolition was seriously considered, as the Paris City Council wished to redevelop the Champ de Mars. In the end, it was decided not to destroy the monument. However, Gustave Eiffel pushed, financed and promoted all the scientific experiments that took place at the Tower: meteorological observations, wireless telegraphy, falling bodies, aerodynamics and more... The scientific uses of the world’s highest tower undoubtedly saved it from destruction. And above all, its strategic potential: in 1903 and with Eiffel’s support, Captain Gustave Ferrié installed a military network of wireless telegraphy, a fast-growing form of communication technology. The range for wireless telegraphy grew from year to year, and the strategic importance of the Eiffel Tower station became evident, capable of emitting and receiving long-distance signals.

On January 1, 1910, the contract granted to Gustave Eiffel was renewed for 70 years. The Eiffel Tower was saved, for good!

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Eiffel, la guerre des tours : et si un phare monumental avait vu le jour en lieu et place de la tour Eiffel ?

Samedi 18 novembre 2023 à 15:00 - par Corentin Marouby

Et si un phare monumental avait vu le jour en lieu et place de la tour Eiffel ? C'est tout l'objet de ce riche et passionnant docu-fiction, diffusé ce samedi 18 novembre 2023 à 20h50 sur Arte, consacré à un duel méconnu de l'histoire.

En mai 1884, le gouvernement annonce la tenue d'une Exposition universelle à Paris en 1889 pour célébrer le centenaire de la Révolution. La République veut profiter de cet événement pour affirmer la puissance et la modernité de la France. L'objectif ? Éblouir le monde entier en exaltant le savoir-faire de toute une nation à travers la construction d'un édifice majestueux. Dans cette course au progrès et au gigantisme, racontée dans le documentaire diffusé ce samedi 18 novembre 2023 à 20h50 sur Arte (et sur Arte.tv ), deux hommes vont tirer leur épingle du jeu.

La tour Eiffel contre la "colonne-soleil" : un duel au sommet

Gustave Eiffel, ingénieur de renom, envisage d'ériger une tour métallique de 300 mètres de hauteur. Mais il est rapidement confronté à la réticence de ses pairs. À cette époque, il semble impensable d'imaginer un tel monument en fer. Car à Paris, la pierre est reine et c'est ce qu'a parfaitement compris l'architecte Jules Bourdais, célèbre pour son palais du Trocadéro. Ce dernier souhaite alors bâtir la "colonne-soleil", un gigantesque phare en maçonnerie qui culminerait à 355 mètres et illuminerait la ville grâce à un système d'éclairage électrique novateur. Pour les Parisiens, l'idée est séduisante. Il est même dit qu'un homme pourrait aisément lire son journal la nuit depuis son balcon ! " En 1880, on vient à peine d'inventer la lampe à incandescence. Et l'éclairage public se fait au gaz. L'électricité amène donc un confort ", rappelle ainsi l'historienne de l'art Claudine Philouze-Chatty.

Une bataille politique et médiatique

L'architecte contre l'ingénieur, la pierre contre le fer, les traditions face au progrès. C'est tout l'enjeu de cette bataille médiatique et politique. En effet, Jules Bourdais a le soutien du président du Conseil Charles de Freycinet, conservateur dans l'âme. Conscient que son projet est menacé, Gustave Eiffel gagne la confiance d'Édouard Lockroy, le nouveau ministre de l’Économie, en lui soumettant une offre des plus alléchantes. " Je m'engage à prendre en charge tous les frais de construction en échange d’une concession de dix ans ", peut-on l'entendre dire dans l'une des nombreuses reconstitutions du passionnant documentaire. Choisie à l'issue d'un concours fallacieux, la tour Eiffel est finalement inaugurée dans les temps le 31 mars 1889. Bien que largement dépassée depuis, elle sera la plus haute tour du monde pendant quarante-deux ans. Et aujourd'hui, la Dame de Fer continue à briller de mille feux comme le voulait Bourdais pour son phare, resté à l'état de croquis.

• histoire vraie

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Maquette de phare monumental pour Paris

Informations complémentaires

Historique - provenance, expositions, a propos de cette notice, une suggestion .

• agence Jules Bourdais
• 1983, accepté par l'Etat à titre de don de Mmes Haguenauer et Humblot, descendantes de Jules Bourdais
• 1983, attribué au musée d'Orsay, Paris
• Gustave Eiffel, le magicien du fer - hôtel de ville - France, Paris, 2009
• The History of Towers - Edo-Tokyo Museum - Japon, Tokyo, 2012
• The History of Towers - Osaka Museum of History - Japon, Osaka, 2012
• Mondes électriques - fondation EDF - France, Paris, 2012-2013
• La Ville Lumière - musée d'Orsay - France, Paris, 2016
• Anonyme, Génie civil , Paris, [s.n.], 1885, pp. 239-240
• Mathieu, Caroline (dir.) ; Lemoine Bernard ; Granet Amélie, Gustave Eiffel : le magicien du fer, cat. exp. (Paris, hôtel de ville, du 7 mai 2009 au 25 août 2009) , Paris, Skira ; Flammarion, 2009, p. 250
• Bascou, Marc ; Massé, Marie-Madeleine ; Thiébaut, Philippe, Musée d'Orsay. Catalogue sommaire illustré des arts décoratifs , Paris, Réunion des musées nationaux, 1988, p.39

Vous avez une question ou vous avez des connaissances supplémentaires sur cette œuvre ? Vous pouvez nous écrire pour suggérer des améliorations à apporter à la notice de l'oeuvre.

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A History of Moscow in 13 Dishes

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Soviet Tour in Moscow

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Description

Highlights:.

• Explore a massive Soviet Park VDNKh (or VVC);
• Experience this special feeling of the good old Soviet times & dark and gloomy Cold War era;
• Get to the highest spot in Moscow city and one of the deepest metro in the world;
• Find out the rough truth about the insane 900-day siege of Leningrad (present St Petersburg);
• Take in the Triumphal Arch;
• Capture an extraordinary sculpture-memorial to the Holocaust;
• Join a guided Bunker-42, Cold War Museum tour (optional, not included in the price).
• See a harmony trio: an orthodox church, a synagogue and a mosque all in one park.

Tour Itinerary

With the 1000-year history, Russia has had a rich portfolio of conflicts, battles, wars. On this Soviet tour, we'll talk about various wars that happened in Russia, focusing on WWII.

Mother Russia has undergone a lot in its long life. Since ancient times, Russian rulers have taken nearly all political power into their own hands. By the beginning of the 20th century, the Russian oppositional movement was deadly set for the total destruction of the ever-lasting tsarist regime. All of Russia got involved in the bloody revolution of 1917 in an effort to abolish the current state of the government and gain freedom for the ordinary people.

You will learn about the every-day life of the Soviet people during the bloody Second World War with the Nazis, including the legendary Battle for Moscow, the 900-day siege of Leningrad, the hardships that local citizens went through, the consequences of the war and the scars it left on the Soviet people, as well as why the Cold War happened and what was the fundamental reason.

Our mission on the Soviet Russia tour is to find out

• - How much this 1917 revolution cost the people;
• - Whether they actually got the freedom they wanted and was it worth it;
• - What happened over the next 74 years;
• - Who were the main political communist leaders of the Soviet Union;
• - Were Russians happy and satisfied with the Soviet Union?

Our tour itinerary will lie in most Soviet areas of Moscow, which are quite spread throughout the city, as very few of them are left. You can choose how much you are ready to live this Soviet life on a 5, 7 or 10-hour tour. Depending on the duration of the tour, you will see part or all of the places below:

If you want to extend the tour, you are welcome to do so by paying $20/extra hour in cash on the tour.

Time stands still in Red Square. The Red Square is the heart of Moscow (and whole Russia). Saint Basil's Cathedral will make your mouth drop. If it is from May-October, have a cocktail on the outside terrace and simply people watch! The massive square offers so much to enjoy.

Lenin's Mausoleum

The burial place of one of the most influential communist leaders in the world.

Revolution Square Metro Station

Rub the Soviet dog's nose for good luck and admire the 76 bronze sculptures, devoted to the passionate, strong-willed and patriotic Soviet people.

Poklonnaya Hill

The highest point in Moscow, where Napoleon waited for keys of the city.

All-Russian Exhibition Center (VVC)

With its giant arch, amazing fountain, and huge pavilions of different Soviet Republics.

Victory Park Metro Station

The deepest undeground station in Moscow and one of the deepest in the world.

Victory Park

For an open-air museum as big as 135 ha (1 350 000 square meters), Victory park sure doens't lack diversity. The park is dedicated to the Russian victory in WWII, and was laid out in 1995 in commemoration of 50-year anniversary of victory.

Stalin had planned for its construction already in 1941, being sure of victory from the very start of the war.

Greeting Hill

The highest points in Moscow (172 meters), where Napoleon waited for keys of Moscow in vain.

Triumphal Arch

Stunning monument consisting of 12 cast-iron columns, each 12 meters high, and weighing 16 tons. Built to mark Russia's victory over Napoleon in 1812.

Museum of the Great Patriotic War

In the city that is as much about wars as it is about victories, there is one essential stopover - the Museum of the Great Patriotic War (that's what WWII is called in Russia). Must-do for those wishing to understand Russia's past and look at the whole war from the different perspective - Russian.

The museum is not for the faint-hearted. Here you can see films about the partisan experience, the scenes that will haunt you forever (no subtitles, but they are not necessary).

Museum of Contemporary History (from outside only)

We'll have a glance at Russian life of the XX century in the  Museum of Contemporary History , which houses bits of everything from Russian history of XXth century: from English club to a storage of Stalin's presents.

Memorial to the Holocaust,

devastating and breath-taking!

Unleash your inner spy. Highly recommended  Bunker-42 ,  Cold War Museum , explore the place where Khrushchev lived during the Cuban Crisis. Go down 18 floors to a gigantic bunker under Moscow that was designed to withstand a nuclear attack. Watch a short film about the severity of the Cold War. If you lived through the Cold War, you will hardly believe it is possible that you are in Bunker 42!

Wander through  Sparrow Hills  and climb up to the highest observation deck of Moscow with stunning views of all seven Stalin’s skyscrapers, including  Moscow State University . After that, experience the excitement of taking a  river cruise  on the Moscow river and catch the views of the Kremlin and Soviet times.​

What you get:

• + A friend in Moscow.
• + Private & customized Moscow tour.
• + An exciting tour, not just boring history lessons.
• + An authentic experience of local life.
• + Flexibility during the tour: changes can be made at any time to suit individual preferences.
• + Amazing deals for breakfast, lunch, and dinner in the very best cafes & restaurants. Discounts on weekdays (Mon-Fri).
• + A photo session amongst spectacular Moscow scenery that can be treasured for a lifetime.
• + Good value for souvenirs, taxis, and hotels.
• + Expert advice on what to do, where to go, and how to make the most of your time in Moscow.

*This WW2 and Cold War tour can be modified to meet your preferences.

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The Comprehensive Guide to Moscow Nightlife

• Posted on April 14, 2018 July 26, 2018
• by Kings of Russia
• 8 minute read

Moscow’s nightlife scene is thriving, and arguably one of the best the world has to offer – top-notch Russian women, coupled with a never-ending list of venues, Moscow has a little bit of something for everyone’s taste. Moscow nightlife is not for the faint of heart – and if you’re coming, you better be ready to go Friday and Saturday night into the early morning.

This comprehensive guide to Moscow nightlife will run you through the nuts and bolts of all you need to know about Moscow’s nightclubs and give you a solid blueprint to operate with during your time in Moscow.

What you need to know before hitting Moscow nightclubs

Prices in moscow nightlife.

Before you head out and start gaming all the sexy Moscow girls , we have to talk money first. Bring plenty because in Moscow you can never bring a big enough bankroll. Remember, you’re the man so making a fuzz of not paying a drink here or there will not go down well.

Luckily most Moscow clubs don’t do cover fees. Some electro clubs will charge 15-20$, depending on their lineup. There’s the odd club with a minimum spend of 20-30$, which you’ll drop on drinks easily. By and large, you can scope out the venues for free, which is a big plus.

Bottle service is a great deal in Moscow. At top-tier clubs, it starts at 1,000$. That’ll go a long way with premium vodka at 250$, especially if you have three or four guys chipping in. Not to mention that it’s a massive status boost for getting girls, especially at high-end clubs.

Without bottle service, you should estimate a budget of 100-150$ per night. That is if you drink a lot and hit the top clubs with the hottest girls. Scale down for less alcohol and more basic places.

Dress code & Face control

Door policy in Moscow is called “face control” and it’s always the guy behind the two gorillas that gives the green light if you’re in or out.

In Moscow nightlife there’s only one rule when it comes to dress codes:

You can never be underdressed.

People dress A LOT sharper than, say, in the US and that goes for both sexes. For high-end clubs, you definitely want to roll with a sharp blazer and a pocket square, not to mention dress shoes in tip-top condition. Those are the minimum requirements to level the playing field vis a vis with other sharply dressed guys that have a lot more money than you do. Unless you plan to hit explicit electro or underground clubs, which have their own dress code, you are always on the money with that style.

Getting in a Moscow club isn’t as hard as it seems: dress sharp, speak English at the door and look like you’re in the mood to spend all that money that you supposedly have (even if you don’t). That will open almost any door in Moscow’s nightlife for you.

Types of Moscow Nightclubs

In Moscow there are four types of clubs with the accompanying female clientele:

High-end clubs:

These are often crossovers between restaurants and clubs with lots of tables and very little space to dance. Heavy accent on bottle service most of the time but you can work the room from the bar as well. The hottest and most expensive girls in Moscow go there. Bring deep pockets and lots of self-confidence and you have a shot at swooping them.

Regular Mid-level clubs:

They probably resemble more what you’re used to in a nightclub: big dancefloors, stages and more space to roam around. Bottle service will make you stand out more but you can also do well without. You can find all types of girls but most will be in the 6-8 range. Your targets should always be the girls drinking and ideally in pairs. It’s impossible not to swoop if your game is at least half-decent.

Basic clubs/dive bars:

Usually spots with very cheap booze and lax face control. If you’re dressed too sharp and speak no Russian, you might attract the wrong type of attention so be vigilant. If you know the local scene you can swoop 6s and 7s almost at will. Usually students and girls from the suburbs.

Electro/underground clubs:

Home of the hipsters and creatives. Parties there don’t mean meeting girls and getting drunk but doing pills and spacing out to the music. Lots of attractive hipster girls if that is your niche. That is its own scene with a different dress code as well.

What time to go out in Moscow

Moscow nightlife starts late. Don’t show up at bars and preparty spots before 11pm because you’ll feel fairly alone. Peak time is between 1am and 3am. That is also the time of Moscow nightlife’s biggest nuisance: concerts by artists you won’t know and who only distract your girls from drinking and being gamed. From 4am to 6am the regular clubs are emptying out but plenty of people, women included, still hit up one of the many afterparty clubs. Those last till well past 10am.

As far as days go: Fridays and Saturdays are peak days. Thursday is an OK day, all other days are fairly weak and you have to know the right venues.

The Ultimate Moscow Nightclub List

Short disclaimer: I didn’t add basic and electro clubs since you’re coming for the girls, not for the music. This list will give you more options than you’ll be able to handle on a weekend.

Preparty – start here at 11PM

Classic restaurant club with lots of tables and a smallish bar and dancefloor. Come here between 11pm and 12am when the concert is over and they start with the actual party. Even early in the night tons of sexy women here, who lean slightly older (25 and up).

The second floor of the Ugolek restaurant is an extra bar with dim lights and house music tunes. Very small and cozy with a slight hipster vibe but generally draws plenty of attractive women too. A bit slower vibe than Valenok.

Very cool, spread-out venue that has a modern library theme. Not always full with people but when it is, it’s brimming with top-tier women. Slow vibe here and better for grabbing contacts and moving on.

High-end: err on the side of being too early rather than too late because of face control.

Secret Room

Probably the top venue at the moment in Moscow . Very small but wildly popular club, which is crammed with tables but always packed. They do parties on Thursdays and Sundays as well. This club has a hip-hop/high-end theme, meaning most girls are gold diggers, IG models, and tattooed hip hop chicks. Very unfavorable logistics because there is almost no room no move inside the club but the party vibe makes it worth it. Strict face control.

Close to Secret Room and with a much more favorable and spacious three-part layout. This place attracts very hot women but also lots of ball busters and fakes that will leave you blue-balled. Come early because after 4am it starts getting empty fast. Electronic music.

A slightly kitsch restaurant club that plays Russian pop and is full of gold diggers, semi-pros, and men from the Caucasus republics. Thursday is the strongest night but that dynamic might be changing since Secret Room opened its doors. You can swoop here but it will be a struggle.

Mid-level: your sweet spot in terms of ease and attractiveness of girls for an average budget.

Started going downwards in 2018 due to lax face control and this might get even worse with the World Cup. In terms of layout one of the best Moscow nightclubs because it’s very big and bottle service gives you a good edge here. Still attracts lots of cute girls with loose morals but plenty of provincial girls (and guys) as well. Swooping is fairly easy here.

I haven’t been at this place in over a year, ever since it started becoming ground zero for drunken teenagers. Similar clientele to Icon but less chic, younger and drunker. Decent mainstream music that attracts plenty of tourists. Girls are easy here as well.

Sort of a Coyote Ugly (the real one in Moscow sucks) with party music and lots of drunken people licking each others’ faces. Very entertaining with the right amount of alcohol and very easy to pull in there. Don’t think about staying sober in here, you’ll hate it.

Artel Bessonitsa/Shakti Terrace

Electronic music club that is sort of a high-end place with an underground clientele and located between the teenager clubs Icon and Gipsy. Very good music but a bit all over the place with their vibe and their branding. You can swoop almost any type of girl here from high-heeled beauty to coked-up hipsters, provided they’re not too sober.

Afterparty: if by 5AM  you haven’t pulled, it’s time to move here.

Best afterparty spot in terms of trying to get girls. Pretty much no one is sober in there and savage gorilla game goes a long way. Lots of very hot and slutty-looking girls but it can be hard to tell apart who is looking for dick and who is just on drugs but not interested. If by 9-10am you haven’t pulled, it is probably better to surrender.

The hipster alternative for afterparties, where even more drugs are in play. Plenty of attractive girls there but you have to know how to work this type of club. A nicer atmosphere and better music but if you’re desperate to pull, you’ll probably go to Miks.

Weekday jokers: if you’re on the hunt for some sexy Russian girls during the week, here are two tips to make your life easier.

Chesterfield

Ladies night on Wednesdays means this place gets pretty packed with smashed teenagers and 6s and 7s. Don’t pull out the three-piece suit in here because it’s a “simpler” crowd. Definitely your best shot on Wednesdays.

If you haven’t pulled at Chesterfield, you can throw a Hail Mary and hit up Garage’s Black Music Wednesdays. Fills up really late but there are some cute Black Music groupies in here. Very small club. Thursday through Saturday they do afterparties and you have an excellent shot and swooping girls that are probably high.

Shishas Sferum

This is pretty much your only shot on Mondays and Tuesdays because they offer free or almost free drinks for women. A fairly low-class club where you should watch your drinks. As always the case in Moscow, there will be cute girls here on any day of the week but it’s nowhere near as good as on the weekend.

In a nutshell, that is all you need to know about where to meet Moscow girls in nightlife. There are tons of options, and it all depends on what best fits your style, based on the type of girls that you’re looking for.

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